Synthèse des documents d'information technique

"A l'approche du troisième millénaire, le plus fondamental des droits de l'homme - manger à sa faim - est encore gravement menacé."

M. Jacques Diouf
Directeur général de la FAO © FAO, 1996


Table des matières

Avant-propos

Remerciements

1. Alimentation, agriculture et sécurité alimentaire: évolution depuis la Conférence mondiale de l’alimentation et perspectives

2. Sécurité alimentaire: exemples de réussite

3. Cadre sociopolitique et économique pour la sécurité alimentaire

4. Besoins alimentaires et croissance démographique

5. Sécurité alimentaire et nutrition

6. Les leçons de la révolution verte – vers une nouvelle révolution verte

7. Production vivrière: le rôle déterminant de l’eau

8. Produits alimentaires destinés aux consommateurs: commercialisation, transformation et distribution

9. Rôle de la recherche dans la sécurité alimentaire mondiale et le développement agricole

10. Investissement dans le secteur agricole: évolution et perspectives

11. Production alimentaire et impact sur l’environnement

12. L’alimentation et le commerce international

13. Sécurité alimentaire et assistance alimentaire

14. Évaluation des progrès réalisables en matière de sécurité alimentaire

15. Atlas technique

 


Avant-propos

Le présent document contient la série de résumés analytiques des documents d’information technique préparés pour le Sommet mondial de l’alimentation.

La série des documents d’information technique s’ouvre sur un aperçu de l’évolution mondiale et régionale de l’alimentation et de l’agriculture depuis la Conférence mondiale de l’alimentation de 1974, et se projette à l’horizon 2010, date à laquelle l’insécurité alimentaire ne sera que légèrement atténuée si des efforts extraordinaires ne sont pas décidés au Sommet mondial de l’alimentation et déployés. Le développement agricole durable, notamment dans les domaines essentiels de l’élevage, des forêts et des pêches, revêt effectivement une importance fondamentale pour la sécurité alimentaire mondiale, à la fois parce qu’il assure une augmentation des disponibilités à des prix abordables, et parce qu’il est le principal moteur du progrès pour les ruraux pauvres (document 1, Alimentation, agriculture et sécurité alimentaire: évolution depuis la Conférence mondiale de l’alimentation et perspectives). Ce document donne des exemples d’expériences des pays en matière d’amélioration de la sécurité alimentaire depuis les dernières décennies, présentant les diverses situations et politiques qui ont donné de bons résultats, dans le cadre de l’effort commun de croissance économique équitable, et des mesures de lutte contre la pauvreté et d’aide alimentaire adaptées au type d’insécurité alimentaire de chaque pays (document 2, Sécurité alimentaire: exemples de réussite).

La sécurité alimentaire dépend d’un contexte déterminant qui a des dimensions politiques, sociales et économiques aux plans national, régional et mondial. Depuis la Conférence mondiale de l’alimentation de 1974, les conditions de la sécurité alimentaire mondiale ont beaucoup changé et cette question fait l’objet du document 3, Cadre sociopolitique et économique pour la sécurité alimentaire. Le document souligne l’importance cruciale de la paix et la force destructrice de l’instabilité macroéconomique, identifie la pauvreté comme étant la cause majeure l’insécurité alimentaire. Le document 4, Besoins alimentaires et croissance démographique, étudie les perspectives qui découlent de la croissance démographique, examinées dans le long terme (horizon 2050) lorsque la stabilisation de la population mondiale sera peut-être à portée, et établit une corrélation entre ces perspectives et les différents modes de consommation alimentaire, et les modifications de ceux-ci, afin de dresser un tableau de la demande de ressources de la planète, et de l’ingéniosité et du sens de la responsabilité dont devront faire preuve les décideurs d’aujourd’hui et de demain pour satisfaire les besoins vivriers. L’examen précis des incidences de l’insécurité alimentaire, en ce qui concerne non seulement les disponibilités énergétiques alimentaires (DEA) moyennes quotidiennes, mais encore les diverses formes de malnutrition qui frappent les êtres humains et les privent de leur intégrité physique et intellectuelle, font l’objet du document 5, Sécurité alimentaire et nutrition. Ce document analyse les mécanismes sociaux par lesquels des groupes donnés, en particulier les femmes et les enfants, sont touchés et montre comment, à des périodes données, la malnutrition peut avoir des effets durables. Il examine la panoplie de politiques, dans des domaines allant de la macroéconomie à l’agriculture, et des politiques alimentaires et services sociaux à l’éducation nutritionnelle, qui régissent les conditions des progrès nutritionnels, en particulier pour les groupes vulnérables. Le rôle essentiel que jouent les femmes comme productrices et pourvoyeuses d’aliments est vigoureusement souligné dans ce document d’information technique et dans les autres.

