Après un demi-siècle de collectivisme, les pays d'Europe centrale et orientale et ceux de la Communauté des Etats indépendants (CEI) ont donné une grande partie des terres qui appartenaient à l'Etat à des propriétaires privés en zones urbaine et rurale. Malgré l'indéniable réussite de cette réforme, le morcellement des terres qu'elle a entraîné a des conséquences dommageables pour l'investissement public et privé, la croissance économique durable et le développement social. Les régions les plus défavorisées et les moins développées, dont l'économie dépend encore largement de l'agriculture, ont connu des taux de croissance négatifs, un chômage croissant et une accentuation de la pauvreté rurale qui ont entraîné une désintégration sociale et économique et un découragement généralisé de toutes les parties prenantes au niveau local.