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2004 Briefs Criquet pèlerin

28 décembre. Les criquets en Guinée-Bissau

Pendant les tout derniers jours, des infestations de Criquet Pèlerin sont apparues dans les zones des cultures dans le nord de la Guinée Bissau. Ceux-là sont arrivés du sud du Sénégal où des petits nombres d’essaims sont présents. Il n’y a pas de nouvelles signalisations d’essaims en Gambie. Les opérations de lutte contre de petits essaims continuent dans le sud et le sud-est de la Mauritanie, mais la situation est calme dans le centre et le nord où les conditions de reproduction sont favorables dans seulement quelques endroits limités. Des opérations de luttes terrestre et aérienne continue contre des essaims immatures dans les vallées et plateaux du monts Atlas dans le sud-est et le nord-ouest du Maroc. Des opérations semblables sont en cours dans le centre et le nord du Sahara et dans l’Atlas en Algérie. Plusieurs essaims matures, certains en accouplement, sont présents dans le sud-ouest de la Libye et des groupes d’ailés immatures ont été signalés dans le sud-est près de Kufra et Jebel Uweinat. Des groupes d’ailés matures ont été traités dans les collines de la mer Rouge à l’ouest de Marsa Alam, en Egypte. Des criquets en nombres insignifiants sont présents sur les côtes de la mer Rouge au Yémen. Aucun Criquet n’a été signalé sur les côtes de la mer Rouge au Soudan et en Arabie Saoudite pendant la semaine précédente.

28 décembre. Les criquets en Guinée-Bissau

13 décembre. Les criquets en Gambie

Plusieurs essaims immatures sont arrivés dans les divisions Centrale, bande nord et supérieure du fleuve en Gambie pendant les tout derniers jours, et des opérations de lutte sont lancées. Ces essaims sont issus de la dernière reproduction estivale au Sahel et sont venus de l’est du Sénégal et l’ouest du Mali. Ils sont probablement limités en nombre et le risque des essaims arrivants supplémentaires devrait diminuer. Des groupes d’ailés immatures sont présents dans le nord du Mali et à Tamesna dans le nord-ouest du Niger. En Algérie, davantage d’essaims immatures sont arrivés dans le sud, venant du Sahel, le long de la frontière libyenne et le long de la frontière marocaine. Des opérations de luttes terrestre et aérienne intensives continuent contre des essaims immatures au Maroc et en Algérie, principalement dans les vallées et les plateaux du monts Atlas. La majorité des essaims restera immatures et demeurera en place jusqu’au printemps, fournissant une bonne occasion de réduire le nombre des criquets de manière significative dans les quatre prochains mois. Les opérations de lutte sont aussi en cours en Mauritanie. Des ailés grégaires immatures étaient épars le long de la frontière entre la Libye et l’Egypte près de Jebel Uweinat. Bien qu’il n’y ait pas de nouvelles signalisations, de petites infestations résiduelles sont probablement présentes dans le nord du fossé de la mer Rouge.

13 décembre. Les criquets en Gambie

2 décembre. Les criquets dans les îles Canaries et au Portugal

Des ailés immatures et quelques essaims venant de l’Afrique du nord-ouest sont arrivés dans les îles Canaries de Fuerteventura et Lanzarote entre le 26 et 28 novembre et dans la côte Algarve dans le sud du Portugal le 1er décembre. Les criquets peuvent avoir également être arrivés tout près des zones côtières dans le sud de Sevilla en Espagne. Ces criquets arrivent avec les vents chauds de secteur sud qui ont lieu pendant un ou deux jours avant une faible dépression atmosphérique qui a apportée de la pluie dans le bassin Méditerranéen. Par conséquent, il y a un risque que des acridiens supplémentaires apparaissent pendant la période des vents chauds de secteur sud à Madeira, et dans le sud du Portugal et de l’Espagne. Dans les zones adjacentes de l’intérieur de l’Afrique du nord-ouest, des opérations de luttes terrestre et aérienne intensives sont en cours, au Maroc et en Algérie, contre des essaims immatures qui arrivent toujours de l’Afrique de l’ouest et se déplacent dans les vallées et les plateaux du monts Atlas y compris la vallée de Souss, une importante région agricole. La majorité des essaims restera immatures et demeurera là jusqu’au printemps, offrant une bonne opportunité pour réduire significativement l’effectif des criquets dans les quatre prochains mois. Davantage d’essaims en provenance du Sahel sont arrivés dans l’ouest de la Libye, et quelques essaims sont devenus matures et ont pondu. Les oeufs ont éclos et les bandes larvaires se forment. Des opérations de lutte continuent contre les essaims dans le sud de la Mauritanie et plusieurs essaims immatures ont ré-envahi le sud et le sud-est aussi bien que les zones voisines du nord-est du Sénégal. Ces essaims viennent de l’est du Sahel. Des criquets et quelques essaims continuent à être signalés dans le sud d’Israël et des zones voisines de la Jordanie, probablement faisant partie des criquets qui se sont dispersés sur une vaste région au nord de la mer Rouge. On s’attend à ce que ces criquets se déplacent plus loin au sud le long de la mer Rouge. Jusqu’à présent, un essaim immature a atteint la côte nord de l’Arabie

2 décembre. Les criquets dans les îles Canaries et au Portugal

30 novembre. Les criquets dans les îles Canaries

Des ailés immatures et un petit essaim venant de l’Afrique de l’ouest ont atteint les îles Canaries de Fuerteventura et Lanzarote durant les tout derniers jours. Dans les zones adjacentes du continent, des opérations de lutte intensives sont en cours, au Maroc et en Algérie, contre des essaims immatures qui continuent à arriver de l’Afrique de l’ouest. Les essaims sont présents dans les vallées et les plateaux des monts Atlas y compris la vallée de Souss, une importante région agricole. La majorité des essaims restera immature et demeurera là jusqu’au printemps, offrant une bonne opportunité pour réduire significativement l’effectif des criquets dans les quatre prochains mois. Davantage d’essaims en provenance du Sahel sont arrivés dans l’ouest de la Libye et quelques essaims sont devenus matures et ont pondu. Les oeufs ont éclos et les bandes larvaires se forment. Des opérations de lutte continuent contre des essaims dans le sud-ouest de la Mauritanie et plusieurs essaims immatures ont ré- envahi le sud et le sud-est aussi bien que les zones voisines dans le nord-est du Sénégal. Ces essaims viennent de l’est du Sahel. Des criquets et quelques essaims continuent à être signalés dans le sud d’Israël et dans les zones voisines dans la Jordanie, probablement faisant partie des criquets qui se sont dispersés sur une vaste région au nord de la mer Rouge. On s’attend à ce que ces criquets se déplacent plus loin dans le sud, le long de la mer Rouge. Un essaim immature a été traité dans la côte de l’Arabie Saoudite près de Duba et des ailés épars étaient présents plus loin dans le sud près de Al Wahi.

