VIII. Conclusions et recommandations

A. ÉTAT D'AVANCEMENT ACTUEL

105. L'analyse suivante fait le point des progrès réalisés dans le cadre de chaque projet technique, pendant la période d'évaluation. En règle générale, les activités mises en œuvre ont été cohérentes avec les objectifs établis, mais comme indiqué plus haut et dans la section C ci-après, il n'est pas possible de quantifier leur contribution effective à la réalisation de ces objectifs.

106. 233A1 - Réduction des rejets et de l'impact de la pêche sur l'environnement: Ce projet technique est passé au premier plan en raison de l'attention accrue donnée par le COFI aux problèmes d'environnement, et de la prise de conscience de la nécessité évidente d'une exploitation plus rationnelle des stocks. Son objectif est essentiellement de type normatif et le rôle d'« intermédiaire impartial » que la FAO et le Département des pêches peuvent jouer pour les problèmes d'environnement sensibles est devenu de plus en plus important. Le plan de travail est défini et formulé selon une approche plus réactive que proactive, et prévoit principalement des études destinées à évaluer l'importance réelle des rejets et l'impact de la pêche sur l'environnement, ainsi que des ateliers pour la diffusion de technologies améliorées. Des activités importantes ont été l'élaboration de plans d'action nationaux dans le cadre du Plan d'action international sur les oiseaux de mer et la Conférence de Reykjavik sur une pêche responsable dans l'écosystème marin. Sur le terrain, l'activité principale est le projet du FME concernant la réduction des effets du chalutage des crevettes tropicales sur l'environnement, qui a donné une forte impulsion aux travaux dans ce domaine. Alors que les activités portant spécifiquement sur les rejets pourront logiquement être menés à terme à un moment donné, en revanche l'impact de la pêche sur l'environnement est appelé à rester une priorité dans un avenir prévisible.

107. 233A2 - Développement durable de la pêche artisanale: Initialement, les travaux menés par la Division FII dans ce domaine étaient centrés sur la recherche et la formation concernant les caractéristiques démographiques et le crédit en faveur des communautés d'artisans-pêcheurs, et mettaient l'accent sur les questions de parité et les méthodologies participatives. Ces activités importantes ont été poursuivies et étendues à la diversification des efforts de pêche, à la sécurité en mer, au renforcement de l'efficacité des systèmes après capture et à l'amélioration des débouchés commerciaux et de la prévention des catastrophes. Des travaux normatifs et des projets de terrain ont été menés à bien dans le cadre de ce projet technique; FII assure la gestion de certains d'entre eux et apporte un soutien à des projets sur la pêche artisanale ne relevant pas de la Division. Ce projet technique apporte une contribution importante à d'autres programmes techniques du Département des pêches, notamment au Programme 2.3.4, à des projets FI (par exemple, au Programme pour des moyens d'existence durables dans la pêche) et à des programmes ne relevant pas du Département. Les progrès dans ce domaine ont toutefois été lents et la complexité du sujet, à laquelle s'ajoute l'attention accordée par le COFI à sa dernière session, recommandent un examen de l'ensemble des travaux du Département FI sur les pêches artisanales (voir Recommandation 1 ci-dessous).

108. 233A3 - Augmentation de la production provenant de ressources aquatiques sous-utilisées et de captures de faible valeur marchande: Cette entité découle d'un élément qui figurait auparavant dans l'ancien sous-programme sur l'utilisation et la commercialisation du poisson. Avant 2000, les activités étaient essentiellement de type normatif et prévoyaient notamment des études, des consultations techniques et l'élaboration de directives. Après 2000, le projet technique a été mis en œuvre principalement par le truchement de projets du PCT (sur les captures de faible valeur marchande). Ces projets ont tous été évalués par des missions d'évaluation et deux d'entre eux seulement ont été jugés d'un niveau supérieur à satisfaisant. Les travaux sur les ressources sous-utilisées ont été limités. Les ressources du Programme ordinaire destinées à ce projet technique ont été réduites, malgré l'importance de la question face au fléchissement des stocks et ses potentialités en termes de sécurité alimentaire.

109. 233A4 - Consommation, sécurité et qualité des produits à base de poisson: Ce projet technique a fait l'objet d'une attention grandissante de la part des États membres en raison de la législation sur la sécurité sanitaire et la qualité des aliments appliquée par l'UE et d'autres pays aux importations des produits de la pêche, et du fait de l'introduction de principes HACCP dans ce contexte. Depuis 1996, de nombreux projets ont été mis en œuvre dans ce domaine, avec le plus souvent des résultats positifs en termes à la fois de renforcement des capacités et d'impact immédiat (inclusion dans la liste UE des pays exportateurs autorisés). La collaboration avec le Codex et l'OMS sur les questions concernant la sécurité sanitaire des aliments, a été renforcée. Les fréquentes demandes d'assistance présentées par les États membres et, une fois encore, le rôle d'intermédiaire impartial de la FAO, confirment l'importance de ce projet technique. Il pourrait toutefois être utile de repenser les priorités relatives, afin de tenir compte d'un important projet UE sur la formation dans ce domaine dans la plupart des pays ACP/PTOM.

110. 233A5 - Promotion du commerce international du poisson: L'évolution de ce projet technique suit de près le modèle du projet technique précédent, les deux questions étant étroitement liées. La contribution de la Division FII au commerce international du poisson a démarré dans les années 70. Pendant la période considérée, l'accent a été mis sur l'adaptation de la technologie pour l'information sur le commerce du poisson, la mise à jour constante des bases de données et le renforcement des publications dans ce domaine. Un soutien technique est également fourni aux projets régionaux du Fonds commun pour les produits de base concernant le commerce du poisson. Un indicateur de l'utilité directe du réseau FISH INFOnetwork et de ses publications est le nombre des abonnés payants, qui sont aussi bien des gouvernements que des organismes privés, mais de nombreux pays perçoivent cet investissement comme étant élevé par rapport au rendement qu'ils en tirent actuellement. La situation est néanmoins très mouvante et des améliorations sont prévisibles. Bien que les travaux sur le commerce international du poisson ne soient pas apparus comme hautement prioritaires lors de l'enquête par questionnaire, ils sont néanmoins considérés comme importants par la Division et par les pays qui y participent le plus activement.

B. ANALYSE RÉCAPITULATIVE DU
PROGRAMME P233

111. Ces conclusions et les recommandations formulées plus loin reposent sur une analyse du programme P233 quant à ses forces et ses faiblesses, aux perspectives et aux menaces.

Forces (internes)

112. La FAO (et la Division FII) détient divers avantages stratégiques sur d'autres organisations, notamment:

Faiblesses (internes)

Perspectives (extérieures)

Menaces (extérieures)

C. ORIENTATION STRATÉGIQUE DU PROGRAMME « EXPLOITATION ET UTILISATION DES RESSOURCES HALIEUTIQUES » DE LA FAO

113. Un Programme essentiel. Le programme P233 est un élément particulièrement utile et pertinent de la réponse de la FAO aux besoins de ses États membres. Le Programme ordinaire et les activités de terrain connexes ont été efficacement mis en œuvre par la Division FII pendant la période considérée (1997-2003). Le Programme est solidement ancré dans le Code de conduite pour une pêche responsable, ses liens avec les stratégies générales de l'Organisation visant à répondre aux besoins des États membres sont clairs et en règle générale le ciblage des activités a été tout à fait approprié. Le Programme et FII, en tant que division chargée de son exécution, ont répondu dans la juste mesure à l'évolution des besoins de la communauté internationale tels qu'ils ont été exprimés par le Sommet mondial pour le développement durable et par le COFI. Le personnel de la Division s'est dûment acquitté de ses fonctions, malgré une charge de travail de plus en plus lourde.

