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Temps de montée Tm10

La connaissance du temps de montée Tm10 n'est pas nécessaire à la détermination du débit de pointe Qr10; Elle permet simplement de préciser, si besoin est, la forme de l'hydrogramme de crue.

Région sahélienne

L'estimation de Tm10 à partir de facteurs explicatifs caractérisant le milieu physique ne s'est révélée possible que pour la zone sahélienne. On trouvera ci-après les relations analytiques proposées ainsi que les courbes correspondantes (figures 18 et 19). Tous les temps sont calculés en minutes.

• Ig or = 3 m/km

• pour S < 11 km² Tm10 = 71. (S- 0,5)°5°+ 75

• pour S > 11 km² Tm10 = 100. 50`35+ 75

• Igcor = 7 m/km

• pour S < 6 km², avec une infiltrabilité I: Tm10 = 2,5. S + 60

avec une infiltrabilité P. réduire les valeurs calculées pour I de:

10% pour S = 1 km²,

8 % pour S = 5 km²,

• pour S > 6 km² Tm10 = 32. S0,35 + 23

• Igcor = 15 m/km

• pour S < 10 km²,

avec une infiltrabilité 1: Tm10 = 1,2 . S + 44

avec une infiltrabilité P. réduire les valeurs calculées pour I de:

15% pour S = 1 km²,

5% pour S = 5 km²,

• pour S > 45-50 km² Tm10 = 13. S0,35+ 15

• pour 10 km², < S < 45-50 km²,

une interpolation logarithmique sera faite sur les superficies, entre les valeurs de Tm10 correspondant à 5 = 10 km², et 5 = 45 km²,

• Igcor = 25 m/km

• pour S < 10 km²,

avec une infiltrabilité I: Tm10 = 1,02. S + 33,8

avec une infiltrabilité P. réduire les valeurs calculées pour I de:

28% pour S = 1 km²,

18% pour S = 5 km²,

• pour S > 100-140 km², Tm10 = 9 S0,35 + 10

• pour 10 km², < S < 100-140 km²,

une interpolation logarithmique sera faite sur les superficies, entre les valeurs de Tm10 correspondant à S = 10 km², et S = 100 km²,

• Igcor = 60 m/km

• pour S < 10-12 km²

avec une infiltrabilité I: Tm10 = 0,45 . S + 27,5

avec une infiltrabilité P. réduire les valeurs calculées pour I de:

30% pour S = 1 km²

20% pour S = 5 km²

18% pour S= 10 km²

Région tropicale sèche

Dans la zone tropicale sèche, en toute première approximation et en l'absence de particularités physiographiques, on peut considérer que le temps de montée représente le tiers du temps de base.

Tm10 = 0,33 . Tb10

FIGURE 18 Temps de montée pour S< 10 km², en zone sahélienne

FIGURE 19 Temps de montée pour S> 10 km², en zone sahélienne

Recommandations spécifiques

Les bassins sélectionnés pour établir les diverses relations proposées ont été, dans leur grande majorité, étudiés entre les années 1954 et 1970. Excepté pour quelques uns d'entre eux, proches des régions désertiques, le contexte physique a nécessairement évolué: les cultures ont permis la formation de surfaces d'érosion qui correspondent à la classe d'infiltrabilité "particulièrement imperméable". A l'inverse, des dunes vives perméables ont pu se former. Par ailleurs, la végétation arbustive ripicole a souvent disparu. Ces bassins doivent donc être considérés uniquement comme représentatifs d'un contexte physico-climatique déterminé, souvent différent de celui observé actuellement.

Sur les bassins de taille moyenne (de superficie supérieure 120 km², il est fréquent que seule une partie aval, plus ou moins importante, contribue à la genèse des crues. Même si les apports amont parviennent à l'exutoire, ils sont beaucoup trop tardifs pour que leur influence sur la forme de l'hydrogramme et le débit de pointe soit significative. Cette tendance est d'autant plus marquée que le bassin est plus grand, qu'il est plus plat (et/ou mal drainé), qu'il est plus allongé et que le climat est plus aride (voir check-list 2d et 2e). Dans ce cas, la détermination des caractéristiques de la crue décennale se fera en ne considérant que la partie active ou contributive du bassin (méthode du bassin réduit).

