En 1993, la FAO avait lancé un programme connu sous le nom dAQUASTAT, son système mondial dinformation sur leau et lagriculture (http://www.fao.org/ag/aquastat). AQUASTAT encourage lutilisation durable de leau en agriculture et pour le développement rural, et ce en: i) présentant des descriptions systématiques des ressources en eau et de la gestion de leau agricole par pays et région; ii) fournissant les données les plus à jour et fiables disponibles par pays; iii) prévoyant lutilisation future de leau agricole et lévolution de lirrigation; iv) fournissant des analyses approfondies de questions particulières par des études thématiques; v) mettant au point des méthodologies pour le calcul et la définition des ressources en eau et de leur utilisation en agriculture au niveau national; vi) collaborant avec dautres organisations et instituts soccupant du développement; vii) répondant aux demandes des gouvernements, institutions de recherches, universités, particuliers, etc.
Une des principales missions dAQUASTAT est de collecter les informations sur leau et lagriculture à léchelle nationale et provinciale pour les diffuser sous un format standardisé aux lecteurs intéressés à acquérir une perspective globale, régionale ou nationale des ressources en eau et de lagriculture. Au moment du lancement de ce programme, la priorité avait été donnée à lAfrique qui avait initié la série de publications dAQUASTAT (FAO, 1995); lenquête sest poursuivie avec le Proche-Orient (FAO, 1997a), les pays de lex-URSS (FAO, 1997b), lAsie du sud et de lest (FAO, 1999) et enfin lAmérique latine et les Caraïbes (FAO, 2000).
Dix ans après la première publication dAQUASTAT sur lAfrique, il parut nécessaire dactualiser les données et didentifier les principaux changements intervenus dans lutilisation de leau et lirrigation sur le continent africain. Les précédentes publications sétaient fixés deux objectifs; un troisième vient sajouter à cette nouvelle enquête sur les 53 pays dAfrique:
Fournir pour chaque pays une image aussi exacte que possible de la situation de lhydraulique agricole et de lhydraulique rurale en général, avec une attention spéciale pour lirrigation, en mettant en évidence les caractéristiques du pays, les tendances, les contraintes et les perspectives de lirrigation et des ressources en eau;
Offrir une base pour les analyses au niveau régional et continental en fournissant une information systématique et fiable sur la situation des ressources en eau et de lhydraulique agricole pouvant contribuer à la planification et aux projections régionales;
Préparer une série de données chronologiques visant à refléter les grands changements intervenus au cours de la dernière décennie à léchelle nationale, régionale et continentale.
Afin dobtenir les informations les plus fiables possibles, lenquête a été organisée comme suit:
1. Examen de la bibliographie et de linformation existante au niveau du pays.
2. Collecte de linformation par pays à laide dun questionnaire détaillé rédigé par des consultants nationaux, des consultants internationaux, ou léquipe dAQUASTAT de la FAO.
3. Traitement et analyse critique de linformation recueillie avec lassistance dun logiciel de traitement des données conçu pour les besoins de lenquête et sélection des informations les plus fiables.
4. Préparation de monographies par pays et soumission aux autorités nationales chargées des ressources en eau ou de lhydraulique agricole pour vérification, correction et approbation.
5. Préparation de la monographie finale, des tableaux et des figures présentant les informations par pays.
6. Actualisation de la base de données en ligne.
7. Préparation de lanalyse régionale générale, des figures et des tableaux régionaux.
AQUASTAT a tiré parti, dans toute la mesure possible, des capacités et compétences nationales. Lors de la collecte des informations par pays, la préférence a, en effet, été donnée aux consultants nationaux qui ont une meilleure connaissance de leur propre pays et certainement plus facilement accès aux documents nationaux. Le choix des pays pour lesquels un consultant national a été recruté dépendait de plusieurs facteurs, à savoir limportance de lirrigation dans le pays, la présence dun expert, la pénurie de données observée lors de lenquête précédente et les fonds disponibles. Pour la moitié environ des pays considérés, un consultant national a assisté léquipe dAQUASTAT.
Les monographies par pays ont été préparées dans la langue officielle de communication de la FAO dans le pays (à lexception de celle pour la Guinée équatoriale préparée en français), et sont présentées dans cette langue, de même que les tableaux et les figures. Seule la synthèse régionale et ses illustrations (figures, tableaux récapitulatifs) sont présentées en français et en anglais.
