COFO-2003/7


 

COMITÉ DES FORÊTS

Point 10 de l’ordre du jour provisoire

SEIZIÈME SESSION

Rome (Italie), 10 – 14 mars 2003

EXAMEN DES PROGRAMMES DE LA FAO DANS LE SECTEUR FORESTIER, Y COMPRIS LA SUITE DONNÉE AUX DEMANDES ET RECOMMANDATIONS FORMULÉES PAR
LE COMITÉ A SA QUINZIÈME SESSION ET LE RAPPORT SUR L’EXÉCUTION DU PROGRAMME (2000-2001)

Note du Secrétariat

INTRODUCTION

1. La présente note fait le point sur les activités de la FAO en matière de foresterie depuis la précédente session du Comité des forêts, tenue en 2001. Le Rapport sur l'exécution du programme de la FAO 2000-01, qui offre une vue d'ensemble de tous les secteurs, est disponible en cinq langues sur Internet, à l'adresse suivante: http://www.fao.org/pir/index_fr.htm.

Programme 2.4.1: Ressources forestières

2. En tant qu'institution chef de file pour l'Année internationale de la montagne, la FAO a apporté un soutien actif aux pays pour la protection des environnements de montagne et l'amélioration des conditions de vie des populations montagnardes. Une série de manifestations et d'initiatives ont été organisées tout au long de l'année 2002, qui ont permis la mise en place d'un réseau croissant de soutien, d'engagement et de ressources de la part de partenaires du monde entier. Lors du Sommet mondial pour le développement durable, la FAO a lancé conjointement avec le Gouvernement suisse et le Programme des Nations Unies pour l’environnement (PNUE) un nouveau Partenariat international pour le développement durable des régions de montagne, visant à protéger les écosystèmes montagneux et à renforcer les communautés montagnardes. D'autre part, la FAO a soutenu l'établissement dans 77 pays de comités nationaux pour la planification et l'application de stratégies pour une mise en valeur durable des montagnes.

3. Un soutien a été apporté aux pays pour la mise en application de critères et indicateurs de la gestion durable des forêts, notamment à ceux ayant un faible couvert forestier. La "Conférence internationale sur les critères et indicateurs de l'aménagement durable des forêts: la voie à suivre", accueillie par le Service forestier national du Guatemala (INAB) et organisée en collaboration avec la FAO, l'Organisation internationale des bois tropicaux (OIBT), le Gouvernement finlandais et le Gouvernement des États-Unis, s'est tenue du 3 au 7 février 2003.

4. Les forêts modèles et les forêts de démonstration ont continué d'être soutenues, notamment en Asie et en Amérique latine. De nouvelles initiatives ont été lancées en Asie et en Afrique centrale.

5. Des directives pour la restauration, la gestion et la réhabilitation des forêts dégradées et des forêts secondaires ont été publiées. Un atelier régional sur la gestion des forêts secondaires tropicales en Afrique a été organisé en collaboration avec l'Office allemand de la cooperation technique (GTZ) et les Pays-Bas.

6. Un système d'information a été mis en place pour recueillir, à l'intention des États membres et de la communauté internationale, des données concernant les plantations forestières. Des informations sur la culture du peuplier et du saule ont été diffusées à l'appui des travaux de la Commission internationale du peuplier et des commissions nationales du peuplier qui œuvrent dans 35 pays.

7. Un appui a été fourni à des ateliers et à des plans d'action sur les ressources phytogénétiques en Amérique centrale, en Afrique centrale (en préparation), dans le Sahel, en Afrique orientale et occidentale, et dans la région du Pacifique. Les rapports nationaux correspondants ont été publiés et sont disponibles en ligne. Le Groupe d'experts des ressources génétiques forestières a recommandé une série de mesures fondées sur les priorités nationales. Un soutien a été apporté à la Convention sur la diversité biologique pour son programme de travail sur la biodiversité forestière.

8. Un système mondial d'information sur les insectes et les maladies, et leurs incidences sur les forêts et les arbres, a été mis en place. Un soutien direct à la lutte contre les ravageurs a été fourni à la demande de certains pays et régions, notamment en Amérique centrale, au Liban, en Macédoine, aux Seychelles et dans la République slovaque.

9. Un expert en gestion des incendies de forêt a été recruté pour coordonner le soutien apporté par la FAO aux efforts nationaux, régionaux et mondiaux dans le domaine de la prévention et de la maîtrise des feux de forêt. Une aide a été fournie à neuf réseaux régionaux de lutte contre les incendies de forêt, et un soutien direct a été offert à Cuba, à Chypre, à l'Éthiopie, à la Mongolie, à la Turquie, à la Syrie et aux Seychelles.

10. Un appui a été fourni à la mise en valeur durable des forêts dans les pays à faible couvert forestier, avec notamment la réalisation d'études de cas dans six pays du Proche-Orient et d'Afrique et l'organisation de deux ateliers régionaux. Un Cahier FAO: Conservation, Aménagement des forêts naturelles des zones tropicales sèches, a été publié. Des programmes ont été mis en œuvre pour faciliter l'application de la Convention des Nations Unies sur la lutte contre la désertification dans les régions de la Méditerranée septentrionale et du Proche-Orient, tandis que des programmes d'action nationaux ont été appuyés au Mali et en Chine. Le processus de Téhéran a également été soutenu.

