CL 123/15


Conseil

Cent vingt-troisième session

Rome, 28 octobre – 2 novembre 2002

Rapport de la centième session du Comité financier,
Rome, 9 – 13 septembre 2002

Table des matières


  


 QUESTIONS SOUMISES À L’ATTENTION DU CONSEIL

Rapport de la centième session du Comité financier
 

Paragraphes


QUESTION BUDGÉTAIRES
- Rapport sur l’exécution du programme (2000-2001) 5 - 14
- Plan à moyen terme 2004-09 15 - 22
- Devise fonctionnelle et protection du Programme de travail et budget contre les fluctuations de taux de change 23 - 30

QUESTIONS FINANCIÈRES
- Questions financières: faits marquants 34 - 40
- Comptes vérifiés: FAO 2000-2001 41 – 45


QUESTIONS RELATIVES AUX RESSOURCES HUMAINES

- Paiement des indemnités pour frais d’études – Statut du personnel –
Nouvel article 301.3.35

67


AUTRES QUESTIONS
- Rapport intérimaire sur la gestion des placements à long terme 70 - 76
- Rapport intérimaire sur le projet Oracle 77 – 90

 

 

Introduction

1. Le Comité a soumis au Conseil le présent rapport de la centième session.

2. Les représentants ci-après étaient présents:

   Président:

M. Humberto Oscar Molina Reyes (Chili)
 

   Vice-Présidents:

M. Anthony Beattie (Royaume-Uni)
M. Hideki Moronuki (Japon)
Mme Fatimah Hasan J. Hayat (Koweït)
M. Adnan Bashir Khan (Pakistan)
M. Abdoukarim Diouf (Sénégal)
M. Rolf Gerber (Suisse)
Mme Perpetua M.S. Hingi (Tanzanie)
Mme Carolee Heileman (États-Unis d'Amérique)

3. Le Président a indiqué au Comité que M. Eiji Suzuki (Japon) se trouvait malheureusement dans l'impossibilité d'assister à la session. Le Comité a noté que M. Hideki Moronuki avait été désigné pour remplacer M. Suzuki.

4. Lors de l’adoption de l'ordre du jour, le Comité s’est inquiété de ce que le Programme alimentaire mondial (PAM) n’avait pas encore communiqué les documents nécessaires dans toutes les langues requises pour les points de l’ordre du jour en rapport avec cette organisation. Il a rappelé que les documents auraient dû être soumis un mois avant le début de la session au minimum. Il a décidé que, pour pouvoir examiner ces points de façon appropriée avant la prochaine session du Conseil exécutif du PAM, il serait nécessaire de tenir une session extraordinaire du Comité financier les 7 et 8 octobre 2002. Le représentant du PAM a indiqué que tous les documents seraient disponibles avant le terme de la présente session et que le PAM assumerait le coût de la session extraordinaire.

Questions budgétaires

RAPPORT SUR L’EXÉCUTION DU PROGRAMME (2000/01)

5. Le Comité s’est déclaré satisfait du Rapport sur l’exécution du Programme 2000/01 et des améliorations qui ont été apportées à sa présentation. Ce rapport est un document comptable capital qui fournit des informations quantitatives sur les réalisations de l'Organisation et constitue donc une importante source de renseignements pour les Membres.

6. Le Comité a noté que la présentation du Rapport sur l’exécution du Programme serait sensiblement modifiée à partir de l’exercice 2002-03. Il a été informé à cet égard que le nouveau modèle de présentation du Rapport sur l’exécution du Programme serait soumis l’année prochaine au Comité du Programme pour examen. Le Comité a recommandé qu’à l’avenir le Rapport sur l’exécution du Programme inclue des indicateurs d’exécution et d’impact et qu’il englobe l’intégralité des stratégies employées pour examiner les questions intéressant l’ensemble de l’Organisation. Il a noté que le résumé devrait fournir une synthèse concise de tout le rapport et il a proposé d’inclure des données comparatives dans les tableaux contenant des données financières et d’autres données quantitatives afin de faciliter le travail d'analyse effectué par les États Membres.

7. Le Comité a noté que les dépenses de l’Organisation en 2000/01 étaient inférieures au niveau autorisé et il s’est félicité qu'aucun transfert entre les chapitres budgétaires n’ait été nécessaire, essentiellement sous l’effet de la variance favorable des dépenses de personnel.