Les monographies par pays disponibles dans le CD-ROM annexé à ce rapport décrivent la situation des ressources en eau et de leur utilisation dans le pays, ainsi que celle du sous-secteur de lhydraulique agricole. Elles mettent en évidence les particularités de chaque pays et les problèmes rencontrés dans la mise en valeur des ressources en eau, et plus particulièrement en irrigation. Elles résument les tendances de lirrigation dans le pays et les perspectives pour la gestion de leau en agriculture telles que décrites dans la littérature. Les monographies sont présentées suivant un canevas standardisé, organisé en sections selon le modèle suivant:
Géographie, climat et population
Économie, agriculture et sécurité alimentaire
Ressources en eau et utilisation de leau
Développement de lirrigation et du drainage
Gestion de leau, politique et dispositions législatives régissant lutilisation de leau en agriculture
Environnement et santé
Perspectives pour la gestion de leau en agriculture
Principales sources dinformation
Des tableaux standardisés ont été utilisés pour chaque pays. Lorsquune information nest pas disponible, elle est remplacée par un tiret (-). Étant donné que la plupart des informations ne sont disponibles que pour un nombre limité dannées, linformation fiable la plus récente est présentée dans les tableaux et lannée à laquelle elle se réfère est indiquée.
Les principales sources dinformation étaient:
les politiques et schémas directeurs nationaux de développement des ressources en eau et dirrigation;
les annuaires, les statistiques et les rapports nationaux;
les rapports de projets de la FAO ou autres;
les enquêtes internationales;
les résultats et les publications de centres de recherche nationaux et internationaux;
Internet.
De plus, certaines données sont systématiquement fournies par les sources suivantes:
FAOSTAT (http://faostat.external.fao.org/) est lunique source utilisée pour les variables des superficies (totales, arables et en cultures permanentes) et de la population (totale, rurale, urbaine, féminine, masculine, active). Les données de FAOSTAT sont fournies chaque année par les pays eux-mêmes par lintermédiaire de la représentation de la FAO.
Les indicateurs du développement mondial (http://www.worldbank.org/data/) constituent la première compilation annuelle faite par la Banque mondiale des données sur le développement; le produit intérieur brut (PIB) et le PIB par habitant utilisés ici en sont tirés.
LOrganisation mondiale pour la santé (OMS) et le Fonds des Nations Unies pour lenfance (UNICEF) (http://www.unicef.org/statis/index.html) fournissent les données sur laccès à des sources deau améliorées grâce à leur Programme de suivi conjoint (Joint Monotoring Programme, JMP).
Le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD) (http://hdr.undp.org/statistics/data/) fournit lIndice de développement humain (IDH).
Au total, plus dune cinquantaine de variables ont été sélectionnées et sont présentées dans les tableaux nationaux joints aux monographies par pays. Elles sont regroupées en catégories correspondant aux différentes sections des monographies: caractéristiques du pays et population; eau: ressources et prélèvement; et irrigation et drainage. Une description détaillée de chaque variable est donnée ci-après. Des tableaux additionnels ont été ajoutés aux monographies lorsque linformation disponible le permettait, notamment pour préciser des données régionales ou par bassin hydrographique.
Dans la plupart des cas, une analyse critique de linformation était requise pour assurer la cohérence générale des informations recueillies pour un pays donné. Lorsque plusieurs sources fournissaient des informations divergentes ou contradictoires, la préférence a été systématiquement donnée aux informations collectées au niveau du pays ou de la province plutôt quau niveau régional ou mondial et, sauf dans le cas derreurs évidentes, les sources officielles ont été privilégiées. En ce qui concerne les ressources en eau partagées, la comparaison des informations entre les pays a permis de vérifier et de compléter celles concernant les débits des fleuves transfrontières et dassurer la cohérence au niveau des bassins.
Malgré ces précautions, il reste que la précision, la fiabilité et la fréquence avec lesquelles linformation est recueillie varient considérablement en fonction de la région, du pays et de la catégorie dinformation. Ces considérations sont discutées systématiquement dans les monographies par pays.
À léchelle du continent, les données pour certains variables (superficies cultivables, techniques dirrigation, origine de leau pour lirrigation, cultures irriguées) étaient trop incomplètes pour permettre lanalyse régionale. En effet, pour plusieurs pays, il était difficile, voire impossible, dobtenir de nouvelles données. À la fin des années 1980 et au début des années 1990, de nombreux pays africains avaient préparé des schémas directeurs sur leau et lirrigation, facilitant ainsi la collecte dinformations de lenquête précédente. Mais, entre-temps, peu de ces pays ont actualisé leurs données. Des estimations basées sur les connaissances de terrain de léquipe dAQUASTAT et de la Division de la mise en valeur des terres et des eaux de la FAO ont alors été utilisées pour compléter lanalyse régionale concernant les superficies cultivables, les techniques dirrigation et lorigine de leau notamment. Il nest donc pas toujours possible dinterpréter les différences entre les deux enquêtes dAQUASTAT.
Les données concernant les superficies en contrôle de leau peuvent avoir fait lobjet dune importante évolution au cours des dix dernières années, du fait du réajustement des superficies équipées ou non équipées qui ne sont plus cultivées. En effet, les informations disponibles sur les superficies irriguées et en contrôle de leau est bien plus fiable ici que dans lenquête précédente, notamment grâce à la présence de la première référence qui permet de comparer les nouvelles données. Les conclusions tirées de lévolution des méthodes dirrigation peuvent donc refléter à la fois les tendances actuelles sur le terrain et/ou une meilleure connaissance des variables en question.
