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2016 Briefs Criquet pèlerin

2 décembre. Poursuite d’une résurgence en Mauritanie et développement de plus petites en Érythrée et au Yémen

Une résurgence du Criquet pèlerin se poursuit dans l’ouest de la Mauritanie, où des opérations de lutte terrestre sont en cours contre des bandes larvaires et des groupes de larves et d’ailés dans une zone d’environ 300 km sur 200, entre Nouakchott et Atar, ainsi que le long d’une bande côtière de 100 km de large au sud de Nouakchott. La reproduction s’est étendue dans la partie méridionale du Sahara occidental, dans l’extrême sud du Maroc, où des éclosions ont eu lieu et où des opérations de lutte limitées sont en cours contre les petites bandes larvaires qui se forment. Une autre reproduction pourrait avoir lieu en Mauritanie si les températures restent élevées.

On s’attend à ce que davantage de groupes, de bandes et peut-être quelques petits essaims se forment dans la zone de résurgence. Il se peut que des groupes d’ailés et peut-être quelques petits essaims se déplacent progressivement vers le nord au cours des périodes de vents chauds de secteur sud et atteignent le nord de la Mauritanie et les zones adjacentes du Sahara occidental, où une reproduction aura lieu dans les zones ayant reçu de fortes pluies en octobre.

Ailleurs dans la région, des ailés épars persistent le long du versant méridional des monts Atlas, au Maroc et dans l’ouest de l’Algérie. Une reproduction à petite échelle se poursuit dans l’extrême sud de l’Algérie, près de la frontière avec le Mali, où des opérations de lutte ont été réalisées. Dans le nord du Niger, une reproduction localisée a eu lieu dans le Tamesna et les montagnes de l’Aïr et des opérations de lutte limitées ont été récemment entreprises.

Dans la Région centrale, de petites résurgences localisées se sont développées sur la côte de la mer Rouge, en Érythrée et au Yémen, tandis qu’une résurgence de courte durée, débutée le mois dernier, s’est dissipée au Soudan. Des opérations de lutte terrestre sont en cours dans ces deux pays mais sont limitées au Yémen en raison de l’insécurité. Une reproduction à petite échelle entraînera, en décembre, une augmentation des effectifs acridiens le long des deux rives de la mer Rouge et des côtes du golfe d’Aden.

2 décembre. Poursuite d’une résurgence en Mauritanie et développement de plus petites en Érythrée et au Yémen
Situation actuelle.

3 novembre. Résurgences du Criquet pèlerin en cours en Mauritanie et au Soudan

Suite à la reproduction estivale, deux résurgences du Criquet pèlerin sont actuellement en cours, l’une dans l’ouest de la Mauritanie et l’autre dans le nord du Soudan. Dans ces deux pays, des équipes de prospection additionnelles ont été mobilisées et des opérations de lutte sont en cours.

En Mauritanie, la résurgence est limitée à la partie occidentale du pays, entre Nouakchott, Tidjikja et Atar, où une reproduction sur une vaste étendue par des ailés épars, des groupes et quelques essaims en octobre a résulté en la formation de groupes et bandes larvaires. Les équipes terrestres ont traité près de 8500 ha en Mauritanie depuis le début de la campagne, fin septembre. De plus petites infestations ont été observées dans les zones adjacentes du Sahara occidental, dans le sud du Maroc, où des opérations de lutte limitées ont été réalisées contre des groupes d’ailés.

Une nouvelle génération d’ailés formera des groupes et de petits essaims à partir de la mi-novembre dans l’ouest de la Mauritanie. Il est probable que la résurgence s’étende vers les zones de fortes pluies récentes dans le nord du pays, ainsi que dans le Sahara occidental, où une reproduction et des opérations de lutte limitées sont en cours. Une incapacité à maîtriser la résurgence combinée aux précipitations exceptionnellement fortes et généralisées pourrait finir par résulter en une recrudescence en Afrique du nord-ouest au printemps prochain mais cela est loin d’être certain.

Au Soudan, une résurgence s’est développée dans le Nord Kordofan et le désert de Baiyuda, suite à la reproduction estivale et au dessèchement des conditions. Il se peut que la résurgence s’étende à l’est de la vallée du Nil. Près de 3 000 ha de groupes et bandes larvaires ont été traités jusqu’à présent lors d’opérations de lutte terrestre et aérienne. Certaines des larves ont déjà effectué leur mue imaginale et les ailés immatures forment des groupes et peut-être quelques petits essaims qui se déplaceront vers les zones de reproduction hivernale le long de la côte de la mer Rouge, dans un premier temps vers le nord-est du Soudan et le sud-est de l’Égypte, où de bonnes pluies sont tombées fin octobre, ce qui permettra aux ailés d’effectuer leur maturation et de pondre.

Ailleurs, la situation reste calme. Les effectifs acridiens diminuent dans les zones de reproduction estivale du nord du Sahel, au Mali, au Niger et au Tchad. Des opérations de lutte limitées ont été réalisées dans le sud de l’Algérie, à la frontière avec le Mali. Une reproduction est en cours et se poursuivra sur la côte de la mer Rouge de l’Érythrée et de l’Arabie saoudite.

3 novembre. Résurgences du Criquet pèlerin en cours en Mauritanie et au Soudan
Situation actuelle.

21 octobre. Poursuite d’une résurgence en Mauritanie et possible développement d’une autre résurgence au Soudan

Une résurgence du Criquet pèlerin se poursuit dans l’ouest de la Mauritanie, où des groupes d’adultes sont présents et des pontes et des éclosions en cours, entraînant la formation de groupes et de petites bandes de larves des premiers stades. Des opérations de lutte terrestre sont en cours et près de 6 500 ha ont été traités depuis le début de la campagne.

