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VI. Pays développés à économie de marché

VUE D'ENSEMBLE

Situation économique générale

Le PIB réel moyen des pays développés à économie de marché121 a progressé de 3,2 pour cent en 1999, contre 2,4 pour cent en 1998. Grâce au rebond assez rapide de l'économie mondiale après la crise des pays émergents de 1997 et 1998, tous les pays développés à économie de marché ont enregistré une croissance positive en 1999.

Aux États-Unis, le rythme de l'expansion est resté soutenu, avec un taux de croissance du PIB de 4,2 pour cent en 1999, troisième année de croissance du PIB supérieure à 4 pour cent. Au Canada aussi, la croissance a été très vive en 1999 (4,5 pour cent). Elle est restée moins soutenue dans l'Union européenne, qui n'a enregistré, en 1999, qu'un taux de croissance relativement modeste de 2,4 pour cent. Au Japon, l'activité économique a stagné en 1999 après un recul de 2,5 pour cent du PIB en 1998. En Australie, le taux de croissance du PIB réel a atteint 4,4 pour cent en 1999, contre 5,2 pour cent en 1998.

Comme nous l'avons indiqué dans ce chapitre, la croissance des pays développés à économie de marché a continué de s'accélérer en 2000, le taux de croissance du PIB étant estimé à 4,2 pour cent, et la plupart des pays s'attendent à enregistrer une croissance plus forte. On estime que le taux de croissance a atteint 4,7 pour cent au Canada et 5,2 pour cent aux États-Unis. Dans l'Union européenne, la vigueur de la demande intérieure et la baisse du taux de change de l'euro/dollar ont stimulé l'économie et le taux de croissance est estimé à 3,4 pour cent. La croissance s'est accélérée notamment en Allemagne et en Italie. L'augmentation de la demande d'exportation résultant de la reprise de l'économie mondiale et la faiblesse du taux de change de l'euro ont été les principaux facteurs de l'accélération de la croissance dans les pays développés à économie de marché. Au Japon, la reprise semble être engagée, avec un taux de croissance du PIB estimé à 1,4 pour cent, mais de nombreuses incertitudes subsistent. On estime que le taux de croissance a été très satisfaisant en 2000, de l'ordre de 4 pour cent, en Australie et en Nouvelle-Zélande (ce dernier pays étant plus tributaire de facteurs externes).

Situation de l'agriculture

En 1999, la production agricole globale des pays développés à économie de marché a augmenté de 1,8 pour cent, contre 1 pour cent l'année précédente. En 1999, la production végétale a augmenté de 1,8 pour cent et la production animale de 1,6 pour cent, bien que la récolte de céréales ait reculé de 2,8 pour cent. D'après les estimations préliminaires, le taux de croissance de la production agricole devrait être plus modéré en 2000 (moins de 1 pour cent). Toutefois, la récolte de céréales devrait être meilleure, avec une hausse d'environ 3 pour cent.

La production agricole des pays de la CE a enregistré de bons résultats en 1999 (+2,2 pour cent), après avoir stagné en 1998. Toutefois, la production céréalière a diminué de 4,6 pour cent et celle de blé, en particulier, a chuté de 6 pour cent en raison de l'augmentation des mises en jachère obligatoires et de mauvaises conditions climatiques. Néanmoins, comme les autres cultures ont donné de bons résultats, la production végétale totale de la CE a progressé de 3,4 pour cent. En revanche, la production animale n'a progressé que de 0,5 pour cent. Les résultats globaux ont été médiocres en France et au Royaume-Uni, avec une production agricole en hausse de moins de 0,5 pour cent en 1999, mais en Allemagne, en Italie et en Espagne, la production agricole globale a augmenté dans des proportions comprises entre 1,5 et 5,5 pour cent. En 2000, on estime que la production agricole de la CE devrait légèrement diminuer de moins de 0,5 pour cent. Toutefois, la production céréalière devrait augmenter d'environ 7 pour cent, avec des récoltes en hausse dans tous les grands pays producteurs sauf l'Italie.