11. La dix-huitième session du Comité des questions forestières méditerranéennes Silva Mediterranea s'est tenue à Rome en avril 2002, donnant une nouvelle vigueur au soutien donné aux forêts méditerranéennes. Il a été décidé entre autres de réorganiser les réseaux, de constituer des groupes de travail thématiques et de renforcer la coopération régionale.

12. Des pays membres d'Afrique, d'Asie, d'Amérique latine et d'Europe ont bénéficié d'une assistance pour mettre en place des outils, recueillir des informations et des données, et établir des réseaux afin d'améliorer la productivité des terres grâce à des systèmes d'agroforesterie et aux arbres hors forêt.

13. Un soutien a été apporté pour l'aménagement des bassins versants, avec la mise au point d'outils conceptuels et la réalisation de projets de terrain en Asie et en Afrique.

14. Des projets concernant l'utilisation durable des ressources fauniques et la conservation de la biodiversité grâce à une gestion efficace des aires protégées ont été élaborés et mis en œuvre en Afrique et au Proche-Orient.

Programme 2.4.2: Produits forestiers

15. Des pratiques d'exploitation forestière à impact limité ont été recommandées au moyen d'ateliers, d'études de cas, de publications électroniques, et grâce à l'élaboration d'un code régional de pratiques d'exploitation forestière pour l'Afrique centrale et occidentale. Pour la récolte du bois et des produits forestiers non ligneux, le recours à des méthodes respectueuses de l'environnement a été encouragé par le biais d'ateliers organisés dans le cadre du Comité mixte FAO/CEE/OIT de la technologie, de la gestion et de la formation forestières. Une importante étude concernant l'impact du commerce international des produits forestiers sur la gestion durable des forêts a été entreprise.

16. Des outils de planification en matière de dendroénergie ont été mis au point, avec notamment l'élaboration du concept méthodologique WISDOM (Carte globale intégrée de l'offre et de la demande de bois de feu). Des informations plus poussées touchant les aspects socioéconomiques de la bioénergie et les systèmes dendroénergétiques, et mettant l'accent sur l'emploi, ont été diffusées.

17. La FAO a continué à produire et diffuser des informations sur les produits forestiers non ligneux par divers moyens, notamment des études nationales et régionales, des bulletins d'information électroniques, et des méthodes d'inventaire.

18. La coopération avec le secteur forestier privé a été renforcée par le biais du Comité consultatif FAO du papier et des produits dérivés du bois et de l'Association technique internationale des bois tropicaux. Des statistiques concernant le commerce, la production et la consommation des produits forestiers, le papier recyclé, et les capacités de la pâte et du papier, ont été publiées et largement diffusées, notamment sur Internet.

Forêts et changement climatique

19. À sa quinzième session, le Comité des forêts a demandé à la FAO d'apporter aux pays et aux processus internationaux un soutien technique concernant les forêts et les changements climatiques. La FAO a ainsi mené un certain nombre d'activités, avec notamment le recrutement d'un expert de haut niveau spécialiste des forêts et du changement climatique. Dans le cadre de sa collaboration avec le Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (GIEC) et avec le secrétariat de la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques, la FAO a fourni une assistance technique et des informations sur cet enjeu à l'importance grandissante.

20. Dans le cadre de l'Évaluation des ressources forestières mondiales, la FAO a poursuivi la collecte et la diffusion de données concernant le carbone. ERF 2000 contient des estimations de la biomasse ligneuse par pays, par région et à l'échelon mondial. Des travaux sont en cours pour la mise au point de méthodes d'inventaire pour le carbone et en vue de l'intégration dans la prochaine ERF d'évaluations plus précises de la biomasse et du carbone. Les conclusions et les recommandations pour l'harmonisation des définitions relatives aux forêts permettront d'orienter les efforts futurs.

21. La FAO a fourni des informations spécialisées sur les forêts à l'appui des Bonnes pratiques du GIEC, et publie un bulletin d'information électronique présentant les faits les plus récents touchant les forêts et le changement climatique. La FAO a préparé et diffusé des directives pratiques en français sur la foresterie et le changement climatique en Afrique.

22. Avec l'appui du Programme de partenariat FAO/Pays-Bas et en collaboration avec la Commission centraméricaine de l'environnement et du développement (CCAD), la FAO a aidé sept pays d'Amérique centrale à renforcer leurs capacités en matière de foresterie et de changement climatique, en mettant notamment l'accent sur la mise en application du Protocole de Kyoto. Ce processus sera étendu à l'Amérique du Sud et à l'Afrique. La FAO a collaboré avec l'Union mondiale pour la nature (UICN) et le PNUE pour l'organisation d'un Forum latino-américain sur les forêts et le Mécanisme pour un développement propre.

Programme 2.4.3: Politique et planification forestières

23. L'Étude prospective du secteur forestier en Afrique a été achevée. Il s'agit de l'étude la plus complète jamais réalisée concernant le secteur forestier en Afrique, qui a vu la participation de tous les pays grâce à un processus dynamique de consultation et de collaboration.

