CL 125/6


Conseil

Cent vingt-cinquième session

Rome, 26 - 28 novembre 2003

MODÈLE DE RAPPORT SUR LE SUIVI DU
SOMMET MONDIAL DE L'ALIMENTATION

Table des matières


PROJET DE MODÈLE DE RAPPORT RÉVISÉ

SECTION I : INFORMATIONS GÉNÉRALES

SECTION II : QUESTIONS PRIORITAIRES DE SÉCURITÉ ALIMENTAIRE ET MISE EN ŒUVRE DU PLAN D’ACTION DU SOMMET MONDIAL DE L’ALIMENTATION

INDICATEURS DE SÉCURITÉ ALIMENTAIRE ET INDICATEURS CONNEXES

SECTION III : ACTIONS RECOMMANDÉES POUR CHAQUE ENGAGEMENT ET MESURES PRISES

SECTION IV : ENSEIGNEMENTS TIRÉS – EXAMEN DES BONNES PRATIQUES OU DES OBSTACLES RENCONTRÉS DANS LA LUTTE CONTRE LA FAIM

NOTES EXPLICATIVES CONCERNANT LES INDICATEURS


I. INTRODUCTION

1. Conformément aux recommandations du Sommet mondial de l’alimentation (SMA) figurant dans l’Engagement sept, le Comité de la sécurité alimentaire mondiale (CSA), à sa vingt-quatrième session, en juin 1998, a établi un plan de travail pour suivre l'état d'avancement de la mise en oeuvre du Plan d'action du SMA. À sa vingt-cinquième session, en juin 1999, le CSA a élaboré un modèle de rapport à cet effet aux plans national, sous-régional, régional et international.

2. Sur la base du modèle de rapport et conformément au plan de travail élaboré par le Comité, les gouvernements ont présenté, en 2000, des rapports nationaux sur l'état d'avancement de la mise en oeuvre du premier groupe d'engagements liés aux objectifs « axés sur l’être humain » (c'est-à-dire les Engagements un, deux, cinq et les parties pertinentes de l’Engagement sept). En 2002, les gouvernements ont présenté des rapports nationaux sur les Engagements trois, quatre, cinq et les parties pertinentes de l'Engagement sept, relatifs aux objectifs « axés sur le développement ».

3. Lors de l’examen des rapports, le Comité s’est déclaré gravement préoccupé par l’insuffisance des progrès en matière de réalisation de l'objectif du SMA consistant à réduire de moitié le nombre de personnes sous-alimentées pour 2015. En prenant pour point de départ les données relatives à 1998-2000, l'estimation la plus récente du nombre de personnes sous-alimentées dans les pays en développement en 2002 était de 799 millions de personnes, soit une baisse d'à peine 2,5 millions de personnes par an sur la période de huit ans écoulée depuis 1990-92. En conséquence, le CSA, à sa vingt-neuvième session en mai 2003, a recommandé que les États Membres et la communauté internationale adoptent des actions plus concertées pour accélérer la mise en oeuvre du Plan d'action du SMA. Il a estimé que l'amélioration des rapports des pays aiderait à comprendre pourquoi les progrès réalisés en matière de lutte contre la faim dans les pays en développement ont été si lents.

4. À la cent vingt-quatrième session du Conseil de la FAO, en juin 2003, la délégation des États-Unis (appuyée par la Grèce au nom de la Communauté européenne et de ses 15 États Membres) a avancé une proposition d’amélioration du modèle de rapport destiné au suivi de l’application du Plan d'action du SMA. Il s'agissait d’améliorer les rapports des pays afin qu’ils puissent illustrer les bonnes pratiques en cas de réussite et indiquer les raisons possibles de la lenteur des progrès réalisés dans les cas où le processus de mise en oeuvre et les résultats laissaient à désirer.

5. Le Conseil a souscrit à la proposition tendant à ce que le Secrétariat du CSA, en collaboration étroite avec le Bureau1:

6. Le Conseil a également recommandé que le projet de modèle de rapport révisé soit établi en consultation avec le Bureau du CSA et présenté à la cent vingt-cinquième session du Conseil de la FAO.

7. Pour tenter d’analyser les difficultés et les raisons sous-jacentes des défaillances du processus actuel d'établissement des rapports, le Secrétariat du CSA a examiné i) les documents passés et les observations du CSA au sujet des rapports sur l'état d'avancement de la mise en oeuvre du Plan d'action du SMA et ii) les réponses à un questionnaire sur le modèle de rapport envoyé aux gouvernements des pays en développement et des pays en transition par l’intermédiaire des représentants de la FAO.