En Amérique du Nord, la production a augmenté de 1,9 pour cent en 1999, contre 1,3 pour cent en 1998. Aux États-Unis, elle a augmenté de 1,3 pour cent en 1999 après moins de 1 pour cent l'année précédente. La production céréalière a chuté de 4,1 pour cent, contre une augmentation de 3,9 pour cent en 1998. La récolte de blé en particulier a reculé de 9 à 10 pour cent en raison de la réduction des superficies emblavées. Au Canada, la production agricole a augmenté d'environ 6 pour cent pour la deuxième année consécutive. La production céréalière a augmenté de 5,7 pour cent en 1999 et 3,9 pour cent en 1998, mais n'a pas retrouvé le niveau record de 1996 après la chute de 16 pour cent enregistrée en 1997. Pour 2000, on prévoit que la production agricole globale de l'Amérique du Nord augmentera d'environ 2 pour cent en moyenne (un peu plus de 2 pour cent aux États-Unis et stagnation au Canada).

Dans la région de l'Océanie, la production agricole a stagné en 1999 après avoir augmenté de 3,4 pour cent en 1998. La production de l'Australie a progressé de près de 2 pour cent en 1999, mais celle de la Nouvelle-Zélande a chuté de 5,1 pour cent. Pour 2000, on estime que le taux de croissance de la production globale atteindra 1,6 pour cent. Cette croissance sera due essentiellement à l'élevage, tandis que les productions végétales devraient reculer de près de 4 pour cent. La production de l'Australie devrait augmenter d'environ 0,5 pour cent et celle de la Nouvelle-Zélande d'environ 4,5 pour cent. La production agricole du Japon a augmenté de moins de 1 pour cent en 1999, après avoir diminué en 1998. La production végétale dans son ensemble et la production céréalière se sont quelque peu rétablies après le recul brutal de 1998. En 2000, on estime que la croissance globale de la production restera inférieure à 0,5 pour cent.

Tableau 41

TAUX NETS DE CROISSANCE DE LA PRODUCTION DANS LES PAYS DÉVELOPPÉS À ÉCONOMIE DE MARCHÉ

Année

Agriculture

Céréales

Cultures

Produits alimentaires

Élevage

Produits non alimentaires

 

(pourcentage)

Pays développés à économie de marché

1997

1,5

-2,1

2,1

1,4

0,6

5,0

1998

0,8

3,3

0,0

1,3

1,9

-11,7

1999

1,8

-2,8

1,8

1,6

1,6

6,5

20001

0,9

3,1

0,7

1,0

0,6

-1,1

CE

           

1997

0,0

-0,7

1,0

-0,1

-0,5

6,8

1998

0,1

3,4

-1,0

0,1

1,8

1,5

1999

2,2

-4,6

3,4

2,2

0,5

5,3

20001

-0,3

7,0

0,3

-0,3

-0,8

-0,1

Amérique du Nord

           

1997

3,2

-1,8

3,6

3,2

1,3

2,3

1998

1,3

3,9

0,7

2,3

2,4

-21,5

1999

1,9

-2,8

0,4

1,5

3,6

12,9

20001

2,1

1,3

1,5

2,2

1,6

-2,1

Océanie2

           

1997

2,4

-10,9

-2,2

1,2

4,6

9,4

1998

3,4

3,5

7,2

4,1

1,7

-0,7

1999

0,1

5,6

6,2

0,5

-1,5

-2,0

20001

1,6

-1,2

-3,9

1,8

2,7

-0,1

Japon

           

1997

-0,7

-2,6

1,5

-0,7

-2,1

2,4

1998

-3,4

-10,4

-7,9

-3,3

0,9

-8,6

1999

0,8

2,8

1,8

0,8

-0,5

3,8

20001

0,3

2,5

0,8

0,3

-0,2

0,0

1 Estimations.

2 Australie et Nouvelle-Zélande.

Source: FAO.

Évolution des politiques agricoles122

Depuis une dizaine d'années, les pays développés à économie de marché ont adopté diverses réformes de leurs politiques agricoles, mais l'ampleur de la réforme, la gamme des mesures adoptées et leurs calendriers ont été très variables. Dans le cadre de l'Accord de l'OMC sur l'agriculture (à l'issue des négociations commerciales multilatérales du Cycle d'Uruguay, fin 1994) les pays s'étaient engagés non seulement à améliorer l'accès des produits agricoles à leurs marchés, mais aussi à réduire progressivement les subventions à l'exportation et le soutien interne dans la mesure où il fausse le commerce. De nombreux pays ont introduit des changements fondamentaux visant à réduire le niveau du soutien et à s'orienter vers des mesures plus ciblées. Toutefois, la réforme de la politique agricole n'est pas encore terminée.