Le document 6, Les leçons de la révolution verte – vers une nouvelle révolution verte, est le premier d’un groupe de documents techniques plus directement axés sur les progrès technologiques, sociaux et politiques nécessaires pour concrétiser tout le rôle potentiel du secteur de l’alimentation et de l’agriculture dans la lutte contre l’insécurité alimentaire. Le rôle de l’agriculture est incontestable quand il s’agit de nourrir une population croissante, de lutter contre la pauvreté en améliorant le sort des nombreux ruraux pauvres, et de préserver, pour la prochaine et les futures générations, la capacité des terres, des ressources en eau et des ressources biotiques de continuer à assurer leur subsistance. Les enseignements tirés des expériences passées montrent qu’une nouvelle révolution verte est maintenant nécessaire, qui tienne compte des facteurs décisifs sociaux et techniques du progrès de l’agriculture tout aussi importants les uns que les autres. Par ailleurs, le progrès doit se faire sentir dans tous les groupes du secteur agricole, en particulier – et cet élément, négligé jusqu’ici, doit être souligné – les agriculteurs pauvres. Parmi les ressources naturelles qui se raréfient, l’eau (document 7, Production vivrière: le rôle déterminant de l’eau) devient un facteur limitant en ce qui concerne la production agricole et la vie dans les zones urbaines et rurales; il faut certes mobiliser les ressources en eau non exploitées, en particulier en Afrique où la région subsaharienne a pris beaucoup de retard, mais les gains provenant d’une gestion plus efficace de l’eau dans les zones pluviales et irriguées sont considérables, si l’on fait appel à des techniques efficaces de maîtrise de l’eau, nécessitant de faibles investissements qui mettent à la portée de la plupart une amélioration durable de la productivité et la stabilisation de la production vivrière irrégulière.

En outre, les aliments ne servent à rien s’ils ne sont pas à la disposition du consommateur final à des prix abordables, en temps et lieu, et sous la forme transformée souhaitée. Les enseignements des expériences acquises de par le monde en matière de gestion économique de la chaîne alimentaire cruciale qui va du producteur au consommateur, notamment le traitement et l’entreposage à l’exploitation, font l’objet du document 8, Produits alimentaires destinés aux consommateurs: commercialisation, transformation et distribution. La tendance préoccupante à la baisse des investissements dans le secteur de la recherche agricole aux plans national et international, à la fois dans les pays développés et dans les pays en développement depuis 10 ans, est examinée dans le document 9, Rôle de la recherche dans la sécurité alimentaire mondiale et le développement agricole. Ce document définit la principale orientation à l’ordre du jour de la recherche de la prochaine génération – qui commence maintenant – et les éléments institutionnels et financiers nécessaires. Courir le risque de laisser s’effacer les acquis de la recherche est intolérable, alors qu’il faut relever le défi de la sécurité alimentaire mondiale.

Le récent fléchissement des investissements dans le secteur agricole (au sens large) et dans les secteurs connexes des infrastructures ainsi que dans les secteurs situés en aval a été général. Cette tendance doit être inversée si l’on veut réellement progresser sur la voie du renforcement de la sécurité alimentaire mondiale (document 10, Investissement dans le secteur agricole: évolution et perspectives). Si la plus grande partie des investissements doivent être financés par des sources privées, et dépendent donc de la poursuite de politiques habilitantes, un investissement considérable dans les infrastructures et la mise en valeur du potentiel humain des zones rurales est indispensable et doit bénéficier en priorité des efforts du secteur public. Les progrès obtenus jusqu’ici en matière de disponibilités alimentaires mondiales l’ont été au prix d’un coût élevé pour l’environnement – terres, eaux, forêts, ressources halieutiques et diversité biologique. Le document 11, Production alimentaire et impact sur l’environnement, examine les politiques, technologies, processus institutionnels et sociaux qui ont une incidence sur les modes d’utilisation des ressources naturelles, l’importance de la diversité biologique et le rôle central des femmes dans les sociétés rurales. Il analyse l’évolution du rôle des gouvernements lorsqu’ils s’efforcent de réduire les distorsions de politique et de favoriser une gestion écologiquement rationnelle, et souligne les liens qui existent entre les dimensions écologiques, économiques et sociales de la sécurité alimentaire.