II. LE PROCESSUS ACTUEL D’ÉTABLISSEMENT DES RAPPORTS

8. L’une des principales difficultés auxquelles on se heurte dans le processus actuel est que, si la plupart des rapports des pays sur la mise en oeuvre du Plan d'action du SMA fournissent des informations sur les politiques, programmes et mesures prises, rares sont ceux qui donnent des renseignements sur les résultats des mesures prises ou en cours d'adoption, du point de vue de la réduction du nombre des personnes sous-alimentées.

9. En outre, les rapports sont rarement présentés dans les délais impartis par le Secrétariat. Les retards de présentation des rapports des pays posent problème pour la préparation du rapport de synthèse en temps utile pour qu'il puisse être examiné par le CSA.

10. La plupart des rapports des pays ne comportaient pas non plus d'informations sur les mesures prises pour donner suite à certaines recommandations essentielles contenues dans les engagements du Plan d'action. Par exemple, les rapports des pays sur le premier groupe d'engagements (un, deux et cinq) ne donnaient que de rares informations sur les mesures relatives à la progression de la réforme agraire, à la reconnaissance et la protection des droits de propriété, de l’eau et des droits d’utilisation pour améliorer l’accès des pauvres aux ressources, à l’intégration des considérations de population dans les stratégies de développement et à la promotion d'un emploi stable, notamment non agricole, dans les zones rurales. En outre, les pays touchés par des catastrophes naturelles ou provoquées par l'homme faisaient rarement état des mesures prises pour lier les opérations de secours d'urgence aux programmes de développement. Ces actions pourraient bien être des éléments essentiels et, dans certains cas, des facteurs déterminants pour réduire la faim et la pauvreté, et devraient donc être incorporées dans les rapports.

11. Du fait de ces lacunes, le rapport de synthèse a été limité par l'insuffisance des informations sur des actions spécifiques mises en oeuvre pour donner suite à des recommandations essentielles et, lorsque les mesures prises avaient été mentionnées, par le manque d’informations sur les effets de ces actions sur la réduction de la pauvreté.

12. Les pays qui ont réalisé des progrès faibles ou nuls en matière de mise en oeuvre du Plan d’action n’ont généralement pas fourni d’informations sur les obstacles auxquels ils étaient confrontés. Dans ce contexte, le CSA a recommandé qu'à l'avenir, dans les rapports des pays, les gouvernements, notamment i) identifient les limitations et contraintes à la mise en oeuvre du Plan d'action et ii) indiquent non seulement les mesures prises pour mettre en oeuvre le Plan d'action du SMA, mais encore les résultats de ces mesures2. Le CSA a également recommandé que les rapports des pays donnent des informations sur la priorité relative de l’agriculture et des programmes de sécurité alimentaire dans les budgets nationaux et les incidences de ces programmes sur la réduction de la faim.

13. La complexité du Plan d’action du SMA, qui comprend sept engagements, chacun constitué d’une série d’objectifs et accompagné de recommandations, avec au total 27 objectifs et 181 actions recommandées, contribue également au problème que pose l’actuel processus d’établissement de rapports. Le Plan d’action englobe des domaines très divers, allant d’un engagement à assurer un environnement politique, social et économique propice à des engagements à élaborer et mettre en oeuvre des politiques et programmes d'action visant à i) éradiquer la pauvreté et l'inégalité, ii) promouvoir un développement alimentaire, agricole, halieutique, forestier et rural durable, iii) faire en sorte que les politiques concernant le commerce des denrées alimentaires et agricoles et les échanges en général contribuent à renforcer la sécurité alimentaire pour tous, iv) prévenir les catastrophes naturelles et provoquées par l'homme et y être préparé et v) encourager l'affectation et l'utilisation optimales des investissements publics et privés pour faire progresser les ressources humaines, les systèmes alimentaires, agricoles, halieutiques et forestiers durables. En outre, le Plan d'action du SMA contient un engagement, pour les gouvernements, à exécuter une série d'actions recommandées pour mettre en oeuvre et suivre le Plan d’action à tous les niveaux en coopération avec la communauté internationale.