En 1999, le soutien global à l'agriculture de l'ensemble des pays de l'OCDE, mesuré d'après l'estimation du soutien total (EST) (voir encadré 4) calculée par l'OCDE, atteignait 356 milliards de dollars, soit 1,4 pour cent du PIB de ces pays. Cette proportion est restée assez stable au cours des trois dernières années, mais elle est moins élevée que la moyenne de 2,2 pour cent du PIB enregistrée pendant la période 1986-1988. En 2000, on estime que l'EST est tombée à quelque 327 milliards de dollars.

L'appui aux producteurs agricoles de l'ensemble des pays de l'OCDE, tel qu'il est mesuré par l'estimation du soutien à la production (ESP) (encadré 4) de l'OCDE, a augmenté en 1999 pour la deuxième année consécutive. Cela est dû essentiellement à l'accroissement de l'écart entre les prix sur le marché intérieur et les prix internationaux, provoqué par le déclin des prix internationaux des produits agricoles. Le pourcentage d'ESP est compris entre moins de 1 pour cent en Nouvelle-Zélande et plus de 60 pour cent dans certains pays. Le niveau du soutien varie selon les produits, et ceux pour lesquels il est le plus élevé sont le riz, le lait et le sucre.

Encadré 4

LES INDICATEURS DE SOUTIEN DE L'OCDE

L'OCDE emploie plusieurs indicateurs pour mesurer le soutien à l'agriculture. Les deux principaux sont l'estimation du soutien à la production (ESP) et l'estimation du soutien total (EST), définis ci-après.

Estimation du soutien à la production. Cet indicateur donne l'équivalent monétaire annuel des transferts bruts des consommateurs (dus au fait que les prix sur le marché intérieur sont supérieurs aux cours mondiaux) et des contribuables aux producteurs agricoles. On peut aussi l'exprimer en pourcentage ESP, c'est-à-dire en pourcentage des recettes brutes de l'agriculture.

Estimation du soutien total. Cet indicateur donne l'équivalent monétaire annuel de tous les transferts bruts des contribuables et des consommateurs dus à des mesures de soutien au secteur agricole. Il inclut les transferts aux producteurs (ESP) et le coût des services généraux fournis à l'agriculture. Le pourcentage EST indique le coût de ce soutien global en pourcentage du PIB.

En 2000, toutefois, on estime que le soutien à la production est tombé à quelque 34 pour cent des recettes agricoles brutes, soit 5 pour cent de moins que la moyenne enregistrée en 1986-1988. Le soutien a diminué dans la plupart des pays et pour la plupart des produits, principalement en raison du fait que les cours mondiaux ont augmenté, ce qui a réduit l'écart avec les prix intérieurs. Plusieurs pays ont modifié les prix de soutien, mais aucun nouveau mécanisme visant à les abaisser n'a été introduit. Les États-Unis ont aidé les cultivateurs pour compenser l'insuffisance du cours mondial pour la troisième année consécutive et, pour la même raison, le Canada a octroyé des subventions. En 2000, plusieurs pays membres de la CE, ainsi que l'Australie et le Japon, ont établi des plans pluriannuels concernant le secteur agricole et pris plusieurs mesures de soutien. De façon générale, ces plans visent à introduire des modifications structurelles, à promouvoir le développement rural et à améliorer la qualité de l'environnement mais, au Japon, les autorités se sont fixé pour objectif de porter le taux d'autosuffisance pour les produits alimentaires à 45 pour cent en 2010, contre 40 pour cent en 1998.

Tableau 42

INDICATEURS DU SOUTIEN À L'AGRICULTURE DE L'OCDE1

Indicateur

1986-1988

1998-2000

1998

1999

20002

ESP

         

En milliards de dollars

236

258

253

273

245

Pourcentage ESP

39

35

34

37

34

EST

         

En milliards de dollars

8

340

339

356

327

Pourcentage EST

2,2

1,3

1,4

1,4

1,3

1 Ensemble des pays de l'OCDE.

2 Estimation.

Source: OCDE.

Pour ce qui est du commerce international des produits agricoles, l'application de l'Accord sur l'agriculture s'est poursuivi en 1999 et 2000. Les pays parties ont réduit leurs droits de douane et accru leurs contingents tarifaires conformément à leurs engagements, mais certains d'entre eux ont majoré leurs droits de douane, dans la limite des engagements ou en vertu de clauses de sauvegarde spéciales. Le montant total des subventions à l'exportation a diminué en 2000, principalement dans la CE, en raison de la hausse des cours mondiaux.