24. Le Mécanisme pour les programmes forestiers nationaux a été lancé en collaboration avec plusieurs pays et organisations partenaires, afin d'apporter un soutien catalytique pour le renforcement des capacités en vue de l'élaboration et de la mise en œuvre de programmes forestiers nationaux, et pour la mise en commun des connaissances concernant les politiques et les approches pour une meilleure gestion des forêts.

25. Les travaux ont comporté, notamment, l'analyse des questions concernant le financement de la gestion durable des forêts, les aspects intersectoriels, le respect de la loi, la décentralisation et la privatisation. La plupart de ces tâches ont été réalisées avec d'autres organisations, notamment le Centre pour la recherche forestière internationale (CIFOR) et la Banque mondiale.

26. Dans le cadre du Programme de coopération technique et du Programme de coopération FAO/Gouvernements principalement, une assistance a été fournie à plusieurs pays, dont Cuba, la République tchèque, la République dominicaine, l'Éthiopie, le Honduras, la Mongolie, le Paraguay, la Slovénie, le Suriname et la Turquie, pour le renforcement des capacités nationales, en particulier en matière de politiques forestières.

27. Des ateliers régionaux et sous-régionaux ont été organisés sur un grand nombre de thèmes, y compris la formulation et la mise en œuvre de politiques forestières (Moyen-Orient), l'analyse des politiques concernant les forêts (Amérique du Sud) et la foresterie participative (Afrique).

28. Le programme Arbres, forêts et communautés rurales a pris fin, au terme de plus de dix années de mise en œuvre fructueuse, avec notamment la mise en place de réseaux dans trois régions.

29. De nouveaux programmes ont été lancés en collaboration avec d'autres organisations et pays membres, pour soutenir les forêts et les moyens de subsistance durables, et les forêts et la lutte contre la pauvreté. La mise en place d'entreprises commerciales communautaires a été soutenue en Ouganda, en Chine, en Gambie et en Amérique centrale.

30. Un appui a été fourni à la foresterie participative dans le cadre du Programme de soutien à la recherche forestière pour l'Asie et le Pacifique (FORSPA), et en Afrique par le truchement du Réseau de recherche forestière en Afrique subsaharienne (RRFAS). Les bases de données sur les institutions de recherches forestières, sur les institutions de formation et d'enseignement forestiers, et sur les cours de brève durée concernant la foresterie et des sujets connexes, ont été mises à jour et diffusées sur Internet.

31. Une Consultation d'experts sur l'enseignement forestier, tenue en octobre 2001 au Mexique, a recommandé des stratégies pour le renforcement des programmes d'enseignement forestier et leur mise en œuvre. Elle a proposé des mécanismes et des outils, notamment des réseaux, pour encourager les débats et les échanges d'expérience et d'information aux niveaux national, régional et international.

32. Une stratégie pour la vulgarisation en matière de foresterie a été conceptualisée et définie. Elle met l'accent sur la promotion de partenariats multilatéraux intéressant les moyens de subsistance et sur l'accès aux marchés des producteurs de produits forestiers, des arboriculteurs et des cueilleurs.

33. Le VIH/SIDA affectant tous les secteurs de l'économie, un groupe de travail a été mis en place pour définir les éléments d'une stratégie visant à en traiter les répercussions sur le secteur forestier.

Programme 2.4.4: Information forestière et liaison

34. Le Partenariat de collaboration sur les forêts (PCF) a été lancé pour appuyer le Forum des Nations Unies sur les forêts. Présidé par la FAO, ce partenariat unique qui regroupe des organisations internationales et des secrétariats de conventions, constitue un mécanisme informel pour une meilleure coordination entre les organisations qui œuvrent dans le secteur forestier, tout en offrant un soutien technique et politique au processus du Forum des Nations Unies. Un réseau du PCF ouvert à toutes les parties prenantes a été mis en place, tandis qu'un site web a été consacré au Partenariat. En tant que centre de liaison pour un certain nombre de questions clés, la FAO a produit plusieurs documents qui servent de base pour les débats au sein du Forum des Nations Unies, soutenu diverses initiatives à caractère national et détaché un fonctionnaire de haut niveau auprès du secrétariat du Forum. Au nom du PCF, la FAO a entamé les travaux pour la réalisation d'un guide pour le financement de la gestion durable des forêts et la rationalisation des rapports concernant les forêts. Elle travaille également avec des partenaires à l'harmonisation des définitions liées aux forêts, comme on l'a vu plus haut.

35. Les six Commissions régionales des forêts se sont réunies en 2002. Le récapitulatif de leurs recommandations est présenté au Comité des forêts dans un document distinct (COFO-2003/2).

36. Huit numéros de la revue trimestrielle Unasylva ont été publiés sur divers sujets, notamment la montagne, la diversité biologique forestière, les évaluations forestières et la récupération des sites dégradés. Le lancement de l'édition 2003 de la Situation des forêts du monde aura lieu à l'occasion de la seizième session du Comité des forêts.