14. L’établissement des rapports sur les actions engagées et sur les résultats obtenus pour toutes ces questions sociales, économiques et politiques n'est pas une tâche aisée. Il semble que le processus d’établissement des rapports serait amélioré s'il était axé sur le principal/les principaux thèmes de chaque engagement, allégeant ainsi le poids des obligations pour les pays tout en contribuant éventuellement à une amélioration de la qualité des rapports.

III. OBSERVATIONS DES PAYS SUR LE MODÈLE DE RAPPORT

15. Pour essayer de mesurer les effets du modèle de rapport sur le processus actuel d’établissement des rapports, le Secrétariat a envoyé un questionnaire en août 2003, demandant aux pays de faire part de leurs vues et de leurs observations à ce sujet3. Au 15 septembre 2003, 51 pays au total avaient répondu.

16. En tout, 21 pays ont estimé qu’il était difficile de remplir le modèle de rapport. Ils ont indiqué qu’une masse d’informations était nécessaire et devait être recueillie auprès d’un grand nombre de sources. Ils ont souligné la nécessité d’un guide clair et explicite donnant des exemples des types d’informations nécessaires pour remplir le modèle de rapport.

17. Plusieurs autres pays ont indiqué que les informations demandées étaient claires, mais que c’était le processus proprement dit de réunion des informations qui présentait une difficulté. Pour la plupart des pays, la longueur du modèle de rapport n’était pas un problème, mais c’était la structure qui donnait lieu à des difficultés. Un certain nombre de pays ont estimé qu’il était nécessaire d’élaborer un modèle de rapport exhaustif qualitativement utile.

18. Vingt-neuf pays ont déclaré qu’ils n’avaient pas de système d’information et de cartographie sur l’insécurité alimentaire et la vulnérabilité (SICIAV) mais, parmi ceux-ci, 16 ont indiqué qu’ils étaient dotés d’un autre système de suivi en mesure de fournir tout ou partie des informations demandées. Certains pays avaient bien mis en place un SICIAV, mais il n’était pas encore tout à fait opérationnel.

19. La majorité des pays qui ont répondu au questionnaire ont fait savoir qu’ils souhaitaient examiner le Plan d’action du SMA à l’échelle régionale. De nombreux pays ont estimé que ce débat était essentiel.

20. Dix-huit des 51 pays ont indiqué qu’ils désiraient bénéficier d’une assistance financière et ont souligné la nécessité d’une assistance technique et d’une formation pour mieux suivre la faim et leur permettre ainsi de remplir le modèle de rapport. Certains pays ont estimé qu’il serait utile de mieux faire connaître le modèle de rapport. La majorité des pays ont souligné l’importance de la mise en commun des enseignements tirés des stratégies ayant permis de réduire effectivement le nombre de personnes sous-alimentées et ont donc recommandé que cela soit souligné dans le modèle de rapport et lors des prochaines conférences. Plus précisément, les pays ont souhaité voir les politiques qui fonctionnent et celles qui sont inopérantes en matière de réduction du nombre de personnes souffrant de la faim. Il a été noté que les conférences à l’échelle régionale permettraient aux pays d’avoir un accès plus direct à ces informations.

21. Dans l’ensemble, la plupart des pays souhaitaient effectivement échanger des informations, mais étant donné l’ampleur du Plan d’action, ils avaient des difficultés à identifier les principales questions et les thèmes pour lesquels tel ou tel pays intervenait pour réduire la faim. Pour y remédier, ils ont exprimé le souhait de se concentrer sur quelques questions essentielles relevant spécifiquement des problèmes de pauvreté et de faim sur leur territoire.

22. Les pays se sont manifestement accordés à dire que le modèle de rapport était utile, mais que les rapports devraient être axés sur l’échange de données d’expérience entre les pays. Trente-neuf des 51 pays ont estimé qu’il était préférable de faire rapport sur l’ensemble des sept engagements, avec une réserve: les pays ne devraient formuler de commentaires que sur ceux qui les concernaient directement. Il a également été noté que les divers pays devraient, dans ce vaste cadre, se concentrer sur les domaines dans lesquels ils ont progressé. Bien que le VIH/SIDA ne soit pas explicitement mentionné dans le Plan d’action du SMA, beaucoup de pays ont estimé qu’il devrait être incorporé dans le modèle de rapport.