Au Maroc, des ailés solitaires sont présents dans la zone de l’Adrar Settouf de l’extrême sud, ainsi que plus au nord, le long du versant méridional des monts Atlas.

En novembre, les effectifs acridiens vont diminuer dans le sud-est de la Mauritanie, suite à la formation de quelques derniers groupes et à leur déplacement vers le nord-ouest, où ils s’ajouteront aux pontes débutées en dernière semaine de septembre. Une deuxième génération d’éclosions commencée début octobre se poursuivra en novembre, donnant naissance à des groupes et bandes larvaires tout au long des mois d’octobre et de novembre. On s’attend à ce que les mues imaginales commencent au cours de la deuxième semaine de novembre et se poursuivent en décembre, entraînant la formation de groupes et des essaims d’ailés immatures à partir de la mi-novembre environ. Les prévisions de pluies saisonnières suggèrent des précipitations légèrement au-dessus de la moyenne en novembre et décembre, qui devraient permettre aux conditions favorables à la reproduction et à la survie du Criquet pèlerin de perdurer. Certaines des infestations vont probablement s’étendre vers les zones adjacentes du sud du Maroc.

Au Soudan, des groupes de larves grégaires des derniers stades se forment dans le Nord Kordofan et des bandes larvaires se sont formées au nord-ouest de Khartoum, dans le désert de Baiyuda. Des groupes de larves et d’ailés immatures ont été également observés plus à l’est, près de Kassala. Des opérations de lutte sont en cours et au moins 500 ha ont été traités jusqu’à présent. Avec le dessèchement de la végétation, on s’attend à ce que davantage de groupes, de bandes et peut-être quelques petits essaims se forment et se déplacent vers les zones de reproduction hivernale.

Ailleurs, une reproduction à petite échelle se poursuit dans des parties du nord du Niger, où de petits groupes sont présents, et au Tchad, les infestations acridiennes diminuent.

21 octobre. Poursuite d’une résurgence en Mauritanie et possible développement d’une autre résurgence au Soudan
Situation actuelle.

15 octobre. Avec la fin des pluies estivales et le dessèchement de la végétation, développement d’une résurgence en Mauritanie

Une résurgence s’est développée dans l’ouest de la Mauritanie et les pluies saisonnières ont pris fin dans les aires de reproduction estivale du Criquet pèlerin dans le Sahel d’Afrique de l’Ouest et du Soudan. Avec la poursuite du dessèchement de la végétation annuelle, les criquets pèlerins se concentrent et forment des groupes dans les zones restées vertes. Cela est particulièrement évident en Mauritanie mais a également lieu à plus petite échelle dans le nord du Niger, le nord-est du Tchad et le nord du Soudan.

Dans le sud-est de la Mauritanie, des groupes d’ailés se forment près de Nema. Début octobre, plusieurs petits essaims et des groupes d’adultes solitaires et transiens sont apparus dans l’ouest de la Mauritanie (Trarza, Adrar et Inchiri). Des pontes et des éclosions étaient déjà en cours dans cette zone et de petites bandes de larves des premier et deuxième stades se sont formées. Au 10 octobre, plus de 4 200 ha avaient été traités par voie terrestre. Dans le sud du Maroc, des ailés épars ont fait leur apparition dans l’Adrar Settouf.

Les infestations arrivant dans l’ouest de la Mauritanie sont le résultat d’une reproduction estivale dans le sud, où des pluies bien réparties sont tombées ces derniers mois, entraînant le verdissement de végétation bien plus au nord que la normale. En outre, une reproduction a eu certainement lieu dans le nord du Mali mais ni son étendue ni son importance n’ont pu être confirmées par des prospections en raison de l’insécurité. Avec le dessèchement de la végétation dans ces deux zones, des groupes d’ailés et quelques autres petits essaims vont probablement se déplacer vers le nord-ouest de la Mauritanie et se reproduire dans les zones de pluie récente, s’étendant jusqu’au sud du Maroc. Par conséquent, on s’attend à ce que des groupes de larves et d’ailés, ainsi que des bandes larvaires et de petits essaims se forment au cours des trois prochains mois. Tous les efforts devraient être réalisés pour traiter ces infestations.

La végétation se desséchait également dans d’autres aires de reproduction estivale du nord du Sahel, en Afrique de l’Ouest et au Soudan. Au Niger, les effectifs acridiens ont récemment augmenté dans les plaines du Tamesna et le long du versant occidental des montagnes de l’Aïr, où au moins un groupe d’ailés immatures s’est formé. Au Tchad, les criquets se concentrent dans le nord-est, où un petit groupe de larves a été signalé. Au Soudan, les criquets se concentrent et forment quelques groupes et des bandes larvaires de dernier stade dans le Nord Kordofan et au nord de Khartoum, dans le désert de Baiyuda, où on s’attend à ce que des opérations de lutte commencent sous peu.

15 octobre. Avec la fin des pluies estivales et le dessèchement de la végétation, développement d’une résurgence en Mauritanie
Situation actuelle.

3 octobre. Situation toujours préoccupante au Yémen; probable résurgence en Mauritanie

La situation relative au Criquet pèlerin reste très préoccupante au Yémen et il y a des signes de développement d’une résurgence dans le nord-ouest de la Mauritanie.

