Amélioration de la Production de Riz en Afrique de l'Ouest
 

Aspects macroéconomiques de la chaîne de valeur du riz

Mise en place d’une plateforme nationale des acteurs du développement du riz

La mise en place d'une interprofession de la filière du riz figure parmi les actions prioritaires poursuivies par le projet. Un atelier sur « l’harmonisation des approches de mise en place des interprofessions agricoles » a été organisé par l’Assemblée Permanente des Chambres d’Agriculture du Mali (APCAM) en octobre 2011. Grâce à l’impulsion du projet, en janvier 2012 à Ségou, une autre rencontre a suivi cet atelier avec pour objectif d’appuyer la consolidation de la démarche vers l’interprofession du riz au Mali. Cette rencontre a réuni 100 participants parmi les principaux responsables de filière, en particulier, les autorités étatiques, les Chambres d’Agriculture, les plateformes régionales riz, ainsi que les commerçants, transporteurs et transformateurs de riz. Un écueil important a été franchi en incluant, pour la première fois, les organisations paysannes dans ce processus de concertation. Une plus grande sensibilisation des acteurs sur la nécessité de coordination de la filière a été créée, et un plan d’action en neuf étapes a été défini.

Caractérisation des sites

Neuf sites ont été identifiés et caractérisés. Il s’agit des sites suivants:

  • San/ARPASO (1.189 ha; exploitants: 4.590 dont 182 femmes)
  • Kolokani/Tiéniana (5,35 ha; exploitants: 84 dont 44 femmes)
  • Kolokani/Goïna Bambara (8 ha; exploitants: 40 dont 25 femmes)
  • Kita/Manako (11 ha; exploitants: 40 femmes)
  • Kita/Kéniédifé (150 ha)
  • Kita/Touffinko (150 ha)
  • Ségou/ORS Dioro (31.875 ha; exploitants: 21.996 dont 1.021 femmes)
  • Baguinéda/OPIB (2.700 ha; exploitants: 2.999 dont 77 femmes)
  • Sélingué/ODRS (2.000 ha)

Les sites ont été caractérisés par rapport à :

  • La superficie disponible exploitable en riziculture,
  • Le type de riziculture
  • Le nombre d’exploitants (hommes/femmes),
  • Les atouts pour la riziculture (ex. l’état des organisations paysannes, l’existence de projets rizicoles antérieurs ou en cours, les productions annuelles moyennes en semences et en paddy, les rendements moyens, l'existence d’infrastructures pour le riz – ex. aménagements, magasins de stockage, etc.),
  • Les contraintes majeures au développement de la riziculture.
Last update:30/07/13