NERC/02/1


 

VINGT- SIXIÈME CONFÉRENCE RÉGIONALE POUR
LE PROCHE-ORIENT

Téhéran, République Islamique d'Iran, 
9 - 13 mars 2002

ORDRE DU JOUR PROVISOIRE ANNOTÉ

 

(A) RÉUNION DES HAUTS FONCTIONNAIRES

09-13 mars 2002

I. INTRODUCTION

1. Ouverture de la réunion des hauts fonctionnaires

2. Élection du Président et des Vice-Présidents et nomination du Rapporteur

3. Adoption de l'ordre du jour et du calendrier

II. QUESTIONS SOUMISES À DISCUSSION

4. Sommet mondial de l'alimentation: cinq ans après (SMA: CAA) : dimensions régionales

Les pays membres font périodiquement rapport au Comité de la sécurité alimentaire mondiale (CSA) dans le cadre du suivi des recommandations et du Plan d'action du Sommet mondial de l'alimentation. Le CSA fait le point sur les réalisations de la FAO et des pays membres et sur les efforts engagés par l'organisation pour fournir une assistance technique aux pays membres. Le but de ce point de l'ordre du jour est d'informer la Conférence des mesures prises par d'autres organisations internationales et régionales et par des ONG pour la mise en œuvre des recommandations et du plan d'action du SMA, cinq ans après son lancement, et de procéder à un échange de renseignements et de données d'expérience relatives aux problèmes de sécurité alimentaire. En outre, ce débat permettra d'examiner de façon approfondie les moyens grâce auxquels la lutte contre la faim dans le monde pourra effectivement devenir une priorité politique aux échelons international, régional, et national. L'accent pourrait également être placé sur l'examen des possibilités en matière de mobilisation de ressources régionales et nationales pour réaliser des progrès durables vers la sécurité alimentaire, notamment pour les couches vulnérables de la société. La dimension régionale de ce thème du point de vue des priorités et de sa pertinence par rapport aux besoins des pays membres de la région seront soulignés. En outre, dans ce cadre général, une attention particulière sera accordée à la situation des pays à faible revenu et à déficit vivrier (PFRDV) et à des initiatives spéciales comme le Programme spécial pour la sécurité alimentaire (PSSA) et le Système de prévention et de réponse rapide contre les ravageurs et les maladies transfrontières des animaux et des plantes (EMPRES) ainsi qu'à l'appui que les bailleurs de fonds pourraient fournir aux pays membres dans leurs efforts de sécurité alimentaire.

5. Plans à long terme pour l'atténuation des effets des sécheresses et pour leur gestion au Proche-Orient

La sécheresse est un phénomène récurrent au Proche-Orient, avec des conséquences cumulées négatives pour le développement agricole. Au cours des vingt dernières années, de nombreux pays de cette région ont dû faire face à de graves sécheresses, comme certains des exemples ci-après l'indiquent. L'Iran, l'Iraq, la Jordanie et la Syrie ont été frappés par les pires sécheresses que ces pays aient connues en plusieurs décennies; l'Algérie a connu sa pire sécheresse en vingt-cinq ans; au cours des deux dernières décennies, le Soudan a été témoin de sécheresses répétées, de gravité moyenne à extrême; et la Turquie a été également touchée par une sécheresse marquée dans ses régions méridionales.

Il arrive parfois que des sécheresses graves infligent des dégâts irréversibles aux activités agricoles, ce qui affecte largement l'existence des populations rurales, notamment les petits paysans et éleveurs. Bien que la sécheresse constitue un phénomène récurrent, la plupart des pays de la région ne lui opposent que des programmes d'urgence à court terme, comme des réserves alimentaires nationales et des activités de secours. Les pays membres de la région Proche-Orient affectés par ce phénomène ont pris conscience de la nécessité d'adopter des stratégies plus clairement définies, d'une planification poussée, d'un degré élevé de préparation et de programmes d'action cohérents pour atténuer les effets de la sécheresse et pour mieux la gérer. C'est ainsi que, suite à la recommandation formulée par la première session de la Commission de l'agriculture et de l'utilisation des terres et des eaux pour le Proche-Orient, qui s'est tenue en mars 2000, les pays membres ont demandé à la FAO d'appuyer leurs efforts aux échelons national et régional pour la formulation de plans d'action à long terme. Il convient de souligner que plusieurs organismes de développement ont entrepris des actions importantes en matière de gestion de la sécheresse, l'initiative la plus importante étant la Convention des Nations-Unies de lutte contre la désertification, ratifiée par la plupart des pays y compris ceux de la région du Proche-Orient, dans la deuxième moitié des années 90. Toutefois, les plans à moyen et long terme d'atténuation des effets de la sécheresse et de prévention, tant aux niveaux national que régional, devront pouvoir s'appuyer sur des interventions de plus grande portée et d'application pratique, reposant sur une autonomie de gestion de la variabilité climatique.