37. La FAO travaille avec plusieurs médias afin de rendre les informations sur les forêts accessibles à ceux qui en ont besoin, parvenant ainsi à réduire la "fracture numérique" notamment dans les zones rurales des pays en développement qui n'ont pas régulièrement accès à Internet.

Point 10 a) de l'ordre du jour: Évaluation des ressources forestières

38. À sa quinzième session, le Comité des forêts a demandé qu'un rapport sur la suite donnée à l'Évaluation des ressources forestières mondiales 2000 (ERF 2000) soit présenté à sa seizième session.

39. L'Évaluation des ressources forestières mondiales 2000 a pris fin en 2001 et le rapport principal a été publié en octobre 2001. Ce dernier est disponible sur papier comme Étude FAO: Forêts 140, en anglais, espagnol et français. La traduction en arabe est en cours. Le rapport et d'autres produits sont également disponibles sur CD-ROM et sur Internet, en anglais, espagnol et français. L'adresse du site web est la suivante: www.fao.org/forestry/fra2000report.

40. Avec les profils de pays, les cartes mondiales et les documents de travail disponibles en ligne, ERF 2000 est aujourd'hui le rapport mondial le plus complet et le plus accessible sur les ressources forestières. Les pays membres de la FAO, un grand nombre d'organisations et de nombreux experts ont participé à cette entreprise.

41. Une Consultation d'experts (Kotka IV) s'est tenue en Finlande en juillet 2002 pour examiner les résultats d'ERF 2000. Les recommandations pour l'avenir formulées à cette occasion, ont souligné la nécessité:

42. La prochaine ERF est en cours de conception. Une première réunion avec le groupe consultatif mondial sur l'ERF a été accueillie par le PNUE à Nairobi (Kenya) en octobre 2002. Actuellement, les experts étudient les variables et les procédures d'évaluation, tandis que des évaluations pilotes sont en cours de réalisation. Le processus d'évaluation continue à évoluer et couvrira les aspects biophysiques et socioéconomiques des ressources forestières.

43. Pour améliorer la qualité et l'utilité des évaluations mondiales futures, la FAO a lancé une nouvelle initiative visant à renforcer les capacités nationales d'évaluation et d'établissement de rapports sur les ressources forestières. Cette initiative, appelée Appui aux évaluations forestières nationales (www.fao.org/forestry/fra-nfa), repose sur les concepts de l'Enquête forestière mondiale approuvés par le Comité des forêts à sa quatorzième session. La FAO soutient actuellement des projets pilotes dans trois pays: Guatemala, Cameroun et Philippines. Plus de vingt autres demandes d'assistance ont été reçues, mais pour pouvoir fournir un soutien à d'autres pays, un financement extrabudgétaire de la part d'institutions et de pays donateurs sera nécessaire.

Point 10 b) de l'ordre du jour: Harmonisation des définitions relative aux forêts

44. À sa quinzième session, le Comité des forêts a demandé à la FAO de poursuivre ses travaux sur les définitions liées à la forêt. De nombreux pays et processus internationaux adoptent des définitions différentes pour certains termes clés, ce dont se ressentent les débats politiques de processus tels que le Forum des Nations Unies sur les forêts et les conventions sur la diversité biologique, les changements climatiques et la désertification.

45. Renforcer la compatibilité et la cohérence des définitions améliore la qualité et l'utilité de l'information sur les forêts, permet une utilisation plus efficace de ressources limitées et peut contribuer à alléger la tâche des pays en matière d'établissement de rapports.

46. La FAO s'est jointe au Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (GIEC), à l'Union internationale des instituts de recherches forestières (IUFRO), au Centre pour la recherche forestière internationale (CIFOR) et, plus récemment, au Programme des Nations Unies pour l'environnement (PNUE), pour harmoniser les principaux termes forestiers liés à la gestion des forêts, à la diversité biologique forestière, aux évaluations forestières (y compris les inventaires sur le terrain et la télédétection) et aux changements climatiques.

47. Deux réunions d'experts se sont tenues à Rome en 2002 et ont conclu que les différences de définition étaient relativement mineures pour ce qui concerne les termes suivants:

48. Les réunions ont également identifié un certain nombre de termes, par exemple forêt primaire et forêt semi-naturelle, qui sont utilisés principalement dans un contexte régional, plutôt que mondial, et dont le sens diffère d'une région à l'autre.

49. Les définitions des termes ci-dessous peuvent être incompatibles et poser des problèmes. Les réunions ont proposé de nouvelles formulations ou des adaptations, mais il a été constaté que des travaux supplémentaires seraient probablement nécessaires:

50. Des efforts pour définir d'une manière générale un certain nombre de termes se rapportant à la condition ou à la qualité des forêts seraient utiles et pourraient être déployés en coopération avec les processus et les organes concernés. Parmi ces termes, on peut indiquer les suivants:

51. La réunion a formulé 32 recommandations à l'intention des conventions, organes et processus utilisant des définitions liées aux forêts, aux fins de leur harmonisation (voir Annexe 1). Le rapport intégral, y compris les recommandations, figure à l'adresse suivante: http://www.fao.org/forestry/fop/fopw/Climate/climate-f.asp.