30 novembre. Les criquets dans les îles Canaries

25 novembre. Déplacement d’essaims dans l’ouest du Sahel

Il y a de récentes signalisations à propos d’essaims ce déplaçant dans l’ouest du Sahel durant les tout derniers jours. Des essaims immatures ont traversé le Niger, réinfesté le nord du Burkina Faso et continuent vers le centre du Mali, à l’est de Bamako. D’autres essaims se déplacent à l’ouest, le long de la frontière Malo-Mauritanienne, ré-envahissent le sud-est et le sud de la Mauritanie et le nord-est du Sénégal. On s’attend à ce que les essaims se déplacent plus loin dans l’ouest du Mali et puissent atteindre l’est du Sénégal et la Guinée, selon le processus communément appelé «mouvement du circuit sud». Quelques essaims peuvent se déplacer vers le sud dans l’est du Sénégal. Des opérations de luttes aérienne et terrestre continuent contre des essaims immatures en Mauritanie. Des opérations de lutte limitées continuent dans le nord du Niger où quelques régions ne sont pas accessibles à cause de l’insécurité. Des opérations de luttes intensives sont en cours au Maroc, en Algérie et dans l’ouest de la Libye contre des essaims immatures qui continuent à arriver du Sahel. Un peu plus de criquets et d’essaims sont arrivés au Sinaï et dans le sud d’Israël venant des premiers essaims arrivés dans le nord de l’Egypte. La plupart des criquets se sont dispersés sur une vaste zone dans le nord de la mer Rouge, à partir de la péninsule du Sinaï jusque dans les côtes nord de la mer Rouge en Arabie Saoudite et la côte sud-est d’Egypte. Des opérations de lutte ont été réalisées en Egypte, Israël, la Jordanie et en Arabie Saoudite. L’arrivée d’essaims supplémentaires est peu probable dans la région venant de l’Afrique de l’ouest et les criquets déjà présents ne peuvent se déplacer plus loin dans le nord ou à l’est à cause du temps froid ; par contre, ils se déplaceront dans le sud le long de la mer Rouge.

25 novembre. Déplacement d’essaims dans l’ouest du Sahel

22 novembre. Des essaims arrivent en Israël et dans le nord de la mer Rouge

Les vents ont emporté plusieurs essaims à travers la péninsule du Sinaï dans le fossé nord de la mer Rouge. Du 19 au 21 novembre, des essaims sont arrivés dans le sud d’Israël, y compris Eilat et les zones voisines en Jordanie près de Aqaba. D’autres essaims ont été observés dans le désert de Néguev et dans le sud du bassin de la mer Morte, on ne s’attend pas à ce que la ponte ait lieu. Des opérations de lutte étaient immédiatement entreprises. Le 21 novembre, des groupes d’ailés sont arrivés dans les plaines côtières du nord de la mer Rouge en Arabie Saoudite près de Duba où la lutte est en cours. Il y avait aussi des signalisations non confirmées de criquets dans les côtes de la mer Rouge en Egypte près de Hurghada. Par conséquent, les criquets se sont dispersés sur une vaste zone s’étendant de Suez à Hurghada, Sharm Esh Sheikh et Taba. On s’attend à ce que la plupart des criquets se déplacent vers le sud, le long de la mer Rouge, tandis que certains vont se déplacér dans l’ouest de la Jordanie et le nord de l’Arabie Saoudite. Deux essaims ont été observés dans le désert ouest de l’Egypte près de l’oasis Farafra. Des opérations de luttes aérienne et terrestre continuent contre des essaims immatures au Maroc et en Algérie. Beaucoup de ces essaims sont concentrés le long de la côte du Sahara Occidental où d’autres continuent à arriver du Sahel. Les essaims continueront à se déplacer vers les monts Atlas aussi longtemps que les températures restent élevées. Quelques ailés ont atteint les îles Canaries et beaucoup peuvent apparaître avec les vents du secteur sud. Des opérations de lutte continuent aussi dans l’ouest de la Mauritanie. Plusieurs larges essaims sont apparus dans le sud (Guidimaka) le long du fleuve Sénégal et des zones voisines dans le nord-est du Sénégal, peut être venus de l’ouest du Mali. Il y a un risque que plus d’essaims puissent apparaître dans le nord du Sénégal et se déplacent vers l’ouest. Plusieurs essaims immatures ont ré- envahi le nord du Burkina Faso à partir des zones voisines du Niger et de Mali.

22 novembre. Des essaims arrivent en Israël et dans le nord de la mer Rouge

18 novembre. Essaim au Caire; lutte en Afrique du nord-ouest

Le 17 novembre, un grand essaim immature de moyenne densité à survolé le Caire pour une durée d’environ une heure. Vers la fin du jour, il avait atteint le Golf de Suez où le traitement a été effectué. Le même jour, de petites infestations étaient apparues dans les côtes nord de la Méditerranée, dans le nord du Sinaï. Au cours des prochains jours, ces infestations peuvent continuer vers l’est dans Israël et dans la bande de Gaza. Des opérations de luttes aérienne et terrestre intensives continuent au Maroc et en Algérie contre de nombreux essaims immatures qui continuent à arriver du Sahel. La plupart de ces essaims sont dans la vallée de Souss et dans les montagnes de l’Atlas et quelques uns ont atteint les plaines côtières du nord-ouest et nord-est du Maroc. Des petites opérations de lutte continuent dans le centre et le sud de la Tunisie. Des Opérations aérienne et terrestre continuent contre des essaims immatures et des essaims en maturation dans le sud-ouest et le sud de la Mauritanie. Davantage d’essaims sont apparus dans le sud de la Mauritanie venus de l’est près des frontières du Sénégal et du Mali. Plusieurs essaims sont apparus dans le nord du Niger comme ils continuent à se déplacer en dehors des zones Sahéliennes plus loin dans le sud. La situation devrait continuer à s’améliorer dans le Sahel, mais se détériorera probablement encore plus en Afrique du nord-ouest avec l’arrivée de plus d’essaims durant ce mois.

18 novembre. Essaim au Caire; lutte en Afrique du nord-ouest

15 novembre. Des opérations de luttes intensives continuent au nord-ouest de l’Afrique

La situation relative au Criquet pèlerin demeure très sérieuse en Afrique du nord-ouest où des opérations de luttes aérienne et terrestre sont en cours au Maroc et en Algérie contre de nombreux essaims immatures qui continuent à atteindre les monts Atlas. Au Maroc, les essaims sont concentrés dans la vallée de Souss, mais continuent dans tout l’Atlas et quelques uns sont arrivés dans la côte nord-ouest. Des petites opérations de lutte sont en cours dans le centre et le sud de la Tunisie. Des opérations de lutte à grande échelle continuent dans le sud-ouest et le sud de la Mauritanie où de nombreux essaims immatures sont présents et se déplacent dans le nord. De petites infestations de bandes larvaires et d’essaims immatures sont présents dans le nord du Mali et le Niger. Il n’y a pas eu de signalisation de criquet au Sénégal depuis le 5 novembre et seulement un essaim a été observé dans le nord du Burkina Faso, provenant de l’ouest du Niger. Quelques essaims ont été observés dans les îles du Cap-vert où l’éclosion et la formation de bandes larvaire sont en cours dans quelques endroits. Plusieurs essaims sont présents dans le nord de l’Egypte et quelques uns peuvent être arrivés à Chypre pendant les derniers jours où il y avait les vents chauds du secteur sud. La situation devrait continuer à s’améliorer dans le Sahel, mais se détériorera probablement encore plus en Afrique du nord-ouest avec l’arrivée de plus d’essaims durant ce mois.