La période 1994-2004 est indiquée dans les tableaux de lanalyse régionale comme la période entre les deux enquêtes. Léquipe dAQUASTAT justifie ce choix en vertu de la lente évolution qui caractérise les données relatives à différentes années pour chacun des pays. Cependant, quand davantage de précision savère nécessaire, les tableaux récapitulatifs indiquent lannée exacte à laquelle se réfère chacune des données nationales, ainsi que la base de données en ligne.
Les informations fournies par les monographies de pays sont beaucoup plus détaillées que lors de la première enquête dAQUASTAT. Elles abordent des thèmes liés à leau et à lirrigation non évoqués précédemment afin détablir une image plus complète de ce secteur dans chacun des pays. Certains thèmes ont notamment été ajoutés à la demande des utilisateurs. Du fait de cette multitude dinformations maintenant disponibles, le présent document imprimé ne fournit que la présentation de létude et de lanalyse régionale à léchelle de lensemble de lAfrique, illustrées par des tableaux récapitulatifs et des figures continentales. Le CD-ROM, quant à lui, reproduit le document dans son intégralité et le complète par les monographies des 53 pays africains, assortis de tableaux synthétiques. Enfin, le document est disponible sur le site Internet de la Division de la mise en valeur des terres et des eaux de la FAO (http://www.fao.org/landandwater), ainsi que sur le site Internet dAQUASTAT (http://www.fao.org/ag/aquastat). La base de données dAQUASTAT est également accessible sur ce dernier site.
Les définitions suivantes ont été utilisées pour les variables présentées dans les profils, les tableaux des profils et la base de données.
Accès aux sources améliorées deau potable (%)
Sont utilisés les chiffres fournis par le JMP de lOMS et de lUNICEF. Selon leur définition, laccès à une source deau améliorée se réfère au pourcentage de la population ayant un accès raisonnable à une quantité adéquate deau provenant dune source améliorée, telle que des canalisations au niveau du ménage, des canalisations publiques, un puits profond, une source ou un puits protégés, et la collecte des eaux de pluie. Laccès raisonnable est défini comme la disponibilité dau moins 20 litres par personne par jour à partir dune source qui se trouve à moins dun kilomètre de distance de lhabitation.
Arable (ha)
Voir: Superficie des terres arables (ha)
Augmentation moyenne annuelle des superficies équipées pour lirrigation (%)
Augmentation calculée à laide de la formule suivante: nouvelle superficie = (1+i)n x ancienne superficie, où «n» est le nombre dannée inclus dans la période considérée entre les deux enquêtes dAQUASTAT, et «i» laugmentation moyenne annuelle. Le pourcentage est égal à (100 x i).
Capacité des barrages (km3)
Capacité totale cumulée des grands barrages, exprimée en km3 (109 m3). La capacité des barrages indiquée est leur capacité théorique initiale. Un barrage est une barrière construite en travers dune vallée pour retenir leau ou créer un réservoir. Les barrages se caractérisent par leur utilité et par les matériaux de construction utilisés. La commission internationale des grands barrages classifie les barrages selon leur hauteur (plus de 15 m) et le volume deau stocké. Pourtant, chaque pays a sa propre définition des grands barrages.
Collecte des eaux pluviales de ruissellement - superficie (ha)
Superficies où les précipitations sont collectées et sont directement appliquées sur les terres cultivées (culture à partir des eaux de ruissellement) ou stockées dans un réservoir en vue dun futur usage productif (par exemple utilisées pour lirrigation dappoint). Seuls les trois types de collecte des eaux de ruissellement suivants sont considérés:
La collecte des eaux de ruissellement du toit: elles servent principalement à des fins domestiques et parfois comme source deau pour les petits potagers. Les superficies seront fournies dans le cas où lexploitation de cette source deau est significative.
La collecte des eaux de ruissellement du micro-bassin ou de limpluvium: elles se caractérisent par la limitation relative de laire de collecte (< 1000 m2) et un ratio «aire de collecte: aire cultivée» de 1:1 à 10:1. Le paysan a normalement le contrôle sur laire de collecte et laire cultivée. Ces systèmes sont utilisés pour lirrigation dun seul arbre, des arbrisseaux fourragers ou des cultures annuelles. Ils sont normalement construits à la main et comprennent les dépressions naturelles, bourrelets en courbe de niveau, diguettes semi-circulaires et triangulaires, cuvettes de plantation, terrasses en demi-lune, negarim, vallerani, meskat, etc.
La collecte des eaux de ruissellement du macro-bassin: il sagit des eaux provenant dun grand bassin versant, situé en-dehors de la zone cultivable, avec un ratio «aire de collecte: aire cultivée» de 10:1 à 100:1. Ces systèmes sont réalisés principalement pour la production des cultures annuelles. Ils sont construits à la main ou au moyen de machines et comprennent les grandes diguettes et les systèmes de collecteur collinaire.