Au Yémen, des groupes et des bandes larvaires, ainsi que des groupes d’ailés continuent à se former dans l’intérieur et sur la côte méridionale. Seules des opérations limitées de prospection et de lutte ont pu être réalisées en raison de l’insécurité. Des adultes en nombre croissant sont apparus sur la côte de la mer Rouge du pays et 3 000 ha de groupes et de bandes larvaires et de groupes d’ailés ont été traités lors d’opérations de lutte terrestres et aériennes ont traité dans les zones côtières adjacentes de l’Arabie saoudite. On s’attend à ce que davantage de groupes d’ailés et peut-être quelques petits essaims se forment dans le sud du Yémen, qui se déplaceront vers la côte de la mer Rouge du Yémen et de l’Arabie saoudite et peut-être traverseront le golfe d’Aden et atteindront la Corne de l’Afrique dans le nord de la Somalie, à Djibouti et en Éthiopie. Une reproduction entraînera une nouvelle augmentation des effectifs acridiens au cours des prochains mois.

En Mauritanie, il y a eu une brusque augmentation des densités acridiennes dans les aires de reproduction estivale du sud, entraînant la formation de groupes d’ailés à partir de la mi-septembre. Par la suite, des adultes et des groupes en nombre croissant sont apparus dans le nord-ouest et y ont pondu. Les éclosions sont imminentes et il est probable qu’une résurgence se développe d’ici mi-octobre, avec la possible formation de petites bandes larvaires et d’essaims.

Avec le dessèchement de la végétation ailleurs dans les zones de reproduction estivale du nord du Sahel en Afrique de l’Ouest et au Soudan, quelques groupes se sont formés dans l’ouest du Mali, le nord-est du Tchad et l’intérieur du Soudan. D’importants effectifs de sauteriaux étaient également présents dans plusieurs pays.

En Asie du Sud-Ouest, la situation reste calme.

3 octobre. Situation toujours préoccupante au Yémen; probable résurgence en Mauritanie
Situation actuelle.

2 septembre. Formation de bandes larvaires en Éthiopie et dans le Nord de la Somalie à partir d’un essaim précédemment arrivé du Yémen

Des dizaines de petites bandes larvaires se sont formées dans la zone du chemin de fer de l’est de l’Éthiopie et dans les zones adjacentes de l’escarpement du nord-ouest de la Somalie. Ces bandes sont une conséquence des pontes des quelques petits essaims arrivés à partir du Yémen fin juillet et début août. Le déplacement de l’essaim à partir du Yémen coïncide avec un déplacement similaire vers le Pakistan à peu près au même moment. Des opérations de lutte terrestre ont été réalisées au Pakistan et sont actuellement en cours en Éthiopie. On s’attend à ce que des opérations limitées commencent sous peu dans le nord de la Somalie, utilisant des biopesticides.

Au Yémen, la situation demeure très préoccupante à cause des bonnes pluies et de l’incapacité à réaliser des opérations de prospection et de lutte en raison de l’insécurité. Une autre reproduction est en cours avec la formation de bandes larvaires dans l’intérieur et sur la côte méridionale, près d’Aden. Il persiste un risque modéré à élevé que davantage de groupes d’ailés et d’essaims puissent se former dans ces zones et se déplacent à travers les hautes-terres sur la côte de la mer Rouge et dans les zones adjacentes d’Arabie saoudite, tandis que d’autres essaims pourraient se déplacer vers la Corne de l’Afrique. Tous ces pays devraient rester extrêmement vigilants.

Ailleurs, la situation reste calme. Des ailés en faibles effectifs sont largement disséminés à travers toute l’aire de reproduction estivale du Sahel septentrional d’Afrique de l’Ouest et du Soudan et le long de la frontière indo-pakistanaise suite aux pluies bien réparties et aux conditions écologiques favorables. Une reproduction à petite échelle se poursuivra dans ces pays, entraînant une augmentation des effectifs acridiens. D’ici mi-octobre, quelques groupes d’ailés pourraient apparaître dans l’ouest et le nord-ouest de la Mauritanie avec le dessèchement de la végétation.

2 septembre. Formation de bandes larvaires en Éthiopie et dans le Nord de la Somalie à partir d’un essaim précédemment arrivé du Yémen
Situation actuelle.

12 août. Éclosions et formation de bandes larvaires sur la côte du Pakistan à partir d’un essaim présent plus tôt que ce qui avait été précédemment signalé

De nouvelles informations indiquent que le petit essaim mature signalé le 3 août sur la côte du Pakistan, dans la zone d’Uthal, à l’Ouest de Karachi, est probablement arrivé au moins une semaine plus tôt que ce qui avait été précédemment signalé.

Au cours de récentes interviews, les habitants disent avoir vu un essaim mature le 27 juillet. Avant cela, les prospections terrestres n’avaient détecté aucun essaim du 16 au 21 juillet. Actuellement, des éclosions sont en cours dans la zone d’Uthal et des larves grégaires des premier et deuxième stades sont présentes. Cela suggère qu’au moins un essaim a quitté l’est du Yémen vers les 18-23 juillet et migré pendant quatre jours grâce à de forts vents de mousson de secteur sud-ouest au-dessus de la mer d’Arabie, arrivant sur la côte du Pakistan vers le 22 juillet ou peu après. À son arrivée, l’essaim s’est dispersé mélangé aux larves et aux ailés solitaires locaux puis les adultes se sont accouplé et ont pondu des œufs qui ont éclos à partir du 3 août. Jusqu’à présent, les équipes terrestres ont traité 220 ha. Certains ailés de l’essaim ont poursuivi au nord-est vers la vallée de l’Indus, où ils ont été observés près de Sukkur, le 10 août.

Quelques autres petits essaims peuvent apparaître dans la zone d’Uthal ou le long de la frontière indo-pakistanaise mais cela est difficile à dire avec précision car la situation actuelle au Yémen reste peu claire. Une vigilance accrue est requise dans les déserts du Tharparkar, de Nara et du Cholistan, au Pakistan, et dans l’ouest du Rajasthan, en Inde.

