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III – IMPORTANCE ET REPARTITION DES FORMATIONS VEGETALES EN FONCTION DES GRANDES ZONES ECOLOGIQUES DU PAYS

La classification adoptée par la DEAR à travers les différents documents officiels (PMLCD etc.…) divise la Mauritanie en quatre grandes zones écologiques :

la zone aride

la zone sahélienne

la zone du fleuve

la façade maritime

Il reste entendu que le rapport mettra plus l’accent sur la zone du fleuve qui englobe la presque totalité des formations forestières du pays.

3.1 Zone aride

La zone aride est la plus vaste entité écologique du pays. Cette zone englobe les superficies comprises entre la frontière nord à l’isohyète 150 mm à l’exclusion de la bande littorale correspondant à la façade maritime. Elle représente 80 % du territoire national, soit 810000 km2 et renferme principalement les wilayas de Tiris-Zemmour, de l’Adrer, du Tagant dans leur intégralité ; les wilayas de Dakhlet Nouadhibou et de l’Inchiri à l’exception de leur façade maritime ; les moughataas de : Oualata (Hodh Echarghi), de Tamcheket (Hodh El Gharbi), de Boumdeid (Assaba), de Magta-lahjar (Brakna), de Boutilimit et de Ouad- naga (Trarza).

Les activités économiques de la zone aride, sont orientées vers : l’agriculture du type oasien, la culture en amont des petits barrages et l’élevage camelin.

Les principaux problèmes, qui se posent à cette zone, concernent la protection contre l’ensablement des Oasis, des villes, des points d’eau et des ouvrages hydrauliques (petits périmètres de décrue) et la lutte contre l’érosion hydrique provoquée par les crues torrentielles des oueds.

3.1.1 Végétation arborée

La strate arborée de la zone aride est très disséminée et dispersée dans l’espace. Selon les localisations, on rencontre, par ordre d’importance, les espèces suivantes : Acacia raddiana, Acacia tortilis, Acacia nilotica (dans les tamourts), Acacia ehrenbergiana, Balanites aegyptiaca, Capparis decidua, Maerua crassifolia, Ziziphus mauritiana, Acacia seyal, Rhus

tripartirus, Adanssonia digitata, Acacia senegal, Commiphora africana, Combretum glutinosum, Dalbergia melanoxylon, Anogeissus leiocarpus, Maytenus senegalensis, Sterculia setigera.

Les oueds, renferment en plus de cette végétation quelques arbres et arbustes, notamment : Boscia senegalensis, Jatropha chevalieri. Par contre le tapis herbacé est principalement composé d’Aristida et de Panicum turgidum dans les zones ensablées mais quelques plantes annuelles et d’autres moins éphémères apparaissent dans les autres wilayas suite aux rares pluies d’hivernage.

Dans les Oasis, les palmeraies à Phœnix dactylifera ont souvent des sous-étages d’arbres fruitiers, d’arbustes tels que Lawsonia inermis (henné), des légumes, des céréales et des cultures fourragères (luzerne).

 

3.1.2 Végétation arbustive et buissonnante

La strate arbustive et buissonnante comprend : Calotropis procera, Euphorbia balsamifera, Cordia rothii, Chrosophora brocchiana, Boscia senegalensis, Jatropha chevalieri, Salvadora persica, Ziziphus lotus, Tamarix sp, Adenium obesum, Indigofera oblongifolia, Grewia bicolor, Grewia tenax, Leptadenia, Bauhinia rufescens, Calligonum comosum, pour ne citer que ceux-là.

 

3.1.3 Végétation herbacée

La végétation herbacée de la zone aride est dépendante des précipitations annuelles très aléatoires. Elle est principalement dominée par des psammopiles peu exigeantes, notamment : Cynodon dactylon, Aristida pungens, Aristida funiculata, Cymbopogon schoenanthus, Cyperus sp, Tribulus terrestris, Zygophyllum waterlooti, Euporbia scordifolia, Euphorbia granulata, Panicum turgidum, Heliotropium bacciferum, Lavandula coronopifolia, Gisekia pharmacoides, Boerhavia repens, Cenchrus biflorus, Cenchrus ciliaris, Corchorus depressus, Corchorus tridens, fagonia glutinosa, Rogeria adenophylla, etc.