La question de la sécurité des aliments préoccupe de plus en plus les consommateurs et a incité les autorités à prendre diverses mesures. Presque tous les pays développés à économie de marché ont modifié, ou sont en train de modifier, leur réglementation concernant la sécurité des aliments, notamment pour répondre aux préoccupations suscitées par la biotechnologie. Les questions de sécurité des aliments sont de plus en plus traitées sur la base des recommandations de la Commission du Codex Alimentarius et des organisations compétentes, à savoir l'OMS et la FAO. Plusieurs pays ont créé des agences de sécurité des aliments et la CE a décidé d'établir une autorité européenne chargée de la question. En outre, la CE, le Japon et la Suisse ont introduit des prescriptions d'étiquetage pour les produits à base d'organismes génétiquement modifiés (OGM).

Plusieurs nouvelles mesures ont été prises en 2000 en réponse à des catastrophes naturelles ou à des préoccupations concernant la santé des animaux, des végétaux ou des hommes. L'une des crises a été due à l'encéphalopathie spongiforme bovine (ESB) et a suscité plusieurs mesures visant à réduire le risque pour la santé humaine. La CE a pris une série de mesures pour lutter contre l'ESB, notamment l'interdiction du commerce des produits pour l'alimentation des animaux contenant des farines de viande et d'os, et des mesures compensatoires de soutien des revenus en faveur des agriculteurs affectés. Plus récemment, l'apparition de la fièvre aphteuse en Europe (au début de 2001) a suscité un vaste ensemble de mesures visant à prévenir la propagation de la maladie et à aider les éleveurs.

Les effets de l'agriculture sur l'environnement on suscité des préoccupations ces dernières années. De nombreux pays ont accru les crédits affectés à des programmes agroenvironnementaux et plusieurs ont introduit de nouveaux programmes mettant l'accent sur la conservation des ressources et l'agriculture organique. La CE a décidé, dans le cadre de l'Agenda 2000, que les agriculteurs devront respecter les normes fixées par chaque État Membre pour avoir droit aux aides distribuées dans le cadre de certains programmes. De nouvelles mesures visant à améliorer la qualité de l'eau ont été prises en Australie, au Danemark et aux Pays-Bas. L'Italie, les Pays-Bas, le Royaume-Uni et les États-Unis ont aussi pris des initiatives en faveur de l'agriculture organique.

L'année 2000 était l'échéance de la mise en œuvre de l'Accord de l'OMC sur l'agriculture. Le niveau du soutien à l'agriculture dans les pays développés à économie de marché reste élevé et continue de stimuler la production, de fausser le commerce et de peser sur les cours mondiaux. On estime que les agriculteurs de ces pays perçoivent des prix qui se situent en moyenne à 43 pour cent au-dessus des cours mondiaux. Néanmoins, d'après l'OCDE, ce niveau global de la protection dans les pays développés à économie de marché a diminué, puisqu'il était de 61 pour cent en 1986-1988, en partie grâce aux efforts faits pour respecter les engagements pris à l'OMC. Les mesures internes de soutien des prix ont été graduellement réorientées vers des mesures faussant moins le marché mais, dans certains pays, les progrès ont été très limités. Bien que le déclin des indicateurs de soutien en 2000 donne à penser qu'on s'oriente vers un système plus conforme à l'économie de marché, l'écart entre les pays ayant le plus élevé ou le plus faible niveau de soutien se creuse. La reprise des négociations sur le commerce des produits agricoles dans le cadre de l'OMC donne la possibilité d'accélérer le processus de réforme et d'aider l'agriculture de la plupart des pays développés à économie de marché à fonctionner de façon plus conforme aux règles du marché.

NOTES

1 Les données macroéconomiques mentionnées dans cette section proviennent de FMI 2000. Perspectives économiques mondiales, septembre. Washington.

2 Sauf indication contraire, les sources des statistiques sur le sida mentionnées dans cette section sont les suivantes: ONUSIDA/OMS. AIDS epidemic update: December 1998 et December 2000; et ONUSIDA. Report on the global HIV/AIDS epidemic: June 2000. Genève.