ANNEXE 1

SUITE DONNÉE AUX RECOMMANDATIONS FORMULÉES PAR LE COMITÉ À SA QUINZIÈME SESSION

Le tableau suivant récapitule les recommandations formulées par le Comité à sa quinzième session et les mesures prises ou proposées à leur égard.

RECOMMANDATION

MESURE PRISE OU PROPOSÉE

a) Information forestière et gestion des connaissances
Le Comité:

 
  • a recommandé que la FAO continue à accorder un rang élevé de priorité à l'information forestière et à la gestion des connaissances.

La FAO continue à accorder un rang de priorité élevé à l'information et à la gestion des connaissances et des ressources accrues sont proposées à cet effet dans le Plan à moyen terme 2004-09.

  • a recommandé que la FAO favorise un meilleur accès à l'information forestière.

La FAO soutient par le biais d'un programme d'intervention directe la capacité des pays membres d'améliorer leur accès à l'information forestière.

  • a recommandé que la FAO continue à développer des partenariats pour faciliter la collecte, l'analyse et la diffusion des informations.

La FAO a établi des partenariats avec l'Union internationale des instituts de recherches forestières (IUFRO), l'Institut des ressources mondiales (WRI), le Centre mondial de surveillance de la conservation du PNUE, pour faciliter l'analyse des informations. D'autre part, la FAO préside une équipe spéciale du Partenariat de collaboration sur les forêts (PCF) chargée d'améliorer le contrôle, l'évaluation et la notification des informations forestières au niveau mondial.

  • a recommandé que la FAO continue à examiner, à améliorer et à harmoniser les définitions et la terminologie concernant la foresterie.

Voir plus haut la dernière partie du présent document.

  • Le Comité a recommandé que la FAO continue à publier des informations sous forme de livres et de rapports et à utiliser une large gamme de supports, de nombreux pays membres n'ayant pas accès aux nouvelles technologies.

La FAO continue à publier des informations dans les formats traditionnels sur papier, assurant notamment la traduction d'un plus grand nombre de documents dans les cinq langues officielles de l'Organisation: anglais, français, espagnol, arabe et chinois.

  • Le Comité a demandé à la FAO d'aider en matière de formation et de transfert de technologies les pays qui se heurtent à des obstacles financiers et technologiques pour améliorer les connaissances sur leur secteur forestier.

La FAO a lancé une initiative visant à renforcer les capacités pour l'inventaire et l'évaluation des ressources forestières, et elle collabore avec l'IUFRO, avec l'aide financière de la CE, afin d'améliorer la capacité d'information forestière dans plusieurs pays.

b) Critères et indicateurs de gestion forestière durable pour tous les types de forêt et incidences sur la certification et le commerce international
Le Comité:

 
  • a recommandé que la FAO, en collaboration avec les partenaires nationaux, régionaux et internationaux, favorise l'échange d'expérience pour faire en sorte que tous les pays bénéficient des connaissances disponibles; soutienne la création de forêts modèles et de forêts de démonstration; soutienne les processus concernant les critères et les indicateurs; aide les pays et les processus régionaux à trouver des ressources et un soutien pour promouvoir la mise en œuvre; encourage les débats dans des instances de haut niveau pour susciter une prise de conscience accrue et un renforcement de l'engagement politique en faveur de la gestion durable des forêts; favorise l'échange d'informations entre le secteur forestier et les secteurs connexes.

L'un des principaux objectifs du Mécanisme pour les programmes forestiers nationaux mis en place par plusieurs pays, avec l'aide de la FAO, est l'échange d'information et d'expérience entre les pays; la FAO encourage la création de forêts modèles en Afrique centrale, dans la région Asie/Pacifique et en Amérique du Sud, en collaboration avec le Réseau international de forêts modèles; la FAO soutient les processus d'établissement de critères et d'indicateurs dans toutes les régions, en élaborant notamment des directives pour mesurer et contrôler les indicateurs dans les processus pour le Proche-Orient, pour la zone aride d'Afrique et pour les forêts sèches d'Asie; la FAO parraine, en collaboration avec l'OIBT et divers pays membres, une Conférence internationale sur les critères et indicateurs de l'aménagement durable des forêts.

  • a recommandé que la FAO, en collaboration avec les partenaires et processus nationaux, régionaux et internationaux, continue d'offrir une tribune neutre et de faciliter le dialogue sur la compatibilité, l'équivalence ou la reconnaissance mutuelle des différents processus de certification; continue de promouvoir la confiance et la compréhension entre les nombreuses parties prenantes concernées; fournisse des études, des informations et des analyses portant sur les tendances et les possibilités concernant les aspects de la certification liés au marché et à la gestion forestière, afin d'aider les parties prenantes à prendre des décisions éclairées.