En outre, il existe un faible risque que quelques petits essaims du Yémen puissent aussi apparaître dans les zones adjacentes de l’Arabie saoudite et d’Oman ou se déplacer vers le nord de la Somalie, Djibouti, l’Éthiopie et l’Érythrée. Tous ces pays devraient rester extrêmement vigilants en août et en septembre.

12 août. Éclosions et formation de bandes larvaires sur la côte du Pakistan à partir d’un essaim présent plus tôt que ce qui avait été précédemment signalé
Migration d’essaim du Yémen au Pakistan plus tôt que précédemment signalé.

9 août. Arrivée d’un essaim mature du Yémen sur la côte du Pakistan

Le 3 août, un petit essaim est arrivé sur la côte du Pakistan dans la zone d’Uthal, à l’ouest de Karachi. Le DLIS a pour la première fois fait une alerte précoce au Pakistan concernant cette menace le 18 mai. Une reproduction localisée fut en cours près d’Uthal depuis la mi-juillet. À son arrivée, l’essaim s’est dispersé et mélangé aux larves et aux ailés solitaires locaux puis les adultes se sont accouplés et ont pondu. Des opérations de lutte terrestre ont été immédiatement entreprises et 200 ha ont été traités. Cet essaim est vraisemblablement issu de la récente reproduction au Yémen et a migré pendant 3-4 jours sur de forts vents de mousson de secteur sud-ouest au-dessus de la mer d’Arabie. Bien qu’une mortalité ait été atteinte, il est probable que les pontes n’aient pas pu être complètement empêchées. Par conséquent, on s’attend à ce que les éclosions commencent vers la mi-août avec le risque de formation de petites bandes larvaires.

Il se peut que quelques autres petits essaims apparaissent dans la zone d’Uthal ou le long de la frontière indo-pakistanaise mais il est difficile de le dire avec précision car la situation actuelle au Yémen reste peu claire. En outre, il existe un faible risque que quelques petits essaims du Yémen puissent aussi apparaître dans les zones adjacentes de l’Arabie saoudite et d’Oman ou se déplacer vers le nord de la Somalie, Djibouti, l’Éthiopie et l’Érythrée. Tous ces pays devraient rester extrêmement vigilants en août et en septembre.

9 août. Arrivée d’un essaim mature du Yémen sur la côte du Pakistan
Migration d’au moins un essaim de l’est du Yémen au Pakistan.

2 août. Essaims et inondations au Yémen

La situation relative au Criquet pèlerin continue à être très préoccupante au Yémen et est potentiellement très dangereuse. Une reproduction d’une ampleur inconnue a eu lieu dans l’intérieur du pays en juillet et des essaims se sont formés. Au moins un essaim s’est déplacé vers les hautes-terres centrales tandis que des groupes d’ailés se déplaçaient vers la côte méridionale et que des ailés épars apparaissaient sur les plaines côtières de la mer Rouge. De fortes pluies et des inondations ont eu lieu fin juillet ce qui permettra à la reproduction de se poursuivre. Les opérations de prospection et de lutte n’ont pas pu être réalisées en juillet à cause de l’insécurité persistante et des difficultés logistiques.

En août, il est probable que la plupart des essaims restent dans le pays et y pondent dans les zones de pluies récentes sur la côte de la mer Rouge et dans l’intérieur, où on s’attend à des éclosions et à la formation de bandes larvaires. Il existe un faible risque que quelques essaims puissent apparaître dans les zones adjacentes de l’Arabie saoudite et d’Oman ou se déplacer vers le nord de la Somalie, Djibouti, l’Éthiopie et l’Érythrée. Ces pays devraient rester vigilants en août et septembre.

Ailleurs la situation est calme. Des ailés épars sont apparus en juillet dans les aires de reproduction estivale de la Mauritanie, du Niger, du Soudan, de l’Inde, du Pakistan et peut-être du Mali. Une reproduction à petite échelle aura lieu dans le nord du Sahel, de la Mauritanie à l’Érythrée, et le long de la frontière indo-pakistanaise avec des éclosions en août. Cela entraînera une légère augmentation des effectifs acridiens qui resteront néanmoins en-deçà de seuils menaçants.

2 août. Essaims et inondations au Yémen
Situation actuelle.

5 juillet. Poursuite de la formation d’essaims au Yémen et de dégâts aux cultures

La situation relative au Criquet pèlerin demeure extrêmement préoccupante au Yémen. De nouveaux essaims ont continué à se former dans l’intérieur du pays au cours des deux dernières semaines. Certains essaims se sont déplacés dans les hautes terres du centre et il se peut qu’ils continuent vers la côte de la mer Rouge tandis que d’autres pourraient encore se déplacer vers les zones de reproduction estivale, le long de la frontière indo-pakistanaise. Des dégâts aux cultures ont été signalés dans des parties des régions de Shabwah, d’Hadhramaut, de Marib et d’Al Jawf. On s’attend à ce que davantage d’essaims se forment en juillet et une nouvelle reproduction pourrait commencer en août. Les opérations de prospection et de lutte restent extrêmement limitées en raison de l’insécurité.

Ailleurs, la situation relative au Criquet pèlerin est généralement calme. La reproduction s’est terminée dans le sud du Maroc et dans le nord de la Mauritanie et des ailés en faibles effectifs se déplacent vers les zones de reproduction estivale du sud de la Mauritanie. Des ailés isolés sont présents dans le nord du Niger. Les pluies saisonnières ont commencé dans des parties du nord du Sahel, entre la Mauritanie et le Soudan, où une reproduction à petite échelle entraînera une légère augmentation des effectifs acridiens pendant l’été. Des ailés isolés sont présents sur la côte nord-ouest de la Somalie et dans le nord d’Oman. En Afrique du nord-ouest, quelques petits groupes larvaires ont été traités près de zones agricoles irriguées dans le centre de l’Algérie.