La méthode du bassin réduit peut s'appliquer également à des bassins petits ou moyens, caractérisés par un ensemble aval à faible infiltrabilité où s'effectue l'essentiel du ruissellement, et une partie amont suffisamment perméable pour que ses apports puissent être négligés.

Si le relief est dû essentiellement à une partie du bassin formée de terrains perméables: formations gréseuses ou latéritiques démantelées, formations cristallines altérées, etc., la même méthode devra être appliquée, en négligeant cette partie peu ou pas active, ce qui conduit à calculer un indice de pente plus faible.

 

Exemples de calculs


Cas d'un petit bassin
Cas d'un bassin moyen


Pour illustrer la méthode exposée, deux exemples de calculs ont été détaillés. Ils représentent des situations suffisamment contrastées pour être complémentaires. De plus, les bassins choisis, l'un de dimensions modestes (quelques kilomètres carrés), l'autre plus grand (quelques dizaines de kilomètres carrés), correspondent à des cas auxquels les aménageurs sont fréquemment confrontés.

Cas d'un petit bassin

On considère un bassin versant de 6 km², ayant un indice de pente Igcor égal à 20 m/km et couvert en égales proportions de sols imperméables I et de sols perméables P répartis aléatoirement. Il peut donc être classé dans la catégorie d'infiltrabilité RI et il n'y a pas lieu de réduire sa superficie. Situé par 14° de latitude nord et 0° de longitude, sa hauteur pluviométrique annuelle est estimée à 500 mm (voir la carte de la figure 3).

Après consultation de la check-list, le bassin ne présente aucune particularité qui pourrait conduire ultérieurement à modifier les valeurs du temps de base Tb10 ou du coefficient de pointe a10, ni à procéder à aucune autre correction complémentaire.

La pluie décennale ponctuelle P10 est déterminée, d'après les coordonnées du bassin, sur les cartes des isohyètes des pluies journalières de fréquence décennale (cf. figure 4), soit P10 = 86 mm.

La pluie moyenne sur le bassin Pm10 est calculée en appliquant à P10 le coefficient d'abattement A déterminé à l'aide de l'équation de Vuillaume ou en utilisant les droites de la figure 5.

Pm10 = 86 . 0,89 = 76,5 mm

Le coefficient de ruissellement Kr est calculé par interpolation:

• Pour P10 = 70 mm et S = 6 km², les courbes de la figure 9 permettent d'estimer:

• pour une infiltrabilité RI et Igcor = 25 m/km: Kr10.1 = 35 %

• pour une infiltrabilité RI et Igcor = 15 m/km: Kr10.2 = 29%

• pour une infiltrabilité RI et Igcor = 20 m/km:

Kr10.3 = 29 + (35 - 29). (20 - 15)/(25 - 15) = 32%

• Pour P10 = 100 mm et S = 6 km², les courbes de la figure 10 donnent:

• pour une infiltrabilité RI et Igcor = 25 m/km: Kr10.1 = 37%

• pour une infiltrabilité RI et Igcor = 15 m/km: Kr10.2 = 30%

• pour une infiltrabilité RI et Igcor = 20 m/km:

Kr10.3 = 30 + (37 - 30). (20 - 15)/(25 - 15) = 33,5%

• Par interpolation linéaire, on trouve donc pour P10 = 86 mm:

• Coefficient de ruissellement décennal

Kr10 = 32 + (33,5 - 32). (86 - 70)/(100 - 70) = 33%

• Lame ruisselée décennale

Lr10 = 76,5. 0,33 = 25,2 mm

• Volume ruisselé décennal

Vr10 = 6. 103. 25,2 = 151200 m³

Le temps de base Tb10 est également calculé par interpolations, sachant que l'indice d'infiltrabilité est RI et que 5 = 6 km², (toutes les équations p. 45 à 49 ou figure 15).