114. Si de nouvelles priorités ont été suivies pendant la période d'évaluation, depuis l'adoption du nouveau modèle de programmation, il n'y a eu en revanche aucun changement dans le nombre et les titres des projets techniques, ni de réaffectation importante de ressources entre les projets. Au moment opportun, l'ensemble des programmes et des projets techniques du Département des pêches pourrait être réorganisé autour du Code de conduite et dans le propos commun de promouvoir, mettre en application et adapter le Code par des modules exécutables au niveau régional, national et des pêches. Les activités dans les trois principaux domaines thématiques (pêche artisanale, systèmes SCS et SSN, renforcement des capacités) peuvent être toutes focalisées sur un rôle de soutien réciproque.

115. Allocation de ressources. Les ressources à la disposition du Programme ne permettent pas d'apporter une réponse adéquate à bon nombre des besoins des États membres. Des efforts accrus doivent donc être déployés afin d'optimiser l'usage de ces ressources limitées en fonction des priorités établies. Pour ce faire, la coordination avec d'autres programmes du Département des pêches et avec des partenaires extérieurs doit être poursuivie et renforcée. Des ressources extérieures additionnelles seraient nécessaires pour faire face à certains problèmes névralgiques. La mobilisation de ces ressources demanderait la participation active du Département des pêches et du Département de la coopération technique.

116. Priorités. En considération du mandat de la FAO relatif à la réduction de la pauvreté et à la sécurité alimentaire, une forte focalisation du Programme sur ces thèmes et sur les régions dans lesquelles la gravité du problème est extrême, serait opportune.

117. Recommandation 1: Les pêches artisanales devraient être le principal objectif thématique du Programme, mettant l'accent sur la mise en application du Code de conduite pour une pêche responsable, et notamment sur l'introduction de régimes d'accès équitable. L'augmentation de la pauvreté et de la population, qui s'accompagne d'un affaiblissement de la nutrition et des capacités, indique que l'Afrique demeure un objectif géographique important et prioritaire. Il est donc recommandé:

    1. d'envisager la création, sous l'égide du COFI, d'un sous-comité ou d'un groupe de travail sur la pêche artisanale, afin d'assurer l'attention voulue à ce thème;
    2. de cumuler les ressources du Programme ordinaire destinées à la pêche artisanale, c'est-à-dire les projets techniques 233A2 Développement durable de la pêche artisanale et 233A4 Consommation, sécurité et qualité des produits à base de poisson (et les ressources additionnelles susceptibles d'être affectées à ce domaine prioritaire) et de mettre au point des solutions pour l'organisation d'un programme thématique. Celui-ci couvrirait plusieurs projets techniques de portée réduite, dont les objectifs, les buts et les partenaires seraient indiqués clairement, et qui seraient ainsi plus faciles à mettre en œuvre. La coordination des projets techniques relatifs à la pêche artisanale pourrait être assurée par les groupes ou équipes spéciales du Département s'occupant de ces pêches (qui assureraient également la liaison avec le Programme pour des moyens d'existence durables dans la pêche et d'autres initiatives concernant la pêche artisanale).
    3. d'assurer un engagement total et une parfaite synergie avec les activités en cours financées par des ressources extérieures, comme le Programme pour des moyens d'existence durables et les activités financées par le FME.
    4. de mobiliser des ressources additionnelles pour la gestion durable des pêches artisanales grâce à des efforts accrus au niveau de la coordination plutôt qu'à celui de la mise en œuvre, par le truchement par exemple de projets du PCT concernant la préparation de plans nationaux pour des pêches artisanales durables, ou en établissant un groupe de travail d'un organisme donateur sur la pêche artisanale.

D. CONCEPTION DU PROGRAMME ET MODALITÉS DE TRAVAIL

Élaboration des projets techniques

118. La conception des projets techniques du Programme ordinaire présente des difficultés considérables quant à leur contribution aux objectifs stratégiques de la FAO. L'évaluation de l'impact se heurte à des difficultés dans l'identification des relations de cause à effet entre les produits du programme (par exemple, effectifs qualifiés, publications, réseaux, résultats d'ateliers) et les changements effectifs au niveau du pays.

119. Recommandation 2: Les projets techniques doivent être conçus de manière que la relation de cause à effet entre les interventions et les objectifs apparaisse plus clairement et que les postulats de base pour la réalisation des objectifs soient énoncés. Le Plan à moyen terme (ou la documentation complémentaire d'appui) devrait contenir des informations détaillées quant à la façon dont les produits devraient être utilisés, aux résultats attendus d'une telle utilisation, aux indicateurs proposés pour déterminer si les produits sont effectivement utilisés et à la façon dont ces indicateurs seront mesurés.

120. Sans alourdir les tâches des fonctionnaires du cadre organique de la Division FII par des activités non productives, il est nécessaire d'améliorer les rapports établis sur les projets techniques afin que ceux-ci constituent un outil opérationnel utile. Il s'agit d'accorder davantage d'attention à la détermination plus rigoureuse de l'utilité des travaux accomplis. Le processus d'autoévaluation devrait y contribuer.

Modalités de travail

121. La structure par regroupement vertical du Département des pêches en fonction des compétences professionnelles (voir tableau 3) ne favorise pas une approche globale de la problématique des pêches, bien que le personnel ait conscience de ces problèmes et soit désireux de les résoudre. Au sein du Département, de nombreux groupes de travail ont une efficacité insuffisante.

122. Recommandation 3: Il est recommandé que la Division FII renforce, ou lance si besoin est, des initiatives thématiques, concernant notamment la pêche artisanale, le renforcement des capacités, et les systèmes de suivi, contrôle et surveillance. Les dispositifs existants devraient être examinés conjointement avec d'autres divisions du Département, afin d'optimiser l'utilisation des ressources limitées et pour mettre au point des arrangements pratiques pertinents. La nomination de certains fonctionnaires comme agents de contact pour les régions, les pays et les domaines thématiques, peut être envisagée. La Division FII doit être pleinement engagée dans les initiatives stratégiques, comme le Programme pour des moyens d'existence durables dans la pêche.

E. DOMAINES D'ACTION PRIORITAIRES DE LA DIVISION

Pêches de capture

123. La totalité des activités du Service FIIT et bon nombre de celles du programme P233 sont axées sur les pêches de capture. La Situation mondiale des pêches et de l'aquaculture 2002 indique clairement qu'une grande partie des pêches de capture mondiales sont gravement surexploitées et de nombreux signes attestent d'une ultérieure dégradation tendancielle. L'épuisement des ressources et les conséquences sociales qui s'ensuivent, sont notamment le résultat de technologies de pêche de plus en plus efficaces et de la mondialisation du commerce du poisson.