15 novembre. Des opérations de luttes intensives continuent au nord-ouest de l’Afrique

8 novembre. La lutte continue contre des essaims en Afrique du nord-ouest.

Des opérations de luttes aérienne et terrestre intensives continuent au Maroc et en Algérie contre des essaims immatures arrivés des aires de reproduction estivale du Sahel en Afrique de l’ouest. Les essaims sont en maturation en Mauritanie où des opérations de lutte sont en cours dans le sud et le centre du pays. De petites infestations sont présentes dans les régions nord du Sénégal, au Mali et au Niger. La situation est retournée à la normal au Burkina Faso et au Tchad. Plusieurs essaims qui sont arrivés sur la côte Méditerranée en Egypte ont été entraînés plus loin vers l’est et ont envahi des fermes entre le Caire et l’Alexandrie. Les criquets qui sont arrivés sur les côtes en Chypre et au Liban ont été traités. Une reproduction autochtone est en cours sur les côtes de la mer Rouge au Yémen. La situation devrait continuer à s’améliorer dans le Sahel, mais se détériorera probablement encore plus en Afrique du nord-ouest avec l’arrivée de plus d’essaims durant ce mois.

8 novembre. La lutte continue contre des essaims en Afrique du nord-ouest.

3 novembre. Des essaims atteignent la Crète, Chypre et le Liban.

La situation acridienne s’est améliorée au Sahel en Afrique de l’ouest où la végétation a rapidement desséchée et de nombreux essaims ont quitté les lieux et se sont déplacés vers le nord dans le nord-ouest de la Mauritanie et le Sahara occidental où les conditions sont sèches. Par conséquent, les essaims continuent vers le nord et ont atteint les piedmonts de l’Atlas au Maroc et en Algérie où des opérations de luttes aérienne et terrestre intensives sont en cours contre des nombreux essaims qui continuent à arriver. Quelques un de ces essaims ont continué vers l’est le long du versant sud de l’Atlas jusqu’au sud de la Tunisie. D’autres essaims se sont déplacés vers les îles du Cap-vert, dans le nord du Mali et du Niger, et dans le sud de l’Algérie. Les effectifs des criquets diminuent au Sénégal et la situation est redevenue normale au Burkina Faso. Des vents exceptionnellement forts et persistants du secteur sud-ouest ont emporté quelques essaims vers la côte méditerranéenne près de la frontière égypto-libyenne, et quelques petits essaims ont traversé la mer et ont atteint l’île de la Crète en Grèce aussi bien qu’à Chypre. Le 1er novembre, Plusieurs essaims ont atteint la côte Libanaise. La situation devrait continuer à s’améliorer dans le Sahel, mais se détériorera probablement encore plus en Afrique du nord-ouest avec l’arrivée de plus d’essaims durant le mois de novembre.

3 novembre. Des essaims atteignent la Crète, Chypre et le Liban.

22 octobre. Le Sahel s’améliore avec le déplacement de plus d’essaims vers l’Afrique du nord-ouest

Les infestations acridiennes diminuent dans le Sahel en raison des opérations de lutte et la migration des essaims vers le nord. Par conséquent, quelques criquets restent dans les zones Sahéliennes dans le Mali et dans le nord du Burkina-Faso mais le nombre des bandes larvaires et d’essaims en formation augmente dans Adrar des Iforas dans le nord du Mali. Une situation similaire est présente au Niger. Quelques bandes larvaires et essaims persistent dans le nord du Sénégal et dans les îles du Cap-vert. Des essaims continuent à se former et arrivent dans l’ouest de la Mauritanie où ils se déplacent plus loin dans le nord à travers le Sahara occidental et un nombre croissant a atteint le versant sud des monts Atlas au Maroc et en Algérie où des opérations de lutte sont en cours. D’autres essaims se sont déplacés du Mali et Niger vers le sud de l’Algérie. Si les pluies n’ont pas lieu dans les prochaines semaines, la plupart des essaims va probablement se concentrer le long du versant sud de l’Atlas au Maroc et en Algérie.

22 octobre. Le Sahel s’améliore avec le déplacement de plus d’essaims vers l’Afrique du nord-ouest

15 octobre. Des essaims près des monts Atlas

Les essaims de Criquet pèlerin continuent à quitter l’Afrique de l’ouest et se déplacent vers le nord et le nord-ouest. Jusqu’à maintenant, les essaims sont arrivés dans le nord-ouest de la Mauritanie et le sud du Sahara occidental. Certains essaims ont continué vers le nord et ont atteint la vallée du Draa au Maroc. Des essaims se sont également formés dans le sud des monts Atlas en Algérie et probablement au Maroc, suite à une reproduction estivale de populations printanières résiduelles. D’autres essaims se sont déplacés dans le sud de l’Algérie venant du Sahel, du Mali et du Niger où des essaims sont présents. Des bandes larvaires et des essaims sont présents dans le nord et le centre du Sénégal. Un bateau a signalé des essaims au large de la côte méridional du Sénégal ce qui peut indiquer que les essaims se déplacent vers la région sud de Casamance. Des éclosions sont en cours dans les îles du Cap-vert où les essaims ont pondu le mois dernier. Plusieurs essaims se déplaceront dans les prochaines semaines, du Sahel vers l’Afrique du nord-ouest. Les opérations de luttes aérienne et terrestre continuent dans l’Afrique de l’ouest et ont commencé au Maroc et en Algérie. Dans un développement indépendant, une reproduction autochtone est en cours dans les côtes de la mer Rouge au Yémen où les larves forment des groupes dans quelques sites.

15 octobre. Des essaims près des monts Atlas

11 octobre. Davantage d’essaims envahissent le Cap-vert

Des essaims de Criquet pèlerin quittent l’Afrique de l’ouest. Plusieurs vagues d’essaims immatures ont envahi les trois îles du Cap-vert la semaine dernière. D’autres essaims ont récemment atteint le sud de la Libye près de Ghat et la frontière Algérienne, le nord de la Mauritanie et le sud du Sahara occidental. Des opérations de lutte ont été immédiatement entreprises. Des nombreux essaims immatures continuent à se former dans le sud de la Mauritanie, le nord du Sénégal, Mali, Niger et le nord de Burkina-Faso. Beaucoup de ces essaims sont grands et denses, se déplaçant vers le nord et le nord-ouest. Plusieurs essaims se formeront pendant ce mois dans le Sahel et on s’attend durant ce mois, à ce qu’il y ait une redistribution importante des populations d’Afrique de l’ouest vers l’Afrique du nord-ouest. Des opérations de luttes aérienne et terrestre ont traité quelques 875000 ha jusqu’en été dans l’Afrique de l’ouest. Dans un développement indépendant, une reproduction autochtone est en cours dans la côte de la mer Rouge au Yémen où des larves forment des groupes dans quelques sites.