8. Bien que le total des contributions volontaires ait augmenté en raison de l’expansion du programme Pétrole contre vivres mis en place en Iraq, le Comité s’est inquiété de la baisse continue des ressources extrabudgétaires consacrées à des activités autres que les opérations d’urgence et il a exprimé le souhait que cette tendance puisse être inversée. Le Comité a noté que les demandes d’aide d’urgence ne cessent d’augmenter et il s’est félicité de la collaboration accrue entre la FAO et le Programme alimentaire mondial (PAM) pour faire face aux situations d’urgence. Il a également accueilli favorablement la coopération croissante avec le Fonds international de développement agricole (FIDA) et le PAM dans les domaines de la sécurité alimentaire et de la lutte contre la pauvreté.

9. Des Membres ont exprimé leur soutien au Programme spécial pour la sécurité alimentaire (PSSA) et se sont félicités que les ressources soient axées sur les pays à faible revenu et à déficit vivrier (PFRDV). Le Comité s’est félicité que les recommandations contenues dans l’évaluation récente de ce programme soient en cours d’application.

10. Le Comité s’est félicité de l’amélioration de la couverture linguistique et il a exhorté l’Organisation à poursuivre ses efforts dans ce sens.

11. On s’est inquiété de ce que le système utilisé pour l’évaluation de la représentation géographique du personnel de la FAO, établi en 1956, soit aujourd’hui dépassé. Le Comité a été informé qu'un document sur la question serait présenté au Conseil à sa cent vingt-troisième session.

12. Le Comité a pris note des économies réelles effectuées grâce à la décentralisation, mais a constaté que celle-ci aurait été plus efficace si la mise au point de systèmes et la formation avaient fait l’objet de préparatifs supplémentaires. Le Comité a été informé qu’une évaluation de la décentralisation était prévue en 2003.

13. Le Comité a constaté que le Rapport sur l’exécution du programme ne traitait pas des gains d’efficience pour l’exercice. Un document sur les gains d’efficience avait été soumis au Conseil à sa cent dix-neuvième session et le Secrétariat s’et engagé à le mettre à jour dès que possible.

14. Le Comité a approuvé le Rapport sur l’exécution du Programme qui sera soumis au Conseil et à la Conférence.

PLAN À MOYEN TERME 2004-09

15. Le Comité s’est félicité du Plan à moyen terme 2004-09, document qu’il a jugé utile et qui représentait une amélioration sensible par rapport au précédent Plan à moyen terme. Il a estimé que ce plan traitait des stratégies pour aborder les questions intersectorielles, de façon équilibrée par rapport aux autres questions examinées.

16. Le Comité a noté que le Plan tenait dûment compte des résultats de grandes réunions internationales telles que le Sommet mondial de l'alimentation: cinq ans après, et les Conférences de Monterrey et de Johannesburg.

17. Le Comité s’est félicité des informations complémentaires concernant les estimations de contributions volontaires additionnelles, qui contribuaient à donner une image plus complète des ressources disponibles pour la réalisation du Programme. Il s’est également félicité de la communication d’informations complémentaires sur les perspectives de mobilisation de nouvelles ressources extrabudgétaires et sur les possibilités d’utilisation de ces ressources pour les activités mentionnées dans le Plan à moyen terme.

18. Le Comité a été informé des risques susceptibles d’entraver la mise en œuvre du Plan à moyen terme, à savoir:

19. Le Comité s’est félicité des propositions relatives à la mise en valeur des ressources humaines, reconnaissant leur importance pour le traitement des questions de portée intersectorielle suivantes: la garantie de l’excellence, le renforcement de l'interdisciplinarité et la poursuite de l’amélioration de la gestion. Il a également souligné qu'il importait d'élargir les partenariats et alliances déjà établis avec d'autres organismes du système des Nations Unies, des institutions financières internationales, ainsi que des organisations non gouvernementales et organisations de la société civile.

20. Le Comité a été informé des avantages que pouvait présenter pour l’Organisation une budgétisation des investissements pour le financement exceptionnel d’immobilisations. Tout en reconnaissant qu’il s’agissait d’une pratique bien acceptée, il a demandé des informations complémentaires afin de pouvoir analyser les avantages de cette formule. Il a été indiqué au Comité qu’un document plus détaillé sur ce type de budgétisation serait élaboré à son intention.

21. Certains membres du Comité se sont déclarés favorables à la mobilisation de nouvelles ressources pour différents secteurs à caractère très prioritaire: forêts, pêches, mesures phytosanitaires, Convention internationale pour la protection des végétaux, pesticides, Codex et ressources phytogénétiques. De nombreux membres ont indiqué qu’ils accordaient une attention particulière à la mobilisation de ressources complémentaires pour le Programme de coopération technique (PCT) et le PSSA, tandis que d’autres se sont interrogés sur l’opportunité des augmentations proposées pour ces programmes.