124. Recommandation 4: Les mesures prioritaires dans ce domaine sont les suivantes:

    1. Adapter aux besoins des États membres les stratégies et les directives concernant l'évaluation de la capacité de pêche, les méthodes de pêche responsable et le commerce responsable et durable du poisson.
    2. Pour les « dossiers sensibles » comme la sélectivité des pêches au chalut, les interactions entre les engins de pêche et les tortues, les oiseaux de mer et les mammifères marins, et l'impact du chalutage sur le benthos, le Service FIIT pourra être appelé à participer à des groupes d'experts, pour la fourniture d'un avis scientifique impartial. Il faudra assurer à ces groupes de travail des services de secrétariat et l'entretien par le Service des ressources marines (FIRM) de bases de données sur les captures accidentelles et les études de l'impact sur le benthos.
    3. Des efforts supplémentaires sont nécessaires pour surveiller les tendances au niveau de la capacité des flottilles, avec notamment un appui aux travaux de la Division FIP sur la réimmatriculation des navires battant pavillon de complaisance (par exemple, pour établir la nature du « lien réel » entre le navire et le pavillon).
    4. De moins en moins de ressources halieutiques marines de capture peuvent être considérées comme étant sous-exploitées35 et l'épuisement rapide de bien des pêcheries « nouvelles » comme celles des espèces de profondeur, est source de préoccupations grandissantes. Des avis supplémentaires concernant les programmes visant à déplacer les capacités au large pour l'exploitation de pêcheries et d'espèces « nouvelles », et à en tirer des leçons, seraient précieux.
    5. Étendre les travaux concernant les dispositifs pour la réduction des captures accessoires pour identifier des pratiques techniques exemplaires et en promouvoir la diffusion.
    6. Le programme P233 et la Division FII ne sont associés que marginalement aux activités relatives à l'aquaculture (notamment pour le commerce, l'assurance de qualité et l'hygiène). Le programme devra toutefois participer aux efforts visant à promouvoir de bonnes pratiques d'aquaculture (en particulier pour ce qui a trait aux résidus d'antibiotiques, aux contaminants de l'eau issus de l'environnement et aux résidus d'aliments pour animaux) et traiter la question des toxines présentes dans les mollusques et les crustacés.

125. Les travaux en cours dans le cadre du projet du FME concernant les aspects politiques et économiques des captures accessoires de crevettes au chalut devraient être poursuivis, de même que la préparation de directives techniques relatives aux dispositifs de réduction de ces captures.

Utilisation du poisson

126. Le programme P233 et la Division FII ont fait de grands pas en avant dans l'amélioration de l'utilisation du poisson après la capture. Cependant, il existe souvent un manque chronique d'infrastructure, une faible prise de conscience des prescriptions relatives à la manutention du poisson, une information insuffisante sur les prix et le commerce, tandis qu'un faible pouvoir d'achat peut vouloir dire un rendement limité ou négligeable des efforts mis en œuvre pour améliorer la qualité du poisson. Par ailleurs, le sentiment est que la cible des efforts s'est peu à peu déplacée, des préoccupations des artisans-pêcheurs défavorisés et de l'approvisionnement des marchés intérieurs, aux exigences du commerce international (système HACCP, analyse des risques par exemple). Cela répond sans doute à une demande de la part des États membres, mais un équilibre adéquat entre ces intérêts opposés doit être maintenu.

127. La nécessité d'un ultérieur renforcement de l'assistance aux fins de la réduction des pertes de poisson après la capture dans les pays en développement, a déjà été indiquée. Dans certaines régions d'Afrique et d'Asie, ces pertes représentent plus de 20 pour cent des prises. Bien que des quantités de plus en plus importantes soient destinées à l'alimentation des animaux, l'écart entre les disponibilités prévues et la demande de poisson pour la consommation alimentaire s'élargit, surtout en Afrique.

128. Recommandation 5:

    1. La manipulation du poisson à bord, dans les ports et aux points de débarquement, ainsi que la formation et le renforcement des capacités connexes, sont des domaines très importants dans lesquels de nombreux États membres ont des capacités réduites. Le programme P233 devrait chercher à apporter des améliorations dans ce domaine.
    2. Une attention particulière doit être accordée à la manutention après la capture et à la commercialisation en Afrique. Concernant la pêche artisanale, des interventions peuvent être nécessaires à plusieurs niveaux – pour assurer un accès équitable selon la répartition traditionnelle des tâches par sexe, faciliter l'accès au crédit, améliorer la qualité et valoriser les produits.
    3. Le Service FIIU devrait s'efforcer de mettre à profit son expérience dans le domaine de la qualité et de la sécurité sanitaire du poisson destiné à la consommation, en renforçant le rôle consultatif qu'il joue dans le projet ACP/PTOM en cours d'exécution dans ce domaine.
    4. Une attention directe accrue aux aspects techniques de l'aquaculture, y compris l'abattage du poisson, la manutention, la transformation et le transport.

Commerce

129. Le programme P233 apporte, en association avec GLOBEFISH et FISH INFOnetwork, un soutien des plus précieux pour le commerce mondial du poisson et des produits de la pêche en constante expansion. En assurant le secrétariat du Sous-Comité du commerce du poisson du COFI, la Division FII et le programme P233 jouent un important rôle de promotion en tant qu'intermédiaire impartial pour les questions relatives au commerce. Actuellement, les dossiers sensibles sont en particulier les normes relatives à la sécurité sanitaire des aliments agissant comme obstacles non tarifaires, les écolabels, la traçabilité et l'étiquetage des produits. Il est prévisible que les services du programme seront demandés dans d'autres domaines. Il pourrait s'agir notamment de l'expansion des systèmes de commerce électronique et de l'établissement de marchés à terme pour les principaux produits de la pêche faisant l'objet d'un commerce international. Une aide ultérieure sera nécessaire pour l'élaboration de normes concernant les procédés et les produits traditionnels de la pêche, par le biais du Codex.

130. Recommandation 6:

    1. Le Service FIIU pourrait envisager des études sur le rôle des entreprises multinationales commerciales et de pêche dans le commerce et la distribution des produits de la pêche (notamment des petits pélagiques et autres produits de grande importance sur le marché mondial), et leur influence sur les tendances dans les principales pêcheries. Pour fournir des avis sur la sécurité alimentaire par le poisson, un complément d'information concernant les relations entre l'offre et la demande de poisson pour la consommation dans le pays, est nécessaire.
    2. FIIU pourra s'il le souhaite promouvoir activement l'inclusion d'une composante concernant le poisson dans les enquêtes sur la consommation des ménages, et donner des avis concernant la collecte de ces informations et leur analyse ultérieure.

F. QUESTIONS HORIZONTALES ET TRANSVERSALES

Information et formation

131. Le Code de conduite pour une pêche responsable est le produit phare du Département des pêche et recueille une vaste gamme d'informations concernant les meilleures pratiques. L'application générale du Code de conduite est une nécessité commune et le message doit être diffusé sous différentes formes et à différents niveaux – ainsi, il faut au ministre un « sound bite », c'est-à-dire une information brève et percutante qui fasse les grands titres dans la presse écrite ou télévisée, il faut à l'enseignant du centre de formation professionnelle un module didactique, tandis que l'administrateur régional a besoin de directives pour la mise en application du Code de conduite en termes de règlements administratifs locaux.

