CFS:2002/2


COMITÉ DE LA SÉCURITÉ ALIMENTAIRE MONDIALE

Vingt-huitième session

Rome, 6 - 8 juin 2002

ÉVALUATION DE LA SÉCURITÉ ALIMENTAIRE MONDIALE

Table des matières


ANNEXE TABLEAU I: Indicateurs de la situation alimentaire, nutritionnelle et sanitaire

ANNEXE TABLEAU II: Dépendance à l'égard des céréales importées et autonomie pour certaines données globales

ANNEXE TABLEAU III: Indicateurs de l'accès économique


1. Les auteurs du rapport étudient brièvement l'évolution, depuis 1990-1992, de la prévalence de la malnutrition et du nombre de personnes sous-alimentées, par sous-région, et commentent les différences dans les estimations relatives aux deux dernières périodes triennales, à savoir 1996-1998 et 1997-1999. Ils présentent également les résultats d'une étude de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) sur la prévalence des retards de croissance chez les enfants d'âge préscolaire, qui met l'accent sur les différences régionales.

2. Le rapport signale, par ailleurs, les points critiques où sévit la faim en 2001/2002. Sur les 29 pays en situation de crise alimentaire cette année, 16 se trouvent en Afrique, 9 en Asie et 2 en Europe.

3. Les questions d'accès sont étudiées sous l'angle des stocks de produits et de l'accès économique. Les six indicateurs de la sécurité alimentaire portant sur les approvisionnements alimentaires sont exposés et discutés. Il est clair que le volume des importations alimentaires a fortement augmenté à la fois dans les pays en développement et dans les pays à faible revenu et à déficit vivrier (PFRDV) depuis le milieu des années 90. Malgré la diminution des importations de céréales et de produits laitiers enregistrée à cette époque, à la suite de hausses importantes de prix sur les marchés internationaux, le volume des importations a repris ces dernières années pour les deux groupes de marchandises. Après avoir régulièrement diminué depuis le milieu de la dernière décennie, la facture des importations alimentaires des pays en développement a, selon les estimations, augmenté de plus de 10 pour cent en 2000 par rapport aux deux années précédentes et de près de 3 pour cent en 2001.

4. Le rapport présente de manière succincte, en se fondant sur une étude récente de la Banque mondiale, les chances de voir différentes régions du monde atteindre l'objectif fixé pour ce millénaire, à savoir réduire de moitié, avant 2015, les niveaux de pauvreté par rapport à 1990, selon différents schémas de croissance. Le document met par ailleurs l'accent sur la progression de l'égalité, calculée à l'aide d'une nouvelle méthode. L'étude de la Banque mondiale montre clairement qu'il existe d'énormes différences de revenus dans le monde et que ces différences dépassent de loin celles qui sont mesurées de manière classique.

5. Le rapport fait ensuite le point sur la sécurité sanitaire des aliments. Les auteurs soumettent au Comité pour examen, compte tenu de l'importance croissante que prend ce sujet pour les pays développés et les pays en développement, l'idée d'un document de synthèse qui décrirait les stratégies élaborées par la FAO pour garantir l'accès à des aliments sûrs et nutritifs, en insistant sur certains aspects essentiels, comme les avis en matière de politiques, le renforcement des capacités et l'assistance technique, et présenterait les mesures à prendre aux niveaux tant national qu'international.

6. Dans la dernière partie, deux thèmes sont abordés dans le contexte de l'alimentation pour le développement. En 2000-2001, les quantités totales de céréales fournies dans le cadre de programmes et de projets d'aide alimentaire et d'opérations d'aide alimentaire d'urgence ont atteint 8,5 millions de tonnes (en équivalent grains), soit près de 3 millions de tonnes (24 pour cent) de moins qu'en 1999-2000, principalement à cause d'une forte réduction des expéditions à destination de la Fédération de Russie. Ce chiffre est sensiblement supérieur aux 5 millions de tonnes prévues par la Convention de 1999 relative à l'aide alimentaire. Plus de la moitié ont été utilisées pour des situations d'urgence.

7. Enfin, le rapport met l'accent sur deux projets pilotes récents qui pourraient créer une synergie entre les mesures directes de lutte contre la faim et les mesures destinées à stimuler l'agriculture et le secteur rural dans le cadre d'une double stratégie. Il s'agirait de créer une synergie maximale grâce à la mise en place de filets de protection à base de produits alimentaires locaux, si possible, de façon à développer les débouchés, la production agricole et l'emploi, tout en fournissant de la nourriture à ceux qui en ont besoin.