La FAO a convoqué, en partenariat avec plusieurs organisations, la première réunion internationale sur la reconnaissance mutuelle des différents processus de certification, à laquelle ont participé plus de 70 experts. Une réunion de suivi est prévue et des efforts sont déployés pour instaurer un dialogue avec les parties prenantes des différents processus de certification. D'autre part, la FAO prévoit la mise en œuvre de plusieurs initiatives et études concernant la certification dans les deux prochaines années.

c) Soutien de la FAO à la mise en oeuvre des propositions d’action du Groupe intergouvernemental sur les forêts/Forum intergouvernemental sur les forêts
Le Comité:

  • a demandé à la FAO d'appuyer fermement les travaux du Forum des Nations Unies sur les forêts et de jouer un rôle de premier plan dans le Partenariat de collaboration sur les forêts (PCF). Il a également demandé que la FAO travaille avec les membres du Partenariat, afin d'élaborer un programme de travail à l'appui du Forum des Nations Unies, qui indiquerait clairement les responsabilités de chaque membre du PCF, éviterait les doubles emplois et optimiserait les synergies.

Le Partenariat de collaboration sur les forêts est présidé par la FAO et a mis au point, à l'appui des travaux du Forum des Nations Unies, un programme de travail intitulé Cadre du Partenariat de collaboration sur les forêts. La FAO continue à fournir un solide soutien au Forum des Nations Unies, notamment avec le détachement d'un fonctionnaire de haut niveau auprès de son Secrétariat et la préparation de documents clés pour les sessions du Forum.

  • a demandé à la FAO de poursuivre sa collaboration avec les secrétariats des conventions relatives aux forêts.

Par le biais du Programme de collaboration sur les forêts et par d'autres moyens, la FAO a renforcé sa collaboration avec les secrétariats des conventions relatives aux forêts, accueillant récemment la première réunion du Comité pour l'examen de la mise en œuvre de la Convention sur la lutte contre la désertification.

  • a demandé à la FAO, en collaboration avec d'autres membres du PCF, d'aider le Forum des Nations Unies pour le suivi, l'évaluation et la signalisation des progrès réalisés dans la mise en œuvre des propositions d'action du Groupe intergouvernemental spécial et du Forum intergouvernemental sur les forêts, en utilisant les voies de communication existantes et en rationalisant autant que possible les processus d'établissement de rapports.

Outre qu'elle préside l'équipe spéciale du PCF pour la rationalisation des processus d'établissement de rapports concernant les forêts, la FAO soutient également une initiative à caractère national sur ce thème.

  • a demandé à la FAO de fournir un appui aux pays pour leur mise en œuvre des propositions d'action du Groupe intergouvernemental spécial et du Forum intergouvernemental sur les forêts, y compris par un renforcement des capacités et une assistance technique et financière, notamment aux pays en développement ou en transition, visant à leur permettre d'élaborer et d'appliquer des cadres politiques nationaux et des programmes forestiers nationaux.

Le Mécanisme pour les programmes forestiers nationaux, dont la FAO est l'un des membres fondateurs, aide les pays qui en ont fait la demande à mettre en œuvre les propositions d'action du Groupe intergouvernemental et du Forum intergouvernemental sur les forêts. Par le biais du Mécanisme et de ses programmes normatifs, la FAO soutient également la formulation et l'application des cadres politiques et des programmes forestiers nationaux.

  • a demandé à la FAO de faire rapport à la prochaine session du Comité des forêts sur les liens existant entre le programme de travail de la FAO et l'application des propositions d'action du Groupe intergouvernemental spécial et du Forum intergouvernemental sur les forêts.

Le Plan à moyen terme de la FAO, présenté au Comité comme document de référence, donne une vue d'ensemble des liens existant entre le programme de travail de la FAO et les propositions d'action du Groupe intergouvernemental et du Forum intergouvernemental sur les forêts.

d) Examen des programmes de la FAO dans le secteur forestier, y compris la suite donnée aux demandes et aux recommandations formulées par le Comité à sa quatorzième session ainsi qu’au Rapport sur l'exécution du Programme
Le Comité:

 
  • a demandé à la FAO d'améliorer l'utilisation des indicateurs de réalisation, notamment en introduisant des objectifs clairs assortis de délais précis dans ses rapports sur l'incidence de ses programmes et activités.

La FAO met actuellement en application un nouveau modèle de planification et d'évaluation des programmes qui donne une large place aux objectifs à échéance déterminée et à l'évaluation des incidences. Les progrès dans ce domaine sont examinés lors des réunions du Comité du Programme de la FAO.

  • a recommandé que le prochain Programme de travail et budget prévoie des ressources supplémentaires pour tenir compte des demandes croissantes et légitimes adressées au Département des forêts.

La part des ressources du Programme ordinaire allouées aux Forêts a légèrement augmenté au cours du présent exercice biennal et le Directeur général a proposé une nouvelle augmentation dans le Plan à moyen terme 2004-09.

e) Résultats de l'Évaluation des ressources forestières 2000
Le Comité:

 
  • a recommandé que le programme ERF reste une priorité du Département des forêts. Il a souligné également qu'il importait d'harmoniser les définitions des termes forestiers.

Voir plus haut le passage relatif aux efforts déployés pour harmoniser les définitions liées aux forêts.

  • a recommandé que la FAO continue à effectuer des évaluations qui intègrent les nombreux aspects des ressources forestières comme la diversité biologique et l'état sanitaire des forêts ainsi que l'utilisation des ressources.