5 juillet. Poursuite de la formation d’essaims au Yémen et de dégâts aux cultures
Situation actuelle.

18 juin. Formation d’essaims au Yémen et pouvant menacer la zone indo-pakistanaise

Comme anticipé, de nombreux groupes et essaims d’ailés du Criquet pèlerin ont commencé à se former la semaine dernière dans plusieurs sites de l’intérieur du Yémen. La formation d’essaims se poursuit, principalement dans les zones de reproduction estivale des gouvernorats de l’Hadhramaut, de Shahbwah, de Marib et d’Al Jawf, suite à la reproduction qui a eu lieu en avril et mai. Certains essaims ont attaqué les cultures. De nouvelles infestations de bandes larvaires du cinquième stade ont été récemment trouvées, à environ 50 km au sud-est de Sana’a, dans le district de Khawlan.

La FAO fournit une assistance au Yémen mais les opérations de prospection et de lutte restent gravement entravées par l’insécurité et la présence d’apiculteurs. Certaines infestations sont présentes dans les zones très reculées et difficiles d’accès.

Bien qu’il n’ait pas plu dans l’intérieur depuis avril, il se peut que des pluies tombent début juillet. Si tel est le cas, la végétation demeurera verte et les essaims devraient rester et effectuer leur maturation dans l’intérieur, entre Marib et Thamud, où ils pondront vers la mi-juillet. Dans le cas contraire, si aucune pluie ne tombe, les conditions écologiques se dessècheront et les essaims vont très probablement se déplacer au sud, vers le golfe d’Aden, où de forts vents de mousson de secteur sud-ouest pourraient les transporter à travers les zones côtières d’Oman et la mer d’Arabie vers les zones de reproduction estivale indo-pakistanaise. Leur arrivée coïnciderait presque avec celle des pluies de mousson dans le Rajasthan et les zones adjacentes du Pakistan. Le déplacement des essaims de l’intérieur du Yémen vers l’Arabie saoudite n’est guère probable.

Tous les efforts sont requis pour renforcer les opérations de prospection et de lutte au Yémen partout où cela est possible et maintenir la vigilance dans les autres pays. La FAO continuera à suivre de près le développement de la situation et fournira des alertes en temps utile.

18 juin. Formation d’essaims au Yémen et pouvant menacer la zone indo-pakistanaise
Essaim au Yémen menace les zones de reproduction estivale indo-pakistanaise.

3 juin. Possible menace de la zone indo-pakistanaise suite à la probable formation d’essaims au Yémen

Au Yémen, la situation relative au Criquet pèlerin continue à se détériorer avec la formation de davantage de groupes et bandes larvaires dans l’intérieur ainsi que sur la côte d’Aden en mai. L’insécurité et l’éloignement entravent les actuels efforts de prospection et de lutte. Par conséquent, des essaims commenceront à se former dans les prochains jours.

Si la végétation reste verte, on s’attend à ce que les essaims restent dans l’intérieur, entre Marib et Thamud, où ils effectueront leur maturation et où une autre génération serait possible avec des pontes à partir de la mi-juillet. Par contre, si la végétation se dessèche, les essaims vont alors probablement se déplacer au sud vers le golfe d’Aden, où de forts vents de mousson de secteur sud-ouest pourraient les transporter à travers les zones côtières d’Oman et la mer d’Arabie vers la zone de reproduction estivale indo-pakistanaise. Leur arrivée pourrait presque coïncider avec celle des pluies de mousson dans le Rajasthan et les zones adjacentes du Pakistan. Le déplacement des essaims de l’intérieur du Yémen vers l’Arabie saoudite n’est guère probable.

Tous les efforts sont requis pour renforcer les opérations de prospection et de lutte au Yémen partout où cela est possible et maintenir la vigilance dans les autres pays. La FAO continuera à suivre de près le développement de la situation et fournira des alertes en temps utile.

Ailleurs, la situation relative au Criquet pèlerin est généralement calme. Des opérations de lutte se poursuivent contre des groupes d’ailés dans la partie méridionale du Sahara occidental, au sud du Maroc, et dans les zones adjacentes du nord de la Mauritanie. Il se peut qu’un nombre limité de groupes atteigne les zones de reproduction estivale dans le sud de la Mauritanie et ponde avec le début de la saison des pluies. Des opérations de lutte ont été réalisées dans le centre de l’Algérie en mai contre des groupes d’ailés issus d’une reproduction locale.

3 juin. Possible menace de la zone indo-pakistanaise suite à la probable formation d’essaims au Yémen
Situation actuelle.

18 mai. Possible formation d’essaims au Yémen

La situation relative au Criquet pèlerin continue à être extrêmement alarmante au Yémen. Une reproduction est en cours dans le désert de l’intérieur, où de bonnes pluies sont tombées en novembre, associées aux deux cyclones, et à nouveau en avril. Par conséquent, les conditions écologiques continuent à être favorables et les effectifs acridiens sont en augmentation. Des éclosions et la formation de bandes larvaires sont en cours. Les larves commenceront à effectuer leur mue imaginale d’ici deux semaines environ et les nouveaux ailés formeront des essaims immatures à partir de début juin. On s’attend à ce que ces essaims parcourent l’intérieur tant que la végétation demeure verte.

