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Grand Programme 3.2: Soutien à l'investissement

(tous les montants sont exprimés en milliers de $ EU)
  Programme Programme de travail 2004-05 CRZ - Programme de travail 2006-07 CNZ - Programme de travail 2006-07 CR - Programme de travail 2006-07 Fonds fiduciaire
321 Programme de coopération FAO/Banque mondiale  35 761 32 391 32 699 32 391 0
322 Programme de soutien à l'investissement 19 367 22 548 19 474 24 848 3 903
Total 55 128 54 940 52 173 57 240 3 903
Variation de programme par rapport à 2004-05 Programme de travail au niveau des Grands Programmes (189) (2 955) 2 111  
Variation en pourcentage (0,3%) (5,4%) 3,8%  


Principales lignes d'action dans un scénario de croissance réelle zéro

428.     Ce Grand Programme a pour but de promouvoir les investissements dans l'agriculture, le développement rural et l'utilisation durable des ressources naturelles. Le Centre d'investissement (TCI) continuera de travailler en étroite collaboration avec ses partenaires internationaux et nationaux en vue de mobiliser des investissements à l'appui de l'agriculture et du développement rural à partir de sources internationales et nationales, ce qui contribuera à renverser la tendance à la baisse qui a caractérisé la dernière décennie. L'aide (notamment le renforcement des capacités) en matière d'élaboration de projets d'investissement et de coopération technique complexes qui répondent aux priorités des pays en développement et des pays en transition et qui satisfont les critères de financement des institutions bilatérales et multilatérales de financement, reste la principale activité du Centre, en coopération avec une vingtaine de grandes institutions financières et d'organismes apparentés. En moyenne, la Division du Centre d'investissement recouvre auprès des institutions de financement partenaires 54 pour cent des coûts totaux liés à l'appui aux investissements.

429.     La Division du Centre d'investissement collaborera avec des institutions financières internationales et avec des gouvernements nationaux par l'intermédiaire de ses activités de diagnostic et d'analyse, dans l'optique de mettre en œuvre des programmes d'investissement viables. Il s'agira notamment de mettre davantage l'accent sur le volet rural des grands exercices de planification stratégique, comme les stratégies d'aide aux pays définies par la Banque mondiale et les Documents de stratégie pour la réduction de la pauvreté (DSRP), mais également de renforcer les capacités des gouvernements à élaborer des projets et programmes axés sur l'agriculture et le développement rural. La "régionalisation" des services opérationnels de la Division du Centre d'investissement favorisera la coopération avec les partenaires du financement et avec les bailleurs de fonds bilatéraux.

430.     La Division du Centre d'investissement appuiera également l'ensemble des programmes de la FAO, par exemple grâce à l'élaboration de programmes nationaux renforcés pour la sécurité alimentaire et aux projets de reconstruction et de relèvement après les crises, en collaboration avec le Service de gestion et de coordination du Programme spécial pour la sécurité alimentaire (TCOS) et la Division des opérations d'urgence et de la réhabilitation (TCE), respectivement. Elle compte renforcer les activités concernant la mobilisation de virements aux pays, autres que les prêts: "allègement de la dette" grâce aux échanges dette-développement, appui aux approches sectorielles dans le domaine de l'agriculture et examen de solutions respectueuses de l'environnement pour attirer des ressources dans le domaine de la fixation du carbone et autres formes non traditionnelles d'aide au développement.

431.     La structure du programme a été ajustée conformément au Plan à moyen terme 2006-11, afin de rationaliser la planification, la définition des objectifs, le contrôle financier et l'établissement de rapports. Compte tenu de la forte hausse de la demande prévue de la part de la Banque mondiale, en particulier pour l'Afrique, une portion considérable des ressources globales de ce Grand Programme continuera d'être consacrée à l'accord de partage des coûts conclu par la FAO et ce partenaire essentiel. L'ajustement consistant à redéployer les ressources du Programme 3.2.1 vers le Programme 3.2.2 permet de tenir compte du coût effectif des activités effectuées au titre de ces deux programmes lors de l'exercice biennal en cours. Il convient de noter que le niveau des activités mises en œuvre avec des institutions partenaires autres que la Banque mondiale avait été réduit dans le PTB 2004-05.

Scénario de croissance réelle

432.     La Division du Centre d'investissement serait en mesure de relancer la coopération avec d'autres institutions au titre du Programme 3.2.2 au niveau d'activité qu'elle connaissait précédemment. Pour y parvenir, il faudrait élargir la coopération à d'autres partenaires que les partenaires privilégiés que sont le Fonds international de développement agricole, le Programme alimentaire mondial et la Banque africaine de développement, et encourager une collaboration plus étroite avec les banques régionales comme la Banque asiatique de développement, la Banque islamique de développement, la Société andine de développement et la Banque de développement des Caraïbes.

Incidence d'une croissance nominale zéro

433.     La coopération avec la Banque mondiale resterait à son niveau actuel pour ne pas mettre en péril le programme de coopération, qui repose sur un arrangement contractuel bien défini. Cependant, les ressources manqueraient pour répondre aux demandes de la Banque concernant des services supplémentaires destinés à accompagner la croissance de son programme de prêts en faveur de l'agriculture et du développement rural.

434.     Le Programme 3.2.2 de coopération avec d'autres institutions que la Banque mondiale serait considérablement amputé par rapport au niveau d'activité actuel qu'exige le Programme de soutien à l'investissement. Une croissance nominale zéro réduirait le niveau de coopération avec les partenaires privilégiés (FIDA, PAM et BAD) et exigerait de geler la coopération avec dix-neuf institutions, y compris la Banque asiatique de développement, la Banque islamique de développement, la Banque européenne pour la reconstruction et le développement et la Société andine de développement.



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