Pour faire face à la crise alimentaire de 2007-2008, dont le riz a été la céréale la plus déficitaire, le gouvernement malien a mis en place l’Initiative Riz pour booster la production et assurer la sécurité alimentaire. L’action gouvernementale est basée essentiellement sur la subvention des semences, des engrais et des équipements agricoles.

Au Mali, trois systèmes de production assurent environ 70 pourcent de la production nationale rizicole. Il s’agit de la riziculture irriguée (50 pourcent), la riziculture de bas-fonds (17 pourcent) et la riziculture pluviale (2 pourcent).
Malgré l’augmentation croissante de la production que connaît le Mali ces dernières années, le pays est obligé de faire recours à des importations pour couvrir ses besoins en riz.  

Parmi les contraintes au développement rizicole au Mali, l’on peut citer:

• Le faible niveau d’utilisation de variétés et de pratiques culturales améliorées et performantes
• Une insuffisance d’encadrement des producteurs
• Des difficultés d’accès au crédit
• Des difficultés d’accès aux semences de qualité et aux engrais minéraux
• Des circuits de distribution et de commercialisation peu performants)

Le Mali dispose d’atouts substantiels pour développer la riziculture, parmi lesquels:

• De vastes étendues de terres encore non exploitées (plus de 900 000 ha irrigables à l’Office du Niger moins de 15 pourcent exploités) et ses ressources hydriques faiblement utilisées (fleuves Niger et Sénégal)
• La compétitivité  établie du riz local par rapport au riz importé

Plus de détails dans l'état des lieux de la riziculture au Mali.