L’échelle de l’actuelle résurgence n’est pas bien connue. Les quelques équipes de prospection nationales actuellement en activité sur le terrain ne peuvent pas vérifier beaucoup de zones en raison de l’insécurité et de l’éloignement. Jusqu’à présent, les équipes ont détecté des bandes larvaires dans les zones centrales de l’oued Hadhramaut et dans les nombreux oueds du plateau accidenté jusqu’au nord, entre Thamud et Minwakh. Cette zone est extrêmement reculée et difficile d’accès. En conséquence, seule une petite partie a été prospectée jusqu’à présent. Des bandes larvaires ont également été signalées dans les zones désertiques, à l’ouest d’Al Abr et près de Bayan, ainsi que sur la côte méridionale, près d’Aden. Cela suggère que la reproduction a eu lieu sur une vaste partie de l’intérieur et beaucoup plus d’infestations acridiennes que celles actuellement signalées sont probablement présentes.

Au cours des derniers jours, les équipes terrestres ont traité 39 ha mais les opérations de lutte sont entravées par l’insécurité, l’éloignement et la présence d’apiculteurs et d’éleveurs. Dès que la formation des essaims, les opérations de lutte deviendront plus difficiles.

Si les conditions de reproduction continuent à être favorables dans l’intérieur du Yémen, il existe une possibilité que les essaims qui se forment, se déplacent plus ou moins entre Marib et Thamud, effectuent leur maturation et pondent à partir de début juillet. Si tel est le cas, il en résultera une augmentation supplémentaire importante des effectifs acridiens. Par contre, si la végétation commence à se dessécher, les essaims vont probablement se déplacer vers le sud en juin, en direction du golfe d’Aden, où les vents de mousson du sud-ouest pourraient les entraîner vers les zones de reproduction estivale le long des deux côtés de la frontière indo-pakistanaise, à temps pour l’arrivée des pluies de la mousson saisonnière.

Tous les efforts sont requis afin de mobiliser des équipes de terrain supplémentaires pour les opérations de prospection et de lutte dans l’intérieur du Yémen, partout où cela est possible et sécurisé, pour déterminer l’étendue des infestations actuelles et réduire la formation d’essaims et leur reproduction ou migration ultérieure.

18 mai. Possible formation d’essaims au Yémen
Situation actuelle au Yémen.

2 mai. Détérioration de la situation acridienne au Yémen

La situation relative au Criquet pèlerin s’est détériorée au Yémen avec la formation, début avril, sur la côte méridionale, de groupes d’ailés et de petits essaims qui se sont déplacés vers l’intérieur où des pluies bien réparties ont conduit à une rapide maturation et à des pontes. Les éclosions et la formation de bandes larvaires ont débuté vers la fin du mois.

L’ampleur et l’échelle de l’actuelle reproduction ne sont pas bien connues en raison de la difficulté à réaliser des prospections dans l’intérieur du Yémen. Toutefois, les infestations sont probablement disséminées au sein d’une vaste zone reculée et non sécurisée, entre Marib et Thamud, où des opérations de lutte ne peuvent pas être entreprises facilement. On s’attend à ce que des éclosions généralisées aient lieu en mai, entraînant la formation de nombreux groupes et bandes larvaires, suivie, en juin, par un risque élevé de formation d’essaims.

En Afrique du nord-ouest, les opérations de lutte se poursuivent contre un nombre décroissant de groupes d’ailés et de larves dans la partie méridionale du Sahara occidental, dans le sud du Maroc, ainsi que dans les zones adjacentes du nord de la Mauritanie. Comme la végétation continue à se dessécher, il se peut que des groupes d’ailés et peut-être quelques petits essaims se forment encore et puissent se déplacer dans deux directions différentes. Certains, avec des vents de secteur nord de basse altitude, pourraient se déplacer vers le sud dans des oasis de l’ouest et du centre de la Mauritanie et peut-être continuer en direction des zones de reproduction estivale du sud de la Mauritanie et peut-être atteindre le nord du Sénégal. Les autres, avec des vents d’altitude de secteur sud-ouest, pourraient se déplacer vers le Sahara central, en Algérie, où des ailés épars sont déjà présents et en cours de reproduction à petite échelle. Tous les efforts sont requis pour suivre attentivement la situation et, si besoin, entreprendre des opérations de lutte dans les pays concernés.

Ailleurs, la situation reste calme. Une reproduction à petite échelle est en cours dans le nord d’Oman et le sud-est de l’Iran mais les effectifs acridiens resteront faibles. Des ailés épars sont présents dans le nord du Mali et du Niger ainsi que sur la côte de la mer Rouge au Yémen et dans le sud de l’Érythrée.

2 mai. Détérioration de la situation acridienne au Yémen
Situation actuelle.

18 avril. Déplacement de la résurgence du Criquet pèlerin vers l’intérieur du Yémen

Au cours de la première quinzaine d’avril, plusieurs groupes d’ailés et des essaims du Criquet pèlerin se sont formés dans au moins une zone, le long de la côte méridionale, entre Arkha et Bir Ali. Avec le dessèchement de la végétation, les criquets se sont déplacés vers les zones adjacentes de l’intérieur, où de fortes pluies sont tombées récemment dans les régions de Jawf, Marib, Hadhramaut, Shabwah et Al-Maharah. En conséquence, les infestations ont diminué sur la côte mais ont augmenté dans l’intérieur. Le 14 avril, des signalisations confirmées faisaient état d’au moins un essaim et de groupes denses d’ailés en accouplement et ponte dans plusieurs oueds sur le plateau intérieur, entre Thamud et l’oued Hadhramaut. D’autres signalisations de groupes d’ailés ont suivi à l’extrémité ouest de l’oued Hadhramaut, entre Al Sor et Al Aber.

