Bureau régional de la FAO pour l'Afrique

Les perspectives d’intervention de la FAO en République Centrafricaine

L'équipe de la FAO en RCA,en compagnie du Coordonnateur du Bureau-sous-régional de la FAO pour l'Afrique centrale (Crédit Photo: /© Jean Bobongo)

Les ressources naturelles renouvelables en général et l’agriculture font partie des secteurs pouvant jouer un rôle important dans le relèvement de la République Centrafricaine. Face aux multiples défis auxquels le pays est confronté, notamment le chômage et la lutte contre la pauvreté, l’agro-entrepreneuriat peut être une solution pour les jeunes, et améliorer le bien-être des populations.

« L’année 2016 a été une année charnière qui est restée marquée par l’action humanitaire, mais qui a vu le redémarrage de certaines initiatives en matière d’élevage, d’agriculture et de foresterie » a déclaré Jean-Alexandre Scaglia, Représentant de la FAO en RCA, dans son bilan des actions entreprises par la FAO dans le pays.

Les actions mises en œuvre par la FAO ont permis la distribution de semences, l’extension des réseaux d’Associations Villageoises d’Epargne et de Crédit (AVEC), l’extension des Champs Ecoles Paysans (CEP), la relance des processus FLEGT Certification des exportations de bois), la relance du processus GEF, la relance de la campagne de vaccination du gros et du petit bétail, la relance des appuis aux pêcheurs, la réhabilitation de la pisciculture ainsi que la réhabilitation des discussions sur la gouvernance foncière.

Amorcer la relance des secteurs agricoles et des ressources naturelles 

Parmi les axes d’intervention de la FAO sur le terrain, en 2017, l’appui à la relance économique et particulièrement à la relance de l’agriculture, de l’élevage et des forêts  dans le cadre des efforts de  stabilisation du pays, a été retenu.

« L’amorce de la relance des secteurs agricoles et des ressources naturelles renouvelables  qui constituent des priorités d’action du Chef de l’Etat, même si l’action humanitaire devra rester soutenue, en ce qui concerne la FAO dans le cadre du processus du retour des déplacés internes et des réfugiés, mais également dans le cadre du processus de Désarmement, Démobilisation, Réinsertion et Rapatriement (DDRR) » a déclaré Jean-Alexandre Scaglia.

Sur le terrain, les actions de la FAO devraient couvrir des zones géographiques  importantes, toucher un nombre d’agriculteurs, d’éleveurs et de forestiers encore plus important. Elles porteront entre autres sur le démarrage  des cultures de rente telles que le café, le cacao, le coton, la révision du  code foncier et les codes d’investissement en matière de ressources renouvelables, ainsi que les chaînes de valeur.