I. ALIMENTATION ET NUTRITION

A. SITUATION ACTUELLE

8. D'après les dernières estimations de la FAO, la sous-alimentation touchait 815 millions de personnes en 1997-19991. Sur ce total, 777 millions de personnes vivaient dans des pays en développement, 27 millions dans des pays en transition et 11 millions dans des pays industrialisés.

9. Pour les pays en développement, les chiffres les plus récents représentent une diminution de 39 millions de personnes depuis 1990-1992 (période de référence utilisée au Sommet mondial de l'alimentation), c'est-à-dire une diminution annuelle moyenne de 6 millions. Mais pour que le but fixé par ce Sommet, à savoir réduire de moitié le nombre de personnes sous-alimentées dans les pays en développement d'ici à 2015, puisse être atteint, la diminution annuelle moyenne devrait être de 22 millions, soit bien plus que le niveau réalisé dans les premières années qui ont suivi le Sommet.

10. Les progrès d'ensemble obtenus dans la réduction du nombre de personnes sous alimentées dans les pays en développement entre 1990-1992 et 1997-1999 recouvrent par ailleurs des tendances très divergentes selon les pays. Les progrès, dans certains pays, ont été remarquables, et dans d'autres plus lents, voire nuls. D'autres encore ont connu une régression modérée dans la majorité des cas, mais parfois sévère. En tout, 32 seulement des 99 pays en développement inclus dans cette étude 2 ont enregistré une diminution de leur population sous-alimentée entre 1990-1992 et 1997-1999. Dans ce groupe de pays, la réduction totale était de 116 millions de personnes, alors que l'on enregistrait une augmentation totale de 77 millions de personnes dans le groupe des pays où la sous-alimentation a effectivement augmenté. Du fait que le premier groupe comprend plusieurs grands pays tels que la Chine, l'Indonésie et la Thaïlande en Asie ou le Nigeria en Afrique, la réduction totale a pu être plus forte que l'augmentation totale dans le second groupe de pays, plus important en nombre. La diminution nette est ainsi de 39 millions de personnes.

11. Lorsque le nombre de personnes sous-alimentées est évalué en proportion de la population totale du pays, plutôt qu'en chiffres absolus, le tableau est un peu différent. La proportion a en fait diminué dans la majorité (58) des pays en développement, mais il faut se garder d'interpréter ce résultat avec trop d'optimisme puisque, dans 18 de ces pays, cette diminution a coïncidé avec une augmentation du nombre absolu. La diminution de la proportion de personnes sous-alimentées dans ces pays n'a pas été suffisante pour compenser l'effet de la croissance démographique. L'augmentation rapide et continue du nombre de bouches à nourrir rend plus difficile encore la tâche d'atteindre l'objectif du Sommet mondial de l'alimentation.

12. Toutes choses étant égales par ailleurs, le nombre de personnes sous-alimentées dans un pays évolue de manière proportionnelle à sa population: plus la population est importante, plus forte sera l'augmentation ou la diminution à attendre. Mais la population joue aussi un rôle déconcertant dans les statistiques de la sous-alimentation. Si l'augmentation de la proportion de personnes sous-alimentées implique que leur nombre absolu a augmenté, la diminution de cette proportion n'implique pas forcément que leur nombre a diminué. Une croissance démographique forte, par exemple, peut entraîner une augmentation en chiffres absolus. Ainsi, l'évolution de la proportion de personnes sous-alimentées donne une mesure des résultats qui est indépendante des facteurs démographiques.

13. Au niveau régional, on voit d'après le tableau 1 que l'Afrique subsaharienne, qui a le taux de sous-alimentation le plus élevé, n'a guère réussi à réduire la sous-alimentation entre 1990-1992 et 1997-1999. Dans la région constituée par le Proche-Orient et l'Afrique du Nord, la prévalence de la malnutrition a en fait augmenté d'un point de pourcentage pendant la même période. En revanche, l'Asie de l'Est et du Sud-Est a sensiblement progressé en réduisant la faim de prés de moitié en moins d'une décennie, tandis qu'en Asie du Sud la prévalence a diminué de deux points de pourcentage. La situation en Amérique latine et aux Caraïbes est restée assez stable au cours des sept dernières années, mais il faut souligner que les conditions y sont nettement meilleures que dans les autres régions.