132. Recommandation 7: Les mesures suivantes devraient guider la production d'information et de matériel pédagogique au titre du programme P233:

    1. Préparer et diffuser des versions simplifiées des publications techniques existantes (par exemple des Directives techniques sur les opérations de pêche) pour utilisation pour la vulgarisation et/ou par des non-spécialistes.
    2. Indiquer des archives reconnues de matériels et les moyens d'y accéder.
    3. Organisation du flux d'information et de l'accès aux publications au niveau national.
    4. L'établissement de réseaux et de centres d'excellence jumelant des institutions des pays en développement avec des partenaires dans les pays développés, devrait être encouragé lorsque les ressources et les synergies le permettent (voir la section VII.B.2 ci-dessus).
    5. Pour faciliter ce qui précède, le Département des pêches pourrait désigner un fonctionnaire pour s'occuper des besoins en matière de formation et des questions concernant la vulgarisation dans le contexte élargi du renforcement des capacités.

Systèmes SCS et SSN

133. De nombreux plans d'aménagement des pêcheries, dans les pays développés et en développement, échouent du fait d'une mise en application peu efficace. Il faut d'abord que les mesures d'aménagement soient applicables et ensuite qu'il y ait la volonté politique de faire respecter les règlements. Les systèmes de surveillance des navires ne sont que l'un des outils de la panoplie SCS. Les avis concernant les systèmes SSN doivent être pondérés avec attention par les réalités concrètes de la mise en application et d'une dissuasion efficace. Les compétences techniques de la Division demeurent essentielles pour toutes les questions relatives aux registres des navires, à l'identification des navires, à la sécurité des bâtiments et des marins, au jaugeage des navires et aux affaires internes de l'OMI, sous la responsabilité générale de la Division FIP pour ce qui est des systèmes SCS.

134. Recommandation 8:

  

Annexe I

MÉTHODOLOGIE DE L'ÉVALUATION

L'évaluation a été conduite sous la responsabilité du Service de l'évaluation (PBEE) de la FAO. Ce dernier a préparé le projet initial de mandat, élaboré les questionnaires qui ont été envoyés aux institutions nationales des pêches, procédé à l'organisation et à l'exécution des missions de terrain et rédigé le rapport de mission.

L'évaluation s'est déroulée en sept étapes:

Mandat et consultation. Après accord sur le mandat, les travaux ont commencé par la collecte d'informations et des entretiens avec le Sous-Directeur général et les fonctionnaires de la Division FII compétents. L'objectif principal était d'établir une base d'informations sur les questions qui devaient être analysées en détail et d'obtenir le point de vue des fonctionnaires concernés sur les priorités, les réussites et les domaines à améliorer du programme. Il s'est agi d'un processus consultatif, dans lequel la Division est intervenue à tous les moments critiques, notamment la définition des éléments du mandat, le choix des pays à visiter et la formulation des recommandations à l'intention des consultants. La coopération a été fructueuse et collégiale.

Questionnaire. Une enquête par questionnaire a été préparée afin d'obtenir la contribution des États membres de la FAO et adressée à 50 pays en développement sélectionnés. Il s'agissait d'un changement de procédure par rapport aux enquêtes précédentes qui étaient distribuées à la quasi-totalité des États membres de la FAO. L'on s'est efforcé notamment de rendre le questionnaire plus facile à utiliser, de focaliser l'enquête sur un groupe plus restreint de pays dans lesquels les pêches jouent un rôle particulièrement important, et d'assurer un meilleur suivi. L'objectif était d'améliorer les réponses au questionnaire, sur le plan quantitatif et qualitatif. On trouve à la section IV du présent rapport l'analyse de ces questionnaires.

Missions de terrain et étude sommaire. Un élément fondamental de l'évaluation a été les deux missions de terrain réalisées dans huit pays36, en Afrique, au Proche-Orient et en Asie. Les missions ont rencontré des informateurs privilégiés (responsables des administrations publiques, partenaires d'exécution des projets, bénéficiaires des projets, y compris des pêcheurs) afin d'évaluer les priorités dans le secteur des pêches, la connaissance des programmes sur les pêches de la FAO et l'utilisation des produits de l'Organisation, et pour mesurer le suivi et l'impact des activités de la FAO. Chaque mission a établi un rapport régional, avec des conclusions générales, des rapports d'ensemble sur chaque pays et une évaluation de chaque activité de terrain examinée. Afin de garantir l'indépendance de l'évaluation et de s'assurer les compétences techniques voulues, deux consultants externes ont été engagés, un pour chaque mission régionale37. En raison du caractère relativement restreint des activités de terrain et pour des raisons de temps et de coût, aucune mission n'a été réalisée dans la région Amérique latine et Caraïbes. Les trois projets du PCT menés à bien dans cette région pendant la période d'évaluation ont néanmoins fait l'objet d'une étude sommaire de la part du Service de l'évaluation, avec la contribution de la Division FII, du Bureau régional pour l'Amérique latine et les Caraïbes, du Bureau sous-régional pour les Caraïbes et des Représentants de la FAO.

Rapport du Groupe d'examinateurs externes. D'autres éléments ont été fournis par les experts composant le Groupe d'examinateurs externes38. Ce Groupe a étudié le rapport et formulé des observations, et son rapport fait partie intégrante de la documentation présentée aux organes directeurs de la FAO. Le Rapport d'évaluation et le Rapport du Groupe d'examinateurs externes ont ensuite été soumis à la Direction de la FAO afin que celle-ci donne son avis, indiquant notamment la façon dont elle envisage de mettre en œuvre les recommandations approuvées. Les trois documents (Rapport d'évaluation, Rapport du Groupe d'examinateurs externes et Réponse de la Direction) seront présentés, pour examen et observations, au Comité du Programme de la FAO, à sa session de mai 2004. Enfin, l'ensemble des documents (y compris le rapport du Comité du programme) seront soumis au Conseil et à la Conférence de la FAO.

 

Annexe II

RAPPORT DU GROUPE D’EXAMINATEURS EXTERNES

i. Le Groupe d'examinateurs externes chargé de l'évaluation du Programme 2.3.3 « Exploitation et utilisation des ressources halieutiques », était composé de: M. Menakhem Ben-Yami, conseiller pour le développement et la gestion des pêches (Israël); M. Enrique Bertullo Bernasconi, directeur de l'Institut de recherche sur les pêches (Uruguay); M. Ndiaga Gueye, directeur des Pêches maritimes, Ministère des pêches (Sénégal); M. James Muir, professeur pour le développement de l'aquaculture et des ressources aquatiques, University of Stirling (Royaume-Uni); M.Yugraj Yadava, directeur p.i., Bay of Bengal Programme Inter-Governmental Organization (Inde); et M. Kieran Kelleher, conseiller pour le développement des pêches (Irlande), en qualité d'expert. Le Groupe s'est réuni à Rome du 26 au 28 janvier 2004 et a eu des entretiens approfondis avec la direction et le personnel de la Division des industries de la pêche, et avec des fonctionnaires de haut niveau et d'autres agents du Département des pêches, du Service de l'évaluation et du Département TC. Dans l'exécution de ses tâches, le Groupe a pris connaissance du projet de rapport d'évaluation, tenu compte de l'avis du personnel consulté et examiné le Cadre stratégique actuel de la FAO et son Plan à moyen terme.