Conservation des eaux et des sols (CES) - superficie (ha)
Par pratiques de conservation des eaux et des sols on entend toutes les mesures visant à contrôler ou empêcher lérosion du sol ou à maintenir sa fertilité. Les expressions «collecte des eaux de ruissellement» et «conservation des eaux in situ» sont souvent employées indifféremment, surtout dans les documents français.
Contrôle de leau pour lagriculture - superficie totale avec contrôle de leau (ha)
Ensemble des superficies équipées pour lirrigation, et des superficies et dautres formes daménagement de leau pour lagriculture non équipées. Le terme ne comprend ni les superficies ayant été équipées pour la conservation des eaux et des sols (CES) ni les superficies de collecte des eaux pluviales de ruissellement. Le diagramme à la page suivante résume la classification adoptée par AQUASTAT.
Cultivable (ha)
Voir: Superficie des terres cultivables (ha)
Cultures de décrue: superficie des zones de décrue non équipée (ha)
Superficies le long des cours deau où la décrue est utilisée pour lagriculture et où rien ou pratiquement rien nest fait pour retenir leau qui recède. Le cas spécifique du riz flottant est inclus dans cette catégorie.
Cultures annuelles
Cultures qui occupent la terre pour une période de quelques mois à un an environ, et doivent être replantées après chaque récolte, telles que les céréales, le maraîchage, et les tubercules.
Cultures permanentes
Cultures qui occupent la terre pour de longues périodes et ne nécessitent pas dêtre replantées après chaque récolte, telles que le cacao, le café et lhévéa; sont compris dans cette catégorie les terres portant des arbustes à fleurs, des arbres fruitiers et à noix diverses, et des vignes, mais en sont exclues les plantations darbres pour la production de bois ou le bois doeuvre.
Cultures irriguées récoltées (ha)
Superficie totale récoltée sur une année donnée. Il sagit des cultures produites sur les superficies en maîtrise totale ou partielle. Les superficies cultivées deux fois sont comptées deux fois. Le total nest indiqué que si toutes les cultures irriguées ont été comptabilisées.
Débit de sécurité (millions de m3)
Quantité deau (en général, la quantité moyenne à long terme) qui peut être prélevée durablement à partir dun bassin deau souterraine ou dun système deau superficielle sans produire de conséquences indésirables.
Drainage des terres irriguées: part de la superficie équipée pour lirrigation qui est drainée (ha)
Partie de la superficie équipée pour lirrigation où le drainage est un instrument permettant de contrôler la salinité, la rétention deau et lengorgement. Cela concerne surtout la superficie équipée pour lirrigation de surface et les marais et bas-fonds équipés.
Drainage des terres non irriguées: part de la superficie cultivée non irriguée qui est drainée (ha)
Superficie cultivée et non irriguée où le drainage sert à évacuer lexcès deau de la surface des terrains et/ou de la couche de terre supérieure, pour rendre plus productives certaines terres humides qui ont tendance à sengorger.
Drainage total: superficie totale drainée (ha)
Somme des superficies drainées équipées pour lirrigation et celles non irriguées.
Eau de drainage pour lagriculture (km3/an)
Leau prélevée pour lagriculture mais qui nest ni consommée, ni recyclée. Elle ne subit pas de traitement particulier et se distingue ainsi des eaux usées réutilisées.
Eau dessalée: volume produit (km3/an)
Production annuelle deau douce par dessalement des eaux saumâtres ou salées (estimée à partir de la capacité totale des installations de dessalement).
Eaux usées: volume produit (km3/an)
Quantité deaux usées produites annuellement dans le pays. Ces eaux peuvent provenir des usages domestiques (eaux usées des salles de bains, des toilettes, de la cuisine, etc.) ou industriels, à lexclusion des eaux usées de lagriculture (appelées eaux de drainage pour lagriculture).
Eaux usées: volume traité (km3/an)
Quantité deaux usées produites qui sont traitées sur une année donnée et sortent des usines de traitement (effluent). Le traitement des eaux usées est le processus qui rend les eaux usées acceptables conformément aux normes écologiques applicables ou à dautres normes de recyclage ou de réutilisation. On peut généralement distinguer trois types de traitement: primaire, secondaire et tertiaire. Le traitement des eaux usées ne comprend pas la collecte des eaux dégout ou dorage, même si aucun traitement nest possible sans collecte.
Eaux usées: volume traité et réutilisé (km3/an)
Quantité annuelle deaux usées traitées réutilisées au cours dune année donnée. Ces eaux peuvent être réutilisées pour la consommation domestique ou pour lirrigation.
Écoulement restitué (km3/an)
Part de leau utilisée à des fins agricoles, domestiques ou industrielles, qui est restituée aux rivières ou aquifères après utilisation.
Engorgement: superficie engorgée par lirrigation (ha)
Part de la superficie engorgée à cause de lirrigation. Lirrigation faisant remonter le niveau des aquifères, la partie non saturée des sols diminue excessivement et les sols sont sursaturés. Si lapport deau aux eaux souterraines excède le drainage naturel, il faudra mettre en place un système de drainage supplémentaire pour éviter lengorgement.