IV. RÉSUMÉ ET CONCLUSIONS

23. Le projet de modèle de rapport révisé joint a été préparé à la demande du Conseil de la FAO (comme il est indiqué au paragraphe 6), en consultation avec le Bureau du CSA. Pour préparer le modèle de rapport révisé, les éléments suivants ont été pris en compte: i) questions soulevées dans des documents précédents et observations formulées par le CSA sur le processus d’établissement des rapports lorsqu’il a examiné l’état d’avancement de la mise en œuvre du Plan d’action du SMA en 1998, 2000 et 2002 et ii) observations faites par les gouvernements dans leurs réponses au questionnaire envoyé par le Secrétariat en août 2003.

24. Le projet de modèle de rapport révisé est divisé en quatre sections, à savoir i) informations générales sur chaque pays, ii) questions prioritaires de sécurité alimentaire et mise en œuvre du Plan d’action du SMA, iii) mesures prises pour réaliser les objectifs spécifiques et actions recommandées de chaque engagement et iv) enseignements tirés – examen des bonnes pratiques ou des obstacles rencontrés dans la lutte contre la faim.

25. L’une des principales caractéristiques du modèle de rapport révisé est que dans la section II, chaque pays est appelé à décrire brièvement l’état de la sécurité alimentaire sur son territoire dans le contexte de ses réalisations au point de vue de la mise en œuvre du Plan d’action du SMA et des progrès faits en matière de réalisation de l’objectif de réduction de la faim du SMA. Une liste d’indicateurs de la sécurité alimentaire, et d’indicateurs économiques, sociaux et sanitaires est fournie dans le projet de modèle de rapport afin d’obtenir des informations à la fois qualitatives et quantitatives.

26. Dans la section III, les pays sont invités à faire rapport sur les politiques et programmes d’action qu’ils mettent en œuvre pour appliquer le Plan d’action, chaque pays axant ses efforts sur les engagements et les thèmes le concernant. Une des principales caractéristiques du modèle de rapport dans cette section est que les informations devraient être axées sur les principaux thèmes et sur les effets des politiques et actions entreprises pour lutter contre la faim. Comme le souhaitent le CSA et divers pays, le modèle de rapport demande également, dans la section IV, des informations sur les bonnes pratiques/ou les obstacles rencontrés dans la lutte contre la faim pour permettre la mise en commun entre États Membres des enseignements tirés de l’expérience.

27. Il est à rappeler que le CSA, à sa vingt-quatrième session, avait décidé, lors de la mise en place de son programme de travail pour le suivi de la mise en œuvre du Plan d’action du SMA, de procéder à l’examen des engagements en deux groupes (comme indiqué au paragraphe 2). Cependant, lorsqu’ils ont répondu au questionnaire du Secrétariat sur le modèle de rapport, plusieurs pays ont indiqué qu’ils préfèrent faire rapport sur les sept engagements à la fois, soulignant que chaque pays devrait faire rapport sur les engagements qui le concernent directement. Le projet de modèle de rapport révisé a été préparé en tenant dûment compte des souhaits des États Membres.

28. Étant donné l’importance que les pays attachent et l’intérêt qu’ils portent à l’examen des progrès réalisés en matière de mise en œuvre du Plan d’action du SMA à l’échelle régionale, le Conseil souhaitera peut-être aussi examiner la viabilité d’une approche par étapes pour l’établissement des rapports sur la suite donnée au SMA – d’abord aux conférences régionales de la FAO, puis au CSA. Le projet de modèle de rapport révisé pourrait être utilisé pour faire rapport sur les progrès réalisés par les divers pays aux conférences régionales. Ces documents et le résumé des conclusions des débats des conférences régionales constitueraient la base du rapport mondial sur le suivi du SMA, permettant ainsi au mécanisme de suivi du CSA de s’appuyer avec force sur les analyses et recommandations régionales. En tenant compte des obstacles nationaux, sous-régionaux et régionaux rencontrés dans la mise en œuvre du Plan d’action du SMA, cette approche devrait permettre la formulation de mesures correctives et d’améliorations plus détaillées et significatives pour des actions données et pourrait donc renforcer les progrès réalisés dans la réduction du nombre de personnes sous-alimentées.