Observations générales

ii. La décision d'évaluer les activités réalisées par la FAO dans le domaine de l'exploitation et de l'utilisation des ressources halieutiques, est justifiée parce qu'il s'agissait à la fois d'examiner des thèmes d'une grande importance actuelle et future, et d'évaluer la capacité stratégique et pratique de la FAO et les résultats obtenus. Au regard du Cadre stratégique et du nouveau modèle de programmation, l'occasion était également offerte d'évaluer l'efficacité structurelle au niveau de la Division et du Département face à des demandes de tous types et souvent complexes.

iii. Les évaluateurs ont mis en œuvre un processus d'évaluation systématique et professionnel, dégagé les atouts et les faiblesses, et identifié les demandes stratégiques, les perspectives et les priorités potentielles. La méthodologie adoptée pour l'évaluation des résultats et des priorités a permis de prendre des aperçus intéressants et pourrait être perfectionnée à l'avenir, à l'aide de cibles et d'indicateurs plus précis. Le Groupe souscrit en règle générale aux conclusions et aux recommandations de l'évaluation, mais il estime que certaines éléments des propositions stratégiques et spécifiques devraient être éclaircis et développés.

iv. Plusieurs des points soulevés par l'évaluation, bien que concernant spécifiquement le Programme 2.3.3 et la Division des industries de la pêche, retentissent néanmoins sur des questions plus générales de stratégie, d'approche transversale, d'établissement des priorités et d'allocation des ressources à l'échelle du Département même. Le Groupe recommande une vision stratégique au niveau du Département et la fixation d'objectifs conformes aux grands thèmes de la FAO. Cela permettrait de renforcer la perception extérieure des réalisations et des potentialités futures, et fournirait un moyen plus efficace pour mesurer l'impact et en établir la preuve.

Évaluation des résultats du Programme ordinaire

v. Le Groupe reconnaît la difficulté de mesurer l'impact du Programme au regard du PMT, et admet la nécessité de s'appuyer principalement sur l'évaluation des produits. Il souscrit en règle générale aux résultats de l'évaluation. Toutefois, alors que le niveau de satisfaction à l'égard des produits de la Division examinés semble bon, aucun indicateur spécifique de la qualité n'avait pu être utilisé.

vi. Les fonctions de secrétariat et autres accomplies par la Division FII sont reconnues, mais leur efficacité en termes de coût aux fins de la réalisation des objectifs stratégiques n'est pas claire, compte tenu des contraintes en personnel et autres ressources. Cela justifie une analyse ultérieure. Le rôle de la Division en matière d'établissement de réseaux est cependant tout à fait remarquable, même s'il pourrait être utile de se concentrer sur les répercussions au niveau des agents sectoriels d'investissement et des ONG pour lesquels l'appui technique de la Division a été important, mais n'a pas été mesuré dans la plupart des cas.

vii. Les nombreuses publications de la Division, qui font l'objet d'une vaste distribution, sont dûment reconnues, même si le Groupe estime que leur ciblage et leur impact méritent une meilleure focalisation. La qualité et la validité des produits de la Division devraient faire l'objet d'une confrontation plus ample avec d'autres produits de la FAO ou d'autres organismes, afin de s'assurer que le matériel ainsi fourni est bien en harmonie avec le rôle et l'avantage comparatif de la Division. Une stratégie de diffusion et d'impact appuyée sur des documents appropriés est recommandée.

viii. Le rôle de la Division dans le domaine de la formation a été largement reconnue, celle-ci ayant contribué pendant très longtemps à introduire dans des secteurs en développement un large éventail de concepts et de pratiques d'une grande utilité. L'impact de cette contribution n'a pas été suffisamment documenté, même sur la base d'échantillons ou d'études de cas, mais il ne fait aucun doute que ces efforts ont été très appréciés et ont contribué non seulement à la réputation de la Division FII et du Département des pêches, mais aussi d'une façon plus générale à celle de la FAO. Toutefois, considérant l'accroissement considérable du nombre des fournisseurs de formation désormais présents dans le secteur public, privé et des ONG, ainsi que l'importance croissante qui est donnée au niveau international à la qualité de la formation, la Division pourrait avoir un rôle plus important à jouer pour la formation de formateurs, la définition de normes de formation et la formation professionnelle continue. Le rôle précédemment joué par le Service FIIT en tant que source centrale de stratégie pour la formation n'a pas été noté, mais un centre de coordination au niveau du Département des pêches devrait être reconsidéré.

Évaluation des activités de terrain

ix. Bien qu'il n'ait pas toujours été possible de procéder à une évaluation spécifique de l'impact, le Groupe estime néanmoins que la plupart des activités de terrain ont été pertinentes et efficaces. Dans certains cas, les résultats ont été largement supérieurs aux prévisions. La Division FII a bien réussi à adapter le Programme de terrain aux besoins évolutifs des pays membres et elle fournit dans tous les domaines du Programme des services pour lesquels la demande est forte et constante. Il est clair que la qualité des interventions de la Division est bien respectée et devrait permettre une approche plus dynamique.

x. Des préoccupations ont toutefois été exprimées concernant l'existence de difficultés administratives grandissantes dans la mise en place de projets extérieurs, notamment de projets du PCT. Cela pourrait constituer une entrave importante aux objectifs à plus long terme d'accroître le soutien budgétaire extérieur, et il est nécessaire de s'attaquer au problème. Le Groupe recommande que ces questions soient abordées par la direction du Département des pêches afin d'établir où se situe concrètement le problème, si c'est au niveau de l'identification ou de la définition des problèmes liés aux projets, de la nécessité d'une formation en matière de formulation de projets, ou bien s'il s'agit de rationaliser et de rendre plus transparent le processus de conception et d'approbation. Des efforts devraient également être faits afin de réduire la charge administrative des fonctionnaires techniques dans la mesure où les ressources budgétaires et en personnel d'appui le permettent.

Questions structurelles et domaines clés du programme

xi. Avec le renforcement des effectifs au sein du Service FIIT, l'accent mis sur les processus interservices et interdivisions, et l'établissement de réseaux avec des organismes extérieurs, les responsabilités de dotation en personnel pour les principaux thèmes interconnectés nécessitent une analyse plus approfondie. La focalisation et la portée des travaux suggérés par l'évaluation dans le domaine du renforcement des capacités, des pêches artisanales et des systèmes SCS/SSN, devraient faire l'objet d'un ultérieur examen au sein du Département des pêches et au niveau de ses clients, afin d'en déterminer la demande, l'efficacité par rapport au coût et l'avantage comparatif. D'autres domaines de développement technologique, par exemple pour l'aquaculture, devraient également être considérés.

xii. Le Groupe se rallie à l'avis favorable de l'évaluation pour ce qui est du renforcement des capacités, de la formation et de la diffusion, mais il souligne qu'il est important d'éviter les chevauchements, grâce à des prestations fondées sur une analyse judicieuse des besoins et à la mise au point et la promotion de moyens plus souples et innovateurs pour renforcer les capacités à différents niveaux. Les liens avec les principaux programmes de terrain pourraient être consolidés et l'on pourrait explorer les possibilités de renforcer le travail en réseau avec les principaux établissements de crédit en utilisant les connaissances pour promouvoir des changements mesurables au niveau des capacités et des réalisations.

xiii. La question des pêches artisanales est importante et a été mise en relief, à juste titre, par l'évaluation. S'il est accepté qu'il s'agit là d'une responsabilité de l'ensemble du Département des pêches, le rôle spécifique de la Division FII doit toutefois être énoncé plus clairement tandis que certaines questions comme celle de la sécurité en mer, doivent être placées dans la perspective élargie des moyens d'existence, des risques et des possibilités offertes aux communautés d'artisans-pêcheurs, et des liens avec les marchés intérieurs et internationaux. Il est nécessaire d'indiquer plus clairement le budget et l'allocation des ressources, et de mieux définir les objectifs internes de façon à pouvoir mesurer les progrès accomplis. La nécessité d'un Sous-Comité des pêches artisanales devrait faire l'objet d'un examen plus approfondi au sein du Département des pêches, quant à ses coûts et avantages potentiels.

xiv. Pour ce qui est des technologies telles que celles associées aux systèmes SCS et SSN, le Groupe estime qu'il convient de concentrer le mandat de la Division FII autour du thème plus général de l'intervention technologique au niveau des capacités, de l'efficacité, de l'impact des pêches, de l'accès aux marchés et des possibilités d'aménagement. Ce mandat devrait également être étendu à la compréhension des avantages comparatifs offerts aux groupements spécifiques dans le secteur des pêches.