• pour Igcor = 25 m/km:

• avec une infiltrabilité I Tb10.1 = 4,1. 6 + 116,5 = 141 mn

• avec une infiltrabilité P Tb10.2 = 4,1. 6 + 101 = 126 mn

• avec une infiltrabilité RI Tb10.3 = (141 + 126)/2 = 134 mn

• pour Igcor = 15 m/km:

• avec une infiltrabilité I Tb10.1 = 5. 6 + 139 = 169 mn

• avec une infiltrabilité P Tb10.2 = 5. 6 + 120 = 150 mn

• avec une infiltrabilité RI Tb10.3 = (169 + 150)/2 = 160 mn

• ainsi, pour Igcor = 20 m/km et une infiltrabilité RI:

Tb10.3 = 134 + (160 - 134). (20 - 15)/(25 - 15) = 147 mn

Tb10.3 = 147. 60 = 8 820 s

Le débit moyen de ruissellement Qmr10 est donné par la relation Vr10/Tb10 soit:

Qmr10 = 151200/8 820 = 17,1 m³/s

Le coefficient de pointe a10 est égal à 2,6 (page 50).

le débit maximum de ruissellement Qr10 est donné par la l'expression:

Qr10 = a10. Qmr10 soit:

Qr10 = 17,1. 2,6 = 44,5 m³/s

Le débit de pointe Q10 est estimé après examen des terrains perméables qui permet d'évaluer la part d'écoulement retardé à 5% du débit ruisselé (page 50):

Q10 = 44,5. 1,05 = 46,7 m³/s

Le volume d'écoulement retardé Vret10 peut ainsi être estimé à (page 51):

Vret10 = (44,5. 0,05). 8 820 = 19 625 m³

Le volume total de crue Vc10 est la somme du volume ruisselé Vr10 et du volume d'écoulement retardé Vret10:

Vc10 = 151000 + 19 625 = 170 825 m³

Le temps de montée Tm10 est estimé suivant un processus proche de celui employé pour le calcul du temps de base. On utilisera indifféremment les équations des pages 51 et 52 ou les courbes de la figure 18.

• pour Igcor = 25 m/km

• avec une infiltrabilité I: Tm10.1 = 1,02. 6 + 33,8 = 40 mn

• avec une infiltrabilité P: Tm10.2 = 40 - 40. 15/100 = 34 mn

• avec une infiltrabilité RI: Tm10.3 = (40 + 34)/2 = 37 mn

• pour Igcor = 15 m/km:

• avec une infiltrabilité I: Tm10.1 = 1,2. 6 + 44 =51 mn

• avec une infiltrabilité P: Tm10.2 = 51 - 51. 4/100 = 49 mn

• avec une infiltrabilité RI: Tm10.3 = (51 + 49)/2 = 50 mn

• ainsi, pour Igcor = 20 m/km et une infiltrabilité RI:

Tm10.3 = 37 + (50 - 37). (20 - 15)/(25 - 15) = 44 mn

Tm10.3 = 44. 60 = 2 640 s

On dispose ainsi de tous les éléments essentiels de la crue décennale.

Cas d'un bassin moyen

On considère un bassin versant de 30 km², ayant un indice de pente Igcor égal à 15 m/km, et contenant 20% de sols relativement imperméables RI et 80% de sols imperméables répartis aléatoirement (les bassins de superficie moyenne ne présentent jamais des conditions d'infiltrabilité homogènes). Si le même bassin était recouvert de sols perméables dans sa partie amont, il serait nécessaire d'utiliser la méthode du bassin réduit en négligeant la surface concernée.

La hauteur pluviométrique annuelle est de 550 mm, et la pluie journalière ponctuelle décennale est estimée, d'après la latitude et la longitude du site, à 88 mm.

Le réseau hydrographique présentant la particularité d'être en arêtes de poisson réparties unilatéralement, la check-list (3a1c) propose d'utiliser un coefficient de pointe a 10 égal à 1,9.

La pluie moyenne sur le bassin Pm10 est calculée en appliquant à P10 le coefficient d'abattement A, déterminé à l'aide de l'équation de Vuillaume ou en utilisant les droites de la figure 5.