3. J. Decosas. 1996. HIV and development. Special edition of AIDS, 10 (Supplément 3): 69-74.

4 ONUSIDA/OMS: AIDS epidemic update: Décembre 1998. Genève.

5 ONUSIDA, op. cit., note 2.

6 Ibid.

7 AVCI est un indicateur utilisé pour mesurer le coût d'une maladie, en intégrant non seulement les effets de la maladie sur la mortalité mais aussi ses effets invalidants, avec une pondération qui réduit le poids des décès d'enfants en bas âge et de personnes âgées.

8 UNSIDA/OMS. 2000. Op. cit., note 2.

9 L. Bollinger et J. Stover. 1999. The economic impact of AIDS. The Futures Group International, Glastonbury, Connecticut, États-Unis.

10 FAO. 1994a. What has AIDS to do with agriculture? Par M. Haslwimmer. Rome.

11 Op. cit., note 5.

12 Op. cit., note 10; et FAO. 2000. HIV/AIDS in Namibia: the impact on the livestock sector. Par I.E. Engh, L. Stloukal et J. Du Guerny. Rome.

13 Cité dans FAO. 1994b. Is HIV/AIDS a threat to livestock production? The example of Rakai, Uganda. Par M. Haslwimmer. Rome.

14 Op. cit., note 4.

15 Op. cit., note 13

16 Estimation de la Banque mondiale pour 1999.

17 L'Éthiopie a subi de nombreuses sécheresses tout au long de son histoire. Voir P. Webb et J. von Braun. 1994. Famine and food security in Ethiopia: lessons for Africa. John Wiley & Sons, Chichester, Royaume-Uni.

18 Les politiques agricoles menées dans la période 1974-1991 sont analysées dans FAO. 1993. La situation de l'alimentation et de l'agriculture, 1993. Rome.

19 Economist Intelligence Unit. Ethiopia: country profile 2000. Londres.

20 FAO. 2000. L'état de l'insécurité alimentaire dans le monde 2000. Rome.

21 Ibid.

22 Central Statistical Authority. 1993. Report on the National Rural Nutrition Survey, Core Module. Statistical Bulletin, No. 113. Addis-Abeba.

23 La malnutrition chronique n'est pas toujours liée à la disponibilité alimentaire et peut exister dans des régions où il y a des excédents de produits alimentaires. Voir, par exemple, D.L. Pelletier, K. Deneke, Y. Kidane, B. Haile et F. Negussie. 1995. The food-first bias and nutrition policy: lessons from Ethiopia. Food Policy, 20: 279-298.

24 Les données de cette section proviennent de la Banque mondiale. 1998. Ethiopia: the social sector note. Report No. 16860-ET. Washington; et de l'UNICEF (disponible en ligne à www.org.unicef).

25 Sauf indication contraire, les données mentionnées dans cette section proviennent du FMI, op. cit., note 1.

26 FMI. 1999. Ethiopia: recent economic developments. IMF Staff Country Report No. 99/98. Washington.

27 Estimation de la Banque mondiale pour 1999.

28 L'Éthiopie a actuellement le statut d'observateur auprès de l'Organisation mondiale du commerce (OMC).

29 Op. cit., note 26.

30 Ibid.

31 Banque mondiale, op. cit., note 24.

32 FMI. 1998. Ethiopia - Enhanced structural adjustment facility medium-term economic and financial policy framework paper, 1998/99-2000/01. Washington.

33 L'Éthiopie est l'aire d'origine d'Eragrostis tef. Cette culture occupe environ 31 pour cent des superficies consacrées aux céréales; c'est la principale céréale et elle sert à fabriquer l'enjera, sorte de crêpe qui est l'aliment de base de la population.

34 Office central de statistique. 1999. Agricultural Sample Survey 1998/99, Volume 1: Report on Area and Production for Major Crops. Statistical Bulletin No. 200. Addis-Abeba.

35 FAOSTAT (disponible en ligne à l'adresse www.fao.org).

36 Ibid.

37 Le qat est un stimulant léger qui, comme le café, est surtout cultivé dans le sud du pays et est exporté principalement vers le Proche-Orient. En 1995/96, il représentait environ 7 pour cent du commerce extérieur de l'Éthiopie.