Le commerce (document 12, L’alimentation et le commerce international) est un moyen, pour les pays, d’atténuer les pressions qui s’exercent pour que l’on accroisse la production vivrière lorsque les conditions naturelles sont hostiles, en échangeant des produits avec des zones plus avantagées. En effet, le commerce, intérieur ou international, est indispensable à la sécurité alimentaire. Le nouveau système commercial qui découle des négociations commerciales multilatérales du Cycle d’Uruguay devrait permettre de faciliter et de rendre plus équitables les échanges internationaux. L’ajustement des politiques intérieures et des systèmes économiques à la mondialisation croissante de l’économie risque cependant d’avoir un coût social élevé et son impact sur la sécurité alimentaire doit être soigneusement suivi et pris en compte. De fait, l’insécurité alimentaire continuera à persister même si, comme on l’espère, le nombre de ceux qui ont faim fléchira pendant la prochaine génération (document 13, Sécurité alimentaire et aide alimentaire). Ceux qui ont faim ne peuvent pas attendre que se concrétisent les promesses des politiques de lutte contre la pauvreté pour recevoir la nourriture et l’énergie dont ils ont besoin maintenant pour se prendre en charge. L’aide alimentaire est nécessaire à tout moment pour ceux qui en ont besoin, ceux qui souffrent de sous-alimentation chronique, les femmes et les enfants à des moments critiques de leur vie, et les personnes menacées par des catastrophes d’origine naturelle ou humaine. La solidarité nationale, complétée, lorsque les circonstances l’exigent et le permettent, par l’aide internationale, est le moyen auquel on recourt en dernier ressort, mais aussi une condition indispensable, pour sauver des vies et améliorer des existences.

Quels sont les objectifs réalistes à atteindre pour concrétiser la sécurité alimentaire mondiale? L’éradication de la faim en une génération est un objectif ambitieux; l’étape intermédiaire qui pourrait être atteinte en 2010 est analysée dans le document 14, Evaluation des progrès réalisables en matière de sécurité alimentaire. Ce dernier document est une synthèse des incidences, sur les politiques, des acquis et des données d’expérience réunis dans les documents d’information techniques. Il est destiné à servir de fondement au Plan d’action par lequel les chefs d’Etat et de gouvernement peuvent s’engager concrètement à atteindre l’objectif de la sécurité alimentaire mondiale à l’issue du Sommet mondial de l’alimentation.

Le document 15, Atlas technique, complète la série en illustrant certains aspects particuliers traités dans les documents d’information technique, sous la forme de plusieurs cartes mondiales qui représentent visuellement les importantes dimensions et causes de l’insécurité alimentaire au seuil du XXIe siècle.

 


Remerciements

Les documents d’information technique du Sommet mondial de l’alimentation ont été préparés par le personnel de la FAO et par d’autres experts de la communauté scientifique internationale, qui ont pris soin de puiser dans les nombreuses disciplines auxquelles renvoyait chaque sujet technique étudié. Ces documents ont bénéficié d’échanges avec un grand nombre d’experts internes et externes grâce à un processus d’examen pour lequel on a fait appel à des centres d’excellence du monde entier. La FAO est particulièrement reconnaissante de la collaboration offerte à cet effet par les institutions internationales qui sont ses partenaires, le Groupe consultatif sur la recherche agricole internationale (GCRAI), le Fonds international de développement agricole (FIDA), l’Institut international de recherche sur les politiques alimentaires (IFPRI), l’Institut international d’irrigation (IIMI), la Conférence des Nations Unies sur le commerce et le développement (CNUCED), le Programme des Nations Unies pour l’environnement (PNUE), le Fonds des Nations Unies pour la population (FNUAP), le Fonds des Nations Unies pour l’enfance (UNICEF), la Banque mondiale, le Programme alimentaire mondial (PAM), l’Organisation mondiale de la santé (OMS) et l’Organisation mondiale du commerce (OMC). Plusieurs de ces organisations ont également préparé leurs propres documents comme contribution au processus du Sommet mondial de l’alimentation.

