La FAO vient de publier "Information toolkit on food biotechnologies with a focus on food safety" (Boîte à outils informatifs sur les biotechnologies alimentaires du point de vue de la sécurité alimentaire). Cet ouvrage pourra servir de base pour aider les pays à répondre aux questions du grand public sur les biotechnologies alimentaires et la sécurité alimentaire, pour faciliter la sensibilisation aux sciences des biotechnologies alimentaires et à la sécurité alimentaire et pour éclairer les discussions et les décisions. Cette boîte à outils se compose d'un manuel de mode d'emploi pour l'ensemble des documents et de dix brochures traitant respectivement du contexte et des orientations, des principes fondamentaux, de la justification des potentiels avantages, de l'évaluation de la sécurité des aliments GM, de la réglementation, de la santé humaine, de l'environnement, des usages et applications pratiques, des innovations actuelles et de l'engagement public. Voir https://www.fao.org/food-safety/news/news-details/en/c/1470882/ ou contacter [email protected] pour de plus amples informations.

La 18e session ordinaire de la Commission des ressources génétiques pour l'alimentation et l'agriculture (CRGAA) s’est déroulée en virtuel du 27 septembre au 1er octobre 2021. Concernant le point de l'ordre du jour intitulé "Examen des travaux sur les biotechnologies au service de la conservation et de l’utilisation durable des ressources génétiques pour l’alimentation et l’agriculture", la CGRFA a examiné le document de travail “Examen des travaux sur les biotechnologies au service de la conservation et de l’utilisation durable des ressources génétiques pour l’alimentation et l’agriculture” (CGRFA-18/21/6) et a pris note du document d'information “Recent developments in biotechnologies relevant to the characterization, sustainable use and conservation of genetic resources for food and agriculture” (Faits récents dans le domaine des biotechnologies intéressant la caractérisation, l’utilisation durable et la conservation des ressources génétiques pour l’alimentation et l’agriculture) (CGRFA-18/21/6/Inf.1). Pour le point de l'ordre du jour “Information de séquençage numérique concernant l’alimentation et l’agriculture”, la CGRFA a examiné un document de travail intitulé "Information de séquençage numérique concernant l’alimentation et l’agriculture: possibilités d’innovation, enjeux et incidences" (CGRFA-18/21/5). Le rapport et les documents de travail de la réunion (en anglais, arabe, chinois, espagnol, français et russe) sont consultables à https://www.fao.org/cgrfa/meetings/detail/fr/c/1414742/. La CGRFA est un organe intergouvernemental créé par la Conférence de la FAO en 1983, qui compte parmi ses membres 178 pays et l'Union européenne. Elle constitue le seul forum permanent permettant aux gouvernements de discuter et de négocier spécifiquement des questions relatives à la diversité biologique pour l'alimentation et l'agriculture, y compris toutes les ressources génétiques végétales, animales, forestières, aquatiques, les micro-organismes et les invertébrés pour l'alimentation et l'agriculture. Elle tient habituellement une session ordinaire tous les deux ans. Veuillez contacter [email protected] pour de plus amples informations.

Les 4 et 5 novembre 2021, la FAO a organisé la "Conférence mondiale sur le développement vert du secteur semencier". Cet événement virtuel a fourni un espace de dialogue neutre aux membres de la FAO, aux partenaires, au secteur et aux personnalités influentes, ainsi qu'à d'autres parties prenantes, leur permettant d’engager des dialogues ciblés sur la meilleure façon de mettre à la disposition des agriculteurs des semences de qualité issues de variétés végétales productives, nutritives et résilientes privilégiées. La conférence comprenait une session plénière assortie de discours liminaires, une réunion ministérielle de haut niveau et huit sessions parallèles, avec deux sessions consacrées à chacun des quatre thèmes suivants: technologies de pointe, conservation des ressources phytogénétiques pour l'alimentation et l'agriculture, développement et adoption de variétés végétales, et systèmes semenciers. Pour le thème des technologies de pointe, les sessions parallèles étaient axées sur les "technologies modernes de sélection des espèces végétales" et les "biotechnologies et les technologies informatiques émergentes". Toutes les informations sur la conférence, y compris le programme, les FAQ et les webcasts de toutes les sessions, sont consultables à https://www.fao.org/events/detail/global-conference-on-green-development-of-seed-industries/en. Veuillez contacter [email protected] pour de plus amples informations.

Dans le cadre de la préparation du Sommet des Nations Unies sur les systèmes alimentaires du 23 septembre 2021, le Groupe scientifique du Sommet des Nations Unies sur les systèmes alimentaires a organisé les 8 et 9 juillet les "Journées scientifiques pour le Sommet des Nations Unies sur les systèmes alimentaires 2021", animées et hébergées par la FAO. Plus de 2 000 participants issus de la recherche, de la politique, de la société civile et de l'industrie se sont réunis pour examiner comment tirer parti du potentiel de la science, de la technologie et de l'innovation pour transformer les systèmes alimentaires. Le rôle des biotechnologies agricoles a été abordé lors de ces journées scientifiques, notamment au cours d'une session consacrée à l'innovation en matière de biosciences, englobant l'édition du génome, la bioinformatique, la biologie synthétique, les microbiomes, les sources alternatives de protéines, les sources alternatives de micronutriments essentiels, les usines cellulaires, etc. Voir le programme, les enregistrements et le rapport à https://sc-fss2021.org/events/sciencedays/program/ ou contacter [email protected] pour de plus amples informations.