38 Office central de statistique. 1999. Ethiopia: Statistical Abstract 1998. Addis-Abeba.

39 Op. cit., note 35.

40 FAO. 1986. Ethiopian highlands reclamation study. Final report. 2 vols. Rome.

41 Programme alimentaire mondial Éthiopie. 1998 Annual Report. United Printers, Addis-Abeba.

42 Ibid.

43 M. Demeke, A. Said et T.S. Jayne. 1997. Promoting fertilizer use in Ethiopia: the implication of improving grain market performance, input market efficiency and farm management. Document de travail n5, Grain Market Research Project, Michigan State University, États-Unis et Ministry of Economic Development and Cooperation, Addis-Abeba.

44 Op. cit., note 38.

45 Op. cit., note 38.

46 M. Demeke. 1999. Agricultural technology, economic viability and poverty alleviation in Ethiopia. Document présenté à l'atelier Agricultural Transformation in Africa, 27-30 juin 1999, Nairobi, Kenya. Egerton University Tegemeo Institute et Michigan State University.

47 Sasakawa-Global 2000 (initiative collective de l'Association non gouvernementale Sasakawa et Global 2000) a réorienté ses activités pour faire des recherches sur les labours minimums, les variétés de maïs à forte teneur en protéines, le Striga dans le sorgho et les batteuses, qui sont des domaines dans lesquels le gouvernement n'intervient pas.

48 Quatre-vingts pour cent des achats d'engrais se font à crédit.

49 Les chiffres concernant la consommation d'engrais proviennent de l'Office national de l'industrie des engrais.

50 Les agriculteurs participant au Programme spécial de la FAO pour la sécurité alimentaire ont obtenu en moyenne une augmentation du rendement de plus de 100 pour cent pour le teff, le sorgho et le blé.

51 La province d'Oromia représente environ 50 pour cent du marché national des engrais.

52 Ces chiffres se rapportent à l'année 1994.

53 Op. cit., note 19.

54 La récolte Belg représente entre 5 et 10 pour cent de la production céréalière totale mais, dans certaines régions, elle assure l'essentiel de l'approvisionnement alimentaire annuel.

55 FAO/PAM. 2001. Special report: FAO/WFP crop and food supply assessment mission to Ethiopia, 9 janvier 2001. Rome.

56 Les réserves alimentaires d'urgence sont un stock de 283 000 tonnes de céréales renouvelé en permanence.

57 Sauf indication contraire, les données et projections macroéconomiques mentionnées dans cette section proviennent de FMI. 2000, World Economic Outlook, octobre 2000, Washington.

58 BAsD. 2000. Asia Recovery Report, octobre. Manille.

59 Banque mondiale. 2000. East Asia. Recovery and beyond. Washington.

60 Banque mondiale. 1998. East Asia. The road to recovery. Washington.

61 Op. cit., note 59.

62 FAO. 1999. L'état de l'insécurité alimentaire dans le monde 1999, p. 27. Rome.

63 J.C. Knowles, E.M. Pernia et M. Racelis. 1999. Assessing the social impact of the financial crisis in Asia: integrative report. BasD, Manille.

64 Le taux de change de la monnaie nationale par rapport au dollar a chuté de 70 pour cent en Indonésie et de 30 à 50 pour cent en Malaisie, en République de Corée et en Thaïlande en 1997 et 1998. Il est remonté par la suite, mais reste inférieur de 30 à 50 pour cent au niveau auquel il se trouvait avant 1997.

65 Banque mondiale. 2000. World Development Indicators 2000. Washington.

66 Ibid.

67 FAOSTAT (disponible sur www.fao.org), données relatives à 1998.

68 FAO. 1997. Asia-Pacific Forestry Outlook Study. Country Report - Viet Nam. Document de travail no AFPSOS/WP/31. Bureau regional pour l'Asie et le Pacifique, Bangkok.

69 FAO/PNUD. 1995. Agriculture in post-transition Viet Nam: opportunities and challenges. TSS-1 Report VIE/95/01T. Bureau regional pour l'Asie et le Pacifique, Bangkok.

70 On entend par population agricole l'ensemble des personnes qui tirent leurs moyens de subsistance de l'agriculture, de la chasse, de la pêche ou de la foresterie. Cette estimation inclut toutes les personnes ayant une activité agricole ainsi que les personnes qui sont à leur charge.

71 Op. cit., note 65.

72 Commission économique et sociale des Nations Unies pour l'Asie et le Pacifique. 1995. Macroeconomic reforms in the economies in transition, p. 10. Development Paper No. 18. ONU, New York.

