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2018 Briefs Criquet pèlerin

3 décembre. Déplacement de criquets vers les zones de reproduction hivernale

La situation relative au Criquet pèlerin reste calme dans tous les pays.

Dans la Région centrale, des ailés et quelques petits groupes se sont déplacés des zones de reproduction estivale de l’est du Soudan vers les plaines côtières de la mer Rouge et les zones sub-côtières nord-est du Soudan. Des ailés en faibles effectifs étaient présents sur la côte de l’Érythrée et de l’Arabie saoudite. Comme de bonnes pluies sont tombées le long des deux rives de la mer Rouge, une reproduction à petite échelle était déjà en cours en Érythrée et a commencé au Soudan au cours de la dernière semaine de novembre. Une reproduction localisée a également eu lieu le long de la bordure du Croissant Vide dans le sud d’Oman, où de bonnes pluies étaient tombées en octobre suite au cyclone Luban. Au cours de la période de prévision, une reproduction à petite échelle entraînera une augmentation des effectifs acridiens sur les plaines côtières le long des deux rives de la mer Rouge, du sud-est de l’Égypte au centre de l’Érythrée et du nord de l’Arabie saoudite au sud-ouest du Yémen. Il se peut qu’une reproduction à petite échelle ait également lieu le long des plaines côtières du golfe d’Aden, dans le sud du Yémen et le nord-ouest de la Somalie, si davantage de pluie tombe. Il se peut qu’une reproduction limitée se poursuive dans le sud d’Oman.

Dans la Région occidentale, une reproduction à petite échelle a entraîné une augmentation des effectifs acridiens dans l’ouest de la Mauritanie, le nord du Mali et du Niger et le sud de l’Algérie, près de la frontière avec le Niger. Des groupes se sont formés dans le nord-est du Mali et le sud de l’Algérie –où des équipes terrestres ont traité 130 hectares. Quelques populations résiduelles d’ailés solitaires issues de la reproduction estivale ont subsisté dans le nord-est du Tchad. Au cours de la période de prévision, une reproduction à petite échelle va probablement se poursuivre en Mauritanie et il se peut qu’elle s’étende vers le nord du pays et les zones adjacentes du Sahara occidental, entraînant une augmentation des effectifs acridiens.

En Asie du sud-ouest, aucun criquet n’a été reporté et on ne s’attend à aucun développement significatif.

3 décembre. Déplacement de criquets vers les zones de reproduction hivernale
Situation actuelle.

2 novembre. Les criquets commencent à se déplacer des zones de reproduction estivale vers celles d’hiver

La situation relative au Criquet pèlerin a continué à rester calme en octobre

Malgré l’arrêt des pluies saisonnières dans le nord du Sahel de la Mauritanie au Soudan et le dessèchement de la végétation, une deuxième reproduction a eu lieu au Tchad et une reproduction à petite échelle a eu lieu dans le nord du Niger et le sud de l’Algérie. Il y a eu des signalisations non confirmées de groupes d’ailés et d’une reproduction dans le nord du Mali. En Mauritanie, les criquets se sont déplacés depuis le sud et se sont concentrés dans les régions occidentales où ils ont formé quelques petits groupes. Il se peut que certains ailés se soient déplacés plus au Nord vers la Mauritanie septentrionale, le Maroc et l’ouest de l’Algérie lors des périodes de vents chauds de secteur Sud. Une reproduction locale s’est poursuivie dans le centre de l’Algérie où 180 ha ont été traités. Des ailé épars ont persisté dans l’intérieur du Soudan et commencé à se déplacer vers les aires de reproduction hivernale le long de la côte de la mer Rouge, où des pluies précoces sont tombées sur certains sites.

Le cyclone Luban a apporté de fortes pluies dans l’est du Yémen et le sud d’Oman. Les conditions écologiques sont restées favorables dans le sud d’Oman et le nord-ouest de la Somalie respectivement touchés par les cyclones Mekunu et Sagar en mai dernier. Une reproduction locale était en cours dans les deux zones et 70 ha de très petits groupes de larves et d’ailés ont été traités avec des biopesticides sur la côte nord-ouest de la Somalie.

La situation est restée calme en Asie du sud-ouest.

Pendant la période de prévision, on s’attend à ce qu’une reproduction à petite échelle ait lieu dans le nord-ouest de la Mauritanie, où des groupes pourraient se former, ainsi que le long des deux rives de la mer Rouge.