11 octobre. Davantage d’essaims envahissent le Cap-vert

5 octobre. Les essaims envahissent la Libye

Plusieurs essaims immatures de Criquet pèlerin ont envahi le sud-ouest de la Libye près de Ghat et la frontière Algérienne cette dernière semaine. Des opérations de lutte ont immédiatement été entreprises. Des nombreux essaims immatures continuent à se former dans le sud de la Mauritanie, au nord du Sénégal, au Mali, au Niger et dans le nord du Burkina Faso. Plusieurs de ces essaims sont grands et denses et sont en mouvement. Des signalisations récentes indiquent que des essaims se sont déplacés dans l’ouest, le nord et le nord-est du Niger et des ailés ont atteint le sud de l’Algérie. Bien que les conditions demeurent favorables dans des régions du Sahel pour permettre une deuxième génération de reproduction (quoiqu’à à une petite échelle comparée à la première), la plupart de ces essaims vont se former durant ce mois et se déplaceront vers le nord et le nord-ouest. Par conséquent, on s’attend durant ce mois, à ce qu’il y ait une redistribution importante des populations d’Afrique de l’ouest vers l’Afrique du nord-ouest. Des opérations de luttes aérienne et terrestre ont traitées quelques 875000 ha jusqu’en été dans l’Afrique de l’ouest. Dans un développement indépendant, une reproduction autochtone est en cours dans la côte de la mer Rouge au Yémen où des larves forment des groupes dans quelques endroits.

5 octobre. Les essaims envahissent la Libye

1er octobre. Davantage d’essaims se forment dans l’Afrique de l’ouest

De récentes signalisations indiquent que des essaims de Criquet pèlerin immatures se forment dans le nord du Burkina Faso. Des nouveaux essaims continuent à se former dans le sud de la Mauritanie, le nord du Sénégal, au Mali et au Niger. Plusieurs de ses essaims sont très mobiles et volent, particulièrement dans les régions où la végétation est en cours de dessèchement. Certains de ces essaims sont assez grands et denses. Plusieurs essaims ont atteint les îles du Cap-vert, le nord-ouest de la Mauritanie, le sud du Sahara occidental et le nord du Mali pendant les dix derniers jours. Les conditions demeurent favorables dans des zones du Sahel pour permettre une deuxième génération de reproduction. Jusqu’à présent, cela est en cours dans le sud de la Mauritanie près de Aioun El Atrous où des essaims matures, de la génération estivale, ont été récemment observés en ponte au cours des derniers jours. De petites infestations de bandes larvaires de dernier stade continuent à se développer dans le centre et l’est du Tchad, dans le sud de l’Algérie, le long de la frontière avec le Mali. Beaucoup d’essaims se formeront dans les pays sahéliens et vont se déplacer vers le nord-ouest de la Mauritanie et la partie sud de l’Afrique du nord-ouest durant les prochaines semaines. Dans un développement indépendant, une reproduction autochtone est en cours dans la côte de la mer Rouge au Yémen où des larves forment des groupes dans quelques sites.

1er octobre. Davantage d’essaims se forment dans l’Afrique de l’ouest

28 septembre. Les essaims commencent à se déplacer dans le nord-ouest de la Mauritanie.

Pendant les dernières semaines, plusieurs essaims immatures se sont déplacés dans le nord-ouest de la Mauritanie, l’extrême sud du Sahara occidental et dans cinq îles du Cape-vert. Ces essaims sont issus des zones de reproduction estivale en Afrique de l’ouest, ce qui suggère que les essaims commencent à présent à se déplacer hors de ces régions, où la végétation est en desséchement. Néanmoins, de grandes zones restent vertes dans le Sahel où les bandes larvaires continuent à se développer et de nouveaux essaims immatures continuent à se former dans le sud de la Mauritanie, le nord du Sénégal, dans le Mali et le Niger. De petites infestations de bandes larvaires de dernier stade poursuivent leur développement dans le nord du Burkina-Faso et dans le centre et l’est du Tchad. On s’attend à ce que de nouveaux essaims se forment dans ces pays dans les tout prochains jours. Les dégâts sur les cultures continuent à être signalés dans les pays infestés. La reproduction estivale se poursuit dans le sud de l’Algérie, le long de la frontière avec le Mali où des larves forment des groupes. Bien que les opérations de lutte soient accrues, il y a de sérieuses insuffisances en pesticides et en aéronefs dans beaucoup de pays. Par conséquent, on s’attend à ce que davantage d’essaims se déplacent dans le nord-ouest de la Mauritanie et la partie sud de l’Afrique du nord-ouest dans les prochaines semaines. Dans un développement indépendant, une reproduction autochtone est en cours sur la côte de la mer Rouge au Yémen, où les larves forment des groupes dans quelques sites.

28 septembre. Les essaims commencent à se déplacer dans le nord-ouest de la Mauritanie.

23 septembre. Davantage d’essaims se forment en Afrique de l’ouest et commencent à se déplacer.

Des essaims immatures ont commencé à se former dans le nord du Sénégal et dans le Mali. Les essaims continuent à se former dans tout le sud de la Mauritanie et dans des régions du Niger. Au cours des tout derniers jours, les essaims se sont déplacés vers le nord de la Mauritanie, atteignant Nouakchott et les régions d’Atar et d’Adrar dans le nord-ouest. Quelques criquets peuvent avoir atteint le Sahara occidental. De nombreux essaims sont présents le long de la frontière Mauritano-Malienne. Des bandes larvaires de dernier stade continuent à se développer dans le Sahel, incluant le nord du Burkina-Faso. Dans certains villages, les habitations ont été envahies par les bandes larvaires. De petites infestations sont présentes dans des régions du centre et de l’est du Tchad où la reproduction est en cours. Les dégâts sur les cultures continuent à être signalés dans les pays infestés. La reproduction estivale s’est prolongée dans le sud de l’Algérie le long de la frontière avec la Mali où des larves de premier stade sont présentes. Bien que les opérations de lutte soient accrues, il y a de sérieuses insuffisances en pesticides et en aéronefs dans beaucoup de pays. Par conséquent, on s’attend à ce que davantage d’essaims se déplacent dans le nord-ouest de la Mauritanie et la partie sud de l’Afrique du nord-ouest dans les prochaines semaines.

23 septembre. Davantage d’essaims se forment en Afrique de l’ouest et commencent à se déplacer.

17 septembre. Davantage d’essaims se forment dans le Sahel.