La dispersion des espèces et la raréfaction des points d’eau en saison sèche, imposent une utilisation rationnelle des pâturages à laquelle l’élevage camelin est bien adapté.

3.2 Zone sahélienne

La zone sahélienne qui correspond à la bande sylvopastorale, renferme la partie comprise entre la limite sud de la zone aride et la limite nord de la zone du fleuve. Avec 175000 Km2, soit 17 % de la superficie nationale, elle s’étend sur les wilayas du Hodh Echarghi exception de Oualata, Hodh El Gharbi exception de Tamcheket, de l’Assaba exception de Boumeid, les Moughataas de Ould Yengé (Guidimakha), de M’Bout et Monguel (Gorgol), d’Aleg (Brakna), de Mederdra et la partie nord de R’Kiz (Trarza).

Le facteur le plus contraignant dans cette zone est la durée de la saison sèche qui est généralement de 9 à 10 mois, ce qui a pour conséquence la fragilité de la végétation.

Cette zone et confrontée principalement aux problèmes de régénération et de protection des pâturages, du développement de l’agriculture associée à la protection des sols, de la protection des infrastructures et de l’habitat contre l’ensablement, de la production de bois de feu et de charbon de bois, de la protection de la faune dans le Nord du Guidimaka et l’Est du Gorgol.

Dans cette zone l’accent doit être surtout mis sur l’organisation des éleveurs et la gestion durable des ressources sylvo-pastorales.

3.2.1 Végétation arborée

La végétation dans cette zone est dominée par des peuplements de Combretum glutinosum, d’Acacia seyal, de Sterculia setigera, de Sclerocarya birrea, …etc. Caractérisant des biotopes particuliers.

A part ces formations, le couvert végétal est constitué d’une steppe arbustive rarement arborée à dominance d’Acacia raddiana, d’Acacia senegal, de Balanites aegyptiaca, de Capparis decidua, de Maerua crassifolia, Ziziphus mauritiana, Hyphaene thebaica, Piliostigma reticulata, Sclerocarya birrea, Anogeissus leicapus, piliostigma thonningii, Mitragyna inermis, Dalbergia melanoxylon, Adansonia digitata, Maytenus senegalensis, Cadaba farinosa, Fucus abutifolia, Ceiba pentandra, Celtis integrifolia, Acacia albida, Acacia seyal, Acacia laeta, Raphia soudanica, Tamarindus indica, etc. Ces formations d’espèces ligneuses sont ouvertes sauf dans certains oueds ou Tamourts.

3.2.2 Végétation arbustive et buissonnante

La végétation arbustive et buissonnante comprend : Boscia senegalensis, Leptadenia pyrotechnica, Calotropis procera, Chrosophora brocchiana, Indigofera oblongifolia, Jatropha chevalieri, Grewia bicolor, Grewia tenax, Gewia villosa, Guiera senegalensis, Cordia rothii, Ziziphus micranthum, Adenium obesum, Caralluma retrospiciens, Sansevieria senegalensis, Leptadenia hastata, Cocculus pendulus, Bauhinia rufescens, Salvadora persica, etc.

3.2.3 Végétation herbacée

La strate herbacée comprend : Farsetia ramosissima, Cymbopogon schoenanthus, Gisekia pharmacoïdes, Boerhavia repens, Tephrosia sp, Indigofera senegalensis, Panicium turgidum, Cenchrus biflorus, Cenchrus ciliaris, Alternanthera nodiflora, Alysicarpus vaginilis, Alysicarpus ovalifolius, Aristida mutabilis, Aristida funiculata, Cissus quadrangularis, Heliotropuim strigosum, Gynandropsis pentaphylla, Polycarpaea linearifolia, tridens, Cynodon dactylon, Heliotroppium bacciferum, Cassis tora, Cassia italika, Aristida pungens, Cornulaca, Abutilon pannosum, Psoralea plicata, Crotalaria sharea etc.

