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Preface


The second volume of Land Reform, Land Settlement and Cooperatives for 2004 comprises eight articles that examine a range of areas central to land tenure activity. They provide a stimulating and, in some cases, critical set of perspectives on how best to tackle some of these issues.

The special edition of Land Reform, Land Settlement and Cooperatives in 2003, published jointly with the World Bank, made accessible a range of the country case study material that made up part of the World Bank Policy Research Report Land policies for growth and poverty reduction. As a follow-up to that report, one of the articles in this present volume challenges the extent to which access to land for the poor is improved by land rental markets: "Access to land through rental markets: a (counter-) evolution in the World Bank’s land policy?" (Ciamarra). Two other articles in this volume also address land reform and related issues. In the context of Bolivia, "El abandono de la reforma agraria en zonas de los valles y el altiplano" (Urioste) considers how the agrarian reforms of the 1950s, with their widespread occupation of haciendas in the valleys and the highlands of Bolivia, have been progressively abandoned, and makes proposals for their revival. Land reform in Namibia, on the other hand, has been increasingly high profile, with the introduction of land tax on commercial farmlands (for which FAO has provided some technical support) and widely reported government plans to acquire farms compulsorily for redistribution. Some of the broader aspects of how land reform has developed in Namibia are addressed in "Land reform in Namibia: economic versus socio-political rationale" (Tapia García).

These articles on land reform reflect the concerns of land tenure professionals, of the people, of NGOs and of governments, that land reform may well be a necessary and appropriate policy in some countries to resolve issues of equity in access to land, but that there is no fixed answer to what will work and that there are no easy solutions.

Four other articles address various areas of concern for land tenure: "Côte d'Ivoire: droits et pratiques fonciers et relations intrafamiliales - les bases conceptuelles et méthodologiques d'une approche compréhensive" (Colin); "Gestion des conflits fonciers dans le Nord ivoirien: droits, autorités et procédures de règlement des conflits" (Coulibaly); "El Programa de conservación y rehabilitación ambiental del Macizo Colombiano en el marco del desarrollo sostenible" (González); and "Un jeu foncier de front pionnier en forêt des Mikea (Sud-Ouest de Madagascar): pratiques, acteurs et enjeux" (Blanc-Pamard). These look respectively at the intra-household dynamics of land tenure and access in the context of Côte d’Ivoire; at the recent trends and practices of land tenure conflicts in northern Côte d’Ivoire; at the conservation and rehabilitation of the Colombian Macizo through a participatory territorial approach; and at the Masikoro country in southwest Madagascar where large-scale immigration is causing increasing friction between the indigenous people and the migrants.

The final article in the volume, prepared by FAO’s Land Tenure Service team in Angola, outlines the background and the current and planned activities that the Angolan Government has embarked on with FAO support to lay the foundations of a coherent land tenure system and land policies: "Land tenure support in post-conflict Angola" (Groppo, Longhi, di Grazia, Kollozaj and Ghigi). Angola, with its legacy of recent violent conflict, is a major land tenure challenge in Africa. The significant progress being made there provides valuable experience for the considerable number of other countries emerging from similar situations. This is an area where FAO is making a substantial investment in developing normative materials for general use, to ensure that sound advice, based on most recent experience and good practice, is widely accessible.

Paul Munro-Faure
Chief, Land Tenure Service
FAO Rural Development Division


Préface

Le deuxième numéro de Réforme agraire, colonisation et coopératives agricoles, 2004, est composé de huit articles portant sur divers domaines essentiels pour les activités liées aux régimes fonciers. Ces articles font état de perspectives stimulantes, voire décisives, concernant le meilleur angle d’attaque pour faire face à certains de ces problèmes.