Malgré les opérations de lutte, la situation se détériore en Afrique de l’ouest où la première génération estivale des essaims se forme dans le sud de la Mauritanie et au Niger. Comme un grand nombre de bandes larvaires de dernier stade est présent dans tout le Sahel, davantage d’essaims vont se former dans ces pays, aussi bien que dans le nord et le centre du Sénégal, dans le Sahel et dans le nord du Mali et le nord de Burkina Faso pendant les prochaines semaines. De petites infestations sont présentes au Tchad et dans les îles du Cap-vert. Environ 300 000 ha ont été traités jusqu’à présent en Afrique de l’ouest. Comme davantage d’aéronefs vont devenir opérationnels dans les tout prochains jours, le taux d’accroissement de la lutte augmentera considérablement dans chaque pays. De sérieux dégâts ont eu lieu dans plusieurs pays sur les pâturages et les cultures céréalières et maraîchères. La plupart des nouveaux essaims qui sont formés dans le Sahel se déplaceront vers le nord-ouest de la Mauritanie et le Sahara Occidental en octobre prochain et se reproduiront, occasionnant la formation de nouveaux essaims, début 2005. D’octobre à mars 2005, l’Afrique du nord-ouest sera envahie de nouveau, probablement sur une grande échelle, comparé à ce qui a eu lieu au printemps de cette année. Les essaims finiront par atteindre les monts Atlas et se reproduire le long de leur versant sud, de mars à juin 2005. Par conséquent, un grand nombre de bandes larvaires et d’essaims pourraient s’y développer dans les prochaines semaines. Cette année, on s’attend à ce que quelques essaims se déplacent vers l’ouest dans le Sahel et envahir de nouveau le nord du Sénégal, d’octobre à décembre. Ces essaims vont alors se déplacer vers le sud, en Gambie et en Guinée-Bissau, atteignant la Guinée aux environs de décembre. La reproduction pourrait avoir lieu dans ces pays à la fin de l’année. A ce stade, il n’y a aucune menace pour les autres pays ou régions.

17 septembre. Davantage d’essaims se forment dans le Sahel.

3 septembre. De nouveaux essaims commencent à se former en Mauritanie.

La situation continue à se détériorer en Afrique de l’ouest où la reproduction estivale est en cours sur une grande zone de sud de la Mauritanie, au nord et centre du Sénégal dans le Sahel, dans le nord du Mali, l’ouest du Niger, dans le nord du Burkina Faso et probablement au Tchad. Dans les tout derniers jours, plusieurs essaims immatures ont été observés dans Dakar. De nombreuses bandes larvaires se forment et deviennent matures rapidement dans ces pays. La ponte et l’éclosion vont probablement continuer dans certaines zones. La mue imaginale a commencé en masse dans le sud-est de la Mauritanie et de nouveaux essaims commencent à se former. Ceci pourrait également avoir lieu dans les autres pays au cours des prochaines semaines. Par conséquent, on s’attend à ce qu’un nombre considérable d’essaims se forme en septembre. Il y a eu une signalisation non confirmée d’un essaim dans le Darfour au Soudan mais la situation dans cette région est probablement moins grave qu’en Afrique de l’ouest. La signalisation non confirmée dans le nord-ouest du Nigeria concernait des criquets arboricoles. Des dégâts significatifs sur les cultures ont eu lieu dans plusieurs pays. Des opérations de lutte sont en cours dans tous les pays mais sont contrecarrées par des ressources insuffisantes.

3 septembre. De nouveaux essaims commencent à se former en Mauritanie.

25 août. Une reproduction à grande échelle en Afrique de l’ouest ; de nouveaux essaims sur le point de se former.

La situation continue à se détériorer en Afrique de l’ouest où la reproduction est en cours sur une grande zone du sud de la Mauritanie, dans le Sahel, dans le nord du Mali, dans l’ouest du Niger et dans le nord et le centre du Sénégal. L’éclosion a eu lieu et les bandes larvaires se forment dans tous ces pays. Quelques bandes ont atteint le 5ème stade en Mauritanie où l’on s’attend à ce que de nouveaux essaims commencent à se former dans une semaine environ. D’autres bandes sont seulement au 3ème stade au Mali, et aux deux premiers stades au Sénégal et au Niger. Un petit nombre d’essaims en provenance de l’Afrique du nord-ouest a atteint l’ouest et le nord-ouest du Tchad au début du mois. Quelque uns de ces essaims peuvent avoir continué dans l’ouest du Soudan bien qu’il n’y ait pas eu, jusqu’à présent, de signalisation de criquets. Un petit nombre d’essaims ont atteint le nord de Burkina Faso et il y a eu une signalisation non confirmée de criquets dans le nord-ouest du Nigeria. Des dégâts significatifs sur les cultures ont été signalés dans plusieurs pays. Des opérations de lutte sont en cours dans tous les pays mais sont contrecarrées par les ressources insuffisantes.

25 août. Une reproduction à grande échelle en Afrique de l’ouest ; de nouveaux essaims sur le point de se former.

5 août. Davantage d’essaims envahissent le Sahel et les premières bandes larvaires se forment.

Les essaims continuent à arriver de l’Afrique du nord-ouest dans le sud de la Mauritanie, le nord du Sénégal, le Mali et le Niger. Quelques essaims peuvent avoir atteint le Tchad. Il y a également un petit risque que quelques essaims apparaissent dans le nord de Burkina Faso. Jusqu’à présent, il n’y a pas eu de signalisations d’essaims dans le Darfour à l’ouest du Soudan, mais la menace reste élevée en août. Hier, des essaims ont été observés au dessus de Nouakchott en Mauritanie. Les essaims qui ont envahi le Sahel sont devenus matures rapidement et pondent dans les zones de pâturages et de cultures en raison des conditions favorables. Ceci coïncide avec les plantations estivales. Une éclosion massive a commencé et un grand nombre de bandes larvaires se forment en Mauritanie et le long de la vallée du fleuve sénégal. Beaucoup de fermiers ont arrêté de semer des graines à cause de la menace acridienne. On s’attend à ce que de nouveaux essaims commencent à se former dans un mois environ. Par conséquent, les cultures estivales sont en péril dans tous les pays infestés. Des opérations de lutte se poursuivent dans la plupart des régions mais elles sont contrecarrées par l’insuffisance des ressources. En Afrique du nord-ouest, la situation s’est améliorée et revient presque à la normale au Maroc, dans le nord de l’Algérie, en Tunisie et en Libye.

5 août. Davantage d’essaims envahissent le Sahel et les premières bandes larvaires se forment.

26 juillet. Davantage d’essaims envahissent le Sahel en provenance de l’Afrique du nord-ouest.

Davantage d’essaims sont arrivés de l’Afrique du nord-ouest dans le sud de la Mauritanie. Quelques uns des ces essaims se sont propagés dans le nord-est du Sénégal et l’ouest du Mali. D’autres essaims étaient arrivés dans le nord du Mali et les premières signalisations ont été reçues du nord du Niger dans le Tamesna. En raison des bonnes pluies reçues jusqu’à présent dans le Sahel, les conditions sont favorables pour la reproduction sur de grandes zones. La ponte a eu lieu au Sénégal et en Mauritanie et on s’attend à ce qu’elle commence sous peu au Mali et au Niger. Par conséquent, l’éclosion et la formation des bandes larvaires devront commencer vers fin juillet. Il y a un risque pour les cultures récemment semées, dans les pays infestés. Les opérations de lutte dans le Sahel sont gênées par l’insuffisance des ressources et les difficultés de détection et de traitement des essaims très mobiles. Jusqu’à présent, il n’y a pas eu de signalisation d’essaims au Tchad ou dans l’ouest du Soudan, bien que la menace reste élevée. Il y a aussi un risque que quelques essaims apparaissent dans le nord de Burkina Faso. En Afrique du nord-ouest, des opérations de lutte intensives se poursuivent mais semblent être en déclin au Maroc et en Libye, ce qui suggère que la situation commence à se calmer et revient à la normale.