3.3 Zone du fleuve

La zone du fleuve, est celle où l’eau et la végétation constituent des ressources favorables aux développements des activités agro-sylvo-pastorales. Avec 22000 Km2, soit 2 % de la superficie totale du pays, la zone du fleuve englobe les Moughataa longeant le fleuve Sénégal. Il s’agit ; dans la wilaya du Trarza de : Rosso, Keur-Macène et la partie Sud de R’kiz, de la wilaya du Brakna de Boghé, Bababé et Mbagne, dans la wilaya du Gorgol, de Kaédi et Maghama et dans le Guidimakha de Sélibaby. Elle est également la zone où l’on rencontre les principales ressources forestières du pays en cours de destruction accélérée sous l’effet conjugué de la sécheresse, des défrichements et de la carbonisation.

C’est une zone caractérisée par la monotonie de son couvert végétal fermé et comprenant essentiellement une strate herbacée dense d’où émergent de beaux arbres annonçant le domaine soudanien à dominance de combretaceae.

Les principaux problèmes concernent : (i) la protection et la régénération des forêts le long du fleuve et la réalisation des reboisements à grande échelle, (ii) la protection des cultures et des aménagements hydro-agricoles, contre l’érosion éolienne et hydrique, (iii) la protection des potentialités agricoles contre la pression du bétail.

Végétation arborée

Cette zone renferme une végétation diversifiée composée des espèces ci-après : Adansonia digitata, Sclerocarya birrea, Combretum glutinosum, Combretum nigricans, Acacia albida, Acacia sieberiana, Acacia ataxacantha, Acacia seyal, Acacia nilotica, Acacia senegal, Acacia macrostachaya, Pterocarpus erinaceus, Mitragyna inermis, Balanites aegyptiaca, Cadaba farinosa, Capparis decidua, Ziziphus mauritiana, Ziziphus spinachristi, Ziziphus mucronata, Celtis integrifolia, Commiphora africana, Dalbergia melanoxylon, Dichrostichys cinerea, Feretia apodanthera, Ficus abutifolia, Ficus cordata, Ficus iteophylla, Hyphaene thebaica, Borassus flabellifer, khaya senegalensis, Maytenus senegalensis, Piliostigma reticulata, Sterculia setigera, Acacia erhembergiana, Acacia raddiana, Acacia seyal, Anogeissus leiocarpus, Bauhinia rufescens, Ceiba pentandra, Tamarindus indica, Ficus gnaphalocarpa, Ficus sicomorus, etc.

Végétation arbustive et buissonnante

La végétation arbustive et buissonnante de la zone du fleuve se compose principalement de : Combretum micranthum, Combretum aculeatum, Adenium obesum, Caralluma dalziellii, Cocculus pendulus, Combretum paniculatum, Grewia bicolor, Grewia flayescens, Grewia tenax, Grewia villosa villosa, Guiera senegalensis, Leptadenia hastata, Leptadenia arborea, Leptadenia pyrotechnica, Maerua angolensis, Mimosa pigra, Boscia angustifolia, Tamarix sp, Boscia sengalensi, Tamarix senegalensi, Indigofera oblongifolia, Salvadora perscia, Chrosopora brocchiana, Aerva javanica, Tapinanthus sp, etc.

Végétation herbacée

Le tapis herbacé comprend : Cynodon dactylon, Cassia tora, Cassia occidentalis, Indigofera senegalensis, Cissus quadrangularis, Cenchrus biflorus, Euphorbia granulata, Farsetia ramosissima, Gisekia pharmacoïdes, Cencrus ciliaris, Corchorus depressus.