Conclusions et recommandations

xv. Le Groupe confirme le jugement positif donné par l'évaluation aux travaux de la Division FII et à ses effectifs au titre du programme P233, tout en notant la variabilité des résultats et un chevauchement potentiel entre les projets et avec d'autres initiatives de la FAO et extérieures. Dans chaque projet technique, il est de plus en plus important de reconnaître et de faire le meilleur usage des capacités spécifiques et potentielles du Département des pêches, notamment celles de mettre en valeur, de promouvoir des concepts et des perspectives mondiales, et d'intervenir en partenariat productif avec d'autres agents dans le domaine de la gestion de l'environnement, du développement social et de l'entreprise commerciale. Si le concept d'« intermédiaire impartial » est bien acquis, on pourrait néanmoins faire mieux valoir la façon dont cela contribue aux besoins des demandeurs à tous les niveaux et montrer comment cela devrait se traduire en une focalisation future.

xvi. L'analyse des forces, des faiblesses, des perspectives et des menaces effectuée au cours de l'évaluation fournit un aperçu utile des domaines dans lesquels la FAO détient ou pourrait détenir un avantage comparatif, mais certains éléments, plus génériques, pourraient faire l'objet d'une focalisation plus spécifique. Le Groupe recommande que des mesures internes soient prises pour effectuer un centrage plus précis et établir comment la Division pourrait travailler d'une manière optimale avec la FAO et ses partenaires extérieurs.

 

Annexe III

RÉPONSE DE LA DIRECTION

(Département des pêches)

1. Remarques générales

La Direction se félicite de cette évaluation et de la méthodologie appliquée. Le processus d'évaluation, à la fois étendu et approfondi, a laissé à la direction et aux effectifs de la Division FII du Département des pêches tout le loisir de fournir des informations et de répondre à des questions et à des conclusions spécifiques. Les jugements formulés par l'équipe d'évaluation du Service PBEE et par le Groupe d'examinateurs externes ont été considérés dans l'ensemble comme objectifs, justes et convergents. La Direction se félicite de l'issue positive de l'évaluation du programme P233 pour la période 1997-2003.

Si le Groupe d'examinateurs externes souscrit aux conclusions positives concernant l'orientation stratégique du Programme et l'efficacité de la Division FII dans son adaptation à l'évolution des priorités, ainsi que la clairvoyance de sa direction et de ses effectifs, il recommande toutefois un examen de la conception du programme P233. Il est précisé que cet examen devrait être s'inscrire dans le cadre de tout exercice futur de planification stratégique du Département des pêches. La Direction partage cette opinion et s'est déjà lancée, de fait, dans un tel exercice de planification stratégique au sein du Département.

L'évaluation a mis en relief plusieurs domaines dans lesquels des améliorations sont nécessaires. Certains de ces domaines ont un caractère général, comme une meilleure planification stratégique à l'aide d'une « approche du cadre logique », une distribution plus efficace des publications et le renforcement des efforts de mobilisation de fonds extrabudgétaires. En sus des mesures prises à l'échelle de l'Organisation pour faire face à ces problèmes, la Division FII prévoit de renforcer la coordination avec les bureaux régionaux et nationaux de la FAO et le réseau FISH INFOnetwork , d'élargir ses partenariats et d'assurer une meilleure diffusion de ses publications. Dans le même ordre d'idées, les éléments de l'approche du cadre logique sont introduits dans les exercices de planification de la Division, notamment les plans de travail annuels. Une stratégie visant à favoriser une interaction plus étroite et plus efficace avec la communauté des donateurs, a été lancée en 2004 par la Division.

2. Points spécifiques

Certains points spécifiques du rapport du Service de l'évaluation sont examinés ci-dessous:

3. Réponse du Département des pêches aux recommandations

Þ  Recommandation 1 a). Envisager la création, sous l'égide du COFI, d'un sous-comité ou d'un groupe de travail sur la pêche artisanale, afin d'assurer l'attention voulue à ce thème.

Il n'est pas clairement indiqué à qui s'adresse la recommandation concernant la création du Sous-Comité sur la pêche artisanale. Le COFI n'a pas jugé nécessaire d'établir un sous-comité sur ce thème. La création d'un sous-comité peut être envisagée par le COFI lorsqu'il s'avère qu'une question particulière concernant les pêches exige des délibérations excessives et répétées, et justifie son propre sous-comité, sous réserve d'un examen des répercussions au niveau des ressources. Le COFI est récemment convenu de considérer la pêche artisanale comme une priorité de programme pour le Département. La question a reçu l'accord général, sans trop de discussions. Face à l'attention portée par le COFI à la pêche artisanale, le Département a augmenté les ressources destinées à ce secteur et mis en place une équipe spéciale afin de renforcer la collaboration entre les programmes.

Þ  Recommandation 1 b). Cumuler les ressources du Programme ordinaire destinées à la pêche artisanale, c'est-à-dire les projets techniques 233A2 Développement durable de la pêche artisanale et 233A4 Consommation, sécurité et qualité des produits à base de poisson. La coordination des projets techniques pourrait être assurée par les groupes ou équipes spéciales du Département s'occupant de la pêche artisanale.

La Direction du Département des pêches reconnaît la nécessité d'une meilleure coordination des activités consacrées à la pêche artisanale et cette tâche sera confiée aux groupes ou équipes spéciales du Département s'occupant de la pêche artisanale. Le Département convient que des efforts accrus sont nécessaires pour établir les priorités et optimiser l'utilisation des ressources limitées, et que pour ce faire la coordination avec d'autres programmes du Département et des partenaires extérieurs doit être ultérieurement renforcée. La portée et les objectifs des projets techniques TP233A2 et TP233A4 seront revus, et l'on examinera les voies et moyens à utiliser pour apporter des améliorations.

Þ  Recommandation 1 c). Assurer un engagement total et une parfaite synergie avec les activités en cours financées par des ressources extérieures, comme le Programme pour des moyens d'existence durables en Afrique de l'Ouest et les activités financées par le FME [Fonds pour l'environnement mondial].

La Division FII a tenu compte de cette recommandation pour les plans de travail 2004-05 et en fera de même au moment de la préparation du PMT 2006-2011.

Þ  Recommandation 1 d). Mobiliser des ressources additionnelles pour la gestion durable des pêches artisanales grâce à des efforts accrus au niveau de la coordination plutôt qu'à celui de la mise en œuvre, par le truchement par exemple de projets du PCT pour la préparation de plans nationaux pour des pêches artisanales durables, ou en établissant un groupe de travail d'un organisme donateur sur la pêche artisanale.