La prochaine ERF mondiale est en cours de conception et comprendra des paramètres qualitatifs pour les forêts et les écosystèmes, ainsi que des variables sociales et économiques concernant l'utilisation des forêts.

  • a recommandé que la FAO poursuive l'analyse des résultats d'ERF 2000 et en intègre les conclusions dans le rapport principal qui sera publié en 2001.

Les informations en retour des pays membres à la quinzième session du Comité des forêts ont été intégrées dans le rapport principal d'ERF 2000.

  • a recommandé que la FAO trouve le moyen de mieux diffuser les résultats d'ERF et de les porter à l'attention d'un plus vaste public.

La FAO a publié le rapport principal d'ERF 2000 en trois langues, sur papier, sur Internet et sur CD-ROM. La traduction en arabe est en cours et une version chinoise est prévue.

  • a recommandé que la FAO continue à collaborer avec les partenaires et processus régionaux, en particulier la Commission économique pour l'Europe des Nations Unies, à l'évaluation mondiale des ressources forestières et a souligné les avantages des évaluations et des analyses des résultats effectuées au niveau régional.

La collaboration avec les partenaires régionaux est en cours.

  • a demandé à la FAO de continuer à accorder une assistance technique et financière, notamment aux pays en développement ou en transition, pour qu'ils renforcent leur capacité d'évaluation et de suivi au niveau national, afin d'être en mesure de fournir plus rapidement des données de meilleure qualité.

La FAO a lancé une nouvelle initiative, appelée Appui aux évaluations forestières nationales, afin de renforcer les capacités nationales d'évaluation et d'établissement de rapports sur les ressources forestières. Elle soutient actuellement des projets pilotes au Guatemala, au Cameroun et aux Philippines.

f) Plan à moyen terme 2002-07
Le Comité:

 
  • a demandé que le processus continue à être amélioré en particulier en ce qui concerne les produits et les indicateurs, ce qui faciliterait l'évaluation des réalisations des programmes au cours des six prochaines années et a souhaité que l'on procède à une évaluation des programmes qui devraient être achevés et de ceux à exécuter en priorité et à financer avant la prochaine session du Comité des forêts.

Le Plan à moyen terme 2004-09 prévoit un nouveau renforcement du processus de planification, l'accent étant mis sur les résultats et les indicateurs de réussite.

  • a appuyé la stratégie de la FAO visant à renforcer les partenariats travaillant dans le domaine de la foresterie et a recommandé une collaboration accrue avec d'autres secteurs.

La FAO a continué à renforcer sa collaboration avec ses partenaires, y compris avec ceux qui œuvrent en dehors du secteur forestier.

g) Propositions en vue de l'Évaluation mondiale des ressources forestières
Le Comité:

 
  • a recommandé que la FAO élabore le concept d'Enquêtes forestières mondiales, y compris la portée, la méthodologie, les objectifs, les activités, les résultats escomptés, les arrangements institutionnels et les besoins financiers, compte tenu de la nécessité de préciser les relations avec l'Évaluation des ressources forestières.

Le soutien aux pays et à la création de capacités nationales a été renforcé, sur la base du concept des Enquêtes forestières mondiales. Le programme est désormais appelé "Appui aux évaluations forestières nationales", afin de mieux mettre en relief la nature des activités et le lien avec l'Évaluation des ressources forestières. (Voir la note ci-dessus.)

  • a recommandé que la FAO présente une proposition détaillée aux prochaines sessions des Commissions régionales des forêts et à la seizième session du Comité des forêts.

Les Commissions régionales des forêts ont été intégrées au programme dans le cadre des mises à jour de l'Évaluation mondiale des ressources forestières, et des informations seront données lors de la seizième session du Comité des forêts.

  • a recommandé que l'Enquête forestière mondiale accorde une attention particulière au renforcement des capacités des pays, en tirant profit des efforts nationaux en cours en matière d'évaluation des ressources forestières, en établissant des liens avec d'autres initiatives régionales et internationales et en poursuivant les travaux sur les définitions se rapportant au secteur forestier et sur les paramètres qualitatifs forestiers.

L'appui aux évaluations forestières nationales vise à fournir des informations concernant les forêts et les arbres, ainsi que leur gestion et leurs utilisations, à l'échelon national. L'aide prévoit notamment des projets pilotes destinés à contribuer à l'élaboration et au suivi des politiques, et à renforcer les connaissances quant au rôle des forêts et des arbres. L'approche est intersectorielle et les informations peuvent être utilisées pour des analyses touchant la lutte contre la pauvreté, les moyens de subsistance durables et la protection de l'environnement.

h) Changements climatiques et protocole de Kyoto: problèmes clés liés aux forêts
Le Comité:

 
  • a encouragé la FAO à renforcer la collecte et la diffusion d'informations pertinentes pour le dialogue sur la foresterie et les changements climatiques. Il a en outre demandé à l'Organisation de collaborer avec d'autres organismes et de fournir des contributions techniques concernant l'élaboration et l'harmonisation des termes et définitions.