73 P. Wolff. 1999. Viet Nam - the incomplete transformation, p. 24-25. German Development Institute Book Series No. 12. Frank Cass Publishers, Londres.

74 Ibid., p. 26-30.

75 General Statistical Office. 1999. Viet Nam Living Standards Survey 1997-98. Hanoi.

76 Pour un aperçu général du processus de collectivisation et des réformes ultérieures, voir Tran Thi Que. 1998. Viet Nam's agriculture. The challenges and achievements. Institute of Southeast Asian Studies, Singapour.

77 Ibid., p. 16.

78 Renseignements communiqués par les fonctionnaires du Ministère de l'agriculture et du développement rural.

79 Un des problèmes institutionnels est que le Viet Nam n'a pas le cadre juridique et administratif nécessaire pour le bon fonctionnement d'une économie de marché. Pour une description des institutions nécessaires, voir PNUD.1999. Completion of Viet Nam's legal framework for economic development. UNDP Discussion Paper No. 2. Hanoi.

80 Voir FMI. 1999. Viet Nam: selected issues. IMF Staff Country Report No. 99/55 (juillet 1999).

81 Pour une description de cet indice, voir FMI. 1998. Trade liberalization in IMF-supported programs. World Economic and Financial Surveys, Washington

82 Op. cit., note 80.

83 Ibid.

84 FMI. 2000. World Economic Outlook, septembre. Washington.

85 About one-third of the total agicultural labour force was landless (voir S. Barraclough, 1973. Agrarian structure in Latin America. Heath, Lexington, Massachussetts, États-Unis.

86 A. de Janvry, E. Sadoulet et W. Wolford. 1998. The changing role of the state in Latin American land reforms. Université de Californie, Berkeley, États-Unis.

87 Cet indice va de zéro lorsque toutes les exploitations ont la même surface à 1 lorsque toutes les terres arables appartiennent à une seule exploitation. Par exemple, l'indice de Lorenz était de 0,85 en 1985 au Brésil, 0,86 en 1994 au Pérou, 0,88 en 1993 en Argentine et 0,93 en 1991 au Paraguay.

88 F. Vogelgesang, 1996. Property rights and the rural land market in Latin America. CEPAL Review, 58.

89 Op. cit., note 86.

90 Banque mondiale. 1997. Project appraisal for a land reform and poverty alleviation pilot project. Rapport n16342. Washington.

91 J. Health et K. Deininger. 1997. Implementing "negotiated" land reform: the case of Colombia. Document présenté au LAC Cross-fertilization Seminar, 6 mars 1997.

92 C. Deere et M. Leon. 1997. Woment and land rights in the Latin American neo-liberal counter-reforms. Document de travail no 264. Université de l'État du Michigan, États-Unis.

93 Le Guatemala se caractérise par l'existence d'un très grand nombre de micro-exploitations (minifundismo), qui concerne en particulier la population autochtone. Entre 1964 et 1979, le nombre d'exploitations d'une superficie inférieure à 0,7 ha a triplé et le nombre de familles vivant sur de telles exploitations est passé de 20 à 40 pour cent du nombre total de ménages ruraux. Durant la même période, la superficie moyenne des microexploitations est tombée de 0,4 à 0,25 ha.

94 P. Parera. 1998. Analyse de la littérature consacrée à huit pays d'Amérique latine ayant mis en œuvre une réforme agraire et une réforme du régime foncier. Document non publié rédigé pour le Bureau régional de la FAO pour l'Amérique latine et les Caraïbes.

95 Instituto Brasileiro de Geografìa e Estatística (IBGE). 1985. Cité dans A. de Janvry, E. Sadoulet et W. Wolford, op. cit., note 86.

96 P. Groppo. 1996. Agrarian reform and land settlement policy in Brazil: historical background. Disponible sur: www.fao.org/sd/Ltdirect/Ltan0006.htm .

97. A. Buainain. 1999. Structural adjustment and financial crisis in Brazil: impacts on agriculture and food security. Document de travail de la FAO (en préparation).

98 K. Deininger. 1998. Making market-assisted land reform work: initial experiences from Colombia, Brazil and South Africa. Banque mondiale.