29. En conclusion, le Conseil souhaitera peut-être:

 

PROJET DE MODÈLE DE RAPPORT RÉVISÉ

SECTION I: INFORMATIONS GÉNÉRALES

1. Pays: 
2. Institution ou unité établissant le rapport: 
3. Correspondant: 
  a) Nom et titre officiel: 
  b) Téléphone:  Courriel:   N0 de télécopie 
4. Arrangements institutionnels mis en place pour le suivi du Plan d’action du SMA (le cas échéant): 

  

SECTION II: QUESTIONS PRIORITAIRES DE SÉCURITÉ ALIMENTAIRE ET MISE EN ŒUVRE DU PLAN D’ACTION DU SOMMET MONDIAL DE L’ALIMENTATION

Veuillez décrire (en 500 mots au maximum) la situation de votre pays au point de vue de la sécurité alimentaire, notamment en ce qui concerne la disponibilité d’aliments, la stabilité des ravitaillements et l’accès aux denrées alimentaires, en fournissant les données pertinentes sur les indicateurs énumérés plus loin. Veuillez indiquer les progrès réalisés dans la mise en œuvre du Plan d’action du SMA et dans la réalisation de l’objectif du SMA consistant à réduire de moitié le nombre de personne sous-alimentées pour 2015. En cas d’absence de progrès, veuillez indiquer les principaux obstacles auxquels le pays se heurte. Les pays sont encouragés à utiliser la liste ci-jointe d’indicateurs statistiques4.

Les États Membres souhaitant fournir des informations sur leurs programmes d’aide extérieure souhaiteront peut-être fournir séparément une brève description de ces programmes, de leur incidence sur la faim et des enseignements tirés.

INDICATEURS DE LA SÉCURITÉ ALIMENTAIRE ET INDICATEURS CONNEXES5

INDICATEUR
1996
1997
1998
1999
2000
2001
2002
2003
Source
1. Indicateurs économiques et de la sécurité alimentaire
· Disponibilité
Disponibilité énergétique alimentaire moyenne par personne (Kcal)
Indice de la production vivrière
Disponibilité de céréales par personne
Disponibilité de protéines animales par personne
Valeur des importations vivrières/recettes d’exportation
Ratio du service de la dette
Valeur de l’investissement brut dans l’agriculture
(en dollars EU)
· Stabilité
Indice des prix des aliments
Indice de variabilité de la production vivrière
· Accès
Taux de croissance du PIB réel par personne/par an (%)
Indice de Gini de la répartition des revenus
Pourcentage de la population vivant au-dessous du seuil national de pauvreté (%)
Pourcentage de la population vivant avec moins d’1 dollar par jour (%)
Pourcentage des revenus consacré à l’alimentation (%)
Indice des prix à la consommation
Nombre estimatif de personnes souffrant de sous-alimentation
Pourcentage de la population souffrant de sous-alimentation (%)
Pourcentage des enfants de moins de 5 ans présentant une insuffisance pondérale (%)
Pourcentage des enfants de moins de 5 ans présentant un retard de croissance (%)
Pourcentage des enfants de moins de 5 ans présentant un dépérissement (%)
2. Indicateurs sociaux et de l’état de santé

Espérance de vie à la naissance (âge)

Taux de mortalité des enfants de moins de 5 ans (%)
Taux net d’inscription à l’école primaire des enfants de 5 à 12 ans (%)
Ratio filles – garçons à l’école primaire
Nombre total de médecins, infirmières et autres agents sanitaires pour 100 000 habitants
Taux de mortalité infantile (%)
Taux de morbidité des adultes (%)
Taux de mortalité des adultes (%)
3. Indicateurs des maladies infectieuses et du VIH/SIDA
Taux de mortalité par maladies infectieuses (%)
Taux de mortalité par VIH/SIDA (%)
Pourcentage d’orphelins de la population (%)
Pourcentage de ménages dirigés par des enfants (%)
Âge moyen du chef de famille (âge)
Pourcentage de la population infectée par le VIH/SIDA (%)

  

SECTION III: ACTIONS RECOMMANDÉES POUR CHAQUE ENGAGEMENT ET MESURES PRISES

Le Plan d’action du SMA recommande diverses actions que les pays devraient entreprendre pour réaliser l’objectif du SMA consistant à réduire de moitié le nombre de personnes sous-alimentées pour 2015.