22. Le Comité a noté que les montants figurant dans le Plan à moyen terme devaient être considérés comme indicatifs et non contraignants pour les États Membres. À la lumière du débat, certains membres ont estimé que le niveau du budget prévu dans le Plan était trop élevé et qu’il serait par conséquent utile de disposer d’autres cas de figure fondés sur un niveau de ressources semblable aux montants du budget approuvés ces dernières années. Selon un autre point de vue, un plan à moyen terme sur six ans devait faire apparaître une tendance à la croissance qui permettrait à l’Organisation d’accomplir son mandat efficacement, en prenant en compte les demandes des Membres et les engagements pris lors des derniers Sommets. Par conséquent, le document devait être accepté sous sa forme actuelle.

DEVISE FONCTIONNELLE ET PROTECTION DU PROGRAMME DE TRAVAIL ET BUDGET CONTRE LES FLUCTUATIONS DE TAUX DE CHANGE

23. Le Comité s’est félicité de la façon dont l’Organisation a répondu à l’engagement qu’elle avait pris antérieurement de solliciter l’avis d’un expert extérieur à propos de la question de la devise fonctionnelle et de la protection du Programme de travail et budget contre les fluctuations de taux de change et il a accueilli avec satisfaction l’exposé utile et détaillé du Secrétariat.

Devise fonctionnelle

24. Le Comité a pris note de l’avis de l’expert extérieur, selon lequel, en vertu des principes de comptabilité généralement admis, le principal critère appliqué pour décider de la devise fonctionnelle était l’environnement économique immédiat de l’Organisation, considéré du point de vue des opérations de trésorerie (recettes et dépenses).

25. Le Comité a pris note de la conclusion de l’expert extérieur, selon lequel le dollar E.-U. était actuellement la devise fonctionnelle appropriée pour la FAO, et il convenait de suivre l’éventuelle modification des conditions qui déterminent le choix de la devise fonctionnelle. Il a demandé des précisions sur l’expérience d’autres organismes du système des Nations Unies, en particulier l’ONUDI, qui a changé de devise fonctionnelle.

Protection du Programme de travail et budget contre les fluctuations de taux de change

26. Le Comité a rappelé que la question de la protection du Programme de travail et budget contre les fluctuations de taux de change à l’intérieur d’un même exercice et entre deux exercices lui était soumise régulièrement depuis septembre 2000. Il a rappelé que, de l'avis général, le programme de travail approuvé devait être protégé dans toute la mesure possible des effets des fluctuations des taux de change.

27. Le Comité a noté la recommandation des experts extérieurs, favorable au principe d’une mise en recouvrement fractionnée, ainsi que l’avis semblable émis par le Commissaire aux comptes lors de sa session de mai 2002.

28. Le Comité a reconnu que le document original sur la proposition concernant la mise en recouvrement fractionnée comportait deux options: selon la première, la contribution des membres était fractionnée de telle sorte qu’il acquitte une proportion définie à l’avance en euros et le solde en dollars E.-U.; selon la seconde, les membres avaient la possibilité de choisir la devise (euro ou dollar E.-U.) dans laquelle acquitter leurs contributions. Il a examiné les raisons qui ont conduit le Secrétariat à marquer sa préférence pour la première option, en vertu de laquelle chaque membre est tenu de verser une part prédéfinie de sa contribution en euros et le solde en dollars E.-U. Ces raisons sont notamment les suivantes:

    1. la première option garantissait le versement d’une part prédéfinie dans chaque monnaie, ce qui permettait de faire coïncider les recettes globales et les prévisions de dépenses pour chaque monnaie et d’éliminer la nécessité de recourir à une couverture des risques;
    2. la seconde option laissait la répartition finale entre les monnaies à l’appréciation des États Membres et pouvait rendre nécessaires des transactions supplémentaires en devises qui permettent de faire coïncider les recettes et les dépenses dans chaque monnaie;
    3. la seconde option augmentait également le risque que le calendrier des versements dans l'une ou l'autre monnaie ne coïncide pas avec les flux de dépenses, de sorte que des transactions supplémentaires en devises devaient être effectuées;
    4. la première option accordait un traitement équivalent à tous les membres puisqu’ils devaient tous supporter un certain risque de fluctuations des taux de change.

29. Le Comité a noté la complexité du sujet tout en reconnaissant que la Conférence devrait prendre une décision dans le cadre de l’examen du Programme de travail et budget 2004-05. Si le taux de change applicable pour le prochain budget demeurait au niveau de celui appliqué pour le Programme de travail et budget 2002-2003, les fluctuations du taux de change ne devraient pas avoir de répercussions sur le prochain budget. Cependant, le Comité s’est inquiété du fait que, au taux de change actuel d’environ 1,00 dollar E.-U. pour 1,00 euro, le Programme de travail 2004-2005 pourrait être grevé d’un montant pouvant aller jusqu’à 35 millions de dollars E.-U. Il a demandé au Secrétariat d’apporter des précisions sur la question en présentant un exposé destiné à tous les États Membres avant la prochaine session du Conseil (octobre 2002). Il est également convenu que le Secrétariat pourrait poursuivre les travaux préparatoires sur les aspects pratiques de la mise en oeuvre (tels qu'ils sont définis dans le document et comme l’a demandé le Comité financier) dans le but d’en rendre compte au Comité à sa session de mai 2003, en tenant compte du fait que l’approbation du Conseil devait être confirmée avant que la Conférence ne rende sa décision relative au Programme de travail et budget 2004-2005, en novembre 2003.