2 novembre. Les criquets commencent à se déplacer des zones de reproduction estivale vers celles d’hiver
Situation actuelle.

12 octobre. Le cyclone Luban s’approche du sud de la péninsule Arabique

Le cyclone Luban a commencé à se former sur la mer d’Arabie (au nord de l’océan Indien) vers le 8 octobre et, depuis lors, s’est déplacé lentement vers l’ouest, en direction de la péninsule Arabique, avec des vents dont la vitesse atteint jusqu’à 130 km/h. Des pluies éparses ont commencé à tomber le 11 octobre dans les régions d’Al Wusta et de Dhofar, dans le centre et le sud d’Oman, et des pluies plus fortes sont prévues le 13 octobre. Il se peut que Luban s’intensifie encore avant de frapper le sud-est de la côte du Yémen, entre Mukalla et Al Ghaydah, le 14 octobre. On s’attend à des vents et des pluies fortes et à d’éventuelles inondations dans les zones côtières d’Al Maharah et des parties des gouvernorats d’Hadhramaut, dans l’est du Yémen, ainsi que dans les zones adjacentes du sud d’Oman. Le cyclone se désintègrera et se dissipera à mesure de son déplacement vers l’intérieur, en direction de l’Arabie saoudite et du Croissant vide.

Les pluies générées par le cyclone entraîneront l’amélioration des conditions écologiques de survie et de la reproduction du Criquet pèlerin dans ces deux pays. Bien que les effectifs acridiens soient actuellement très faibles, des prospections régulières seront nécessaires dès le mois de novembre et pendant plusieurs mois dans l’est du Yémen et le sud d’Oman afin de détecter toute réponse des criquets au cyclone.

Ailleurs, l’actuelle situation relative au Criquet pèlerin reste calme à cause d’une reproduction limitée pendant l’été dans des parties du nord du Sahel, de la Mauritanie à l’ouest de l’Érythrée. Comme de bonnes pluies sont tombées sur la plupart des sites, la reproduction estivale va probablement se poursuivre en octobre alors que la végétation commencera probablement à se dessécher par la suite. Cela pourrait entraîner une concentration de criquets dans quelques zones telles que l’ouest de la Mauritanie et l’est du Soudan. Des ailés isolés peuvent également apparaître dans les zones de pluie récente dans le Sahara occidental, le nord de la Mauritanie et le sud-est de l’Égypte.

De bonnes pluies sont tombées sur les plaines côtières de la mer Rouge en Arabie saoudite, au Yémen et, à une moindre échelle, en Érythrée le mois dernier, ce qui pourrait permettre le début d’une reproduction hivernale à petite échelle plus tôt que d’habitude dans ces zones.

On s’attend à ce que la situation reste calme et sans développement significatif.

12 octobre. Le cyclone Luban s’approche du sud de la péninsule Arabique
Le cyclone Luban.

3 octobre. Situation acridienne toujours calme avec seule une reproduction estivale à petite échelle

Une reproduction à petite échelle a eu lieu tout au long du mois de septembre dans des parties du nord du Sahel, de la Mauritanie à l’ouest de l’Érythrée, mais elle était très difficile à détecter lors des prospections car les effectifs acridiens étaient restés très bas et non significatifs. Suite aux bonnes pluies tombées dans la plupart des endroits, il est probable que la reproduction estivale se poursuive en octobre et que la végétation commence à se dessécher par la suite. Cela peut entraîner une concentration des criquets dans quelques zones telles que l’ouest de la Mauritanie et l’est du Soudan. Il est aussi probable que des ailés isolés apparaissent dans les zones de pluie récente au Sahara occidental, dans le nord de la Mauritanie et le sud-est de l’Égypte.

Ailleurs, une reproduction locale s’est poursuivie dans le centre de l’Algérie, où 406 hectares ont été traités en septembre par les équipes terrestres. De bonnes pluies sont tombées sur les plaines côtières de la mer Rouge de l’Arabie saoudite, du Yémen et, à une moindre échelle, de l’Érythrée. Il se peut qu’une reproduction hivernale à petite échelle débute précocement dans ces zones. Une reproduction limitée a eu lieu sur la côte nord-ouest de la Somalie. En Asie du sud-ouest, les effectifs acridiens sont restés faibles là où la mousson s’est retirée des zones de reproduction estivale indo-pakistanaise fin septembre.