Engorgement: superficie engorgée sur des terres non irriguées (ha)
Part de la superficie engorgée dans les zones non irriguées.
Épandage de crues
Voir: Irrigation par épandage de crues - superficie équipée (ha)
Fossile: eau fossile prélevée (km3/an pour une période donnée)
Quantité annuelle deau prélevée des aquifères profonds avec un très faible taux de renouvellement (moins dun pour cent par an), considérée alors comme non renouvelable ou «fossile». Les ressources non renouvelables sont généralement exprimées en volume deau (km3) puisquelles sont considérées comme un gisement minéral primaire; mais elles peuvent aussi être exceptionnellement exprimées en écoulement moyen sur une période fixe, en fonction du programme dexploitation plutôt que des conditions naturelles.
Indice de dépendance (%)
Proportion des ressources en eau renouvelables provenant de lextérieur du pays. Cet indice est égal à 100x(RERE/RERT).
Indice de développement humain (IDH)
Les données concernant lIndice de développement humain sont fournies par le PNUD (http://hdr.undp.org/statistics/data/). LIDH combine les indicateurs de trois dimensions du développement humain: (i) une vie longue et saine mesurée par lespérance de vie à la naissance; (ii) les connaissances mesurées par le taux dalphabétisation des adultes et un taux net combiné dinscription à lécole primaire, secondaire et supérieure et de fréquentation de ces établissements; et (iii) un niveau de vie décent mesuré par le PIB par habitant.
Inondations: superficie protégée contre les inondations (ha)
Superficies protégées par des structures de contrôle des inondations.
Intensité culturale (%)
Correspond au nombre de fois quune même terre est cultivée en un an (se réfère aux superficies équipées en maîtrise totale/partielle). Le calcul de lintensité culturale est réalisé sur les superficies effectivement irriguées lorsque cette donnée est disponible, afin den fournir une image plus réaliste. En labsence de données sur les superficies effectivement irriguées, le calcul est réalisé sur les superficies équipées. Ce calcul se réfère uniquement aux cultures irriguées. Cest-à-dire que, dans les pays ayant une ou deux saisons humides, le calcul de lintensité culturale ne tient compte que des cultures produites sous irrigation. Celles cultivées pendant la saison humide sur les parcelles équipées en maîtrise partielle ou totale, qui ne bénéficient pas de lirrigation mais utilisent lhumidité résiduelle du sol, ne sont pas incluses dans les superficies de cultures irriguées utilisées pour le calcul de lintensité culturale.
Irrigation de surface en maîtrise totale/partielle - superficie (ha)
Les systèmes dirrigation de surface sont basés sur le principe du ruissellement de leau à lair libre sur le sol, par simple gravité, avant de sinfiltrer. Ils peuvent être divisés en rigoles dinfiltration, irrigation à la planche ou en bassin (y compris lirrigation par submersion du riz). Lirrigation de surface ne se réfère pas à la méthode de transport de leau de la source jusquau champ, qui peut se faire par gravité ou par pompage. Lirrigation manuelle, utilisant les seaux ou les arrosoirs, est incluse dans cette variable.
Irrigation par aspersion en maîtrise totale/partielle - superficie (ha)
Lirrigation par aspersion (arrosage en pluie) est une méthode dirrigation par application de leau sous pression. Leau y est répandue sous la forme de pluie artificielle au moyen de rampes portant des organes de distribution: asperseurs rotatifs, diffuseurs à jets fixes, tuyaux perforés.
Irrigation localisée en maîtrise totale/partielle - superficie (ha)
Lirrigation localisée sinscrit dans le cadre des systèmes à basse pression où nest humidifiée quune partie du sol dans le champ, mais le terme se rapporte en particulier aux systèmes où seule la partie du sol située à la base de la plante (rhizosphère) est arrosée. Les expressions suivantes sappliquent toutes aux méthodes dirrigation localisée: irrigation par tuyaux perforés, irrigation au goutte à goutte, irrigation par écoulement journalier, irrigation par gouttes, irrigation par petites quantités, irrigation diurne, micro-irrigation.
Irrigation en maîtrise totale/partielle - superficie totale équipée (ha)
Il sagit de la somme de lirrigation de surface, de lirrigation par aspersion et de lirrigation localisée. Dans le texte ces superficies sont appelées indifféremment superficies «en maîtrise totale» ou «en maîtrise totale/partielle».
Irrigation des zones basses - superficie équipée (ha)
Cette variable inclut:
la part des marais et bas-fonds cultivés équipés pour lirrigation avec des infrastructures hydrauliques (prises, canaux, etc.);
les superficies le long des cours deau où la décrue est utilisée pour lagriculture et où des infrastructures ont été construites afin de retenir leau qui recède;
les mangroves aménagées pour lagriculture.