Le document présenté traitera de la nécessité de formuler des plans à long terme pour l'atténuation des effets de la sécheresse et pour sa gestion et des mesures à adopter dans ce but. Il traitera également de l'impact d'une planification à long terme sur le développement agricole durable et sur la lutte contre la désertification. Les principaux thèmes abordés seront: les systèmes d'alerte rapide pour la détection des sécheresses; la gestion de l'eau pour des utilisations multiples dans des conditions de stress hydrique; les mesures destinées à réduire les pertes de cheptel au cours des sécheresses; l'instauration de mesures institutionnelles et de services de soutien pour l'atténuation des effets de la sécheresse, comme la recherche, la production et la distribution de semences, la commercialisation des intrants et de la production, le crédit, la vulgarisation, l'information, etc.; l'amélioration des pratiques culturales et des mesures de la productivité ; la mise en place d'un système de suivi efficace ; l'adoption de méthodes participatives pour une plus grande implication des parties prenantes, notamment à l'échelon communautaire ; et la formulation de politiques, de programmes, de plans et de stratégies d'atténuation des effets de la sécheresse et de sa gestion. Le document proposera en conclusion des mesures susceptibles d'aider les pays membres à concevoir et à lancer des plans d'action appropriés et à garantir les engagements politiques et financiers nécessaires.

6. Politiques de libéralisation du commerce, commerce intrarégional et possibilités de développement agricole durable.

En adhérant, ou en se préparant à adhérer, à l'OMC, la plupart des pays en développement ont adopté, à des degrés variables, des politiques de libéralisation des échanges des produits agricoles. À long terme, on s'attend que la libéralisation des échanges des produits agricoles contribue à un développement agricole durable, à l'expansion du commerce intrarégional des denrées agricoles et à l'amélioration de la sécurité alimentaire des pays en développement.

Toutefois, les pays membres de la région Proche-Orient s'inquiètent de plus en plus des répercussions à court et à moyen terme de la libéralisation des échanges sur le commerce intrarégional, la croissance du secteur agricole, l'environnement et la sécurité alimentaire, et ces préoccupations méritent une analyse approfondie. Il s'agit notamment de mieux comprendre les liens d'interdépendance entre libéralisation des échanges, développement durable et sécurité alimentaire. Cette analyse permettra de définir des politiques de libéralisation du commerce appropriées qui correspondent aux préoccupations des États membres.

Jusqu'ici, les liens qui existent entre la libéralisation du commerce agricole et le développement agricole durable, le commerce intrarégional des denrées agricoles et la sécurité alimentaire n'ont pas bénéficié de l'attention nécessaire. Il faut élaborer des politiques et des plans d'action qui garantiront la compétitivité à long terme des pays membres tout en atténuant les effets négatifs à court et à moyen terme sur le commerce intrarégional et la sécurité alimentaire. L'inscription de ce thème à l'ordre du jour des conférences régionales devrait donner une bonne occasion d'échanger des renseignements et des données d'expérience et de tirer des enseignements qui pourraient contribuer à la formulation d'interventions appropriées à l'échelon national et international.

III. NOTES D'INFORMATION

Les documents suivants seront présentés sous forme de notes d'information:

7. Évaluation des risques liés à l´encéphalopathie spongieuse bovine (ESB)et à la fièvre aphteuse: implications pour le Proche-Orient

Cette note d'information décrit de façon résumée les risques d'exposition des pays du Proche-Orient à l'encéphalopathie spongieuse bovine et à la fièvre aphteuse et leurs répercussions sur le développement des produits de l'élevage et le commerce.

8. Processus de Téhéran pour les pays à faible couvert forestier

La forêt contribue de façon tangible à la sécurité alimentaire et à la protection des bassins versants et des écosystèmes. Or, dans la région Proche-Orient, en majeure partie aride et ayant un faible couvert forestier, les forêts disparaissent plus vite que dans la plupart des autres régions du monde, en raison de politiques nationales forestières et foncières inappropriées. On ressent depuis longtemps la nécessité de corriger cette situation grâce à des plans et des programmes d'intervention cohérents et concertés. Le processus de Téhéran (1999) lancé à l'initiative de la République Islamique d'Iran a permis d'identifier les besoins des pays à faible couvert forestier et les pays ayant des types de forêt particuliers. Il a souligné la nécessité d'élaborer des plans d'action dans ce domaine qui permettraient de porter les problèmes forestiers de la région à l'attention des tribunes et instances régionales et internationales pertinentes. La plupart des pays de la région appuient le processus de Téhéran. L'objet de ce document est de mettre la Conférence régionale au courant des éléments nouveaux en réponse à la déclaration de Téhéran de 1999, notamment en ce qui concerne les plans et programmes d'action aux échelons national et régional pour un développement durable du couvert forestier dans la région.