Veuillez décrire les politiques menées et/ou les programmes d’action mis en œuvre pour chaque engagement, en illustrant, dans la mesure du possible, leurs effets au point de vue de leur contribution au développement social et économique général, à la lutte contre la pauvreté et à la réduction de la faim. Les pays peuvent axer leurs efforts sur les engagements et thèmes qui les concernent directement. Les pays développés et les institutions internationales sont priés de donner des informations sur leur appui aux pays en développement visant à les aider à mettre en œuvre le Plan d’action du SMA et à réduire la faim et la pauvreté.

ENGAGEMENT I

Politiques menées pour mettre en place un environnement politique, social et économique propice. Veuillez donner des précisions sur les stratégies ou initiatives mises en place par votre pays concernant:

  1. le renforcement des systèmes politiques démocratiques et une large participation;
     
  2. l’amélioration du respect des droits de l’être humain;
     
  3. la prévention des conflits et la mise en place d’un environnement pacifique;
     
  4. le renforcement de la parité hommes-femmes et la dévolution de pouvoirs aux femmes.

Veuillez préciser les résultats passés ou prévus des stratégies mises en œuvre.

ENGAGEMENT II

Politiques mises en oeuvre et actions visant à éradiquer la pauvreté et l’inégalité et à améliorer l’accès physique et économique de tous à la nourriture. Veuillez donner des précisions sur les stratégies ou initiatives mises en œuvre concernant:

  1. les politiques spécifiques et les interventions ciblées visant à créer des revenus et des emplois pour les pauvres;
     
  2. les mesures prises pour mettre en place des systèmes de protection sociale, le cas échéant, pour répondre aux besoins des pauvres, y compris ceux qui sont atteints par le VIH/SIDA:

Ø en milieu rural;

Ø dans les zones urbaines;

  1. les mesures prises pour assurer l’accès à l’éducation de base et aux soins de santé primaires.

Préciser les effets passés ou prévus sur les victimes de l’insécurité alimentaire.6

ENGAGEMENT III

Mesures prises pour poursuivre des politiques et pratiques participatives et durables de développement alimentaire, agricole, halieutique, forestier et rural et pour lutter contre les ravageurs, la sécheresse et la désertification. Veuillez donner des précisions sur les stratégies ou initiatives mise en œuvre dans les domaines suivants:

  1. Politiques et mesures prises pour intensifier et diversifier la production vivrière;
     
  2. Actions visant à lutter contre les menaces environnementales pesant sur la sécurité alimentaire, en particulier:

Ø sécheresse et désertification,

Ø ravageurs,

Ø érosion de la diversité biologique, et

Ø dégradation des terres et des ressources naturelles aquatiques;

  1. Transfert et utilisation de technologies agricoles;
     
  2. Formulation et mise en œuvre d’un développement rural intégré.

Veuillez préciser les effets passés ou attendus de chacune de ces actions sur les revenus, les disponibilités alimentaires et l’accès aux aliments.

ENGAGEMENT IV

Mesures prises au plan national pour faire en sorte que les politiques concernant le commerce des denrées alimentaires et agricoles et les échanges en général contribuent à renforcer la sécurité alimentaire. Veuillez donner des détails sur les stratégies ou initiatives mises en œuvre au sujet de cet engagement.

ENGAGEMENT V

Mesures prises pour prévenir les catastrophes naturelles et les crises provoquées par l’homme et y être préparé. Veuillez donner des détails sur les stratégies ou initiatives mises en œuvre dans les domaines suivants:

  1. arrangements institutionnels pour l’alerte rapide et la fourniture de renseignements préliminaires sur d’éventuelles situations d’urgence;
     
  2. mécanismes en place pour lutter contre les catastrophes et assurer le relèvement pour les personnes touchées;
     
  3. stratégies en place d’aménagement des bassins versants.

Veuillez préciser les effets passés ou prévus de ces actions sur les disponibilités alimentaires et l’accès aux aliments.

ENGAGEMENT VI

Mesures prises pour favoriser l’affectation et l’utilisation optimale de l’investissement public et privé pour faire progresser les ressources humaines, les systèmes alimentaire, agricole, halieutique, forestier durables. Veuillez donner des précisions sur:

  1. la part du budget national consacrée à l’agriculture et aux pêches;
     
  2. la nature et l’étendue des investissements dans les infrastructures visant à améliorer l’accès aux marchés et aux aliments;
     
  3. les initiatives prises et les ressources affectées à la promotion des transferts de technologies pour améliorer la production;
     
  4. les stratégies d’aménagement durable des bassins versants et les investissements correspondants.