Conclusion

30. Le Comité a décidé qu’il devait disposer d’un supplément d’information avant de pouvoir en arriver à une conclusion sur la question et faire une recommandation au Conseil. Notamment, il a souhaité obtenir des informations complémentaires sur l'expérience d'autres organismes du système des Nations Unies ayant adopté le principe de mise en recouvrement fractionnée, en particulier l’AIEA et l’UNESCO. Le Comité a également demandé des informations sur les coûts différentiels susceptibles d’être liés à la mise en recouvrement fractionnée.

RAPPORT SUR LES DÉPENSES D’APPUI – DÉPENSES ET RECOUVREMENTS

31. Le Comité a examiné le second Rapport sur les dépenses d’appui depuis l’adoption par le Conseil de la politique de remboursement des dépenses d’appui en novembre 2000, qui a subi quelques modifications en septembre 20011.

32. Le Comité a accueilli avec intérêt les informations concernant l’expérience en matière d’application de la nouvelle politique adoptée pour les taux de remboursement des dépenses d’appui.

33. Il a approuvé le taux de remboursement des dépenses d’appui de 5 pour cent pour les contributions volontaires destinées à financer la fourniture d’installations et de services pour des sessions ne relevant pas de la FAO.

Questions financières

FAITS MARQUANTS

34. Le Secrétariat a présenté le document intitulé « Questions financières: faits marquants » qui récapitule les résultats financiers des six premiers mois de l’exercice, ainsi qu’un document de travail sur l’état des contributions mises en recouvrement à la date du 6 septembre 2002. Le document intitulé «Questions financières: faits marquants» résume les recettes et les dépenses par source de financement, l’utilisation et le solde des fonds, ainsi que l’état des contributions au Programme ordinaire.

35. Le Secrétariat a souligné l’aggravation de la situation financière de l’Organisation et a porté à l’attention du Comité les principaux points suivants:

36. Le Comité s’est déclaré satisfait du document intitulé «Questions financières: faits marquants», soulignant l'utilité des informations qu'il contenait. Le Secrétariat est convenu de soumettre une mise à jour des prévisions de trésorerie et de la situation financière sous la forme de documents de travail en prévision des futures sessions du Comité financier.

37. Le Comité s’est déclaré préoccupé par l’aggravation de la situation financière de l’Organisation, qu’il s’agisse des liquidités ou du déficit du Fonds général.

38. Le Comité a reconnu que les retards dans le versement des contributions pouvaient contraindre l’Organisation à emprunter à l’extérieur, mais il a exprimé l'espoir que des emprunts bancaires puissent être évités, ce type opération entraînant des dépenses supplémentaires.

39. Le Secrétariat a confirmé que les principaux facteurs qui contribuent à affaiblir la situation financière de l’Organisation étaient notamment les retards intervenus dans le versement des contributions mises en recouvrement, la poursuite des pertes enregistrées sur les placements à long terme, ainsi que l'imputation de certaines dépenses non inscrites au budget comme l’amortissement des dépenses d’assurance médicale après cessation de service.

40. Le Comité financier a reconnu que, pour pouvoir agir efficacement face à la situation financière fragile de l’Organisation, les rapports devraient porter sur des périodes plus longues et il a demandé à ce propos au Secrétariat d’établir des prévisions de trésorerie et de couverture jusqu’au terme de l’actuel exercice selon différents cas de figure.

COMPTES VÉRIFIÉS : FAO 2000-2001

41. En vertu de l'Article XXVII 7(1) du Règlement général de l'Organisation, le Comité a examiné les comptes vérifiés de la FAO pour l'exercice 2000-2001.

42. Le Commissaire aux comptes a noté qu’il avait publié une opinion sans réserve sur les comptes vérifiés de la FAO pour l'exercice 2000-2001 et il a résumé les principales conclusions de son rapport comme suit:

43. En réponse aux questions et observations du Comité, le Secrétariat a fourni les éclaircissements suivants:

44. Le Comité, prenant note des observations et des éclaircissements fournis par le Commissaire aux comptes et le Secrétariat, a recommandé que le Conseil soumette à la Conférence, pour adoption, les comptes vérifiés pour l’exercice 2000-2001. Le Comité a soumis au Conseil le projet de résolution ci-après pour qu’il le transmette à la Conférence.
 