L’édition spéciale de Réforme agraire, colonisation et coopératives agricoles, 2003, publiée en collaboration avec la Banque mondiale, présentait certains éléments repris d’études de cas analysées dans le Rapport de la Banque mondiale sur les recherches en matière de politiques intitulé Land policies for growth and poverty reduction. Dans le droit fil de ce rapport, l’un des articles du présent numéro analyse dans quelle mesure les marchés des loyers fonciers améliorent l’accès des pauvres aux terres: «Access to land through rental markets: a (counter-) evolution in the World Bank’s policy?» (Ciamarra). Deux autres articles du présent volume abordent également la réforme agraire, ainsi que des questions y afférentes. Dans le cas de la Bolivie, «Bolivia: el abandono de la reforma agraria en zonas de los valles y el altiplano» (Urioste) montre comment les réformes agraires mises en place en Bolivie dans les années 50, caractérisées par l’occupation massive des exploitations agricoles des vallées et des hauts plateaux, ont été abandonnées progressivement, et propose des options pour leur relance. En Namibie, en revanche, la réforme agraire fait de plus en plus parler d’elle, en raison de l’établissement d’une taxe foncière sur les terres agricoles commerciales (pour lequel la FAO a fourni un appui technique) et de plans, annoncés à grand renfort de publicité, visant l’acquisition par le gouvernement de terres devant obligatoirement faire l’objet d’une redistribution. L’article sur la Namibie traite des dimensions plus globales de l’évolution de la réforme agraire dans «Land reform in Namibia: economic versus socio-political rationale» (Tapia García).

Ces articles consacrés à la réforme agraire se font l’écho des spécialistes des régimes fonciers, des populations, des ONG et des gouvernements, selon lesquels même si la réforme agraire est une politique nécessaire et justifiée dans certains pays pour promouvoir l’égalité de l’accès aux terres, non seulement il n’existe pas de solution universelle, mais les solutions ne peuvent être que complexes.

Quatre autres articles traitent de différents domaines liés aux régimes fonciers: «Côte d'Ivoire: droits et pratiques fonciers et relations intrafamiliales - les bases conceptuelles et méthodologiques d'une approche compréhensive» (Colin); «Gestion des conflits fonciers dans le nord ivoirien: droits, autorités et procédures de règlement des conflits» (Coulibaly); «El Programa de conservación y rehabilitación ambiental del Macizo Colombiano en el marco del desarrollo sostenible» (González) et «Un jeu foncier de front pionnier en forêt des Mikea (sud-ouest de Madagascar): pratiques, acteurs et enjeux» (Blanc-Pamard). Ces articles analysent respectivement la dynamique intrafamiliale des régimes fonciers et de l’accès aux terres en Côte d’Ivoire; les tendances et pratiques observées ces derniers temps en matière de conflits fonciers dans le nord de la Côte d’Ivoire; la conservation et la remise en état du Massif colombien grâce à une approche participative de la gestion des territoires; et le pays Masikoro, dans le sud-ouest de Madagascar, où l’immigration massive est de plus en plus source d’antagonismes entre populations autochtones et migrants.

Enfin, le dernier article rédigé par l’équipe du Service des régimes fonciers de la FAO en Angola, donne un aperçu général de la situation et des activités entreprises et prévues par le Gouvernement angolais, avec l’aide de la FAO, en vue de jeter les bases d’un système foncier cohérent et de politiques foncières homogènes: «Land tenure support in post-conflict Angola» (Groppo, Longhi, di Grazia, Kollozaj et Ghigi). L’Angola, encore affaiblie par les séquelles récentes d’un conflit violent, représente un défi de taille pour l’Afrique, en ce qui concerne les régimes fonciers. Les progrès notoires enregistrés dans ce pays sont autant d’éléments précieux sur lesquels de nombreux autres pays se trouvant dans la même situation peuvent s’appuyer. La FAO s’investit sans réserve dans ce domaine et travaille à la mise au point de matériel normatif à l’usage de tous, en vue de garantir la diffusion, aussi large que possible, d’avis rationnels, fondés sur les bonnes pratiques et s’inspirant des résultats les plus récents.

Paul Munro-Faure
Chef du Service des régimes fonciers
Division du développement rural de la FAO


Prefacio

El segundo volumen de Reforma agraria, colonización y cooperativas del año 2004 comprende ocho artículos en los que se examinan diversas cuestiones de gran importancia en materia de tenencia de la tierra. Esos artículos aportan un conjunto estimulante y, en algunos casos, fundamental de perspectivas sobre la mejor manera de abordar algunas de esas cuestiones.

