Amélioration de la Production de Riz en Afrique de l'Ouest
 

Niger

Au Niger, le riz constitue la troisième céréale après le mil et le sorgho, tant au point de vue de la superficie que de la production. On estime que le riz local ne représente que 1,7 pour cent du chiffre d’affaires du secteur de la production agricole primaire, et seulement 2,3 pour cent du volume moyen des céréales produites annuellement. Le riz contribue de façon considérable au déficit céréalier, à savoir à la hauteur de 85 pour cent (2001-2002). La production nationale ne couvre que de 20 à 30 pour cent des besoins du pays. Le déficit est comblé par les importations qui s’élèvent à 200-300.000 tonnes de riz par an.


Les contraintes majeures à la production rizicole au Niger sont, entre autres:

  • Une maîtrise insuffisante des techniques rizicoles par les producteurs
  • Un faible niveau d’utilisation de pratiques culturales performantes, de semences de qualité et d'engrais
  • Des difficultés d’accès au crédit
  • Des difficultés d’accès aux intrants, en particulier aux semences de qualité et à l'engrais
  • Une gestion peu efficace de l’eau d’irrigation

 

Le Niger dispose d’atouts significatifs pour développer sa riziculture. Parmi ceux-ci, il y a:

  • L’existence d’un potentiel irrigable (270.000 ha) dont seul le 20 pour cent est actuellement exploité
  • 30 milliards de mètres cube d’eau de surface
  • La pratique effective de la double culture du riz (en saison sèche et saison d’hivernage)
  • L’existence de nombreux acquis de la recherche (par ex. des variétés résistantes aux maladies et d’autres tolérantes à la salinité du sol)
  • L’existence d’un potentiel animal important et adéquat à la mécanisation par traction
  • L’existence d’un potentiel humain disponible et mobilisable
  • L’existence de marchés intérieurs encore non satisfaits, avec des perspectives favorables de commercialisation

 

Plus de détails dans l'état des lieux de la riziculture au Niger.

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