page précédenteTable des matières

5. CONCLUSION

Les conditions naturelles, notamment le climat, parfaitement adaptées à l'horticulture constituent de réelles chances pour le Sénégal (et pour d'autres pays africains) sur le marché biologique européen.

Malheureusement, dans ces pays, peu de choses sont faites pour la mise en place de structures institutionnelles favorables à l'agriculture biologique qui permette la mise en place d'un véritable interlocuteur des gouvernements pour la reconnaissance de leur label par les pays importateurs. Le COSAB en tant qu'organisation mixte travaillera dans ce sens.

Avant tout, il est nécessaire que les producteurs fassent preuve d'un certain professionnalisme qui leur permettrait de répondre à la demande, tant sur le plans qualitatif qu'esthétique et de la régularité de la production. Pour cela, un programme adéquat de formation devra être élaborer par le COSAB qui en sera le maître d'œuvre.

La commercialisation des produits biologiques au Sénégal souffre d'un certain nombre de contraintes liées à l'importance de l'agriculture biologique. Parmi les contraintes on peut noter l'inorganisation des acteurs de la filière, l'étroitesse des marchés internes, et les coûts élevés des processus de certification.

Mais l'ouverture de marchés biologiques européens aux exportations (mangue, haricot, bananes, fruits séchés, etc.) venant des pays comme le Burkina, la Guinée et le Sénégal, sont des phénomènes encourageants pour le développement de la commercialisation des produits biologiques en Afrique. Le développement de la commercialisation des produits biologiques aura un impact certain sur le développement de l'agriculture biologique.


 

page précédentedébut de page