La Conférence,

Ayant examiné le rapport de la cent vingt-troisième session du Conseil et

Ayant pris connaissance des comptes vérifiés de la FAO pour 2000-01, ainsi que du rapport du Commissaire aux comptes y relatif,

Adopte les comptes vérifiés de l’Organisation.


45. Le Comité s’est déclaré satisfait du travail de la Cour des comptes dont le mandat en tant que Commissaire aux comptes de la FAO s’est achevé avec la vérification des comptes de l’exercice 2000-01.

COMPTES VÉRIFIÉS – MUTUELLE DE CRÉDIT DE LA FAO 2001

46. Le Secrétariat a présenté le document qui contient les comptes de la Mutuelle de crédit de la FAO pour 2001 ainsi que l'opinion et le rapport du Commissaire aux comptes sur ces comptes.

47. Le Commissaire aux comptes a expliqué que les comptes indiquent clairement que la Mutuelle de crédit est une organisation bien gérée et que le rapport inclut des recommandations concernant l’assurance sur les prêts, les dépenses d’exploitation et le fait que les comptes de la Mutuelle de crédit devraient être consolidés dans ceux de la FAO.

48. En réponse aux éclaircissements demandés par le Comité sur la question de la consolidation des comptes, le Commissaire aux comptes a expliqué que, comme la Mutuelle de crédit fait partie intégrante de la FAO, ses comptes devraient être intégrés dans ceux de la FAO de manière à présenter aux États Membres des comptes totalement consolidés.

49. Le Secrétariat a confirmé que cette question serait examinée dans le rapport intérimaire sur la mise en application de la recommandation du Commissaire aux comptes qui sera présenté à la session de mai 2003 du Comité financier.

50. Le Comité a approuvé les comptes de la Mutuelle de crédit de la FAO pour 2001.

COMPTES VÉRIFIÉS – GROUPEMENT D’ACHATS DU PERSONNEL 2001

51. Tout en approuvant les états financiers du Groupement d’achats du personnel de la FAO pour 2001, le Comité a noté que le Commissaire aux comptes avait recommandé de consolider les comptes du Groupement dans les états financiers de l'Organisation. Il a noté que le Secrétariat traiterait de cette question à sa prochaine session dans le rapport intérimaire sur les recommandations émises à l’issue de la vérification externe des comptes. Ce document comporterait une analyse des obligations juridiques et financières de l'Organisation et des États Membres dans le cas où le Groupement d’achats du personnel serait confronté à des difficultés économiques.

PROGRAMME DE TRAVAIL DU COMMISSAIRE AUX COMPTES: EXERCICE 2002-2003

52. Le nouveau Commissaire aux comptes s’est présenté et a indiqué dans les grandes lignes la portée de son programme de travail pour l’exercice 2002-2003.

53. Les principaux éléments du programme de travail seront les suivants: examen des états financiers, étude des activités de gestion, évaluation des contrôles internes et établissement de rapports sur ces questions. Le Commissaire aux comptes assurera également le suivi des recommandations formulées au cours de vérifications précédentes. En outre, des vérifications spéciales pourraient être réalisées, à la demande du Comité financier.

54. Dans une première phase, le Commissaire aux comptes consacrera une partie de son temps à se familiariser avec les grandes activités de la FAO et avec ses systèmes et procédures de contrôle interne, tant au siège que dans les bureaux décentralisés. Cela constituera la base de l’approche de la stratégie de vérification.

55. Les domaines de gestion qu’il est proposé d’examiner lors de cet exercice sont les suivants:

56. En réponse à une suggestion faite par le Comité, le Commissaire aux comptes a indiqué qu’il pourrait présenter des rapports séparés sur des vérifications spécifiques lorsque celles-ci seraient achevées, conformément aux dispositions des Textes fondamentaux et du Règlement financier. Il a également précisé que les questions matérielles et celles revêtant une grande importance seraient examinées avec la direction avant de les inclure de façon appropriée dans le rapport de vérification, et qu’il étudierait également avec la direction les aspects de faisabilité et de coût des recommandations. En réponse aux questions posées par le Comité, le Commissaire aux comptes a également expliqué brièvement comment il comptait allouer les ressources et déployer le personnel pour le travail de vérification.

57. À la demande du Comité, le Commissaire aux comptes sortant (Cour des comptes) a fait la synthèse de l’expérience acquise lors du travail de vérification, en soulignant notamment la nécessité d’une évaluation continue des risques compte tenu des changements radicaux qui ont eu lieu dans l’Organisation au cours des dernières années. Le Comité a remercié le nouveau et l’ancien Commissaire aux comptes et a souhaité la bienvenue à M. P.K. Mukhopadhyay, Directeur de la vérification relevant du Bureau du Contrôleur et Vérificateur général de l’Inde.