La zone du fleuve a été fortement fragilisée, par la conjugaison d’une longue sécheresse et une exploitation abusive pour la production du charbon de bois aggravée par des défrichements incontrôlés pour l’installation des champs de cultures irriguées. Cette zone peut être divisée en deux domaines principaux ; notamment :

- domaine soudanien ;

- domaine sahélien

3.3.1 Domaine soudanien

Le domaine soudanien qui se particularise par la richesse de ses potentialités naturelles (sol et eau) renfermait autrefois des formations végétales ligneuses denses et diversifiées de végétation relique mono spécifique à dominance Acacia nilotica (gonakié) qui colonise les berges du fleuve Sénégal, les marigots et les petites dépressions qui sont annuellement inondées par les crues du fleuve.

L’Acacia nilotica (gonakié) qui constitue présentement la plus importante ressource forestière du bassin du fleuve Sénégal, est bien adapté à une submersion prolongée et aux exigences des sols hydromorphes de la plaine d’inondation. L’espèce produit de nombreuses graines (Perraudin, 1972) et des pousses vigoureusement bien développées.

Le taux de croissance de l’espèce se situe largement au-dessus du seuil minimum de 1,43 m3/ha/an qui permet de considérer qu’une forêt a une importance économique (Gruenfeld, 1978).

Les peuplements de gonakiés de la vallée dont la majeurs partie est érigée en forêts classées, végètent dans la zone comprise entre Gouraye au Guidimakha et Keur Macène au Trarza en passant par les wilayas du Gorgol et du Brakna.

Ces peuplements qui couvraient en 1969 quelques 23.444 ha, ont régressé entre 1970 à 1977 pour se résumer à un total de 20.104 hectares de forêts classées en rive droite soit une perte de 14,24 %. (CF OMVS évaluation des effets sur l’environnement d’aménagements prévus dans le Bassin du Fleuve Sénégal / rapport partiel sur Forêts. P.8). Par contre le PMLCD dernier document élaboré en 1991 attribuait à la vallée du fleuve Sénégal une couverture globale de 23.629 ha.

Cette couverture avec prédominance du gonakier occupait les superficies suivantes par région :

Région

Superficies

Trarza

Brakna

Gorgol

Guidimakha

8553 ha

8363 ha

4462 ha

2251 ha

TOTAL

23629 ha

Source : DEAR

 

Au pied des plateaux gréseux et des dunes, le couvert des ligneux devient plus clairsemé et se constitue surtout de l’arbre Balanites aegyptiaca. Le couvert graminéen est dominé par Aristida mutabilis, bien qu’on rencontre Cassia mimosoides, Indigofera aspera, Brachiaria xantholeuca et Tribulus terrestris sur de vastes étendues.

En général, cette formation présente de bons pâturages, sa capacité de charge étant estimée (région du Gorgol) à 0,23 UBT/ha/an (USAID, 1982).

3.3.2 Domaine sahélien

Contrairement au domaine précédent, le domaine sahélien en rive droite de la vallée du fleuve du fleuve Sénégal se limite au Diéri où pousse sur des sols alimentés en eau de pluie une végétation ligneuse éparse et clairsemée à dominances mimosacées. Bien que de faible productivité, ces formations végétales à base de : Acacia raddiana, Acacia senegal, Balanites aegyptiaca, Acacia seyal, Borassus flabelifer, Boscia senegalensis… etc.

Les forêts du Diéri proche joueront un rôle important les années à venir dans la production de bois de chauffage, car les peuplements les plus productifs de gonakié sont en voie de destruction accélérée pour la production de charbon de bois et l’installation aveugle de l’agriculture irriguée.

Ces forêts occuperont également une place prépondérante dans la protection de la préservation de l’environnement de la vallée contre l’ensablement et l’avancée des dunes qui menacent de tout temps le milieu physique du fleuve Sénégal.

Le couvert herbacé reste dominé par Cenchrus bifloris et Schoefeldia gracilis. Les pâturages dont de bonne qualité (0,18 UBT/ha/an).