L’étendue des infestations dans l’intérieur n’est pas bien connue pour l’instant en raison de la difficulté à organiser des prospections dans des zones dangereuses et reculées. Néanmoins, un grand risque que les effectifs acridiens augmentent davantage compte tenu des fortes pluies bien réparties tombées jusqu’à présent en avril à l’intérieur persiste. Une reproduction est déjà en cours dans quelques zones et les éclosions devraient débuter d’ici fin avril et se poursuivre en mai, période à laquelle des groupes et des bandes larvaires vont probablement se former. De nouveaux essaims pourraient se former dans l’intérieur dès le début de juin. Tous les efforts devraient être réalisés pour entreprendre des prospections à chaque fois que cela est possible et organiser la lutte contre les larves dès les éclosions et la formation de groupes et de bandes.

En outre, il existe toujours un risque faible à modéré que quelques groupes d’ailés et peut-être de petits essaims aient atteint les zones méridionales de l’Arabie saoudite et peut-être d’Oman, des Émirats arabes unis et du sud-est de l’Iran transportés par des vents forts et persistants de secteur sud et de secteur sud-ouest au cours de la première quinzaine d’avril. Ces pays devraient être en état d’alerte et rester vigilants.

Sur la côte centrale de la mer Rouge du Yémen, de fortes pluies sont tombées au nord-est de Zabid. Bien qu’il soit moins probable que cela ait un impact sur l’actuelle situation acridienne dans l’intérieur, des prospections devraient être réalisées pour suivre la situation.

18 avril. Déplacement de la résurgence du Criquet pèlerin vers l’intérieur du Yémen
Situation actuelle au Yémen.

5 avril. Développement d’une situation acridienne potentiellement dangereuse au Yémen

Une situation acridienne potentiellement dangereuse se développe dans le sud du Yémen, où des bandes larvaires et au moins un essaim se sont formés dans les zones ayant reçu en novembre dernier de fortes pluies associées aux cyclones Chapala et Megh. La FAO mobilise actuellement un appui pour répondre à la situation. Néanmoins, les opérations de prospection et de lutte étant limitées par l’insécurité, on s’attend à ce que les effectifs acridiens augmentent encore, entraînant la formation de davantage de groupes de criquets et d’essaims qui vont probablement se déplacer le long de la côte et vers l’intérieur et peut-être atteindre les zones de reproduction printanière du centre de l’Arabie saoudite, du nord d’Oman et du sud-est de l’Iran. Ces pays devraient prendre les mesures de précaution nécessaires.

En Afrique du nord-ouest, des centaines de petites bandes larvaires se sont formées dans la partie méridionale du Sahara occidental, au sud du Maroc, et des groupes larvaires se sont formés dans les zones adjacentes du nord de la Mauritanie. Des opérations de lutte terrestre sont en cours dans ces deux zones ; 5 000 ha ont été traités au Maroc et près de 700 ha en Mauritanie en mars. Deux avions sont prêts à intervenir dans le sud du Maroc. En avril, des groupes d’ailés et peut-être quelques petits essaims pourraient se former et se déplacer vers les zones de reproduction printanière au sud des monts Atlas, au Maroc et en Algérie. Une stricte vigilance est nécessaire dans tous ces pays.

Ailleurs, la situation reste calme avec seuls quelques ailés en faibles effectifs présents dans le nord du Mali et du Niger, le sud-ouest de la Libye, le sud-est de l’Égypte et le nord-est d’Oman.

5 avril. Développement d’une situation acridienne potentiellement dangereuse au Yémen
Situation actuelle.

25 mars. Formation de bandes larvaires et de groupes d’ailés sur la côte méridionale du Yémen

Il se peut qu’une situation potentiellement dangereuse soit en cours de développement dans le sud du Yémen, où des ailés du Criquet pèlerin, immatures et matures et en faibles effectifs, ont été, dans un premier temps, observés par les équipes nationales de prospection sur la côte le 10 mars. Il s’agit de la première signalisation confirmée de criquets dans ces zones où de fortes pluies, associées aux cyclones Chapala et Megh, sont tombées début novembre 2015.

Au cours de prospections ultérieures, les équipes ont trouvé que quelques ailés étaient encore en ponte. Mais, encore plus important, de nombreuses petites bandes et des groupes de larves de tous les stades sont présents sur la côte méridionale, entre Arkha et Bir Ali (au sud-ouest de Mukalla), issus des pontes et des éclosions de février. Il se peut qu’une précédente génération de reproduction ait eu lieu peu après le cyclone mais n’ait pas été détectée.

Certaines des actuelles infestations larvaires ont déjà effectué leur mue imaginale et ailés transiens à grégaires de la nouvelle génération ont formé de petits groupes. On pense que de telles infestations sont présentes le long d’environ 120 km de plaines côtières et sur environ 20 km de large. De nombreux apiculteurs, nomades et chameaux sont présents dans ces zones, ce qui rend les opérations de lutte difficiles.

Les pluies de novembre étant tombées sur une grande partie du Sud du Yémen, on ne sait pas pour l’instant si d’autres zones le long de la côte ou dans l’intérieur sont actuellement infestées par le Criquet pèlerin compte tenu de l’insécurité. Dans la plupart des zones, les conditions écologiques restent favorables et permettront la poursuite de la reproduction, ce qui entraînera une augmentation supplémentaire des effectifs acridiens. Par conséquent, il existe un grand risque que davantage de bandes larvaires et de groupes d’ailés, y compris quelques petits essaims, se forment en mars et en avril. Avec le dessèchement des conditions le long de la côte, les ailés continueront à former de petits groupes et peut-être quelques petits essaims qui se déplaceront vers l’intérieur, où une reproduction est probable dans les régions Marib, Shabwah et Hadhramaut entre Marib, Ataq et Thamud. Des pluies sont récemment tombées dans ces zones. Il existe également un risque que certains groupes d’ailés et peut-être quelques petits essaims puissent se déplacer au nord-est, le long de la côte vers le sud d’Oman.