Veuillez préciser les effets passés ou attendus de ces actions.

ENGAGEMENT VII

Mesures prises pour favoriser la mise en oeuvre du Plan d’action du SMA. Veuillez indiquer les progrès réalisés en matière de mise en place:

  1. d’arrangements institutionnels, aux échelles nationale et locale, visant à mettre en œuvre le Plan d’action et à suivre les progrès réalisés en matière de mise en œuvre;
     
  2. de campagnes sur le thème « De la nourriture pour tous » afin de mobiliser les parties prenantes et leurs ressources à tous les niveaux de la société pour la mise en œuvre du Plan d’action du SMA;
     
  3. Mécanismes visant à assurer la concrétisation progressive du droit à l’alimentation pour tous les habitants du pays.

   

SECTION IV: ENSEIGNEMENTS TIRÉS - EXAMEN DES BONNES PRATIQUES OU DES OBSTACLES RENCONTRÉS DANS LA LUTTE CONTRE LA FAIM

1. Les pays qui ont réussi à réduire le nombre des personnes sous-alimentées sont priés de mettre en évidence les politiques et programmes d’action qui ont contribué à l’amélioration de la sécurité alimentaire aux échelles locale et nationale et d’indiquer le processus de mise en œuvre qui a permis d’obtenir ce résultat.

2. Les pays qui se sont heurtés à des difficultés dans la bonne mise en œuvre du Plan d’action du SMA et dans la réduction du nombre de personnes sous-alimentées sont invités à donner des informations sur les contraintes auxquelles ils sont confrontés.

 

NOTES EXPLICATIVES CONCERNANT LES INDICATEURS

1. Indicateurs économiques et de la sécurité alimentaire

Disponibilité énergétique alimentaire moyenne par personne (Kcal/personne/jour)
Aliments disponibles pour la consommation humaine, exprimés en kilocalories par personne par jour (Kcal/personne/jour). À l’échelle des pays, elle est calculée comme les aliments restant pour la consommation humaine après déduction de l’ensemble de la consommation non vivrière (exportations, alimentation animale, utilisations industrielles, semences et déchets).

Indice de la production vivrière

Disponibilité de céréales par personne
En kilos par habitant et par an. Veuillez indiquer de quelles céréales il s’agit.

Disponibilité de protéines animales par personne
Protéines par personne et par jour en grammes, faisant l’objet d’une estimation pour les bilans alimentaires.

Valeur des importations vivrières/recettes d’exportation
Ratio valeur des importations vivrières/exportations de biens et services.

Ratio du service de la dette
Ratio du service total de la dette aux exportations de biens et services.

Valeur de l’investissement brut dans l’agriculture
Dépenses en sus des immobilisations de l’économie auxquelles s’ajoutent les variations nettes du niveau des stocks, également appelée formation brute de capital.

Indice des prix des aliments
Variation du coût pour le consommateur moyen, de l’achat d’un assortiment d’aliments déterminé.

Indice de variabilité de la production vivrière7
Amplitude des fluctuations dans une courbe de production.

Taux de croissance du PIB réel par personne/par an
Taux de croissance annuelle en pourcentage du PIB aux prix du marché, converti en PIB réel par un déflateur.

Indice de Gini de la répartition des revenus
Mesure dans laquelle la répartition des revenus (ou, dans certains cas, les dépenses de consommation) entre les individus ou les ménages d’une économie s’écarte d’une répartition parfaitement égale. Une courbe de Lorenz marque les pourcentages cumulatifs des revenus totaux reçus pour le nombre cumulatif de bénéficiaires, en commençant par la personne ou le ménage le plus pauvre. L’indice de Gini mesure la distance qui sépare la courbe de Lorenz et une ligne hypothétique d’égalité absolue, exprimée en pourcentage de la distance maximale située au-dessous de la ligne. Par conséquent, un indice de Gini égal à zéro représente une égalité parfaite, tandis qu’un indice égal à 100 correspond à une inégalité parfaite.

Pourcentage de la population vivant au-dessous du seuil national de pauvreté (%)
Couche de la population dont les revenus sont inférieurs au seuil de pauvreté défini pour le pays.

Pourcentage de la population vivant avec moins d’un dollar par jour (%)
Couche de la population vivant avec moins d’un dollar par jour et par personne.

Pourcentage des revenus du ménage consacré à l’alimentation
Part des revenus totaux du ménage qui est dépensée pour des aliments.