On s’attend à ce que la situation reste calme et sans développement significatif.

3 octobre. Situation acridienne toujours calme avec seule une reproduction estivale à petite échelle
Situation acridienne.

3 septembre. Poursuite des bonnes pluies dans les zones de reproduction estivale

La situation relative au Criquet pèlerin continue à être calme.

Seuls des ailés solitaires en faibles effectifs sont présents dans le centre de l’Algérie, le sud-est de la Mauritanie, le nord-est du Tchad, le Soudan et de part et d’autre de la frontière indo-pakistanaise. En dépit de bonnes pluies tombées exceptionnellement très au nord, en août, dans le Sahel septentrional d’Afrique de l’Ouest et le Soudan une reproduction de très petite ampleur a été détectée jusqu’à présent à l’exception de larves solitaires isolées dans la vallée d’Adrar, dans le centre de l’Algérie, où des opérations de lutte terrestre limitées ont été réalisées.

En septembre, une reproduction à petite échelle entraînera une légère augmentation des effectifs acridiens dans les zones de reproduction estivale, de la Mauritanie à l’ouest de l’Érythrée. Une reproduction limitée se poursuivra de part et d’autre de la frontière indo-pakistanaise. Des ailés épars peuvent apparaître sur la côte de la mer Rouge du Soudan, de l’Érythrée, du Yémen et du sud-ouest de l’Arabie saoudite, où une reproduction précoce pourrait avoir lieu dans les zones qui ont reçu de bonnes pluies en août.

Des prospections régulières devraient être maintenues dans toutes les zones de reproduction estivale en septembre avec des prospections supplémentaires sur la côte de la mer Rouge.

3 septembre. Poursuite des bonnes pluies dans les zones de reproduction estivale
Situation acridienne.

2 août. Bonnes pluies dans les zones de reproduction estivale

La situation relative au Criquet pèlerin reste calme dans tous les pays.

Seuls des ailés solitaires sont actuellement présents dans le centre et l’est de l’Algérie, le sud de la Mauritanie, le Soudan et le long de la frontière indo-pakistanaise. De bonnes pluies sont tombées en juillet dans les zones de reproduction estivale du nord du Sahel, de la Mauritanie à l’ouest de l’Érythrée, ainsi que le long des deux côtés de la frontière indo-pakistanaise, permettant aux conditions écologiques de devenir favorables à la reproduction.

Cependant, les effectifs acridiens étant extrêmement faibles en raison d’une très faible reproduction au cours de l’hiver et du printemps derniers, il faudra plusieurs mois de bonnes pluies et au moins deux générations de reproduction avant que les effectifs acridiens n’augmentent significativement. Néanmoins, des prospections régulières devraient être réalisées dans toutes les zones de reproduction estivale pour suivre attentivement l’évolution de la situation.

Dans la Région centrale, il existe une possibilité de reproduction dans le sud et l’est du Yémen, le sud d’Oman et l’est de l’Arabie saoudite, où des pluies exceptionnellement fortes sont tombées en mai lors du cyclone Mekunu. Il existe une faible possibilité de reproduction dans le nord de la Somalie et l’est de l’Éthiopie dans les zones qui ont reçu de fortes pluies en mai lors du cyclone Sagar. Un suivi régulier devrait être maintenu dans toutes ces zones au cours des prochains mois.

2 août. Bonnes pluies dans les zones de reproduction estivale
Situation acridienne.

4 juillet. Situation acridienne toujours calme

Une reproduction locale a continué à petite échelle dans le centre de l’Algérie, où les équipes de terrain ont traité, en juin, des larves et des ailés solitaires près des fermes irriguées. En Asie du sud-ouest, des ailés isolés sont apparus dans les zones de reproduction estivale près de la frontière avec l’Inde dans le Cholistan, au Pakistan. Aucun criquet n’a été signalé dans les autres pays.