Ont contribué à l’élaboration de ces documents, en tant qu’auteurs des documents définitifs ou des études ou projets préparatoires: N.A. Alexandratos, Département économique et social (ES), FAO; M. Allaya, Centre international de hautes études agronomiques méditerranéennes (CIHEAM); S.W. Bie, Division de la recherche, de la vulgarisation et de la formation (SDR), FAO; E.M. Bridges, Université agricole de Wageningen, Pays-Bas; A.A. Buainain, Université de Campinas, Brésil; M. Chisva, Université du Zimbabwe; P. Collomb, Comité international de coopération dans des recherches nationales en démographie (CICRED); J. du Guerny, Division de la femme et de la population (SDWP), FAO; L.O. Fresco, Université agricole de Wageningen, Pays-Bas; J. Greenfield, Division des produits et du commerce international (ESC), FAO; A.A. Gürkan, (ESC), FAO; T.S. Jayne, Université de l’Etat du Michigan, Etats-Unis; A. Kandiah, Division de la mise en valeur des terres et des eaux (AGL), FAO; H. Kasnakoglu, Middle East Technical University, Turquie; W. Klohn, (AGL), FAO; J.Y. Lin, Université de Beijing, Chine; A. Matthews, Trinity College, Irlande; M.M. Mamba, (ESC), FAO; C.D. Phiri, Division de l’analyse du développement agricole et économique (ESA), FAO; N.S. Randhawa, Inde; T. Reardon, Université de l’Etat du Michigan, Etats-Unis; E. Rossmiller (ESA), FAO; L. Rubey, Université de l’Etat du Michigan, Etats-Unis; K. Savadogo, Burkina Faso; R. Schürmann, Division du centre d’investissement (TCI), FAO; A.W. Shepherd, Division des systèmes de soutien à l’agriculture (AGS), FAO; Ir M.H.C.W. Starren, Université agricole de Wageningen, Pays-Bas; D. Tschirley, Mozambique; J. Tschirley, Division de la recherche, de la vulgarisation et de la formation (SDR), FAO; J. von Braun, Université de Kiel, Allemagne; M.T. Weber et B. Weisel, Université de l’Etat du Michigan, Etats-Unis; T.K. White, (ESA), FAO; H. Wolter, (AGL), FAO; des membres du Bureau environnement et développement durable, Groupe de recherche et de vulgarisation agricoles, (ESDAR), Banque mondiale; et des membres du Comité consultatif technique (CCT) du GCRAI et du Secrétariat.

La coordination au nom des agences collaboratrices a été assurée et des avis, conseils et contributions ont été fournis par: H. Alderman, Banque mondiale; D. Alnwick, UNICEF; A. Ayoub, PNUE; M. Beaudry, UNICEF; R. Bedouin, (ESA), FAO; H. Binswanger, Banque mondiale; J. Bruinsma, (ESD), FAO; feu I. Carruthers, Wye College, Université de Londres, Royaume-Uni; H. Carsalade, Département du développement durable (SD), FAO; J.P. Cotier, Division de l’alimentation et de la nutrition (ESN), FAO; J. Csete, UNICEF; U. Dahbolkar, PNUE; H. de Haen, Département économique et social (ES), FAO; M. de Onís, OMS; T. Feldbrügge, Université de Kiel, Allemagne; M. Flach, expert FAO; A. Gebre-Michael, (ESA), FAO; D. Hillel, Université du Massachusetts, Etats-Unis; S. Hocombe, (TCI), FAO; B. Huddleston, (ESA), FAO; M. Immink, consultant FAO; J.C. Legoupil, Coordination régionale pour l’Afrique (CORAF); J. Lupien, (ESN), FAO; J. McGuire, Banque mondiale; C. Nishida, OMS; M. Rosegrant, IFPRI; M. Satin, (AGS) FAO; N. Scialabba, (SDR), FAO; R.B. Singh, (AGL), FAO; K. Stamoulis, (ESA), FAO; J. Stoutjesdijk, consultant FAO; M.S. Swaminathan, M.S. Swaminathan Research Foundation, Inde; B. Thompson, (ESN), FAO; et V. Timon, (SDRC), FAO.