Le Département des pêches convient que dans une situation de raréfaction des ressources, l'accent devrait être mis sur la coordination plutôt que sur la mise en œuvre. Les divisions FII et FIP continueront de s'efforcer de mobiliser une aide financée par des fonds extérieurs en faveur de la pêche artisanale durable.

Þ  Recommandation 2. Les projets techniques doivent être conçus de manière que la relation de cause à effet entre les interventions et les objectifs apparaisse plus clairement et que les postulats de base pour la réalisation des objectifs soient énoncés. Le PMT (ou la documentation complémentaire d'appui) devrait contenir des informations détaillées quant à la façon dont les produits devraient être utilisés, aux résultats attendus d'une telle utilisation, aux indicateurs proposés pour déterminer si les produits sont effectivement utilisés et à la façon dont ces indicateurs seront mesurés.

La Division FII approuve et s'efforcera d'assurer une approche plus structurée au niveau de la conception des projets techniques. Elle tiendra compte de cette recommandation lors de ses exercices de planification pour la définition des travaux futurs. Les efforts actuellement déployés par le Bureau du programme, du budget et de l'évaluation (PBE) pour élaborer une approche basée sur les résultats à l'échelle de la FAO, pourraient être utiles. Par ailleurs, la Division envisagera l'utilisation d'experts retraités, le recours à des consultants externes et la participation des principaux acteurs concernés, au sein de la FAO et à l'extérieur, pour améliorer la conception des projets techniques. Une plus grande importance sera donnée à l'identification non seulement des produits, mais aussi des réalisations pour mesurer les résultats.

Þ  Recommandation 3. Il est recommandé que la Division FII renforce, ou lance si besoin est, des initiatives thématiques, concernant notamment la pêche artisanale, le renforcement des capacités, et les systèmes de suivi, contrôle et surveillance.

Si la Direction convient de la nécessité « d'optimiser l'utilisation des ressources limitées et de mettre au point des arrangements pratiques pertinents », c'est au Département des pêches qu'il revient de décider quelles divisions devraient mener les « initiatives thématiques », comme la pêche artisanale et les systèmes de suivi, contrôle et surveillance (SCS). Le Département dispose déjà de mécanismes de coordination opérationnels, mais il est vrai que leur efficacité peut être renforcée.

Þ  Recommandation 4. (Priorités dans le domaine des pêches de capture)

    1. Adapter aux besoins des États membres les stratégies et les directives concernant l'évaluation de la capacité de pêche, les méthodes de pêche responsable et le commerce responsable et durable du poisson.
    2. Pour les « dossiers sensibles » comme la sélectivité des pêches au chalut, les interactions entre les engins de pêche et les tortues, les oiseaux de mer et les mammifères marins, et l'impact du chalutage sur le benthos, le Service FIIT pourra être appelé à participer à des groupes d'experts, pour la fourniture d'un avis scientifique impartial. Il faudra assurer à ces groupes de travail des services de secrétariat et l'entretien par le Service des ressources marines (FIRM) de bases de données sur les captures accidentelles et les études de l'impact sur le benthos.
    3. Des efforts supplémentaires sont nécessaires pour surveiller les tendances au niveau de la capacité des flottilles, avec notamment un appui aux travaux de la Division FIP sur la réimmatriculation des navires battant pavillon de complaisance (par exemple, pour établir la nature du « lien réel » entre le navire et le pavillon).
    4. De moins en moins de ressources halieutiques marines de capture peuvent être considérées comme étant sous-exploitées et l'épuisement rapide de bien des pêcheries « nouvelles » comme celles des espèces de profondeur est source de préoccupations grandissantes. Des avis supplémentaires concernant les programmes visant à déplacer les capacités au large pour l'exploitation de pêcheries et d'espèces « nouvelles », et à en tirer des leçons, seraient précieux.
    5. Étendre les travaux concernant les dispositifs pour la réduction des captures accessoires pour identifier des pratiques techniques exemplaires et en promouvoir la diffusion.

La Direction du Département des pêches reconnaît que la surexploitation des ressources marines et les conséquences sociales de ce phénomène sont en partie attribuables à des technologies de pêche de plus en plus efficaces et à la mondialisation du commerce du poisson, mais soulignerait la contribution importante d'autres facteurs, tels que les caractéristiques démographiques, l'accès libre, un aménagement et une mise en application peu efficaces, la pauvreté et l'absence d'autres possibilités d'emploi. La Direction est parfaitement d'accord avec les priorités indiquées dans les recommandations a), b), c), d) et e) et tient à signaler que celles-ci correspondent aux activités incluses dans le PMT 2004-09.

    1. Le programme P233 et la Division FII ne sont associés que marginalement aux activités relatives à l'aquaculture (notamment pour le commerce, l'assurance de qualité et l'hygiène). Le programme devra toutefois participer aux efforts visant à promouvoir de bonnes pratiques d'aquaculture (en particulier pour ce qui a trait aux résidus d'antibiotiques, aux contaminants de l'eau issus de l'environnement et aux résidus d'aliments pour animaux) et traiter la question des toxines présentes dans les mollusques et les crustacés.

La Division FII a entamé des travaux sur certains aspects de l'aquaculture en Asie, après la capture, en collaboration avec la Division des ressources halieutiques (FIR). Des plans sont mis en œuvre conjointement avec la Division FIR et le Réseau de centres d'aquaculture pour la région Asie-Pacifique (RCAAP) afin de renforcer la collaboration dans ce domaine. Dans le même ordre d'idées, le Comité du Codex sur le poisson et les produits de la pêche a demandé à la FAO et à l'OMS d'examiner d'urgence la question des biotoxines. Des plans pour l'organisation d'un atelier et d'une consultation sur les biotoxines sont en préparation, en collaboration étroite avec la Commission océanographique intergouvernementale (COI) et l'OMS.

Þ  Recommandation 5 a). La manutention du poisson à bord, dans les ports et aux points de débarquement, ainsi que la formation et le renforcement des capacités connexes, sont des domaines très importants dans lesquels de nombreux États membres ont des capacités réduites. Le programme P233 devrait chercher à apporter des améliorations dans ce domaine.

La Direction souscrit à cette recommandation d'améliorer la manutention du poisson à bord, dans les ports et aux points de débarquement. Cela permettra de réduire les pertes après la capture et de valoriser le poisson pour la consommation humaine. La Division FII a scindé un poste P-4 en deux postes P-2, et révisé la description des fonctions d'un autre poste afin de répondre aux besoins grandissants des États membres dans ce domaine. La Direction reconnaît la précieuse contribution des projets du Programme de coopération technique (PCT) à cet effort, tout en soulignant le caractère encore insuffisant des ressources globales.

Þ  Recommandation 5 b). Une attention particulière doit être accordée à la manutention après la capture et à la commercialisation en Afrique. Concernant la pêche artisanale, des interventions peuvent être nécessaires à plusieurs niveaux – pour assurer un accès équitable selon la répartition traditionnelle des tâches par sexe, faciliter l'accès au crédit, améliorer la qualité et valoriser les produits.