14. Sur une base annuelle, on constate qu'en Asie du Sud la baisse de la prévalence de la malnutrition a reculé d'un point de pourcentage alors que la prévalence restait stable en Afrique subsaharienne et dans la région de l'Amérique latine et des Caraïbes entre les périodes 1996-1998 et 1997-1999. Celle-ci a sensiblement diminué en Asie de l'Est et du Sud, passant de 13 à 10 pour cent, tandis qu'au Proche-Orient et en Afrique du Nord on enregistrait aussi une diminution positive d'un point de pourcentage de ce taux. Pour l'ensemble des pays en développement, on a observé une diminution d'un point de pourcentage du taux de prévalence de la malnutrition qui est passé de 18 pour cent en 1996-1998 à 17 pour cent en 1997-1999.

Tableau 1: Pourcentage de sous-alimentation dans la population des régions en développement

Région

Sous-alimentation (pourcentage)

1979-81

1990-92

1996-98

1997-99

Afrique subsaharienne
Proche-Orient et Afrique du Nord
Asie de l'Est et du Sud-Est
Asie du Sud
Amérique latine et Caraïbes

37
9
29
38
13

35
8
17
26
13

34
10
13
23
11

34
9
10
24
11

Total régions en développement

29

20

18

17

Source: SOFI, 2001.

15. Le tableau 1 de l'annexe indique pour chaque pays en développement ou pays en transition, les données les plus récentes pour cinq paramètres fondamentaux choisis par le Comité de la sécurité alimentaire mondiale pour mesurer l'alimentation et la nutrition en fonction des buts définis par le Sommet mondial de l'alimentation (pourcentage de population sous-alimentée, apport énergétique alimentaire moyen par personne, espérance de vie à la naissance, mortalité avant l'âge de cinq ans et proportion d'enfants de moins de cinq ans présentant une insuffisance pondérale). À l'exception de l'apport énergétique alimentaire, ces paramètres figurent également parmi ceux choisis pour suivre la progression des objectifs de développement du millénaire en matière de réduction de la pauvreté extrême et de la faim. Cependant, pour rendre compte de l'état nutritionnel, le présent document utilise un autre indicateur de la malnutrition chez l'enfant, celui du retard de croissance chez les enfants de moins de cinq ans, pour lequel on dispose de meilleures données.

16. Bien qu'il existe de nombreuses études de la malnutrition chez l'enfant, elles sont peu comparables, et il est de ce fait difficile de suivre les tendances aux niveaux régional et mondial. Pour corriger cette situation, l'Organisation mondiale de la santé (OMS) a récemment analysé 241 études nationales représentatives, produisant ainsi des données comparables sur le retard de croissance (taille insuffisante par rapport à l'âge) et dégageant des tendances aux niveaux régional et mondial de 1980 à 20053.

17. Les résultats (voir tableau 2) montrent que la prévalence des retards de croissance a progressivement diminué dans les pays en développement, où elle est passée de 47 pour cent en 1980 à 33 pour cent en 2000, ce qui représente une diminution de plus de 40 millions et un nombre total de 180 millions d'enfants atteints en 2000, malgré l'accroissement démographique pendant la même période. Ces données indiquent que 70 pour cent des enfants souffrant d'un retard de croissance vivent en Asie, 26 pour cent en Afrique et environ 4 pour cent en Amérique latine et aux Caraïbes.

Tableau 2. Prévalence des retards de croissance chez les enfants d'âge préscolaire, par région, et nombre total d'enfants atteints dans les pays en développement et les pays développés pour la période allant de 1980 à 2005 (en pourcentage)