Des conseils et suggestions ont été reçus à divers stades du processus de: A. Adepoju, Institut africain de développement économique et de planification (IDEP); E. Alves, Empresa Brasileira de Pesquisa Agropecuária (EMBRAPA); K. Anderson, Université d’Adelaïde, Australie; H.L. Angeles, Central Luzon State University, les Philippines; S. Aziz, Pakistan; R. Barker, IIMI; R. Bautista, IFPRI; A. Beattie, Natural Resources Institute, Royaume-Uni; A. Beshai, American University, Le Caire, Egypte; J. Bongaarts, Conseil de la population; R. Booth, Centre international de recherche agricole dans les zones arides (ICARDA); N.E. Borlaug, Centre international d’amélioration du maïs et du blé (CIMMYT); E. Boserup, Division de la population, Nations Unies; L. Brader, Institut international d’agriculture tropicale (IITA); L. Brown, Worldwatch Institute; P. Bukman, Membre du Parlement, Pays-Bas; J. Chamie, Division de la population, Nations Unies; C. Chen, Académie chinoise de médecine préventive (Chine); M. Cohen, Bread for the World, Etats-Unis; R. Cummings, Agence des Etats-Unis pour le développement international (USAID); A. Duncan, Food Studies Group, Université d’Oxford, Royaume-Uni; T. Dyson, London School of Economics and Political Science, Royaume-Uni; C. Eicher, Université de l’Etat du Michigan, Etats-Unis; A. El-Beltagy, ICARDA; A. Eryilmaz, Ministère de l’agriculture et des affaires rurales, Turquie; S. Fisher, Fonds monétaire international (FMI); F. Gendreau, CICRED; M.G. Ghersi, Université Laval, Canada; C. Gopalan, Nutrition Foundation, Inde; M. Griffon, Centre de coopération internationale en recherche agronomique pour le développement (CIRAD); L. Haddad et P. Hazell, IFPRI; R.D. Hochleitner, Club de Rome; J. Howell, Overseas Development Institute, Royaume-Uni; S.S. Harris, Institut international des sciences de la vie (ILSI); G. Hawtin, Institut international des ressources phytogénétiques (IPGRI); A.N. Hersi, Banque asiatique de développement (BAsD); T. Jaouadi, Tunisie; A. Jorgensen-Dahl, FNUAP; T. Josling, Université de Stanford, Etats-Unis; G.M. Karissa, Banque africaine de développement (BAD); M. Kassas, Université du Caire, Egypte; R. Kerr et collègues, Organisation internationale de perspective mondiale; M. Keyzer, Centre d’études alimentaires mondiales, Pays-Bas; A. Khalifa, FNUAP; A. Khan, Organisation internationale du travail (OIT); R. Leemans, Institut national de la santé publique et de l’environnement, Pays-Bas; K. Leisinger, Suisse; V. Lim, Conseil national de l’agriculture et de l’alimentation, les Philippines; M. Lipton, School of African and Asian Studies, Université du Sussex, Royaume-Uni; B. Livernash, Institut mondial pour les ressources (WRI) et IFPRI; A. McCalla, Banque mondiale; D. MacLaren, Caritas Internationalis; P.J. Mahler, France; L. Marovatsanga, Université du Zimbabwe; J. Mora, Universidad Nacional de Costa Rica; Y. Mundlak, Université de Jérusalem, Israël; N. Myers, Royaume-Uni; S. Nasser, Université du Caire, Egypte; D. Ouedraogo, Burkina Faso; R. Paarlberg, Université de Harvard, Etats-Unis; A. Palloni, Université du Wisconsin, Etats-Unis; K. Parikh, Indira Gandhi Institute of Development Research, Inde; D. Pascua, Administration nationale de l’irrigation, les Philippines; M. Piñeiro, Institut interaméricain de coopération pour l’agriculture (IICA); P. Pinstrup-Andersen, IFPRI; B. Popkin, Carolina Population Center, Etats-Unis; T. Preston, Université de l’agriculture et des forêts, Viet Nam; V. Quinn, UNICEF, Ghana; M. Rai, Indian Council of Agricultural Research; M.S. Rao, Université d’Adelaïde, Australie; S. Rao, FNUAP; F. Recalde, Instituto de Cooperación al Desarrollo (Fondation ICD); T.G. Reeves, CIMMYT; C. Robinson, Christian Aid, Royaume-Uni; S.N. Saigal, ex-fonctionnaire du FIDA; P.A. Sanchez, Centre international pour la recherche en agroforesterie (CIRAF); G. Scott, Centre international de la pomme de terre (CIP), Pérou; D. Seckler, IIMI; A. Siamwalla, Thai Development Research Institute, Thaïlande; H. Singer, Institute of Development Studies, Université du Sussex, Royaume-Uni; V. Smil, Université du Manitoba, Canada; W.G. Sombroek, International Soil Reference and Information Centre, Université agricole de Wageningen, Pays-Bas; D. Spearman, PAM; D. Steeds, Banque mondiale; R. Tuiràn, Conseil national de la population, Mexique; R. Uauy Dagach, Institut de technologie nutritionnelle et alimentaire, Chili; N. Uphoff et collègues, Université Cornell, Etats-Unis; A. Valyasevi, Thammasat University, Thaïlande; G. Viatte, Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE); F. Vio, Université du Chili; P. Webb, PAM; M.B. Weinberger, Division de la population, Nations Unies; D. Winkleman, CCT/GCRAI; F. Wolter, OMC; P.A. Yotopoulos, Université de Stanford, Etats-Unis; J. Zaini, Organisation internationale des unions de consommateurs, Malaisie; K. Zelenka, Caritas Internationalis.

