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Accès aux ressources et aux services agricoles


Accès aux ressources et aux services agricoles

Terre. Au regard de la loi, les femmes ont accès à la propriété foncière, mais rares sont les propriétés enregistrées en leur nom. La propriété foncière est très fragmentée dans les villages et le cadastre n'actualise que rarement les changements de propriétaire car le processus d'enregistrement est coûteux et difficile.

Elevage. La collecte des données reste à faire.

Foresterie. La collecte des données reste à faire.

Eau. Selon les enquêtes, de nombreux villages ont un accès difficile à l'eau potable ou ne sont pas approvisionnés en eau sous conduite. Ceci entraîne une charge de travail supplémentaire pour les femmes habituellement responsables de l'approvisionnement d'eau.

Crédit. Les petits agriculteurs, et les femmes tout particulièrement, ont un accès limité au crédit du fait de l'offre insuffisante de garanties et du degré de risque élevé lié à la gestion des petits prêts à l'agriculture. Très généralement absentes des coopératives, les femmes bénéficient beaucoup moins que les hommes des crédits accordés dans ce cadre. Dans les programmes de crédit à l'intention des petites entreprises rurales, mis en place par quelques ONG, les femmes représentent environ 20 à 35 pour cent des bénéficiaires.

Services de vulgarisation et formation agricole. Les programmes de vulgarisation proposés par le Ministère de l'agriculture ont été supprimés dés le début des hostilités. Devant l'absence quasi totale de ces services, des entreprises privées d'intrants agricoles ont envoyé de nombreux agents qualifiés, mais leur considération est évidemment d'abord commerciale. Quelques ONG organisent des programmes spéciaux de vulgarisation et de formation à l'intention des agriculteurs et des membres de coopératives agricoles, ou prévoient des actions de vulgarisation dans leurs programmes de développement rural. Toutefois, aucune vulgarisation ni aucune formation sur le terrain ne s'adressent spécifiquement aux femmes. Les vulgarisatrices sont peu nombreuses.

Au niveau universitaire, les facultés de sciences agronomiques et vétérinaires comptent une proportion importante d'étudiantes: en 1993, 59 pour cent ont obtenu la maîtrise et 47 pour cent la licence. Les femmes choisissent plus volontiers les technologies alimentaires, la nutrition, l'agronomie et l'horticulture; tandis que les hommes prédominent dans le domaine des techniques des sols, de l'irrigation et de la pêche, dans la zoologie et la foresterie.

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