58. Le Comité a approuvé l’examen par le Commissaire aux comptes des deux premiers domaines mentionnés au paragraphe 55 ci-dessus. Le Comité a décidé qu’il étudierait la proposition du Commissaire aux comptes visant à examiner un domaine sélectionné d’un Grand Programme de travail, en présence de celui-ci, à sa prochaine session. Le Comité a également décidé de passer en revue à sa session de mai 2003 la question des rapports distincts sur des analyses spécifiques.

PLAN D’INCITATION AU PAIEMENT RAPIDE DES CONTRIBUTIONS – DÉTERMINATION DU TAUX DE REMISE

59. Le Secrétariat a présenté le document sur le Plan d’incitation au paiement rapide des contributions en précisant que, conformément à une résolution adoptée par la Conférence à sa vingt-sixième session en 1991, le Directeur général doit demander l'accord du Comité financier pour le taux de remise qui sera appliqué aux contributions de 2003. Le document présente les règles suivies pour le système de remise et la méthodologie actuellement appliquée pour déterminer le montant des remises, qui a été approuvée par la Conférence à sa vingt-neuvième session en novembre 1997. Il contient en outre des données statistiques sur le Plan d’incitation, ainsi que la liste complète des pays pouvant bénéficier d'une remise en 2002. Le Comité a constaté que le taux de remise à appliquer avait été dûment calculé et s’établissait à 0,45 pour cent et que le montant total de la remise pour 2002 s’élevait à 96 327,25 dollars E.-U., montant qui sera déduit des contributions ordinaires de 2003.

60. Le Comité s’est demandé si le Plan d'incitation avait véritablement pour effet d'encourager les États Membres à verser rapidement leurs contributions, notant que de nombreux Membres qui versent leurs contributions en temps voulu ne se sentent certainement pas concernés par ce Plan. Le Comité a en outre constaté que certains membres ne pouvaient sans doute pas tirer parti de ce Plan en raison de leur cycle budgétaire. Le Comité financier a décidé de centrer son attention sur l’objet même du document qui est l’adoption du taux de remise pour l’année 2002.

61. Le Secrétariat a confirmé qu’à la demande du Comité, des informations supplémentaires sur les taux de remise appliqués les années précédentes seraient fournies dans les prochains documents. Le Comité pourra ainsi établir des comparaisons entre les différentes années avant de prendre une décision pour l'avenir.

62. Le Comité a examiné et approuvé le taux de remise proposé.

RAPPORTS DE VÉRIFICATION EXTERNE SUR LE PROJET DE RELÈVEMENT D’URGENCE DES EXPLOITATIONS AGRICOLES AU KOSOVO

63. Le Comité financier a approuvé, à sa quatre-vingt dix-huitième session, la demande présentée par la Banque mondiale (le donateur) visant à ce qu’un rapport annuel séparé de vérification soit établi sur les états financiers du projet de relèvement d’urgence des exploitations agricoles au Kosovo. Le premier rapport de ce type, portant sur les états financiers de l’année s’achevant le 31 décembre 2000, a été examiné par le Comité à sa quatre-vingt dix-neuvième session.

64. Le Commissaire aux comptes a présenté le rapport de vérification préparé pour ce projet pour la période prenant fin le 31 décembre 2001 et a évoqué les principales conclusions de la vérification, en indiquant une réserve mineure. Le Commissaire aux comptes était principalement préoccupé par la tenue des comptes et la présentation des états financiers. L’évaluation d’ensemble sur l’exécution du projet était positive.

65. Le Secrétariat a présenté un complément d’informations sur le projet. Il a mentionné les donateurs qui ont contribué au budget total du projet et en a retracé les principaux éléments. Le Secrétariat a expliqué que le projet s’inscrit dans le cadre d’un programme plus vaste de relèvement de l’agriculture mis en œuvre par la FAO au Kosovo, pour un montant d’environ 40 millions de dollars E.-U. (dont un cofinancement de divers pays donateurs).

66. Le Comité a avalisé le rapport de vérification externe.

Questions relatives aux ressources humaines

PAIEMENT DES INDEMNITÉS POUR FRAIS D’ÉTUDES – STATUT DU PERSONNEL – NOUVEL ARTICLE 301.3.35

67. Le Secrétariat a présenté le rapport sur cette question, en y ajoutant quelques précisions justifiant le maintien de l’indemnité pour frais d’études jusqu’à la fin de l’année scolaire en cours, sans dépasser une année scolaire, lorsqu’un fonctionnaire décède au cours de l’année scolaire. Le Comité a examiné cette question et est convenu de soumettre au Conseil, pour adoption, le nouvel article 301.3.35 du Statut du personnel proposé libellé comme suit: « Le paiement de l’indemnité en vertu de l’article 301.3.31 du Statut du personnel sera maintenu durant le restant de l’année scolaire en cours, sans dépasser une année scolaire, lorsqu’un fonctionnaire décède au cours de l’année scolaire ».