26 juillet. Davantage d’essaims envahissent le Sahel en provenance de l’Afrique du nord-ouest.

21 juillet. Les essaims continuent à envahir le Sahel à partir de l’Afrique du nord-ouest.

Davantage d’essaims sont arrivés, en provenance de l’Afrique du nord-ouest, dans le sud de la Mauritanie, le nord-est du Sénégal et le nord du Mali au cours des tout derniers jours. De bonnes pluies sont tombées dans beaucoup de régions et les conditions sont favorables pour la reproduction. Les essaims sont très mobiles et difficiles à localiser et à traiter. Par conséquent, ils deviendront matures rapidement et pondront. L’éclosion pourrait commencer vers la fin de ce mois, conduisant à la formation des bandes larvaires. Les cultures récemment semées sont en péril dans les pays infestés. Des opérations de lutte intensives se poursuivent au Maroc et en Algérie contre les essaims récemment formés. Les opérations se poursuivent en Tunisie mais sont en baisse en Libye. La plupart des traitements en Afrique du nord-ouest devraient s’achever vers fin juillet au moment où le reste des essaims se déplacent vers la Mauritanie, le Mali, et le Niger. On s’attend à ce que les essaims atteignent également le Sénégal, le Tchad et l’ouest du Soudan et y pondre. Des préparatifs appropriés doivent être entrepris immédiatement dans le Sahel et dans le sud de l’Algérie.

21 juillet. Les essaims continuent à envahir le Sahel à partir de l’Afrique du nord-ouest.

9 juillet. Davantage d’essaims envahissent la Mauritanie et arrivent dans les îles du Cap-vert

Pendant les cinq derniers jours, davantage d’essaims ont migré à partir de l’Afrique du nord-ouest. En Mauritanie, il y avait au moins 45 signalisations d’essaims immatures dans l’Intérieur central (Ouadane, Tidjikja, Tichit) et dans le sud. Bien que certains aient été traités, la plupart des essaims est très mobile et se disperse partout dans les zones de reproduction estivale dans le sud, où des pluies supplémentaires sont tombées pendant les tout derniers jours. Quelques essaims ont environ 8 Km2 de dimension, renfermant plus de 200 ailés/m2. Plusieurs essaims ont également été signalés dans trois îles de l’archipel du Cap-vert. On s’attend à ce qu’encore davantage d’essaims se forment dans les zones de reproduction printanière en Afrique du nord-ouest et envahissent le sud de l’Algérie et le Sahel (Mauritanie, Mali et Niger) dans les prochains jours et semaines. Il y a aussi un risque que quelques essaims puissent atteindre le Sénégal, le Tchad, et l’ouest du Soudan. Des opérations de luttes aérienne et terrestre intensives continuent en Afrique du nord-ouest contre des bandes larvaires de dernier stade et des essaims récemment formés au Maroc, en Algérie, en Libye et en Tunisie. Les essaims qui arrivent dans le Sahel vont devenir matures et pondre durant juillet, et de nouveaux essaims pourront commencer à se former vers début septembre. Des préparatifs appropriés doivent être entrepris immédiatement dans le Sahel et dans le sud de l’Algérie.

9 juillet. Davantage d’essaims envahissent la Mauritanie et arrivent dans les îles du Cap-vert

25 juin. Les essaims de Criquet pèlerin commencent à arriver en Afrique de l’ouest.

Des signalisations récentes indiquent que les essaims de Criquet pèlerin se retirent des zones de reproduction printanière de l’Afrique du nord-ouest et arrivent dans les aires de reproduction estivale dans le Sahel en Afrique de l’ouest. Dans le sud-ouest de la Mauritanie, un essaim a été observé près de Magta Lahjar, le 16 juin et il y avait plusieurs signalisations d’essaims dans la vallée du Fleuve Sénégal près de Rosso, le 20 juin. Ces essaims proviennent probablement du nord de la Mauritanie. Dans le nord du Mali, plusieurs essaims ont été signalés dans l’Adrar des Iforas et Timetrine entre le 18 et le 23 juin, en provenance de l’Algérie. On s’attend à ce que plus d’essaims apparaissent dans ces régions aussi bien qu’au Niger. Les pluies estivales ont commencé dans certaines régions et vont permettre aux acridiens de devenir matures et pondre dans les prochaines semaines. Des préparatifs appropriés doivent être entrepris immédiatement dans le Sahel et dans le sud de l’Algérie. Des opérations de lutte intensives continuent au Maroc, en Algérie, en Libye et en Tunisie où de jeunes ailés forment des groupes et des essaims.

25 juin. Les essaims de Criquet pèlerin commencent à arriver en Afrique de l’ouest.

14 juin. Les criquets forment des groupes en Afrique du nord-ouest et des essaims en Mauritanie

La situation continue à être alarmante, en particulier en Afrique du nord-ouest où, malgré la poursuite des opérations de luttes aérienne et terrestre contre les bandes larvaires, de jeunes ailés ont formé des groupes au Maroc, en Algerie, en Libye et vraisemblablement en Tunisie. La végétation commence à se dessécher dans un grand nombre de ces régions. Par conséquent, tous les essaims qui se forment et échappent aux opérations de lutte se déplaceront dans les zones de reproduction estivale dans le Sahel de l’Afrique de l’ouest, où les pluies ont déjà commencé dans quelques sites. Au cours des tout derniers jours, plusieurs essaims ont été observés se déplacant vers le sud en Mauritanie, incluant celui d’une dimension moyenne de 44km2, près de Nouakchott. Des préparatifs appropriés doivent être entrepris immédiatement dans le Sahel et dans le sud de l’Algérie. L’assistance internationale est vivement requise pour soutenir les principaux efforts déjà en cours et éviter que la situation ne se détériore encore davantage.

14 juin. Les criquets forment des groupes en Afrique du nord-ouest et des essaims en Mauritanie

2 juin. On s’attend à ce que les essaims se forment en Afrique du nord-ouest et se déplacent vers la Sahel.

Bien que les opérations de lutte aient traité cette année plus que n’importe quelle autre période depuis la dernière invasion en 1987-89, la situation relative au Criquet pèlerin continue à être très préoccupante. On s’attend à ce que de nombreux essaims se forment dans les prochaines semaines en Afrique du nord-ouest à partir des bandes larvaires qui échapperont aux opérations de luttes aérienne et terrestre intensives, qui sont actuellement en cours au Maroc, en Algérie, en Tunisie et en Libye. Ces essaims vont envahir le Sahel en Afrique de l’ouest durant juin et juillet et pondront dans les zones qui reçoivent les pluies dans le sud de la Mauritanie, du Mali, du Niger et du Tchad. Les cultures semées avec les premières pluies peuvent être menacées. Durant juin, il y a également un risque que des essaims apparaissent dans le nord du Sénégal. Quelques essaims pourront aussi atteindre l’ouest du Soudan. Des préparatifs appropriés doivent être entrepris immédiatement dans ces pays.