Régions

1980

1985

1990

19995

2000

2005

Afrique

40,5

39,2

37,8

36,5

35,2

33,8

Afrique de l'Est

46,5

46,9

47,3

47,7

48,1

48,5

Afrique du Nord

32,7

29,6

26,5

23,3

20,2

17,0

Afrique de l'Ouest

36,2

35,8

35,5

35,2

34,9

29,9

Asie

52,2

47,7

43,3

38,8

34,4

29,9

Asie centrale du Sud *

60,8

56,5

52,2

48,0

43,7

39,4

Asie du Sud-Est

52,4

47,5

42,6

37,7

32,8

27,9

Amérique latine et Caraïbes

25,6

22,3

19,1

15,8

12,6

9,3

Caraïbes

27,1

24,4

21,7

19,0

16,3

13,7

Amérique centrale

26,1

25,6

25,0

24,5

24,0

23,5

Amérique du Sud

25,1

21,1

17,2

13,2

9,3

5,3

Total pays en développement

167

135

91

84

79

14,0

Total pays de l'OCDE

26

14

9

6

6

3.0

Source: Bulletin de l'Organisation mondiale de la santé, 2000, 78(10).

*: (inclut l'Iran, outre le Bangladesh, le Bhoutan, l'Inde, les Maldives, le Népal, le Pakistan et Sri Lanka).

18. Les progrès sont inégaux. L'Afrique de l'Est est la seule région où l'on note une augmentation de la prévalence moyenne des retards de croissance (0,08 point de pourcentage par an). Toutes les autres sous-régions enregistrent une diminution allant de 0,06 à 0,98 point de pourcentage par an. L'Asie du Sud-Est, l'Asie centrale du Sud et l'Amérique du Sud ont eu des résultats particulièrement favorables. L'Afrique du Nord et les Caraïbes, en revanche, n'ont enregistré que de modestes progrès, tandis que dans l'ouest de l'Amérique du Sud et en Amérique centrale l'amélioration était pratiquement nulle.

B. LA FAIM DANS LE MONDE

19. Bien que les perspectives d'approvisionnements alimentaires pour 2002 soient plus favorables que les deux années précédentes, plus d'un million de personnes, voire davantage, ont encore besoin, dans les pays en développement, d'une aide alimentaire d'urgence en raison de catastrophes naturelles ou causées par l'homme. En Afrique de l'Est, la situation de l'offre alimentaire globale s'est considérablement améliorée par rapport à l'année précédente, mais près de 11 millions de personnes touchées par la sécheresse ou le conflit sévissant dans la sous-région restent tributaires de l'aide alimentaire. En Afrique australe, les perspectives de récoltes de céréales de 2002 sont rendues incertaines par une vague de sécheresse qui a touché certaines parties de la région. Une pénurie alimentaire grave est apparue au Malawi, en Zambie et au Zimbabwe où l'aide alimentaire est devenue urgente. En Afrique de l'Ouest, les perspectives alimentaires sont dans l'ensemble satisfaisantes sauf en Guinée, au Libéria et au Sierra Leone, où des personnes déplacées et des réfugiés ont toujours besoin d'une aide alimentaire.

20. En Asie, la République populaire démocratique de Corée, malgré une nette reprise en 2001 de la production céréalière, aura encore besoin de l'aide alimentaire en 2002 pour satisfaire les besoins élémentaires du pays en nourriture. En Mongolie, les rigueurs de l'hiver menacent gravement la situation alimentaire déjà précaire de milliers de familles de pasteurs qui ont perdu du bétail au cours des deux hivers précédents. La situation alimentaire en Afghanistan reste préoccupante, en dépit du calme relatif de la situation et de l'amélioration des livraisons de l'aide alimentaire. L'aide du PAM atteint actuellement 6,6 millions de personnes. La situation alimentaire grave qui prévaut en Cisjordanie et dans la Bande de Gaza est aussi particulièrement inquiétante.

21. En Amérique centrale, malgré les bonnes récoltes de la deuxième campagne agricole, l'approvisionnement alimentaire reste difficile en El Salvador et dans certaines parties du Guatemala. En 2001, la sous-région a été gravement touchée par la sécheresse qui a endommagé les cultures de la première campagne. La communauté internationale continue de fournir une aide alimentaire. En Amérique du Sud, des précipitations excessives et les inondations les plus graves que l'Argentine ait jamais connues ont infligé des pertes graves aux cultures de blé et de maïs de ce pays.