Au cours de la période de prévision, une reproduction à petite échelle commencera dans les zones de reproduction estivale du nord du Sahel, entre la Mauritanie et l’ouest de l’Erythrée, d’abord là où des pluies sont déjà tombées. Suite à une très faible reproduction au cours des hiver et printemps derniers, les effectifs acridiens actuels sont extrêmement faibles à travers toute l’aire de rémission. Il n’y aura pas d’augmentation significative des populations sauf en cas de plusieurs mois de bonnes pluies et d’au moins deux générations de reproduction. Néanmoins, des prospections régulières devraient être réalisées pour détecter les premiers signes de reproduction et suivre le développement de la situation.

Dans la Région centrale, il existe une possibilité de reproduction dans les zones ayant reçu des pluies exceptionnellement fortes lors des cyclones Sagar et Mekunu, en mai, principalement dans le sud et l’est du Yémen, le sud d’Oman, l’est de l’Arabie saoudite, le nord-ouest de la Somalie et l’est de l’Éthiopie. Un suivi régulier au cours des prochains mois est recommandé.

4 juillet. Situation acridienne toujours calme
Situation acridienne dans le centre de l'Algérie.

4 juin. Amélioration probable des conditions écologiques dans les zones affectées par les cyclones Sagar et Mekunu

Actuellement, la situation relative au Criquet pèlerin reste calme dans tous les pays. Seuls des ailés solitaires en faibles effectifs sont présents dans le centre de l’Algérie et sur la côte méridionale du Yémen et de l’Iran. Une reproduction à petite échelle a eu lieu dans le centre de l’Algérie en avril et en mai et les équipes terrestres ont traité 228 ha.

Juin est le mois pendant lequel les criquets se déplacent des zones de reproduction printanière vers celles de reproduction estivale. On s’attend à ce que ce mouvement soit extrêmement limité cette année, suite à une faible reproduction pendant l’hiver et le printemps derniers. Par conséquent, seuls des ailés solitaires en faibles effectifs vont probablement apparaître dans le sud-est de la Mauritanie, le nord-est du Mali, le nord du Niger, l’intérieur du Soudan et le long des deux côtés de la frontière indo-pakistanaise d’ici la fin du mois ou peu après. Une reproduction à petit échelle commencera avec le début des pluies estivales.

Les fortes pluies et les inondations associées aux cyclones Sagar et Mekunu sur la Corne de l’Afrique et le sud de l’Arabie le mois dernier vont probablement donner lieu, plus tard au cours du mois, à des conditions de reproduction favorables qui pourraient perdurer pendant plusieurs mois. Par mesure de précaution, des prospections régulières sont recommandées pour suivre les conditions écologiques et détecter tout signe de reproduction dans les zones côtières et de l’intérieur de l’est du Yémen et du sud d’Oman, le Croissant vide en Arabie saoudite le long de la frontière entre le Yémen et Oman, les zones côtières et de l’intérieur du nord-ouest de la Somalie et les zones adjacentes de l’est de l’Éthiopie.

4 juin. Amélioration probable des conditions écologiques dans les zones affectées par les cyclones Sagar et Mekunu
Zones de précipitation estimées pour les cyclones Sagar et Mekunu.

23 mai. Développement d’un deuxième cyclone dans la mer d’Arabie et menace en Oman et au Yémen

Une nouvelle tempête tropicale s’est développée dans le sud-ouest de la mer d’Arabie, où elle s’est intensifiée hier dans la soirée, devenant le cyclone Mekunu. Ce cyclone se déplace actuellement vers le nord/nord-ouest à une vitesse de 11 km/h. On s’attend à ce que Mekunu continue à se déplacer dans cette direction jusqu’à la fin de la semaine et arrive sur la côte à Salalah, en Oman, aux alentours du samedi 26 mai.

Une fluctuation majeure du climat tropical sur la mer d’Arabie méridionale, connue sous le nom d’oscillation de Madden-Julian (OMJ) est susceptible de provoquer le renforcement de Mekunu.

Par conséquent, de fortes pluies sont annoncées sur l’île de Socotra, puis sur la côte méridionale de l’Arabie, de Sayhut, dans l’est du Yémen, à Salalah et Ash Shuwaymiyyah dans le sud d’Oman, ce qui pourrait entraîner inondations et dégâts à certains endroits.

23 mai. Développement d’un deuxième cyclone dans la mer d’Arabie et menace en Oman et au Yémen
Trajectoire annoncée jusqu’au 28 mai.