99 D'après un document officiel de 1997 (cité dans A. Buainain, op. cit., note 97), ce coût peut atteindre 40 000 dollars EU par famille; selon un rapport conjoint établi par l'INCRA et la FAO, le coût est de 23 000 dollars par famille. On estime que le coût de l'achat de la terre elle-même représente en moyenne 11 600 dollars par famille (K. Deininger, op. cit., note 98).

100 Le programme a d'abord été mis en œuvre dans l'État de Ceará puis étendu aux États de Bahia, Maranhão, Minas Gerais et Pernambucco. Une approche similaire est appliquée dans l'État de Sergipe avec l'aide du FIDA.

101 Op. cit., note 97.

102 La Banque mondiale a garanti un financement jusqu'à concurrence de 1 milliard de dollars, tandis que l'État brésilien financera l'autre milliard de dollars restant.

103 Op. cit., note 98.

104 IRAM/Groupe Croissance. 1998. La tarification des principaux produits agricoles en République d'Haïti. Paris.

105 Les données macroéconomiques figurant dans cette section sont tirées de FMI. 2000. Perspectives économiques mondiales, septembre. Washington; EIU. 2000. Country Forecast: Middle East and North Africa: Regional Overview, décembre, Londres; et des rapports de l'EIU sur différents pays.

106 Par exemple, le Marché commun arabe (MCA), le Conseil de l'Unité économique arabe (CUEA), le Conseil de coopération du golfe (CCG), la Ligue des États arabes, l'Union arabe du Maghreb (UMA), l'Organisation de coopération économique et l'Organisation de la Conférence islamique (OCI). En outre, en 1996, tous les pays arabes ont signé l'Accord portant création de la Zone arabe de libre-échange.

107 Les pays du CCG comprennent l'Arabie saoudite, le Bahreïn, les Émirats arabes unis, le Koweït, l'Oman et le Qatar.

108 J.A. Allan. 1999. A convenient solution. Le courrier de l'UNESCO, février, p. 30.

109 FAO. 1997. Water resources of the Near East region: a review, p. 24. Rome.

100 FMI. 2000. Perspectives économiques mondiales, septembre 2000. Washington.

111 Le groupe des pays d'Europe centrale et orientale englobe tous les pays d'Europe orientale, ainsi que les États baltes.

112 J. Kornai. 1994. Transformational recession: the main causes. Journal of Comparative Economics, 19(1): 39-63; O. Blanchard. 1997. The economics of post-communist transition. Clarendon Press, Oxford, Royaume-Uni; S. Gomulka. 1998. Output: causes of the decline and the recovery. Dans P. Boone, S. Gomulka et R. Layard, éds. Emerging from communism: lessons from Russia, China and Eastern Europe, p. 13-42. MIT Press, Cambridge, Massachusetts, États-Unis.

113 Les agrégats de la figure 32 dissimulent les différences de taux de croissance du PIB de la production agricole entre les pays de chaque groupe.

114 Voir, par exemple, S. Gomulka, op. cit., note 112.

115 Voir M. De Melo, C. Denizer et A. Gelb. 1997. From plan to market: patterns of transition. Dans M. Blejer et M. Skreb, éds. Macroeconomic stabilization in transition economies, p. 17-72. Cambridge University Press, Cambridge, Royaume-Uni.

116 Les taux de croissance globaux indiqués pour la région de l'Europe centrale et orientale excluent la Serbie, le Montenegro, le Kosovo et la Bosnie-Herzégovine, pour lesquels on ne dispose pas de données concernant le PIB.

117 K. Macours et J. Swinnen. 2000. Impact of initial conditions and reform policies on agricultural performance in Central and Eastern Europe, the Former Soviet Union and East Asia. American Journal of Agricultural Economics, 82(5): 1149-1155.

118 C. Csaki et A. Fock. 2000. The agrarian economies of Central-Eastern Europe and the Commonwealth of Independent States: an update on status and progress. ECSSD Environmentally and Socially Sustainable Development Working Paper No. 24. 3 juin 2000. Banque mondiale, Washington.

119 Données de l'OCDE et de la Banque mondiale.

120 OCDE. 2000. Agricultural Policies in OECD Countries: Monitoring and Evaluation 2000. Paris.

121 Afrique du Sud non comprise.

122 Cette section s'appuie sur les données fournies par l'OCDE. 2000 et 2001. Agricultural Policies in OECD Countries: Monitoring and Evaluation 2000 et 2001, Paris; et sur d'autres données de l'OCDE.


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