Irrigation par épandage de crues - superficie équipée (ha)
Elle est parfois aussi appelée collecte des eaux de crue. Lirrigation par épandage des eaux de crue est une méthode dirrigation aléatoire qui utilise les eaux de crue dun cours deau normalement sec (oued). Ces systèmes sont caractérisés par un large bassin versant à lamont (200 ha - 50 km2) et un ratio «aire de collecte:aire cultivée» important, de 100:1 à 10 000:1. Les eaux de crue peuvent être recueillies et répandues dans le lit du cours deau à lamont des structures de dérivation, qui sont élevées en travers dun cours deau à sec dans lequel des cultures seront plantées. Ces barrages en travers de loued sont construits en pierres, en terre, ou les deux, et souvent renforcés par des gabions. Leau peut aussi être dérivée vers les champs endigués, où elle est retenue jusquà son infiltration complète; une structure en pierre ou en béton fait augmenter le niveau deau dans loued et lachemine vers les champs voisins.
Irrigation totale - superficie totale équipée pour lirrigation (ha)
Les données sur lirrigation se réfèrent aux surfaces aménagées dans le but de fournir un apport deau aux cultures. Elles comprennent les superficies équipées pour lirrigation en maîtrise totale ou partielle, les zones basses équipées et les superficies équipées pour lirrigation par épandage de crues. Les marais et bas-fonds cultivés non équipés et les superficies en cultures de décrue non équipées ne sont pas inclus dans cette catégorie. Dans ce document on utilise parfois aussi lexpression «superficie équipée pour lirrigation» ou encore «superficie irriguée» pour caractériser cette catégorie.
Irrigation: part de la superficie équipée pour lirrigation effectivement irriguée (%)
Part de la superficie équipée pour lirrigation qui est réellement irriguée sur une année donnée. Il arrive souvent quune partie des superficies équipées ne soit pas irriguée pour diverses raisons telles que le manque deau, labsence des exploitants, la dégradation des terres, la dégradation des infrastructures, des dommages, des problèmes dorganisation, etc. Il ne sagit que de superficies physiques. Les superficies irriguées qui sont cultivées deux fois par an ne sont comptées quune seule fois.
Irrigation à partir des eaux souterraines - superficie irriguée en maîtrise totale/partielle à partir des eaux souterraines (ha)
Part de la superficie en maîtrise totale/partielle qui est irriguée à partir des eaux souterraines (depuis les puits de surface jusquaux forages profonds) ou à partir des sources.
Irrigation à partir des eaux de surface - superficie irriguée en maîtrise totale/partielle à partir des eaux de surface (ha)
Part de la superficie en maîtrise totale/partielle qui est irriguée à partir des lacs et des rivières (réservoirs, pompages ou prises au fil de leau).
Irrigation à partir dun mélange ou dautres sources deau - superficie irriguée en maîtrise totale/partielle à partir dun mélange ou dautres sources deau (ha)
Part de la superficie équipée pour une maîtrise totale/partielle de leau qui est irriguée à partir i) dun mélange deaux de surface et souterraines ou ii) deaux non conventionnelles comme les eaux usées traitées ou leau dessalée (très rare toutefois en agriculture). Leau fossile est également incluse dans cette dernière catégorie.
Irrigation par pompage - superficie équipée pour lirrigation irriguée par pompage (ha)
Part de la superficie équipée pour lirrigation dans laquelle des pompes sont utilisées pour lapprovisionnement en eau de la source jusquau périmètre. Les superficies irriguées par leau puisée au moyen de dispositifs délévation à traction animale et humaine y sont incluses.
Marais et bas-fonds cultivés non équipés (ha)
Marais et bas-fonds, qui nont pas été équipés avec des infrastructures de contrôle de leau mais qui sont cultivés, quand ils sont recouverts deau. Ce sont des systèmes répandus en Afrique, dont les techniques de contrôle de leau et de drainage sont limitées et traditionnelles.
Ménages: nombre de ménages impliqués dans lirrigation
Nombre total de ménages vivant directement des gains dégagés de lirrigation en maîtrise partielle ou totale.
Périmètres dirrigation: classification (ha)
Superficies des périmètres dirrigation, habituellement classées en petits, moyens et grands périmètres. Les critères de classification utilisés dans chacun des pays sont précisés dans les tableaux dans les monographies.
Population totale, urbaine et rurale (habitants)
Selon la définition officielle de la FAO, la population totale inclut toutes les personnes qui sont physiquement présentes à lintérieur des frontières du pays. Habituellement, sont définies la zone urbaine et, dès lors, la population urbaine, le restant de la population totale étant considéré comme population rurale. En pratique, les critères adoptés pour distinguer les zones urbaines des zones rurales varient selon les pays. Cependant, ces critères peuvent être grossièrement regroupés en trois catégories principales: classification «urbaine» des localités dune certaine taille, classification «urbaine» de centres administratifs de divisions civiles mineures, et classification de centres de divisions civiles mineures selon un critère choisi qui peut inclure le type de gouvernement local, le nombre dhabitants ou le pourcentage de la population engagée dans lagriculture. Ainsi, les estimations de la population urbaine et rurale dans ce domaine sont basées sur des définitions nationales variables des zones urbaines.
