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Manuels de formation par l'image à l'intention des femmes d'Afrique de l'Ouest: mise au point d'un instrument de vulgarisation agroforestière

Agroforestry manuals for illiterate women farmers in West Africa. Part I. Tree planting, management and uses: a manual for women farmers in the Gambia. Part II. The design and use of visual training manuals. Forestry Research Programme of the Overseas Development Administration, Oxford, Royaume-Uni. (sous presse)

En Afrique de l'Ouest, un pourcentage élevé des femmes rurales sont des agricultrices, pour la plupart analphabètes ou semi-illettrées, qui comptent sur le savoir indigène et la vulgarisation pour acquérir de nouvelles compétences. Les agricultrices dans ces régions manifestent un intérêt croissant pour la plantation d'arbres qui devrait leur permettre d'obtenir un revenu, de diversifier les cultures et d'atténuer la dégradation de l'environnement. De nombreux projets agroforestiers font participer les femmes rurales aux discussions, aux ateliers et à la formation sur toute une série de questions de développement et d'environnement. Toutefois, la participation des femmes se heurte à des difficultés. Les programmes de formation sont limités en ce qui concerne le temps alloué, le nombre des participants et les ressources, et il se peut que des contraintes culturelles ou la nécessité de travailler empêchent les femmes d'être présentes. En outre, elles sont souvent analphabètes ou semi-illettrées et n'ont donc pas accès au matériel de référence qui pourrait venir étayer les notions qu'elles ont apprises. A moins qu'elles ne bénéficient d'un encadrement permanent, les détails des techniques et des nouvelles idées peuvent être confondus, oubliés ou peuvent ne pas être assimilés et adaptés aux besoins locaux perçus. Les deux manuels servent à promouvoir l'utilisation de l'image comme moyen de vulgarisation supplémentaire afin de fournir aux agricultrices du matériel visuel instructif qu'elles peuvent ensuite analyser, digérer et adapter en fonction du temps dont elles disposent.

L'image est un moyen relativement bon marché et souvent efficace de transmettre un message. Toutefois, si le matériel n'est pas présenté clairement et n'est pas adapté aux conditions locales, surtout s'il n'y a guère ou pas de texte qui l'accompagne, les agriculteurs seront inévitablement déconcertés ou complètement désorientés. En raison de ce malentendu, ils perdent souvent tout intérêt, rejettent les idées en bloc ou, ce qui est pire, ils font du tort à eux-mêmes, aux autres ou à leur environnement.

L'interprétation est en général erronée car l'image à elle seule ne peut donner que des informations très limitées sur des objets et ne renseigne pas du tout sur le mouvement. Si une illustration doit devenir une. «image en action», comme c'est le cas pour les manuels de formation, l'observateur doit recevoir suffisamment d'informations pour être en mesure de «lire dans» l'image les renseignements supplémentaires nécessaires à transmettre le message. Les manuels proposent donc des moyens propres à décrire les objets de façon à ce qu'ils soient facilement reconnaissables et les actions de façon à ce qu'elles puissent être perçues en mouvement et comme faisant partie d'une séquence d'activités tendant vers un certain objectif. Cela exige des compétences artistiques de base mais, ce qui est tout aussi important, il faut aussi avoir une connaissance précise du matériel et des outils locaux, ainsi que de la façon dont ils sont utilisés, et il importe d'être conscient des ressources culturelles, socioéconomiques et naturelles de la région.

Le premier manuel, qui a été rédigé en collaboration avec des agricultrices de la Gambie, en Afrique de l'Ouest, est un guide qui donne des informations sous forme d'images concernant des questions d'agroforesterie. Parmi les matières traitées figurent: la plantation et l'entretien des arbres; quelques essences locales utiles; les haies vives; les méthodes naturelles de lutte contre les ravageurs; les produits arboricoles et les légumes dans l'alimentation (recettes et techniques de conservation des aliments). Il est imprimé en noir et blanc et le matériel peut être aisément photocopié et donc reproduit sur place.

Le second manuel est un texte de vulgarisation. Il décrit les méthodes utilisées pour élaborer le matériel visuel de formation destiné au manuel à l'intention des femmes gambiennes, ce qui peut être utile aux vulgarisateurs qui voudraient concevoir leur propre matériel. Il étudie les aspects fondamentaux dont il faut tenir compte pour adapter le matériel existant à d'autres régions. Il examine la question de la diffusion des manuels de formation par l'image, en donnant des suggestions pour leur distribution.