18 mai. Un cyclone tropical apportera de fortes pluies au Yémen et au nord de la Somalie

Un rare cyclone tropical s’est formé tard dans le golfe d’Aden, entre le Yémen et le nord de la Somalie le mercredi 16 mai 2018. Le cyclone Sagar (TC01A) menace d’apporter des pluies et des dangereuses inondations subites aux zones désertiques du sud du Yémen, du nord de la Somalie et de Djibouti.

Jeudi, le centre du cyclone était à environ 400 km à l’est d’Aden, au Yémen. Des averses et des orages ont été signalés sur la côte du sud du Yémen, à l’ouest et l’est de l’Aden et sur la côte du nord de la Somalie, près de Berbera.

À ce jour (vendredi), Sagar s’est renforcé avec des estimations de vents de la force d’une tempête tropicale. De fortes pluies, environ de 50 à 125 mm pourraient tomber dans les zones côtières et entraîner des inondations. De plus fortes pluies jusqu’à 250 mm pourraient tomber dans l’escarpement et le plateau du nord-ouest de la Somalie.

On s’attend à ce que Sagar continue en direction ouest et sud-ouest frappant le nord-ouest de la Somalie et peut-être Djibouti vers le samedi 19 mai.

Depuis le début du suivi et de la surveillance par satellite en 1964, seuls deux cyclones tropicaux se sont déplacés dans l’ouest du golfe d’Aden, le cyclone Megh (novembre 2015) et TS1A (mai 1984). Les cyclones tropicaux sont communs dans la mer d’Arabie au printemps et en automne, associés aux vents sud-ouest responsable de la mousson estivale en Inde et au Pakistan.

Étant donné que la situation relative au Criquet pèlerin reste calme dans tous les pays, l’impact de Sagar sur le Criquet pèlerin devrait être limité. Néanmoins, les fortes pluies qui tombent, pourraient finir par rendre les conditions favorables à la reproduction, essentiellement le long de la côte méridionale du Yémen et dans certaines parties de la Corne de l’Afrique.

18 mai. Un cyclone tropical apportera de fortes pluies au Yémen et au nord de la Somalie
Situation du 18 mai 2018.

3 mai. Situation acridienne toujours calme

Aucun criquet n’a été signalé en avril à l’exception d’ailés solitaires isolés dans le centre de l’Algérie et le sud-est de l’Iran. De bonnes pluies sont tombées au cours du mois dans l’intérieur de l’Arabie saoudite mais la végétation annuelle était lente à répondre et les conditions de reproduction sont restées en général défavorables, comme dans les autres zones de reproduction printanière en Afrique du nord-ouest et en Asie du sud-ouest. De bonnes pluies sont également tombées sur la côte de la mer Rouge, au Yémen et en Érythrée. Aucun criquet n’a été observé lors de prospections extensives en Arabie saoudite, au Pakistan, en Inde et lors d’autres prospections réalisées en Algérie, en Égypte, en Oman et au Yémen.

En mai, une reproduction à petite échelle peut avoir lieu dans le centre de l’Algérie et le bassin du Jaz Murian dans le sud-est de l’Iran et peut-être dans les zones de pluies récentes dans l’intérieur de l’Arabie saoudite et sur la côte de la mer Rouge, au Yémen. Toutefois, on ne s’attend à aucun développement significatif, en raison des faibles pluies et des très faibles effectifs acridiens cette année dans les zones de reproduction printanière.

En général, la situation relative au Criquet pèlerin continue à être calme et non menaçante.

3 mai. Situation acridienne toujours calme
Situation de la reproduction hivernale.

2 avril. Situation acridienne toujours calme

Des conditions de reproduction exceptionnellement sèches et défavorables ont dominé et les populations acridiennes n’ont pas augmenté cette année durant l’hiver suite aux faibles pluies pendant quatre mois consécutifs. Par conséquent, les effectifs acridiens actuels sont très faibles dans toutes les zones et on s’attend à ce que cela continue pendant le printemps et l’été, à moins que de bonnes pluies ne tombent.

Aucun criquet n’a été signalé en mars, à l’exception d’ailés solitaires isolés sur un site dans le Sahara central de l’Algérie et dans une zone sur la côte méridionale du Yémen. De faibles pluies ont commencé dans des parties des zones de reproduction printanière dans l’intérieur de l’Arabie saoudite et de part et d’autre de la frontière indo-pakistanaise.