Population active (habitants)
Selon la définition officielle de la FAO, il sagit du nombre de personnes employées ou au chômage (y compris celles à la recherche demploi pour la première fois). En font partie les employeurs, les chefs dentreprise, les employés salariés, les travailleurs indépendants, les travailleurs au foyer non payés, les agriculteurs, les membres de coopératives de producteurs et les membres des forces armées. La population active est aussi appelée force de travail.
Population active du secteur agricole (habitants)
Selon la définition officielle de la FAO, la population active du secteur agricole est la part de la population active engagée ou à la recherche demploi dans les secteurs de lagriculture, la chasse, la pêche ou la sylviculture.
Population touchée par les maladies hydriques liées à leau (habitants)
Part de la population qui souffre de maladies hydriques, aquatiques et liées à leau. Les maladies hydriques sont celles qui sont transmises par des eaux infectées utilisées pour la boisson ou la cuisson (le choléra et la typhoïde, par exemple). Les maladies dorigine aquatique sont celles où leau est lhabitat dorganismes hôtes des parasites ingérés (la schistosomiase, par exemple); les maladies liées à leau sont celles où leau sert dhabitat aux insectes vecteurs mais dont la transmission ne se fait pas par contact direct avec leau (le paludisme ou lonchocercose, par exemple).
Potentiel dirrigation (ha)
Superficie physique potentiellement irrigable, cest-à-dire disponible pour un développement de lirrigation. Les études nationales/régionales utilisent différentes méthodes pour estimer cette valeur. Elles peuvent, par exemple, tenir compte uniquement des ressources en sol ou des ressources en sol plus leau disponible, ou comprendre ou non les aspects techniques, économiques, écologiques, etc. Le calcul par pays ne prend pas toujours en compte le problème des ressources en eau partagées au sein des bassins couvrant plusieurs pays. Les mangroves sont fréquemment, mais pas systématiquement, incluses dans le potentiel dirrigation. Quel que soit le cas, la superficie déjà sous contrôle de leau est comprise dans le potentiel dirrigation.
Précipitations moyennes (mm/an et km3/an)
Moyenne dans lespace et dans le temps des précipitations du pays en un an (en hauteur et en volume).
Prélèvement deau pour lagriculture (km3/an)
Quantité deau prélevée annuellement pour des activités agricoles (irrigation et élevage). Les méthodes employées pour calculer la quantité deau prélevée pour lagriculture varient dun pays à lautre. Tout comme pour les prélèvements des collectivités ou des industries, elles tiennent compte des pertes dues au transport, de lutilisation consommatrice et du débit recyclé.
Prélèvement deau pour les animaux (km3/an)
Certains pays incluent ce terme dans le prélèvement pour les collectivités, mais la plupart lincluent dans les prélèvements pour lagriculture.
Prélèvement deau pour les collectivités (km3/an)
Quantité deau prélevée annuellement pour lutilisation par les collectivités. Cette valeur est habituellement assimilée aux prélèvements totaux des systèmes de distribution publique et peut inclure les industries connectées au réseau.
Prélèvement deau pour les usages industriels (km3/an)
Quantité deau prélevée annuellement pour lindustrie non connectée aux réseaux.
Prélèvement deau: total (km3/an)
Quantité deau prélevée annuellement pour lagriculture, les usages domestiques et les industries. Cette valeur ninclut pas les autres catégories dutilisation: refroidissement des centrales électriques, exploitation minière, loisirs, navigation, pisciculture, etc. Ces secteurs se caractérisent par un très faible taux de consommation nette.
Production totale de céréales irriguées (tonne)
La quantité totale de céréales récoltées en un an sur les superficies irriguées en maîtrise totale/partielle. Plusieurs récoltes pendant une année sur une même superficie sont comptées plusieurs fois.
Produit intérieur brut (PIB)
Chiffres fourni par les indicateurs du développement mondial de la Banque mondiale (http://www.worldbank.org/data/). Selon sa définition, le PIB est la somme des valeurs brutes ajoutées par tous les résidents producteurs dans léconomie, plus les produits des taxes et moins les aides non incluses dans la valeur des produits. Il est calculé sans faire les déductions dues aux dévalorisations des actifs fabriqués ou à la dégradation des ressources naturelles. Les données sont en dollars des États-Unis de 1995.
Ressources en eau renouvelables internes (km3/an)
Les ressources en eau renouvelables internes (RERI) correspondent au débit moyen annuel des rivières et des eaux souterraines généré à partir des précipitations endogènes (ressources produites sur le territoire). Cest la somme des ressources en eau de surface et eau souterraine moins la partie commune entre eau de surface et eau souterraine («overlap»). Une analyse critique des données est nécessaire afin déviter le double compte des écoulements de base considérés à la fois comme des ressources en eau de surface et souterraine. La méthodologie utilisée a été expliqué dans le FAO Water Reports nº 23.