La Division FII prévoit de renforcer ses activités concernant la manutention après la capture et la commercialisation en Afrique, en consacrant le travail d'un poste P-2 à cette région, en tirant parti de l'expérience africaine de son personnel (par exemple, de celle du chef du Service FIIU) et en collaborant avec le Programme pour des moyens d'existence durables dans la pêche pour la mise en œuvre du projet pilote consacré aux opérations après capture en Afrique de l'Ouest.

Þ  Recommandation 5 c). Le Service FIIU devrait s'efforcer de mettre à profit son expérience dans le domaine de la qualité et de la sécurité sanitaire du poisson destiné à la consommation, en renforçant le rôle consultatif qu'il joue dans le projet ACP/PTOM en cours d'exécution dans ce domaine.

La Division FII participe, depuis son lancement, au projet ACP/PTOM financé par l'UE (Afrique, Caraïbes, Pays et territoires du Pacifique et d'outre-mer) sur la sécurité sanitaire et la qualité du poisson. Le document du projet et l'équipe responsable reconnaissent l'expérience vaste et unique de la Division dans ce domaine, même si les efforts de cette dernière pour profiter des fonds de l'UE destinés au projet n'ont pas été fructueux.

Þ  Recommandation 5 d). Une attention directe accrue aux aspects techniques de l'aquaculture, y compris l'abattage du poisson, la manutention, la transformation et le transport.

Le plan de travail de la Division pour 2004 prévoit des activités sur certains aspects de l'aquaculture en Asie, après la capture. La Division FII se propose de renforcer ce domaine d'activité dans le PMT 2006-2011, en collaboration étroite avec le Service des ressources des eaux intérieures et de l'aquaculture (FIRI) comme demandé par le Sous-Comité du COFI sur le commerce du poisson et du Sous-Comités du COFI sur l'aquaculture.

Þ  Recommandation 6 a). Le Service FIIU pourrait envisager des études sur le rôle des entreprises multinationales commerciales et de pêche dans le commerce et la distribution des produits de la pêche (notamment des petits pélagiques et autres produits de grande importance sur le marché mondial), et leur influence sur les tendances dans les principales pêcheries.

Le Service FIIU conduit des études sur les mécanismes du marché retentissant sur le commerce international du poisson, et inscrira parmi ses priorités la réalisation d'études sur les multinationales, les canaux de distribution et leur concentration verticale.

Þ  Recommandation 6 b). Pour fournir des avis sur la sécurité alimentaire par le poisson, un complément d'information concernant les relations entre l'offre et la demande de poisson pour la consommation dans le pays, est nécessaire. FIIU pourra s'il le souhaite promouvoir activement l'inclusion d'une composante concernant le poisson dans les enquêtes sur la consommation des ménages, et donner des avis concernant la collecte de ces informations et leur analyse ultérieure.

La Division FII cherche à mobiliser des fonds extrabudgétaires pour poursuivre et étendre ses études sur l'impact du commerce du poisson sur la sécurité alimentaire, y compris les relations entre l'offre et la demande de poisson destiné à la consommation dans le pays, et des enquêtes sur la consommation de poisson des ménages. Douze études de cas de pays sont en cours, auxquelles viendront s'ajouter d'autres études de pays dès que des fonds seront disponibles.

Þ  Recommandation 7. Production d'information et de matériel pédagogique au titre du programme P233

La Direction reconnaît qu'il pourrait être fait un bien meilleur usage de certaines publications de la Division FII à des fins pédagogiques. De plus, la constitution d'archives de matériels didactiques à utiliser pour la vulgarisation, est une bonne suggestion. La Division FII s'est lancée dans une telle entreprise dans le cadre de son Programme concernant les produits alimentaires aquatiques qui est centré sur la production et la mise à jour, par le biais d'Internet, d'informations et de matériels pédagogiques fortement structurés.

Þ  Recommandation 8. Les systèmes SCS et SSN doivent être au cœur d'un nouveau projet technique du Département, bénéficiant de la contribution des divisions FIP et FII, et doté d'une identité et de ressources propres.

La Direction accueille cette recommandation avec une grande satisfaction et examinera la meilleure façon d'inscrire les systèmes de suivi, contrôle et surveillance (SCS) et les systèmes de surveillance des navires (SSN) parmi les projets techniques du Département, comme suggéré dans le rapport.

 

ABRÉVIATIONS

 

ACFR Comité consultatif de la recherche halieutique
ACP Groupe des États d'Afrique, des Caraïbes et du Pacifique
BAD Banque africaine de développement
CITES Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d'extinction
COFI Comité des pêches de la FAO
CTPD Coopération technique entre pays en développement
DIPA Programme de développement intégré de la pêche artisanale en Afrique de l'Ouest
FAOR Représentant de la FAO
FI Département des pêches de la FAO
FIDI Unité de l'information, des données et des statistiques sur les pêches
FII Division des industries de la pêche
FIIT Service de la technologie des pêches
FIIU Service de la commercialisation et de l'utilisation du poisson
FIP Division des politiques et de la planification de la pêche
FIR Division des ressources halieutiques
FME Fonds pour l'environnement mondial
HACCP Analyse des risques - points critiques pour leur maîtrise
NOAA/OGC National Oceanic and Atmospheric Administration/Office of the General Counsel
OIT Organisation internationale du travail
OMC Organisation mondiale du commerce
OMI Organisation maritime internationale
OMS Organisation mondiale de la santé
P233 Programme 2.3.3 - Exploitation et utilisation des ressources halieutiques
PBEE Service de l'évaluation de la FAO
PCT Programme de coopération technique
PMT Plan à moyen terme
PT Projet technique
PTB Programme de travail et budget
PTOM Pays et territoires d'outre-mer  
RAF Bureau régional pour l'Afrique
RAP Bureau régional pour l'Asie et le Pacifique
RLC Bureau régional pour l'Amérique latine et les Caraïbes
RNE Bureau régional pour le Proche-Orient
SCS Systèmes de suivi, contrôle et surveillance
SOFIA La situation mondiale des pêches et de l'aquaculture
SSN Système de surveillance des navires
UE Union européenne

 

_______________________

35 Les travaux du programme P233 portent actuellement sur les ressources mésopélagiques du golfe d'Aden.

36 Afrique/Proche-Orient – Tunisie, Mauritanie, Érythrée, Zambie; Asie – Maldives, Inde, Chine, Myanmar. La mission effectuée en Afrique/Proche-Orient a également visité le Bureau régional pour l'Afrique (Accra) et le Marché commun de l'Afrique orientale et australe (COMESA – Lusaka); la mission réalisée en Asie a visité le Bureau régional pour l'Asie et le Pacifique (Bangkok) et INFOFISH (Kuala Lumpur).

37 Afrique: Richard Chamberlain; Asie: Kieran Kelleher. M. Kelleher a aidé le Service de l'évaluation dans la rédaction du rapport final.

38 Les membres du Groupe sont: M. Menakhem Ben-Yami, conseiller pour le développement et la gestion des pêches (Israël); M. Enrique Bertullo Bernasconi, directeur de l'Institut de recherche sur les pêches (Uruguay); M. Ndiaga Gueye, directeur des Pêches maritimes, Ministère des pêches (Sénégal); M. James Muir, professeur pour le développement de l'aquaculture et des ressources aquatiques, University of Stirling (Royaume-Uni); M.Yugraj Yadava, directeur p.i., Bay of Bengal Programme Inter-Governmental Organization (Inde); et M. Kieran Kelleher, conseiller pour le développement des pêches (Irlande), en qualité d'expert.

 


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