 

3.3.3 Domaine dunaire ou Proche Dieri

Formations sur dunes continentales : Dans la zone avoisinante de la moyenne vallée : on trouve des dunes couvertes d’une végétation composée d’Acacia senegal, Balanites aegyptiaca, et la graminée Cenchrus biflorus. La qualité des pâturages est assez bonne. Avec l’augmentation du pourcentage d’argile du sol dans les plaines et les dépressions, les graminées Aristida funiculata, Aristida mutabilis et Eragrostis pilosa s’installent, tandis que l’arbre Boscia senegalensis remplace les Acacias et Balanites aegyptiaca.

Au pied de hautes dunes une végétation dominée par Indigofera aspera et Cenchrus biflorus s’est installée parmi les Combretun glutinosum. Dans certains endroits une dense végétation de Leptadenia spartium s’installe. La capacité de charge des pâturages varie entre 0,16 et 0,27 UBT : ha/an, suivant la teneur en sable des sols.

Formation sur dunes côtières : Les dunes côtières sont en général couvertes d’Euphorbia balsamifera et de Commiphora africana.

Entre ces dunes, sur des sols halomorphes avec peu de sable déstabilisé, et sur les sebkhas, le Tamarix senegalensis s’est installé ainsi que l’arbuste Nitraria retusa et les herbes halophile Sporobolus spicatus et Polygangea nivea.

 

3.3.4 La mangrove

Dans le delta on peut encore remarquer la présence d’un peuplement de palétuviers représentant l’écosystème littoral adapté à l’eau saumâtre. La mangrove d’Avicennia nitida, se situe à Birette (Keur-Macène) dans la région du Trarza dans le delta Mauritanien à l’embouchure du N’thiallakh et au confluent du Bell et du Ndioul. (cf Profil de l’environnement de la vallée du fleuve Sénégal P.16 – 17 RIN/Texel.

3.4 Zone du Littoral

La façade maritime, est la zone du littoral qui va de Nouadhibou au rivage du fleuve Sénégal, couvrant une longueur d’environ 750 km et une étendue de 50 km de profondeur moyenne, soit environ 1% du territoire national.

Les problèmes qui se posent à cette zone sont essentiellement liés à :

-la protection contre l’ensablement des villes et des infrastructures routières (routes voie, ferrée) ;

-la sauvegarde du patrimoine naturel dans le cadre des Parcs du Banc d’Arguin et du Diawling ;

-l’aménagement des pâturages autour de Nouakchott par une utilisation rationnelle des ressources végétales ;

-l’aménagement du territoire, en décongestionnant la capitale grâce à un réseau d’agglomérations secondaires tourné vers la valorisation des ressources maritimes, pêche en mer et aquaculture ;

-l’aménagement et la préservation des écosystèmes estuariens de production et de développement des ressources halieutiques propres aux côtes mauritaniennes.

3.4.1 Végétation arborée

La végétation arborée de la zone littorale est dominée par les espèces suivantes : Acacia raddiana, Acacia senegal, Acacia albida, Borassus flabelifer, Balanites aegyptiaca, Mitragyna inermis, Acacia erhenbergiana, Capparis decidua, Maerua crassifolia, Acacia nilotica.

3.4.2 Végétation arbustive et buissonnante

Les arbustes et buissons de la zone littorale se composent essentiellement de : Salvadora persica, Euphorbia balsamifera, Leptadenia pyrotechnica, Tamarix sengalensis, pendulus, Tapinanthus sp , Adenium obesum, etc.

3.4.3 Végétation herbacée

Le tapis herbacé de la zone maritime se compose de : Zygophyllum waterlooti, Zygophyllum simplex, Cressa crerica, Gisekia pharmacoïdes, Cassia italika, Cassia tora, Aristida mutabilis, Cenchrus biflorus, Arthrocnemum glaucum, Crotalaria pedocarpa, Sesuvium portulacastrum, Alternathera nodiflora, Abutilon pannosum, Farsetia ramosissima,

 

 

 

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