Ressources en eau renouvelables externes (km3/an)
Les ressources en eau renouvelables externes (RERE) est la part des ressources en eau renouvelables dun pays qui ne sont pas générées à lintérieur du pays. Elles comprennent les écoulements provenant des pays en amont (eaux superficielle et souterraine) et la part des lacs et rivières partagés avec les pays limitrophes.
Ressources en eau renouvelables totales (km3/an)
Les ressources en eau renouvelables totales (RERT) correspondent à la somme des ressources en eau renouvelables internes et externes (RERI+RERE).
Ressources en eau renouvelables totales réelles (km3/an)
Les ressources en eau renouvelables totales réelles (RERR) sont la somme des ressources en eau renouvelables internes et externes, en tenant compte des quantités réservées aux pays situés à lamont ou à laval dans le cadre daccords formels ou informels, ou de traités, et de la réduction du débit causée par la consommation à lamont. Leur estimation se réfère à une période donnée et non à une moyenne interannuelle.
Ressources en eau renouvelables exploitables régulières souterraines ou superficielles (km3/an)
Les ressources régulières ou ressources permanentes se réfèrent aux ressources en eau de surface ou souterraine qui sont disponibles avec une occurrence de 90 pour cent du temps. En pratique, cest lécoulement superficiel détiage moyen des cours deau et lécoulement des nappes souterraines, en grande partie confondus. Cela comprend lécoulement des nappes souterraines non collectées par les cours deau: écoulement affluant à la mer, à des lacs fermés ou à des aires dévaporation. Cest la ressource offerte aux prises deau, dérivation au «fil de leau» et captages deau souterraine avec un débit régulier.
Ressources en eau renouvelables exploitables irrégulières superficielles (km3/an)
Ressources irrégulières équivalants à la composante variable et discontinue des écoulements superficiels (crues notamment) et exceptionnellement souterrains (crues daquifères karstiques), suivant la variabilité saisonnière et interannuelle, cest-àdire écoulements des saisons et/ou des années humides. Cest la ressource que les aménagements régulateurs (réservoirs daccumulation) ont pour objet de maîtriser.
Ressources en eau renouvelables exploitables totales (km3/an)
Cest la part des ressources en eau considérée disponible pour le développement dans certaines conditions techniques, économiques et écologiques. Ce chiffre tient compte de facteurs tels que la fiabilité de lécoulement, les eaux souterraines qui peuvent être captées, lécoulement minimal requis pour les utilisations écologiques, sociales et respectueuses de lavenir, etc. Ces ressources sont également appelées ressources en eau gérables ou potentiel de développement hydrique.
Salinisation: Superficie salinisée par lirrigation (ha)
Superficie totale des terres salinisées suite à la pratique de lirrigation. Ne comprend pas les zones naturellement salées.
Superficie totale du pays (ha)
Superficie du pays, comprenant les plans deau. Ce chiffre peut ainsi être supérieur ou égal au total de la superficie terrestre du pays.
Superficie des terres arables (ha)
La définition officielle de la FAO pour les terres arables est la suivante: terres affectées aux cultures temporaires (les superficies récoltées deux fois nétant comptées quune seule fois), les prairies temporaires à faucher ou à pâturer, les jardins maraîchers ou potagers, et les terres en jachères temporaires (moins de cinq ans). Les terres abandonnées suite à un transfert des cultures ne sont pas comptabilisées dans cette catégorie. La superficie des terres arables ne correspond donc pas ici à la superficie des terres potentiellement cultivables.
Superficie cultivée (ha)
La somme des terres arables et des superficies en cultures permanentes.
Superficie cultivable (ha)
Superficie des terres potentiellement adaptées à la mise en culture. Ce terme peut inclure ou non la superficie partielle ou complète des forêts et des pâturages. Les méthodes employées pour lestimation de ces superficies peuvent varier selon les pays. Dans cette enquête, les valeurs nationales ont cependant été utilisées, lorsquelles étaient disponibles.
Superficie en cultures permanentes (ha)
La définition officielle de la FAO pour les superficies en cultures permanentes est la suivante: terres cultivées en cultures qui occupent la terre pour de longues périodes et ne nécessitent pas dêtre replantées après chaque récolte, telles que le cacao, le café et lhévéa; cette catégorie inclut les terres portant des arbustes à fleurs, des arbres fruitiers et à noix diverses, et des vignes, mais exclut les plantations darbres pour le bois ou le bois doeuvre.
Surexploitation des ressources en eau souterraines renouvelables: taux (km3/an)
Quantité totale deau prélevée en excès dans les aquifères renouvelables et qui nest pas reconstituée (tarissement moyen des aquifères). Si ces prélèvements sont permanents, ils constituent une forme de surexploitation des aquifères renouvelables et risquent, à longue échéance, de provoquer le tarissement de laquifère.
Zones basses
Voir: Irrigation des zones basses - superficie équipée (ha).