2 juin. On s’attend à ce que les essaims se forment en Afrique du nord-ouest et se déplacent vers la Sahel.

21 mai La situation se détériore vers une recrudescence en Afrique du nord-ouest

Des opérations de luttes terrestre et aérienne intensives se poursuivent contre des bandes larvaires au sud des monts Atlas au Maroc, en Algérie et en Tunisie. On s’attend à l’éclosion et à la formation des bandes larvaires bientôt en Libye. De nouveaux essaims continuent à se former, quoiqu’à une petite échelle, dans le nord et le centre de la Mauritanie et au Sahara occidental. Comme la reproduction grégaire a eu lieu maintenant pour la deuxième saison consécutive, une recrudescence peut être considérée en marche dans la région. Quelques essaims se sont également formés et dispersés dans les montagnes de l’Air au Niger. La situation demeure calme dans la Région centrale où seulement de petites infestations de bandes larvaires persistent près de Dongola, au nord du Soudan. Les essaims vont se déplacer de l’Afrique du nord-ouest vers le Sahel durant les mois de juin et juillet. Des préparatifs appropriés doivent être entrepris immédiatement au sud de la Mauritanie, au nord du Sénégal, au Mali, au Niger et au Tchad. Il y a un risque que quelques essaims puissent atteindre l’ouest du Soudan. Les opérations de lutte sont en cours dans tous les pays infestés.

21 mai La situation se détériore vers une recrudescence en Afrique du nord-ouest

30 avril. Une situation extrêmement sérieuse continue en Afrique du nord-ouest

La situation demeure extrêmement préoccupante en Afrique du nord-ouest, où les essaims ont pondu au Maroc et en Algérie. Un grand nombre de ces pontes ont éclos et de nouvelles bandes se forment. Les essaims ont pondu également à l’ouest de la Libye et ces pontes pourront éclore au cours des prochains jours. Une situation similaire prévaut peut être en Tunisie. De nouveaux essaims se forment au nord de la Mauritanie et au Sahara occidental. De petites infestations de bandes larvaires et de groupes d’ailés immatures sont présentes au Niger. La situation continue à être calme dans la Région centrale où seulement de petites infestations de bandes larvaires sont présentes dans le nord du Soudan et sur la côte de la mer Rouge en Arabie Saoudite. Tous les acridiens qui échappent aux opérations de prospection et de lutte en Afrique du nord-ouest se déplaceront vers les pays sahéliens très probablement à partir de fin mai. Les opérations de lutte sont en cours dans tous les pays infestés, mais un sérieux déficit en ressources continue à limiter leur efficacité à réduire le nombre des essaims formés dans les zones de reproduction printanières.

30 avril. Une situation extrêmement sérieuse continue en Afrique  du nord-ouest

21 avril. Eclosion et formation des bandes en Afrique du nord-ouest.

L’éclosion et la formation de bandes larvaires sont en cours des les zones de reproduction printanières au sud des monts Atlas au Maroc et en Algérie. Les essaims pondent toujours dans certains sites des montagnes Anti-Atlas au Maroc, alors que d’autres essaims ont traversés vers l’ouest de la libye et y ont pondu. Quelques essaims peuvent être présents au sud de la Tunisie. Des bandes larvaires de dernier stade et de jeunes ailés sont présents dans le Sahara occidental, et des bandes larvaires ainsi que des essaims continuent à se former dans le nord de la Mauritanie. La situation est calme dans la Région centrale où un petit nombre de petites bandes larvaires sont présentes dans le nord du Soudan et sur la côte de la mer Rouge en Arabie Saoudite. Les opérations de lutte sont en cours dans tous les pays infestés mais un sérieux déficit en ressources continue à limiter leur efficacité à réduire le nombre des essaims formés dans les zones de reproduction printanières.

21 avril. Eclosion et formation des bandes en Afrique du nord-ouest.

2 avril. Davantage d’essaims au Maroc et en Algérie ; l’éclosion commence

Davantage d’essaims sont arrivés et pondent dans les zones de reproduction printanière au sud des monts Atlas au Maroc et en Algérie. L’éclosion a commencé dans la vallée de Draa au Maroc. Dans les prochaines semaines, davantage d’éclosions et la formation des bandes auront lieu dans cette zone et en Algérie. Elles seront complétées par des essaims supplémentaires en provenance du nord de la Mauritanie et le Sahara occidental où des bandes larvaires et des essaims continuent à se former. Au Niger, l’éclosion et la formation des bandes peuvent être en cours au sud des montagnes de l’Air, où la ponte avait eu lieu le mois dernier. On s’attend à l’éclosion et à la formation des bandes larvaires dans les prochaines semaines, dans le nord du Soudan et le sud de l’Egypte, où les essaims sont arrivés et ont pondu le mois dernier. Il y a seulement des infestations localisées qui restent sur la côte de la mer Rouge en Arabie Saoudite. Les opérations de lutte sont en cours dans tous les pays infestés mais un sérieux déficit en ressources, en Mauritanie, continue à limiter leur efficacité à réduire le nombre des essaims qui se déplacent vers les zones de reproduction printanières.

2 avril. Davantage d’essaims au Maroc et en Algérie ; l’éclosion commence

16 mars. Opérations de lutte intensives au Maroc

Des opérations de luttes aérienne et terrestre intensives, traitant plus de 20 000 ha par jour sont en cours au Maroc contre des essaims qui ont pondu dans les zones de reproduction printanière dans la vallée de Draa, le long du versant sud des monts Atlas. Il est probable que les infestations s’étendent dans l’ouest de l’Algérie. On s’attend à ce que davantage d’essaims arrivent dans ces zones en provenance du nord de la Mauritanie et du Sahara occidental où les essaims se formés. Au Niger, les densités des ailés ont augmenté au sud des montagnes de l’Air où la ponte et l’éclosion sont en cours. Quelques essaims ont été aperçus se déplaçant vers le nord. La situation a été signalée en amélioration en Arabie Saoudite où seulement des ailés solitaires et grégaires ont été observés dans les plaines côtières de la mer Rouge. Cependant, il n’ y a pas eu d’informations au sujet de la situation dans les zones de reproduction printanière importantes de l’intérieur. Quelques essaims et ailés se sont déplacés au début de mars en provenance de la côte de la mer Rouge vers l’intérieur dans le nord du Soudan et le sud de l’Egypte. Des opérations de lutte sont en cours dans tous les pays infestés mais de sérieuses insuffisances en pesticides, en Mauritanie, continuent à limiter leur efficacité pour réduire le nombre des essaims qui se déplacent vers les zones de reproduction printanières.

16 mars. Opérations de lutte intensives au Maroc

4 mars. La reproduction printanière commence et la situation s’avance vers une recrudescence.