Les manuels sont rédigés dans le cadre du projet de recherche R6072 financé par le Programme de recherche forestière de l'Overseas Development Administration (Royaume-Uni). Ils seront achevés au début de 1996. Au départ, les manuels seront utilisés pendant un an à titre expérimental en Gambie. Toutefois, le Edinburgh Centre for Tropical Forests (ECTF) mettra un nombre limité de manuels à la disposition d'organisations et de particuliers pour lesquels ils présentent un intérêt certain.

R. Clarkson

Foresterie communautaire et faune sauvage

What about the wild animals? Wild animal species in community forestry in the tropics. 1995. FAO Community forestry note No. 13. FAO, Rome.

Les animaux sauvages, des fourmis aux éléphants, représentent une ressource naturelle très importante pour la plupart des communautés vivant dans les forêts, ainsi que pour les habitants de bien d'autres milieux ruraux. Malgré cela, la plupart des efforts de développement ignorent le rôle qu'ils jouent dans l'économie rurale de subsistance ou non. Cette note de la FAO sur la foresterie communautaire a pour objectif de remplir cette lacune due au fait que, dans la foresterie communautaire, aussi bien que dans l'agroforesterie et d'autres activités de développement, la contribution de la faune sauvage à l'existence des populations rurales a été considérablement sous-estimée. Il s'agit d'apprécier les animaux sauvages à leur juste valeur dans le processus de développement de la foresterie communautaire et de fournir un apport pour concevoir des projets qui correspondent mieux aux réalités de la plupart des ruraux dans les zones tropicales.

Ce document ne tente pas de faire des forestiers ou des vulgarisateurs des experts en faune sauvage. Il cherche plutôt à soulever des questions et à mieux faire comprendre ce que les populations locales peuvent enseigner au personnel d'encadrement sur la faune sauvage. Si l'on améliore la gestion de la faune sauvage et si on l'intègre dans les programmes de développement, la communauté sera mieux en mesure de remplir son double objectif, à savoir d'améliorer son bien-être et en même temps d'aider à préserver la diversité de la nature. Cette étude vise donc à : fournir un cadre aux spécialistes de la foresterie communautaire pour leur permettre d'envisager les moyens d'intégrer les espèces animales sauvages dans les activités qu'ils gèrent ou proposent; illustrer les moyens par lesquels les êtres humains interagissent avec les espèces animales sauvages dans les zones tropicales; passer en revue la façon dont les êtres humains ont géré les espèces animales jusqu'ici; et proposer des moyens propres à intégrer avec succès les animaux sauvages dans les projets de foresterie communautaire en milieu tropical.

Valuing tropical forests: methodology and case study of Madagascar

Le Chapitre 1 étudie les facteurs biogéographiques et écologiques qui influent sur l'utilisation de la faune sauvage. Le Chapitre 2 examine les diverses valeurs socioculturelles des animaux sauvages, y compris le rôle que jouent les deux sexes et les forces du marché dans leur gestion et leur exploitation. Le Chapitre 3 analyse l'incidence des divers régimes fonciers et des questions de propriété, en faisant la différence entre l'utilisation et la gestion de la faune sauvage et en attachant une attention particulière au concept de durabilité. Le Chapitre 4 vise à fournir quelques directives pour aider les planificateurs de projets à décider quels types d'animaux pourraient le cas échéant être inclus dans les projets de foresterie communautaire. Le Chapitre 5 fournit une série d'exemples inédits d'exploitation et de gestion de la faune sauvage dans trois régions géographiques - Afrique, Amérique latine et Asie du Sud-Est et Pacifique. Le Chapitre 6 contient un résumé et des conclusions.

What about the wild animals?

Explorer les frontières de l'analyse économique

Valuing tropical forests: methodology and case study of Madagascar. 1995. R.A. Kramer, N. Sharma et M. Munasinghe. World Bank Environment Paper No. 13. Banque mondiale, Washington.

Bien que le déboisement tropical et la dégradation des forêts aient de nombreuses causes, ils peuvent en grande partie s'expliquer par le fait que les marchés et les gouvernements sous-évaluent les forêts. Un des motifs de cette sous-estimation vient de ce que de nombreux produits forestiers, comme les aliments de cueillette ou les plantes médicinales, sont vendus sur des marchés informels pour lesquels on ne dispose guère de données. Par ailleurs, de nombreux services fournis par les forêts, comme le piégeage du carbone, la protection de la diversité biologique, les activités récréatives et la protection des bassins versants, ne sont pas commercialisés sur les marchés, si bien que leur valeur économique est souvent ignorée. Même lorsqu'on leur reconnaît une valeur écologique, celle-ci ne peut pas être mesurée ou utilisée pour promouvoir une gestion efficace des ressources.