22. Les premières indications pour 2002 concernant les céréales d'hiver dans la CE révèlent une reprise importante des superficies cultivées en blé, après la réduction des emblavures de l'année dernière. Dans les pays d'Europe centrale et orientale, les conditions hivernales ont été dans l'ensemble satisfaisantes. Dans la Fédération de Russie, la production céréalière totale a augmenté de 20 millions de tonnes en 2001 par rapport à l'année précédente, mais les troubles civils et les opérations militaires en Tchétchénie continuent de perturber l'activité agricole. La communauté internationale fournit toujours une aide alimentaire aux personnes déplacées à l'intérieur du pays et aux autres groupes de personnes vulnérables.

23. Dans les Iles Cook, les approvisionnements alimentaires ont souffert du passage du cyclone Trina. Certaines des îles sont menacées d'une infestation de mouches des fruits, qui pourrait faire des ravages. L'Ile de Tonga a été dévastée par le cyclone Waka, qui a causé d'énormes dégâts aux habitations, aux infrastructures et aux cultures. Le gouvernement a fait appel à l'aide de la communauté internationale.

Tableau 3: Pays en situation de crise alimentaire au début de la période 2001-2002 et principales raisons de la crise

AFRIQUE (16 pays)

Angola

Troubles intérieurs et déplacements de population

Burundi

Troubles intérieurs et insécurité

République démocratique du Congo

Troubles intérieurs, déplacements de population à l'intérieur du territoire, réfugiés

Érythrée

Déplacements de population à l'intérieur du territoire, rapatriments et sécheresse

Éthiopie

Sécheresse, déplacements de population à l'intérieur du territoire

Guinée

Déplacements de population à l'intérieur du territoire et réfugiés

Kenya

Sécheresse

Libéria

Troubles intérieurs passés, déplacements de population

Malawi

Inondations, précipitations excessives

Sierra Leone

Troubles intérieurs, déplacements de population

Somalie

Sécheresse, troubles intérieurs

Soudan

Troubles intérieurs dans le sud, sécheresse dans certaines parties du pays

Tanzanie

Pénurie alimentaire dans certaines parties du pays, réfugiés

Ouganda

Troubles intérieurs dans certaines parties du pays, sécheresse

Zambie

Précipitations excessives, inondations

Zimbabwe

Sécheresse, précipitations excessives dans certaines parties du pays

ASIE (9 pays)

Afghanistan

Sécheresse, troubles intérieurs, guerre

Arménie

Sécheresse, difficultés économiques

Géorgie

Sécheresse, difficultés économiques

Iraq

Sanctions économiques, sécheresse

Jordanie

Sécheresses à répétition

Corée (RPD)

Conditions climatiques défavorables, problèmes économiques

Mongolie

Problèmes économiques, hiver rigoureux

Tadjikistan

Sécheresse

Ouzbékistan

Sécheresse

Amérique latine (2 pays)

El Salvador

Sécheresse, tremblements de terre

Guatemala

Sécheresse, problèmes économiques

Europe (2 pays)

Fédération de Russie

Troubles intérieurs en Tchétchénie et groupes vulnérables

République fédérale de Yougoslavie

Groupes vulnérables et réfugiés

Source: FAO/SMIAR - Perspectives de l'alimentation no 1 - février 2002, p. 3.

________________________________

1 FAO (2001), État de l'insécurité alimentaire dans le monde, Rome.

2 L'étude ne comprend pas l'Éthiopie et l'Érythrée, qui n'étaient pas des pays distincts au début des années 1990. Elle ne comprend pas non plus les neuf pays en développement dans lesquels moins de 2,5 pour cent de la population était sous-alimentée en 1990-1992.

3 M. de Onis, C. Monteiro, J. Akré, et G. Clugston (1993) The worldwide magnitude of protein-energy malnutrition: an overview from the WHO Global Database on Child Growth, Geneva. (Ampleur mondiale de la malnutrition protéinocalorique. Synthèse réalisée à partir de la base mondiale de données de l'OMS sur le développement de l'enfant). Des données transversales provenant de 241 études représentatives au niveau national ont été analysées de manière uniformisée pour produire des résultats comparables concernant le retard de croissance (taille insuffisante par rapport à l'âge). Des modèles à plusieurs niveaux ont été appliqués pour dégager des tendances régionales et mondiales de 1980 à 2005. Les données disponibles sur la prévalence de ce facteur s'appuient sur des études portant sur 94 pour cent de la population totale d'enfants âgés de moins de 5 ans en Amérique latine, sur 90 pour cent en Asie, 77 pour cent en Afrique et 66 pour cent en Océanie.

 

 


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