Une éclosion très répandue se poursuit dans nord de la Mauritanie où des bandes larvaires se forment. Davantage d’essaims se sont formés en Mauritanie et à l’ouest du sahara. Plusieurs de ces essaims se sont déplacés le mois dernier à l’aide des vents très violents, atteignant les zones de reproduction printanière le long du versant sud des monts Atlas au Maroc, où ils ont commencé à pondre dans la vallée de Draa. Quelques ailés ont traversé les montagnes de l’Atlas en direction des côtes du nord-ouest et il y a eu des signalisations non confirmées des criquets aux îles Canaries et Madeira. Davantage d’essaims vont arriver dans la vallée de Draa et peuvent se propager dans l’Algérie et y pondre. En Arabie Saoudite, des essaims sont en ponte sur la côte de la mer Rouge, au nord de Djedda et une seconde génération de bandes larvaires se forment. Des groupes d’ailés ont pénétré à l’intérieur (l’ouest de Riyad) et pondent dans les zones de reproduction printanière. Dans les prochaines semaines, l’éclosion va commencer dans les sites de reproduction printanière dans les deux régions. Ailleurs, des groupes de nouveaux ailés se forment dans les montagnes de l’Air au Niger où la reproduction est toujours signalée. De petits groupes et bandes larvaires sont présents sur les côtes nord du Soudan et les zones adjacentes des côtes sud-est de l’Egypte. Un essaim a été signalé dans le sud de l’Egypte et il y a eu des signalisations non confirmées en provenance du nord du soudan. Les opérations de lutte sont en cours dans tous les pays infestés mais un sérieux déficit en pesticides, en Mauritanie, continue à limiter leur efficacité à réduire le nombre d’essaims qui se déplacent vers les aires de reproduction printanière. Il y a des signes que la situation s’achemine vers les premiers stades d’une recrudescence. Une assistance internationale est vivement requise.

4 mars. La reproduction printanière commence et la situation s’avance vers une recrudescence.

21 février. La situation est critique en Mauritanie et en Arabie Saoudite.

Davantage d’essaims se forment en Mauritanie, au Sahara occidental, en Arabie Saoudite et, à un degré moindre, au Niger. Une éclosion très répandue est également en cours dans le nord de la Mauritanie et une seconde génération de reproduction a commencé sur les plaines côtières nord de la mer Rouge en Arabie Saoudite. Des groupes d’ailés matures se sont déplacés à l’intérieur de l’Arabie Saoudite où ils pondent. De petites infestations de bandes larvaires sont présentes sur les côtes nord du Soudan et dans les zones adjacentes sur les côtes sud-est de l’Egypte. Les opérations de lutte sont en cours dans tous les pays infestés mais une insuffisance sévère en pesticides en Mauritanie va limiter l’efficacité des ces opérations pour tenter de réduire l’effectif des criquets qui se déplacent vers les aires de reproduction printanière le long du versant sud des monts Atlas au Maroc et en Algérie. Un faible risque demeure que les criquets puissent se déplacer dans l’ouest de l’Iran en provenance de l’intérieur de l’Arabie Saoudite.

21 février. La situation est critique en Mauritanie et en Arabie Saoudite.

5 février. La situation continue à se détériorer en Mauritanie et en Arabie Saoudite.

Malgré la lutte intensive pendant le mois de janvier, la situation acridienne continue à se détériorer en Mauritanie et en Arabie Saoudite. Un grand nombre de bandes larvaires était présent et de nouveaux essaims ont commencé à se former dans les deux pays, où les luttes terrestre et aérienne sont en cours. Les opérations de lutte continuent aussi dans les zones voisines du Sahara occidental au Maroc et contre de petites infestations en Algérie, Libye et Niger. Les essaims pourraient commencer à se déplacer dans les zones de reproduction printanière au Maroc et en Algérie dans les prochaines semaines avec l’élévation des températures. Un petit nombre de bandes larvaires a été signalé sur les côtes du Soudan et de l’Erythrée. Au cours des tout derniers jours, quatre essaims ont été signalés au nord de Djedda en Arabie Saoudite. Davantage d’essaims seront formés dans les prochains jours sur les côtes nord de la mer rouge et quelque uns peuvent se déplacer vers les zones de reproduction printanière à l’intérieur de l’Arabie Saoudite. Il y a un faible risque que quelques essaims puissent continuer vers la Jordanie, l’Iraq, le Kuwait et l’Iran.

5 février. La situation continue à se détériorer en Mauritanie et en Arabie Saoudite.

23 janvier. La situation reste critique en Afrique de l’ouest et en Arabie Saoudite.

La situation relative au criquet pèlerin continue à être préoccupante en Afrique de l’ouest et du nord-ouest et en Arabie Saoudite. Davantage d’essaims se forment au nord et à l’ouest de la Mauritanie et sans doute dans le nord du Mali et du Niger, mais à une petite échelle. Des opérations de luttes terrestre et aérienne sont en cours en Mauritanie et dans les zones adjacentes du Maroc contre des bandes larvaires et des essaims nouvellement formés. Le Maroc et l’Algérie ont fourni une assistance supplémentaire à la Mauritanie. Nombreuses bandes larvaires présentes sur les côtes de la mer Rouge en Arabie Saoudite ont effectué la mue imaginale et, malgré les luttes aérienne et terrestre, on s’attend à ce que de nouveaux essaims s’y forment ces prochaines semaines. On s’attend à ce que La plupart de ces essaims restent sur la côte où les conditions demeurent favorables, mais quelques uns peuvent se déplacer vers l’intérieur. Des opérations limitées de lutte terrestre sont en cours contre les larves et les ailés dans le Delta de Tokar sur la côte de la mer Rouge au Soudan. Bien que les opérations se poursuivent dans tous les pays infestés, une assistance supplémentaire est requise pour réduire les effectifs des acridiens et éviter que la situation ne se détériore davantage.

23 janvier. La situation reste critique en Afrique de l’ouest et en Arabie Saoudite.

8 janvier. La situation se détériore en Afrique de l’ouest et en Arabie Saoudite.

La situation relative au Criquet pèlerin s’est détériorée davantage et cause des préoccupations en Afrique de l’ouest et du nord-ouest et en Arabie Saoudite. Un grand nombre de bandes larvaires est présent en Mauritanie et à un degré moindre au Mali, Niger, Maroc et Algérie. Les essaims ont commencé à se former en Mauritanie, au Mali et au Niger. On s’attend à plus d’essaims pendant les prochaines semaines et qu’une grande partie des ces essaims demeure en place, arrive lentement à maturité et ponde, mais quelques uns peuvent se déplacer au sud de l’Algérie et du Maroc. Un grand nombre de bandes larvaires est aussi présent sur la côte de la mer Rouge en Arabie Saoudite. On s’attend à ce que les essaims se forment ce mois-ci, qu’ils soient matures et pondent dans les plaines côtières. Comme quelques infestations sont présentes à l’ouest de l’intérieur du pays, il y a un risque que des essaims puissent se déplacer dans les zones de reproduction printanière de l’Arabie Saoudite intérieure et menacer la Jordanie, l’Iraq le Kuweit et l’ouest de l’Iran.

8 janvier. La situation se détériore en Afrique de l’ouest et en Arabie Saoudite.