9. Année internationale de la montagne (AIM)

Les montagnes constituent des écosystèmes fragiles. Elles remplissent des fonctions importantes: réservoirs d'eau pour la terre, dépositaires d'une diversité biologique abondante, espaces pour les loisirs, principal moyen d'existence pour au moins un dixième de la population mondiale et berceau d'un riche patrimoine culturel. En novembre 1998, l'Assemblée générale des Nations Unies a déclaré l'année 2002 Année internationale de la montagne. La FAO a été invitée à assumer un rôle de chef de file pour cette manifestation, rôle qui a été approuvé par le Conseil de la FAO en 1998.

La montagne joue un rôle important dans de nombreux pays du Proche-Orient en tant que source d'approvisionnement en eau, de zone touristique et de principal moyen d'existence pour les populations locales. Plusieurs pays de la région ont déjà créé, ou sont en train de créer, des comités nationaux et de préparer des stratégies nationales pour un développement durable des montagnes. Cette note expose de façon synthétique la notion de développement durable des montagnes et les actions nécessaires à leur amélioration. Il s'agit de sensibiliser l'opinion publique et de garantir un engagement politique, institutionnel et financier approprié à l'appui des mesures concrètes de développement durable des montagnes.

10. Biotechnologie pour l'agriculture, les forêts et les pêches au Proche-Orient

L'objet de cette note d'information est de poursuivre le travail de sensibilisation des pays membres à cette question importante et de les encourager à mettre en place des programmes de renforcement et de développement de ce domaine important, aux échelons national et régional. La biotechnologie possède un potentiel considérable, susceptible d'influer de façon bénéfique sur le développement de l'agriculture, des forêts et des pêches. Elle présente également un certain nombre de difficultés qui sont essentiellement étblis en fonction du mode, du lieu et du moment de son application. La note souligne que les pays membres doivent renforcer leur capacité dans ce domaine pour tirer, de façon durable, le meilleur parti possible des progrès de la biotechnologie. En outre, les systèmes nationaux de recherche agronomique (SNRA) doivent s'efforcer de répondre aux besoins en matière de recherche en biotechnologie et d'application de ces instruments au processus du développement tout en tenant compte des préoccupations qu'elle suscite et de la nécessité d'en atténuer les risques associés.

11. Rapport de la Commission de l'agriculture et de l'utilisation des terres et des eaux pour le Proche-Orient

Rapport sommaire sur les conclusions et recommandations de la deuxième session de la Commission, qui s'est tenue juste avant la Conférence régionale, du 6 au 9 mars 2002.

IV. CONCLUSIONS

12. Adoption du rapport de la réunion des hauts fonctionnaires

13. Clôture de la réunion des hauts fonctionnaires

 

(B) RÉUNION MINISTÉRIELLE

12 - 13 MARS 2002

I. INTRODUCTION

1. Cérémonie d'ouverture

2. Élection du Président, des Vice-Présidents et nomination du Rapporteur

3. Adoption de l'ordre du jour et du calendrier

II. DÉCLARATIONS

4. Allocution du Directeur général de la FAO

III. QUESTIONS PRÉSENTÉES POUR EXAMEN

5. Rapport de la réunion des hauts fonctionnaires

6. Rapport des ONG/Consultation des OSC

7. Rapport sur les activités de la FAO dans la région 2000-2001 et suite donnée aux principales recommandations de la vingt-cinquième Conférence régionale.

IV. QUESTIONS DIVERSES

8. Liste des questions qui pourraient être examinées lors de la vingt-septième Conférence régionale.

V. CONCLUSIONS

9. Date et lieu de la vingt-septième Conférence régionale pour le Proche-Orient*

10. Adoption du Rapport de la Conférence régionale (incluant le Rapport de la réunion des hauts fonctionnaires)

11. Clôture de la Conférence

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* Le mémorandum type de responsabilités sera fourni aux États membres qui exprimeront le désir d’accueillir la Conférence régionale.