Indice des prix à la consommation
Variation du coût, pour le consommateur moyen, de l’achat d’un assortiment déterminé de biens et services.

Nombre estimatif de personnes souffrant de sous-alimentation
Nombre total de personnes dont les apports énergétiques alimentaires sont inférieurs aux besoins énergétiques alimentaires fixés pour le pays (par exemple 2100 kcal/personne/jour).

Pourcentage de la population souffrant de sous-alimentation
Couche de population dont les apports énergétiques alimentaires sont inférieurs aux besoins énergétiques alimentaires fixés pour le pays (par exemple 2100 kcal/personne/jour).

Pourcentage des enfants de moins de cinq ans présentant une insuffisance pondérale
Pourcentage des enfants de moins de cinq ans dont la taille par rapport à leur âge est inférieure d’au moins deux écarts types à la moyenne d’une population de référence d’enfants bien nourris.

Pourcentage des enfants de moins de cinq ans présentant un retard de croissance
Pourcentage des enfants de moins de cinq ans dont la taille par rapport à leur âge est inférieure d’au moins deux écarts types à la moyenne d’une population de référence d’enfants bien nourris.

Pourcentage des enfants de moins de cinq ans présentant un dépérissement
Pourcentage des enfants de moins de cinq ans dont le poids par rapport à leur taille est inférieur de plus de deux écarts types à la moyenne d’une population de référence d’enfants bien nourris.

2. Indicateurs sociaux et de l’état de santé

Espérance de vie à la naissance
Nombre d’années qu’un nouveau-né vivrait si les modalités de la mortalité au moment de sa naissance restaient inchangées pendant toute sa vie.

Taux de mortalité des enfants de moins de cinq ans
Probabilité qu’un nouveau-né meure avant l’âge de cinq ans, compte tenu des taux actuels de mortalité par âge.

Taux net d’inscription à l’école primaire des enfants de 5 à 12 ans
Nombre d’écoliers inscrits à l’école primaire en pourcentage du nombre total des enfants de cinq à douze ans.

Ratio filles/garçons à l’école primaire
Ratio du nombre de filles de cinq à douze ans au nombre de garçons de cinq à douze ans inscrits à l’école primaire.

Nombre total de médecins, infirmières et autres agents sanitaires pour 100 000 habitants
Nombre de médecins, d’infirmières et d’autres agents sanitaires pour 100 000 habitants.

Taux de mortalité infantile
Nombre prévu d’enfants de moins d’un an qui mourront, pour 1000 naissances d’enfants vivants.

Taux de morbidité des adultes
Nombre de personnes malades par rapport au nombre de personnes en bonne santé, également connu sous le nom de taux des maladies.

Taux de mortalité des adultes
Proportion de morts pour 100 000 adultes.

3. Indicateurs des maladies infectieuses et du VIH/SIDA

Taux de mortalité par maladies infectieuses
Nombre de personnes décédant des suites de maladies infectieuses par an pour 100 000 personnes.

Taux de mortalité par VIH/SIDA
Nombre de personnes décédant du VIH/SIDA par an pour 100 000 personnes.

Pourcentage d’orphelins de la population
Part de la population totale constituée d’orphelins

Âge moyen du chef de famille
Moyenne nationale de l’âge du chef de famille.

Pourcentage de la population infectée par le VIH/SIDA
Part de la population totale infectée par le VIH/SIDA.

_____________________________

1 CL 124/REP, par. 41.

2 Document du Conseil: CL 119/14, par. 30.

3 Étant donné le temps limité disponible pour préparer le projet de modèle de rapport pour la cent vingt-cinquième session du Conseil, le questionnaire n’a été envoyé qu’aux pays où il y avait des représentants de la FAO.

4 Pour préparer la description de la situation générale au point de vue de la sécurité alimentaire, les pays sont encouragés à utiliser les résultats de travaux de suivi et de rapports établis par d’autres institutions des Nations Unies et d’activités de suivi en cours du SICIAV national ou des informations du DSRP, de l’évaluation conjointe de pays ou du PNUAD.

5 Voir les notes explicatives concernant ces indicateurs à la fin du présent document.

6 On peut citer par exemple des programmes sociaux visant à répondre aux besoins alimentaires des pauvres.

7 Les méthodologies actuelles sont examinées par la FAO en vue d’améliorer la quantification de cet indice.