Pm10 = 88. 0,80 = 70,4 mm

Le coefficient de ruissellement Kr est calculé par interpolation:

• Pour P10 = 70 mm, S = 30 km², et Igcor = 15 m/km, les courbes de la figure 11 ou l'équation (3.2), page 35, permettent d'estimer:

• pour la partie d'infiltrabilité I Kr10.1 = 1455/(30 + 33) + 21 = 44%

• pour la partie d'infiltrabilité RT Kr10.2 = 329/(30 + 18,5) + 16,5 = 23%

• pour l'ensemble du bassin:

Kr10.3 = 44. (80/100) + 23. (20/100) = 40%

• Pour P10 = 100 mm, S = 30 km², et Igcor = 15 m/km, les courbes de la figure 12 ou l'équation (3.2), page 35, permettent de la même manière de calculer:

• pour la partie d'infiltrabilité I Kr10.1 = 1833/(30 + 38) + 24 = 51%

• pour la partie d'infiltrabilité RI Kr10.2 = 421/(30 + 20,5) + 17,5 = 26%

• pour l'ensemble du bassin:

Kr10.3 = 51. (80/100) + 26. (20/100) = 46%

• Pour P10 = 88 mm:

• Coefficient de ruissellement décennal

Kr10 = 40 + (46 - 40). (88 - 70)/(100 - 70) = 44%

• Lame ruisselée décennale

Lr10 = 70,4. 0,44 = 31,0 mm

• Volume ruisselé décennal

Vr10 = 30. 103. 31,0 = 930 000 m³

Le temps de base Tb10 est calculé également par interpolations (équations des pages 45 à 49 ou figures 15 et 16).

• pour S = 10 km²:

• avec une infiltrabilité I Tb10.1 = 5. 10 + 139 = 189 mn

• avec une infiltrabilité P Tb10.2 = 5. 10 + 120 = 170 mn

• avec une infiltrabilité RI Tb10.3 = (189 + 170)/2 = 180 mn

• pour l'ensemble. du bassin:

Tb10.4 = 189 (80/100) + 180 (20/100) = 187 mn

• pour S = 45 km², Tb10.4 = 55.30°35+ 30 = 238 mn

• pour 5 = 30 km², Tb10.4 = 187 + (238 - 187). (log30 - log10)/(log45 - log10) = 224 mn

Tb10.4 = 224. 60 = 13 440 s

Le débit moyen de ruissellement Qmr10 est donné par la relation Vr10/Tb10 soit:

Qmr10 = 930 000/13 440 = 69,2 m³/s

Le coefficient de pointe a10 est égal à 1,9 (page 50 et check-list 3a1c).

Le débit maximum de ruissellement Qr10 est donné par l'expression a10 Qmr10, soit:

Qr10 = 69,2. 1,9 = 131,5 m³/s

Le débit de pointe Q10 est estimé après examen des terrains perméables qui permet d'évaluer la part d'écoulement retardé à 4% du débit ruisselé (page 50):

Q10 = 131,5. 1,04 = 136,8 m³/s

Le volume d'écoulement retardé Vret10 peut ainsi être estimé à (page 51):

Vret10 = (131,5. 0,04). 13 440 = 70 700 m³

Le volume total de crue Vc10 est la somme du volume ruisselé Vr10 et du volume d'écoulement retardé Vret10:

Vc10 = 930 000 + 70 300 = 1 000 300 m³

Le temps de montée Tm10 est estimé suivant un processus proche de celui employé pour le calcul du temps de base. On utilisera indifféremment les équations des pages 51 et 52 ou les courbes de la figure 19.

• pour S = 10 km², Tm10.1 = 1,2. 10 + 44 = 56 mn

• pour S = 45 km², Tm10.1 = 13. 45°35+ 15 = 64 mn

• pour S = 30 km²,

Tm10.1 = 56 + (64 - 56). (log30 - log10)/(log45 - log10) = 62 mn

Tm10.1 = 62. 60 = 3 720 s

 

Chapitre 4. Méthode CIEH


Résultats des régressions multiples - Choix des paramètres (Étude 1994)
Limites de la méthode - précision des résultats
Étapes à suivre

Calculs des paramètres S, Ig, P10 Pm10, Dd
Estimation de KR10
Sélection des régressions pour le calcul de Q10

Exemple d'application


En 1983, Puech et Chabi-Gonni ont proposé une méthode statistique, connue depuis sous le nom de méthode CIEH et basée sur 162 bassins versants dont l'origine vient essentiellement du recueil de Dubreuil (1972) sur les bassins expérimentaux.