En outre, des conseils et des observations ont été aimablement fournis par les institutions ci-après: Centre d’études alimentaires mondiales, Pays-Bas; the Focus on the Global South, Thaïlande; the International Agricultural Centre, Université agricole de Wageningen, Pays-Bas; le Comité de liaison avec les ONG de l’Asie du Sud-Est sur la sécurité alimentaire et le commerce équitable, les Philippines; Le Syndicat des producteurs d’engrais, Pays-Bas; l’Organisation météorologique mondiale (OMM); et plusieurs gouvernements membres de la FAO.

L’ensemble du processus a été supervisé par un Comité de lecture, ayant pour mandat de veiller à la cohérence et à la qualité de la série de documents et composé des fonctionnaires de la FAO suivants: T. Aldington, Département de l’agriculture (AG), Vice-Président; E. Boutrif et S. Cowan, Secrétariat du Sommet mondial de l’alimentation (SWFS); G. Gordillo de Anda et J. Tschirley, Département du développement durable (SD); D. Insull, Département des pêches (FI); L. Trossero et L. Lintu, Département des forêts (FO); F. Viciani, F. Bishay et T. López Ramírez, Département de la coopération technique (TC); et J. Vercueil, Département économique et social (ES), Président. J.P. Cortez, V.L. Crowder, G.V. Everett, E.W. Hein, M. Hotta, P. Howard-Borjas, C. Leendertse, M.G. Quieti, J. Rowell, R. Schurmann et U. Wijkström ont également pris part aux travaux du Comité. A. Small (SWFS) a édité la série et en a surveillé la production.

Le personnel du Département des affaires générales et de l’information de la FAO (notamment les fonctionnaires de la Division de l’information et de la Division de la Conférence, du Conseil et du protocole chargé de l’édition, de la traduction, de la mise en page, des graphiques et de l’impression), de la Division de la statistique et du Groupe chargé du Système d’information géographique du Service du développement de la recherche et de la technologie, ainsi que le personnel de secrétariat et de soutien de nombreuses branches de l’Organisation, a joué un rôle précieux dans la production des documents techniques et des cartes. Qu’il en soit vivement remercié.

Les noms des auteurs et des autres collaborateurs sont cités dans chacun des documents de la série. Tout en remerciant les partenaires extérieurs de leur contribution essentielle, le Secrétariat de la FAO assume la responsabilité du contenu de ces documents.