Questions relatives à l’organisation

SOMMET MONDIAL DE L’ALIMENTATION: CINQ ANS APRÈS

68. Le Secrétariat a présenté oralement au Comité un rapport intérimaire sur le coût de la préparation et de la tenue du Sommet mondial de l'alimentation: cinq ans après. Le Secrétariat a expliqué qu’un état des dépenses comptabilisées, qu’elles soient financées par le Programme ordinaire ou grâce à des ressources extrabudgétaires, ne serait disponible qu’après la clôture des comptes provisoires pour 2002. Le Comité a noté que, conformément aux dispositions adoptées par le Conseil, un rapport complet sur le coût du Sommet mondial de l'alimentation serait soumis au Comité de la sécurité alimentaire mondiale (CSA) en mai 2003 et a demandé que ce rapport lui soit également communiqué à sa session de mai 2003.

RAPPORTS DU CORPS COMMUN D’INSPECTION DES NATIONS UNIES

69. Le Comité a pris connaissance des rapports susmentionnés. Il a noté avec un intérêt particulier la publication annoncée par le Corps commun d’inspection d’un rapport intitulé «Examen de la gestion et de l’administration de la FAO». Il a noté, en outre, que ce rapport serait normalement examiné lors des prochaines sessions du Comité du programme et du Comité financier. Le Secrétariat s’est engagé à le faire traduire et à le distribuer aux membres de ces deux comités dès qu’il serait officiellement transmis à la FAO dans sa version définitive.

Autres questions

RAPPORT INTÉRIMAIRE SUR LA GESTION DES PLACEMENTS À LONG TERME

70. Le Secrétariat a donné un aperçu de la composition et des objectifs du portefeuille à long terme et a fait des observations sur les conditions difficiles du marché et sur les résultats du gestionnaire chargé des investissements à long terme au 30 juin 2002 (Fiduciary Trust International). Ont également été expliquées les mesures prises par le Secrétariat depuis la dernière session du Comité en mai 2002, à la lumière des recommandations faites par le Commissaire aux comptes et par le Comité consultatif des placements de la FAO. Ces mesures peuvent être récapitulées comme suit:

71. Le Comité a constaté que le Secrétariat avait l’intention d’effectuer une révision approfondie des objectifs du portefeuille à long terme et une répartition adéquate des éléments d’actif nécessaires à l’appui de ces objectifs. Cette révision concernerait notamment la division des actions détenues dans le portefeuille à long terme entre deux gestionnaires spécialisés, l’un axé sur les rendements et l’autre, sur la croissance des placements, ainsi que la définition de valeurs de référence appropriées pour la surveillance du portefeuille.

72. Le Comité a pris acte des préoccupations du Secrétariat qui s’inquiète de ce que le produit tiré du portefeuille à long terme, même géré de façon avertie, ne s’avère insuffisant pour couvrir les sommes dues au titre des programmes du personnel, notamment en raison des frais croissants liés à l’assurance-maladie après cessation de service.

73. Le Commissaire aux comptes a évoqué les points mentionnés dans son rapport, y compris la nécessité d’évaluer la part des actions et des valeurs à revenu fixe, ainsi que les résultats du gestionnaire du portefeuille par rapport à la valeur de référence.

74. Le Comité a remercié le Secrétariat des progrès réalisés dans l’application des recommandations du Commissaire aux comptes et du Comité consultatif des placements de la FAO, en ce qui concerne le recrutement du nouveau fonctionnaire principal chargé de la trésorerie et l’achèvement de toutes les stratégies en chantier concernant les placements à court terme.

75. Le Comité s’est félicité de la décision du Comité consultatif des placements de la FAO de se réunir chaque année en avril pour permettre au Comité financier d’analyser ses recommandations.

76. Le Comité a demandé qu’une mise à jour sur les placements à long terme lui soit soumise à sa session de mai 2003.

RAPPORT INTÉRIMAIRE SUR LE PROJET ORACLE

77. Le Secrétariat a présenté un rapport oral sur l’état d’avancement du projet Oracle.

78. Pour ce qui est de la situation actuelle, il a signalé que le passage à la version 11i venait d’avoir lieu et que les utilisateurs de cette nouvelle version avaient à ce jour réagi de manière très positive.