La formulation retenue pour retrouver l'expression du débit de pointe Q10 est basée sur un schéma de régression multiple et se présente sous la forme:

    (4.1)

où:

a, s. p. i, k. d.......sont des coefficients à déterminer et

S est la surface du bassin km²,

Ig est l'indice global de pente (m/km)

est la pluie annuelle moyenne (mm)

Kr10 est le coefficient de ruissellement décennal (%)

Dd est la densité de drainage (km-1)

(la liste des paramètres à inclure dans le modèle n'est pas limitative).

La détermination de ces coefficients est effectuée par une méthode de régression linéaire multiple, travaillant sur l'expression 4.1 linéarisée par transformation logarithmique. En effet, si l'on prend le logarithme décimal de l'expression, on obtient la formule suivante laquelee est linéaire par rapport à chaque variable:

Log(Q10) = Log(a) + s. Log(S) + p . Log() + i . Log(Ig) + ... (4.2)

La régression est effectuée par la méthode par palier, c'est-à-dire que l'on introduit successivement dans la régression les variables explicatives en fonction de leur degré d'explication de la régression. Cette méthode automatique d'introduction des variables les plus explicatives doit être tempérée par le fait que, régionalement, on se doit d'observer une certaine stabilité dans le choix des variables explicatives.

En 1993, un fichier informatique comportant toutes les données disponibles à ce jour sur les petits bassins a été constitué, et a conduit à un ensemble de 414 bassins utilisables¹. A l'aide de ce fichier, une nouvelle étude par régression multiple a été effectuée en 1994 pour tenter d'améliorer les estimations statistiques de 1983. Ce sont ces nouveaux résultats qui sont décrits ci-dessous.

¹Les données de base d'un grand nombre de ces bassins ont fait l'objet d'une révision en 1993.

TABLEAU 5 Critères de sélection des sous-ensembles de calcul

Types de critère

Critère

Climatique

de 0 à 400 mm

de 400 à 800 mm

de 0 à 1000 mm

de 800 à 1200 mm

de 1200 à 1600 mm

Géographique

Groupes de pays voisins, par exemple:

Togo - Bénin

Sénégal - Mauritanie

Séparation entre

- Afrique de l'Ouest (20° à 10° Longitude ouest)

- Afrique de l'Ouest (10° Longitude ouest à 10° Longitude est)

- Afrique centrale (> 10° Longitude est)

Fiabilité et qualité des données

Critère 1

Bassin révisé ou non en 1993

Critère 2

Qobs/Q10 > 0,8 (bon)

Qobs/Q10 de 0,5 à 0,8 (moyen)

Qobs/Q10 < 0,5 (mauvais)

Le détail des informations récoltées par bassin est donné avec la liste des bassins versants et une carte de localisation en annexe 2.

 

Résultats des régressions multiples - Choix des paramètres (Étude 1994)


Etude globale - liaison entre facteurs


Les régressions multiples ont été effectuées sur des sous-ensembles de données, par regroupements climatiques régionaux et selon des critères de qualité (ou de fiabilité). Le tableau 5 indique le type de critères retenus pour le choix des sous-ensembles de données.

Les deux premiers critères permettent à l'utilisateur de sélectionner les équations les plus adéquates. Le dernier critère a servi dans le choix des régressions. Il ne sert pas pour l'application de la méthode à des bassins non jaugés.

Dans le cadre de la formulation proposée, il y a, a priori, un très grand nombre de facteurs explicatifs possibles (11 variables explicatives dans le fichier constitué), d'où une grande variété de régressions possibles. Le nombre de bassins dans certains découpages (géographiques en particulier) est environ de 20 à 30, ce qui limite le nombre de variables explicatives que l'on peut raisonnablement utiliser. Le nombre de variables explicatives a donc été limité selon la taille des fichiers à traiter: 2 pour n=20, 3 pour • entre 30 et 40, 4 au-delà. Il est donc important de connaître parmi tous les facteurs possibles, ceux qui, a priori, sont les plus intéressants.


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