Des efforts substantiels sont requis pour suivre la situation dans toutes ces zones et entreprendre les nécessaires opérations de lutte quand cela est possible afin d’éviter une nouvelle dégradation de la situation.

25 mars. Formation de bandes larvaires et de groupes d’ailés sur la côte méridionale du Yémen
Situation actuelle au Yémen.

3 mars. Poursuite de la reproduction en Afrique du Nord-Ouest et situation calme dans les autres zones

Une reproduction du Criquet pèlerin est toujours en cours dans le nord de la Mauritanie et les zones adjacentes du Sahara occidental, où de petits groupes d’ailés et, à une moindre échelle, de larves se sont formés. Les opérations de lutte terrestre ont augmenté dans ces zones. Bien que la reproduction se poursuivra probablement en mars et entraînera une nouvelle augmentation des effectifs acridiens et la formation de groupes de larves et d’ailés, on s’attend à ce que la situation reste sous contrôle. Avec l’augmentation des températures, des ailés en effectifs faibles à modérés pourraient se déplacer vers les zones de reproduction printanière situées au sud des monts Atlas, au Maroc et en Algérie, et s’y reproduire e cas de pluie.

Dans la Région centrale, des criquets en faibles effectifs persistent toujours dans des parties des zones de reproduction hivernale, le long des deux côtés de la mer Rouge, au Soudan, en Arabie saoudite et au Yémen. Comme très peu de pluie est tombée récemment, la végétation est en cours de dessèchement et on s’attend à ce que la reproduction diminue dans les zones de reproduction hivernale. La situation reste moins claire dans l’intérieur du sud du Yémen, où on s’attend à ce que les conditions écologiques soient favorables suite aux deux cyclones de novembre. Il existe un risque que des criquets soient présents et en cours de reproduction. Si tel est le cas, des groupes d’ailés pourraient se former avec le dessèchement de la végétation et se déplacer vers Oman.

En Asie du Sud-Ouest, la situation reste calme. Une reproduction à petite échelle aura probablement lieu dans des parties du sud-est de l’Iran.

3 mars. Poursuite de la reproduction en Afrique du Nord-Ouest et situation calme dans les autres zones
Situation actuelle.

2 février. Poursuite de la reproduction en Afrique du Nord-Ouest mais situation calme dans la zone de la mer Rouge

La reproduction du Criquet pèlerin se poursuit dans le nord et le nord-ouest de la Mauritanie et dans les zones adjacentes du Sahara occidental, où quelques petits groupes se sont récemment formés. Des opérations de lutte terrestre limitées ont été réalisées dans ces zones. La reproduction continuera en février et pourra entraîner une nouvelle augmentation des effectifs acridiens et la formation de groupes de larves et d’ailés. Avec l’augmentation des températures, il se peut que certains ailés se déplacent vers les zones de reproduction printanière, au sud des monts Atlas, au Maroc et en Algérie.

Dans la Région centrale, seuls des ailés en faibles effectifs sont présents dans des parties des zones de reproduction hivernale, le long des deux rives de la mer Rouge, au Soudan en Érythrée, en Arabie saoudite et au Yémen. À moins que davantage de pluie ne tombe, la reproduction devrait décliner dans ces zones avec le desséchement des conditions. Dans le nord de la Somalie, seuls des ailés isolés ont été détectés sur la côte du nord-ouest mais les bonnes pluies tombées la semaine dernière peuvent résulter en une reproduction à petite échelle.

La situation est restée calme en Asie du sud-ouest.

2 février. Poursuite de la reproduction en Afrique du Nord-Ouest mais situation calme dans la zone de la mer Rouge
Situation actuelle.

4 janvier. Déclin des opérations de lutte en Mauritanie

Fin décembre, les opérations de lutte ont diminué contre des groupes de larves et d’ailés qui s’étaient formés suite à une résurgence dans l’ouest de la Mauritanie. Néanmoins, les infestations et la reproduction se sont étendues plus au nord dans le pays ainsi qu’aux zones adjacentes du Sahara occidental, où des opérations de lutte localisées ont été entreprises. Il persiste un risque de que la reproduction se poursuive ce qui entraînerait une augmentation des effectifs acridiens et la formation de davantage de groupes et peut-être de quelques petites bandes larvaires.

Bien qu’une reproduction à petite-échelle ait eu lieu dans le nord du Mali (zone du Timétrine) et dans le nord du Niger (Tamesna), où quelques petits groupes se sont formés en décembre, seuls des ailés en faibles effectifs vont probablement persister dans ces deux zones au cours des prochains mois.

La situation reste calme dans les zones de reproduction hivernale situées le long des deux rives de la mer Rouge. Jusqu’à présent, seuls des ailés solitaires en faibles effectifs ont été signalés sur la côte de l’Arabie saoudite, du Soudan et du Yémen. Une reproduction localisée a eu lieu au Yémen. Les conditions écologiques sont favorables dans le nord-est du Soudan et sur la côte nord-ouest de la Somalie, où on s’attend à une reproduction à petite échelle dans les prochains mois.

La situation reste calme en Asie du sud-ouest.

4 janvier. Déclin des opérations de lutte en Mauritanie
Situation actuelle.