La edición especial de Land Reform, Land Settlement and Cooperatives, publicada conjuntamente con el Banco Mundial en 2003, permitió el acceso a una variedad de estudios de casos de países que formaban parte del informe de investigación del Banco Mundial sobre Políticas agrarias para el crecimiento y la reducción de la pobreza. A raíz de dicho informe, en uno de los artículos del presente volumen se cuestiona sobre hasta qué punto el acceso de los pobres a la tierra mejora con los mercados de arrendamiento de tierras: «Acceso a la tierra mediante los mercados de arrendamiento: ¿una (contra)evolución en la política agraria del Banco Mundial?» (Ciamarra). Otros dos artículos de este volumen abordan también la reforma agraria y cuestiones afines. En «Bolivia: el abandono de la reforma agraria en zonas de los valles y el altiplano» (Urioste Fernández de Córdova) se examina cómo se ha abandonado progresivamente la reforma agraria de la década de 1950, que se acompañó de una ocupación generalizada de haciendas en los valles y el altiplano de Bolivia, y se formulan propuestas para su recuperación. Por otra parte, la reforma agraria en Namibia ha ido adquiriendo cada vez mayor relieve, con la introducción de un impuesto sobre la tierra en las explotaciones agrícolas comerciales (para lo que la FAO ha facilitado apoyo técnico) y de planes gubernamentales ampliamente divulgados destinados a la adquisición de explotaciones por la fuerza para su redistribución. Algunos de los aspectos más generales de la evolución de la reforma agraria en Namibia se abordan en «Reforma agraria en Namibia: justificación económica frente a justificación sociopolítica» (Tapia García).

Estos artículos sobre la reforma agraria reflejan el temor de los profesionales de la tenencia de la tierra, las poblaciones, las ONG y los gobiernos de que la reforma agraria pueda ser una política necesaria y adecuada en algunos países para resolver cuestiones de equidad en el acceso a la tierra, pero que no exista una vía única para el éxito y que no haya soluciones fáciles.

Otros cuatro artículos tratan varios temas relacionados con la tenencia de la tierra: «Derechos y prácticas en materia de tierras, y relaciones intrafamiliares: bases conceptuales y metodológicas de un enfoque integral en Côte d’Ivoire» (Colin); «Gestión de conflictos sobre tierras en el norte de Côte d’Ivoire: derechos, autoridades y procedimientos para la solución de conflictos» (Amara); «El Programa de conservación y rehabilitación ambiental del Macizo Colombiano en el marco del desarrollo sostenible» (González); y «Un marco pionero en materia de tierras en los bosques de Mikea (suroeste de Madagascar): prácticas, agentes sociales y desafíos» (Blanc-Pamard). En estos artículos se abordan, respectivamente: la dinámica intrafamiliar de la tenencia de la tierra y el acceso a ésta con relación a Côte d’Ivoire; las tendencias y prácticas recientes en materia de conflictos sobre tenencia de la tierra al norte de Côte d’Ivoire; la conservación y rehabilitación del Macizo Colombiano por medio de un enfoque territorial participativo; y la situación del territorio de los masikoro al suroeste de Madagascar, donde la inmigración en gran escala cada vez está causando más roces entre la población indígena y los migrantes.

En el último artículo del volumen, redactado por el equipo del Servicio de Tenencia de la Tierra de la FAO en Angola, se exponen los antecedentes y las actividades en curso y previstas que el Gobierno de Angola ha emprendido con apoyo de la FAO para sentar las bases de un sistema de tenencia de la tierra y políticas agrarias coherentes: «Apoyo a la tenencia de la tierra en Angola después del conflicto» (Groppo, Longhi, di Grazia, Kollozaj y Ghigi). Angola, con su legado de recientes conflictos violentos, constituye un importante desafío en África en materia de tenencia de la tierra. Los importantes progresos que allí se han conseguido aportan una valiosa experiencia al elevado número de países que están saliendo de una situación similar. La FAO está realizando una inversión considerable en esta esfera mediante la elaboración de material normativo para uso general, cuyo fin es garantizar un amplio acceso a un asesoramiento adecuado, basado en la experiencia y las buenas prácticas más recientes.

Paul Munro-Faure
Jefe del Servicio de Tenencia de la Tierra
Dirección de Desarrollo Rural de la FAO


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