Si davantage de pluie tombe durant la période de prévision dans ces zones et le long du versant méridional des monts Atlas, au Maroc et en Algérie, une reproduction à petite échelle pourrait alors avoir lieu mais les populations acridiennes resteront faibles et on ne s’attend à aucun développement significatif.

2 avril. Situation acridienne toujours calme
Situation de la reproduction hivernale.

2 mars. Persistance d’une situation calme à cause des faibles pluies hivernales

Aucune pluie significative n’est tombée en février pour le troisième mois consécutif le long des deux rives de la mer Rouge. Par conséquent, des conditions exceptionnellement sèches et défavorables à la reproduction persistent dans la plupart des zones. Aucun criquet n’a été signalé à l’exception d’adultes solitaires épars sur deux sites de la côte de la mer Rouge, au Soudan.

En raison des faibles précipitations, les effectifs acridiens sont restés très bas cette année alors qu’ils sont généralement en augmentation à cette époque dans les aires traditionnelles de reproduction hivernale. Les basses températures et les faibles pluies prévalant jusqu’à présent dans les zones de reproduction printanière suggèrent que la reproduction sera probablement limitée et à une très petite échelle cette année en Afrique du nord-ouest, dans l’intérieur de l’Arabie saoudite ainsi que dans le sud-est de l’Iran et le sud-ouest du Pakistan au printemps.

En l’absence de pluies exceptionnellement fortes suivies d’une importante reproduction, on peut prévoir que seuls des ailés en très faibles effectifs seront présents au début de l’été dans le Sahel d’Afrique de l’Ouest et du Soudan ainsi que le long de la frontière indo-pakistanaise.

2 mars. Persistance d’une situation calme à cause des faibles pluies hivernales
Situation de la reproduction hivernale.

3 février. Situation toujours calme à cause des faibles pluies dans les aires de reproduction hivernale

La situation relative au Criquet pèlerin reste calme dans tous les pays.

De très faibles pluies sont tombées dans les aires de reproduction hivernale le long des deux rives de la mer Rouge et du golfe d’Aden au cours des deux derniers mois. Par conséquent, les conditions écologiques sont exceptionnellement sèches et défavorables à la reproduction dans la plupart des zones. Seule une reproduction localisée à petite échelle aura probablement lieu dans quelques zones côtières du Soudan et du Yémen, où des ailés solitaires en faibles effectifs étaient présents en janvier. Une reproduction à petite échelle pourrait également avoir lieu sur la côte de l’Érythrée, l’Arabie saoudite et le nord de la Somalie, si davantage de pluie tombe en février.

Des conditions sèches ont prédominé ailleurs dans la zone de récession et aucun criquet n’a été signalé.

En février et en mars, les effectifs acridiens resteront faibles et on ne s’attend à aucun développement significatif. Vers la mi-mars, des ailés isolés peuvent commencer à apparaître dans les zones de reproduction printanière en Afrique du nord-ouest et en Asie du sud-ouest.

3 février. Situation toujours calme à cause des faibles pluies dans les aires de reproduction hivernale
Situation de la reproduction hivernale.

3 janvier. Situation calme due aux faibles pluies dans les zones de reproduction hivernale

La situation relative au Criquet pèlerin continue à rester calme dans tous les pays. De très faibles pluies étant tombées le mois dernier, les conditions écologiques sont sèches dans la plupart des endroits, sauf dans des parties des zones de reproduction hivernale situées le long des deux rives de la mer Rouge et sur quelques sites du nord-ouest et du nord de la Mauritanie. Pour l’instant, une reproduction localisée a seulement été détectée sur un site de la côte soudanaise et sur un autre site du nord-ouest de la Mauritanie. Des ailés solitaires en faibles effectifs étaient présents sur ces deux sites. Ailleurs, les effectifs acridiens ont diminué au Tchad le mois dernier.

En janvier, on s’attend à ce qu’une reproduction à petite échelle ait lieu principalement sur la côte de la mer Rouge, au Soudan, ainsi que dans les zones recevant des pluies le long des deux rives de la mer Rouge et du golfe d’Aden. À moins que davantage de pluie ne tombe, la reproduction sera limitée et les effectifs acridiens resteront faibles. On ne s’attend à aucun développement significatif.

3 janvier. Situation calme due aux faibles pluies dans les zones de reproduction hivernale
Situation calme et menace.