Il ressort à l'évidence qu'il faut intensifier la recherche sur la valeur économique des forêts tropicales pour aider les responsables des politiques à prendre des décisions judicieuses sur l'utilisation et la conservation des ressources forestières tropicales. Cet ouvrage fait état des premiers efforts appuyés par la Banque mondiale en vue d'explorer les frontières de l'analyse économique en appliquant des méthodes de calcul de la valeur non marchande aux services environnementaux fournis par les forêts protégées.

Ce volume examine certaines causes du déboisement tropical et approfondit les questions d'évaluation des forêts dans le cadre d'un projet de zones protégées. La punie A (Chapitres 1 et 2) décrit le contexte du déboisement tropical et de la perte de diversité biologique et fournit les bases pour examiner la valeur économique des forêts. Le Chapitre 1 décrit les principales fonctions des forêts et les faits saillants concernant le déboisement. Le Chapitre 2 donne un aperçu des trois dimensions fondamentales du développement durable économique, sociale et écologique - et il définit ensuite le rôle vital que jouent les forêts dans le développement durable. Un cadre analytique est décrit.

La partie B (Chapitres 3 à 8) est consacrée à une étude de cas détaillée de Madagascar qui illustre l'application pratique des techniques d'analyse à l'évaluation des forêts décrites auparavant. Le Chapitre 3 décrit la région de l'étude de cas (parc Mantida) et l'approche analytique générale. Les Chapitres 4 et 5 montrent comment deux groupes d'usagers, à savoir les villageois locaux et les touristes internationaux, évaluent les effets sur le parc. Les dimensions spatiales des liens entre activité de l'homme et écosystèmes de la région sont étudiées au Chapitre 6. Au Chapitre 7, la valeur d'existence qu'ont les forêts pluviales pour les Nords-Américains est estimée. Enfin, les principales observations et conclusions de l'ouvrage sont résumées dans la partie C. L'évaluation des forêts tropicales fournit un point de départ précieux pour continuer à perfectionner les techniques et méthodologies, afin de comprendre pleinement les conséquences économiques des choix en matière de politiques, d'investissement et de gestion dans le domaine de la foresterie et de la gestion forestière.

Modèles de prévision du volume des peuplements forestiers

Tarifas de cubicación e inventario par ordenador A.P. Rodríguez et A.H. Pertierra. 1995. Escuela Técnica Superior de Ingenieros de Montes, Madrid.

Cette publication, actuellement disponible en espagnol seulement, sera très précieuse pour les forestiers, les chercheurs et les entrepreneurs privés qui veulent procéder d'une manière scientifique et précise au cubage des arbres individuellement et des forêts. L'ouvrage traite des forêts tempérées et boréales mais, étant donné que son contenu est clair et intelligible et qu'il contient de nombreux exemples et tableaux, les sections sur les modèles de prévision du volume des forêts et sur les inventaires forestiers seront également utiles aux spécialistes des forêts tropicales.

Le premier chapitre porte sur des formules mathématiques permettant d'estimer la superficie ou le volume, aussi bien pour chaque arbre que pour les peuplements et il comprend un analyse des systèmes le plus communément utilisés dans le monde. Une attention particulière est accordée aux formules espagnoles employées pour Quercus pyrenaica et Populus euroamericana. Il est notoire que les équations pour la prévision du volume simplifient le travail sur le terrain et qu'elles peuvent donc réduire le coût des inventaires, alors que la précision des calculs demeure élevée.

La deuxième partie concerne les inventaires d'aménagement, une spécialité qui permet d'identifier aussi bien le volume que la dynamique de la croissance des forêts. L'ouvrage fournit une base conceptuelle pour élaborer et appliquer plusieurs modalités d'inventaires forestiers et il évoque plusieurs d'entre elles, y compris celles qui permanent de calculer la biomasse totale, le volume du bois et de l'écorce de Quercus sp. dans un système de taillis.

Le dernier chapitre décrit un programme informatique intitulé INVENTAR, destiné à faciliter l'élaboration de modèles de prévision rapide du volume, ainsi que la conception et la mise en œuvre d'inventaires d'aménagement. Une disquette contenant le programme informatique est fournie avec l'ouvrage. Il convient aussi de mentionner les tableaux en annexe et le glossaire des termes forestiers.

J. De Pedro

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