79. Le Secrétariat a également signalé des progrès sensibles en ce qui concerne les améliorations apportées aux systèmes financiers Oracle, au système PIRES de planification, de suivi de l’exécution et d’appui à l’évaluation du programme et au système Oracle pour les ressources humaines et les états de paie.

80. Le Secrétariat a signalé que la phase initiale du projet Ressources humaines et états de paie pourrait être menée à son terme avec le financement disponible, mais que, comme indiqué précédemment au Comité financier, le déroulement des grandes phases suivantes dépendrait de la disponibilité de ressources supplémentaires.

81. Le Comité a demandé et obtenu confirmation du fait que la version du logiciel Oracle actuellement utilisée à la FAO était pleinement appuyée par le fournisseur. Le Comité s’est interrogé sur l’impact financier de la mise à jour des versions du système financier Oracle et sur la nécessité éventuelle d’une mise à jour permanente.

82. Le Secrétariat a répondu que les mises à jour avaient normalement lieu tous les deux à quatre ans et que les organisations tiraient parti des nouvelles fonctions disponibles dans les versions les plus récentes. Ces coûts récurrents représentaient des objets de dépense qui pouvaient être inclus dans un budget d’investissement.

83. Le Comité a noté le paragraphe 202 du rapport du Commissaire aux comptes sur Oracle et a invité le Commissaire à formuler des observations à ce sujet.

84. Le Commissaire aux comptes a indiqué que le projet Ressources humaines et états de paie pouvait représenter un projet à haut risque, dans la mesure où les solutions offertes par les principaux fournisseurs ne correspondaient pas pour l’instant aux exigences du système des Nations Unies. Tel était le cas du projet États de paie du PAM d’introduction récente.

85. Le Secrétariat a confirmé que les solutions offertes actuellement par les principaux fournisseurs ne correspondaient pas pleinement aux exigences du système des Nations Unies, mais qu’il était impossible d’évaluer l’importance des changements requis tant que les besoins de l’Organisation n’avaient pas été entièrement définis. Si le coût des changements nécessaires se révélait beaucoup plus élevé que prévu, d’autres options devraient alors être examinées. Toutefois, la mise en place d’un système intégré d’information financière et budgétaire et d’information sur les ressources humaines était bien le principal objectif du projet Oracle tel qu’envisagé initialement par le Directeur général.

86. Le Comité a demandé s’il était vrai que le projet Oracle pour les ressources humaines et les états de paie devrait être interrompu en décembre 2002 si des arriérés n’étaient pas versés et mis à la disposition du projet.

87. Le Secrétariat a répondu que le recrutement du Directeur du projet ayant été retardé, le travail sur la définition des besoins de l’Organisation ne serait pas achevé avant la mi-2003 et que le projet était donc financé jusqu’à cette date.

88. Le Comité a demandé des précisions sur le financement nécessaire au déroulement du projet Oracle pour les ressources humaines et les états de paie pendant le deuxième semestre de 2003. Le Comité a noté que 2,3 millions de dollars E.-U. seulement avaient été versés sur les 27 millions de dollars E.-U. demandés et que les éventuels arriérés disponibles deviendraient caducs fin 2003.

89. Le Secrétariat a confirmé que le projet devrait être mis en attente si aucun financement ne parvenait à l’Organisation avant la mi-2003 et que des estimations plus précises du financement nécessaire pour 2003 seraient disponibles une fois achevée la Charte du projet. Le Secrétariat a mentionné que la mise en place d’un mécanisme de budgétisation des investissements faciliterait le rééchelonnement financier du projet après 2003.

90. En conclusion, le Comité a reconnu que le projet Oracle était directement lié aux stratégies de la FAO pour aborder les questions intersectorielles. Il a noté le passage réussi du système financier Oracle à la version 11i. Toutefois, il s’est inquiété de l’impact que le manque de ressources pourrait avoir sur le projet. Les difficultés techniques posées par l’articulation de différents systèmes ont également été notées. Le Comité a approuvé l’idée de placer le projet en attente si les fonds nécessaires n’étaient pas disponibles et a souhaité être tenu au courant de l’évolution de la situation à sa session de mai 2003.

DATE ET LIEU DE LA PROCHAINE SESSION

91. Le Comité a rappelé que, conformément à la décision qu’il avait adoptée antérieurement durant la session, sa cent unième session se tiendrait à Rome les 7 et 8 octobre 2002.

92. Il a également été indiqué au Comité que sa cent deuxième session devrait, selon un calendrier provisoire, se tenir à Rome, du 5 au 9 mai 2003. La date définitive de la session sera fixée en consultation avec le Président.

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1 CL 121/4, Rapport de la quatre-vingt-dix-septième session du Comité financier, par. 21-23.