La FAO a continué à recueillir et à diffuser des données concernant le carbone et des travaux sont en cours afin de mettre au point des méthodes d'inventaire du carbone, d'intégrer des données concernant la biomasse et le carbone dans la prochaine ERF et de coordonner les données de l'ERF relatives au carbone avec les rapports de la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques. Deux réunions pour l'harmonisation des définitions liées aux forêts ont été organisées avec le Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat, l'IUFRO, le CIFOR et le PNUE, avec la participation entre autres de la Convention sur la diversité biologique et de la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques. Les travaux pour l'harmonisation des termes forestiers relatifs au carbone ont démarré.

  • a demandé à la FAO d'intensifier son soutien aux pays souhaitant élaborer et exécuter les activités forestières liées aux changements climatiques et en particulier à la désertification.

La FAO a lancé, avec le Gouvernement néerlandais, un projet sur les forêts et les changements climatiques en Amérique centrale, destiné à renforcer la capacité des pays de participer aux débats sur les changements climatiques mondiaux. Cette initiative sera étendue en 2003 à l'Amérique du Sud et à l'Afrique.

  • a recommandé à la FAO d'accorder une assistance pour l'évaluation de la vulnérabilité et des stratégies de gestion adaptées face aux changements climatiques.

La FAO a commencé à inclure des stratégies adaptatives dans son programme de renforcement des capacités pour l'Amérique centrale, et une initiative est en préparation pour l'Afrique subsaharienne. La FAO a apporté sa contribution à un atelier du PNUE sur l'adaptation en foresterie et une large place est faite aux stratégies adaptatives dans le rapport SOFO 2003.

i) Année internationale de la montagne 2002
Le Comité:

 
  • a fait siennes les recommandations des Commissions régionales des forêts concernant l'Année internationale de la montagne.

L'Année internationale de la montagne a favorisé une prise de conscience accrue des enjeux liés à la mise en valeur des montagnes aux niveaux national et mondial. Soixante-dix-sept comités nationaux ont été mis en place et un partenariat international a été établi, avec le soutien de l'Italie et de la Suisse, pour favoriser la mise en œuvre des recommandations.

j) Recommandations des Commissions régionales des forêts et d'autres organes statutaires de la FAO traitant de questions forestières qui intéressent le Comité
Le Comité:

 
  • s'est félicité de la mise en place du processus de Téhéran sur les pays à faible couvert forestier et a demandé à la FAO de continuer à l'appuyer.

La FAO a apporté un soutien constant au processus de Téhéran.

  • a recommandé que les Commissions régionales des forêts favorisent l'exécution des propositions d'action du Groupe intergouvernemental sur les forêts/Forum intergouvernemental sur les forêts en facilitant, au niveau national, leur examen et leur classement par ordre de priorité et en identifiant les avantages comparatifs des diverses organisations et processus offrant leur soutien.

La question a été examinée à chacune des récentes sessions des Commissions régionales des forêts et plusieurs d'entre elles ont lancé des initiatives régionales, notamment en matière d'échange d'information, afin de faciliter l'exécution par les pays des propositions d'action du Groupe intergouvernemental sur les forêts/Forum intergouvernemental sur les forêts.

  • a recommandé que les Commissions régionales des forêts, en collaboration avec les processus régionaux, assurent un rôle actif et facilitent l'intégration de perspectives régionales dans le Forum des Nations Unies sur les forêts et le Partenariat de collaboration sur les forêts. Il a demandé à la FAO de faciliter les échanges d'information et d'idées entre les Commissions régionales des forêts et avec le Forum des Nations Unies sur les forêts et le Partenariat de collaboration sur les forêts, de manière transparente.

Des efforts ont été déployés au niveau de certaines Commissions régionales des forêts pour contribuer à la formulation de perspectives régionales afin d'aider les pays à se préparer en vue des débats mondiaux sur les politiques forestières. Par ailleurs, la FAO a travaillé avec le Secrétariat du Forum des Nations Unies sur les forêts pour améliorer l'échange d'information sur le Forum des Nations Unies et le Partenariat de collaboration sur les forêts. Des sites web ont été créés ou améliorés et un réseau du Partenariat de collaboration sur les forêts a été établi pour renforcer la participation des parties prenantes au processus.

  • a souligné l'importance des questions relatives aux forêts méditerranéennes et a demandé à la FAO de relancer le Comité sur les questions forestières méditerranéennes, Silva Mediterranea.

Silva Mediterranea a tenu en avril 2002, à Rome, sa première réunion depuis 1997. Le rapport, qui contient les décisions relatives à la revitalisation de son mandat, est à la disposition des membres du Comité.

  • a souligné également l'importance de la faune sauvage pour l'économie et la sécurité alimentaire des pays africains et a demandé que la Commission des forêts et de la faune sauvage pour l'Afrique continue à bénéficier d'un soutien.

La FAO a continué d'apporter son soutien à la Commission des forêts et de la faune sauvage pour l'Afrique.

  • a accueilli avec satisfaction le rapport de la réunion des bureaux des Commissions régionales des forêts organisée le 11 mars 2001 et a demandé que des occasions similaires d'échange d'informations et d'idées entre les Commissions soient offertes à l'avenir.

Une réunion des bureaux des Commissions régionales des forêts est prévue à Rome immédiatement avant la seizième session du Comité des forêts.