En 2005, le "Glossaire des biotechnologies pour l'alimentation et l'agriculture" de la FAO, publié en 2001, a été traduit en arabe dans le cadre d'un partenariat de coédition avec l'Université des Émirats Arabes Unis. Compte tenu des progrès rapides de la recherche en biotechnologie au cours des deux dernières décennies, le Bureau régional de la FAO pour le Proche-Orient et l'Afrique du Nord a réalisé qu'il était urgent de réviser et d'actualiser ce document et a donc confié à la Société arabe pour la protection des plantes le soin de diriger ce travail. Le "Dictionnaire des termes de la biotechnologie pour l'alimentation et l'agriculture", révisé et mis à jour, vient d'être publié. Ce dictionnaire contient désormais 6600 termes, contre 3200 dans la version précédente, et est organisé par ordre alphabétique en deux sections, arabe-anglais et anglais-arabe, permettant au lecteur de trouver facilement la description pertinente des termes arabes ou anglais. Voir https://www.fao.org/documents/card/en/c/cb4260b ou contacter [email protected] pour de plus amples informations.

Le 29 novembre 2021, la nouvelle plateforme du Centre d'échange pour la prévention des risques biotechnologiques (CEPRB) a été inaugurée. Le CEPRB est un mécanisme établi par l'article 20 du Protocole de Cartagena sur la prévention des risques biotechnologiques afin de faciliter l'échange d'informations sur les organismes vivants modifiés (OVM) et d'aider les Parties à s'acquitter de leurs obligations au titre du Protocole. Le CEPRB fonctionne comme un carrefour central de l'information où les fournisseurs et les utilisateurs interagissent et échangent des informations sur la biosécurité. Tous les utilisateurs intéressés peuvent librement rechercher et récupérer des informations sur le site Internet du CEPRB. Le Protocole de Cartagena sur la prévention des risques biotechnologiques est un accord complémentaire à la Convention sur la diversité biologique qui prévoit des règles internationales visant à assurer un niveau adéquat de protection de la biodiversité et de la santé humaine, en mettant l'accent sur les mouvements transfrontières d'OVM. Voir https://bch.cbd.int/ ou contacter bch@cbd.in  pour de plus amples informations. 

Le Laboratoire de production et de santé animales du Centre mixte FAO/AIEA de techniques nucléaires pour l'alimentation et l'agriculture a soutenu l'Université de Peradeniya, au Sri Lanka pour lancer une étude sur le mouton Jaffna, une race indigène menacée du Sri Lanka. Le but de l'étude était d'évaluer la diversité génétique du mouton de Jaffna, d'estimer les relations génétiques entre la race locale de Jaffna et les races ovines du sud de l'Inde, d'évaluer la structure de la population et le brassage de gènes chez le mouton local de Jaffna, et d'évaluer l'évolution phylogénétique et la phylogéographie du mouton local de Jaffna en utilisant des marqueurs des séquences courtes répétées en tandem (STR), et les régions de contrôle de l'ADN mitochondrial. Les résultats de cette étude ont montré que les moutons locaux de Jaffna ont une faible diversité génétique et un coefficient de consanguinité élevé par rapport aux autres races principales du sud de l'Inde. Ils ont également confirmé que le flux génétique entre les moutons de l'Inde du Sud et la population locale de Jaffna est faible. Ensemble, ces résultats soulignent le caractère unique de la race et l'urgence de mettre en œuvre un programme de sélection dans le berceau de la race afin de prévenir la dilution génétique et de favoriser la conservation de cette importante ressource génétique indigène du Sri Lanka. Cet article parmi d'autres est présenté dans le bulletin de juillet 2021 de la Section de la production et de la santé animales du Centre mixte FAO/AIEA. Ce bulletin de 36 pages, publié deux fois par an, donne un aperçu des événements passés et à venir, des projets en cours et des publications. Voir https://www-pub.iaea.org/MTCD/Publications/PDF/Newsletters/aph-74.pdf ou contacter [email protected] pour de plus amples informations.

À l'échelle mondiale, les espèces bactériennes Vibrio parahaemolyticus et Vibrio vulnificus représentent d'importants agents pathogènes humains associés à la consommation de fruits de mer. En réponse aux demandes d'avis scientifiques du Comité du Codex sur l'hygiène alimentaire, des évaluations des risques pour les agents pathogènes Vibrio vulnificus, Vibrio cholerae, Vibrio parahaemolyticus et des orientations sur les méthodes de détection des espèces Vibrio dans les fruits de mer avaient été réalisées et publiées précédemment par la Réunion conjointe d'experts FAO/OMS sur l'évaluation des risques microbiologiques (JEMRA). Une réunion d'experts JEMRA a été convoquée pour faire le point sur les avis les plus récents concernant l'évaluation des risques liés à Vibrio parahaemolyticus et Vibrio vulnificus dans les produits de la mer. Le groupe de travail d'experts a noté plusieurs évolutions essentielles au cours de la dernière décennie: 1) L'émergence de souches hautement pathogènes 2) Un plus grand étalement géographique des signalements du moment et du lieu des infections à Vibrio associées aux fruits de mer, à cause du changement climatique 3) La très grande importance des considérations démographiques 4) Une série de nouvelles approches pour de meilleures pratiques et 5) Une série de nouvelles méthodes, telles que celles utilisant la génomique et l'imagerie satellitaire. Le rapport de la réunion d'experts vient d'être publié, sous le titre "Advances in science and risk assessment tools for Vibrio parahaemolyticus and V. vulnificus associated with seafood". Voir https://www.fao.org/documents/card/en/c/cb5834en ou contacter [email protected] pour de plus amples informations. 

La Section de l'amélioration des plantes et de la génétique (PGS) du Centre mixte FAO/AIEA de techniques nucléaires pour l'alimentation et l'agriculture a mis en place un programme de sélection par mutation pour le développement de bananiers Cavendish résistants au champignon tellurique Fusarium oxysporum, un pathogène destructeur qui endommage les racines des bananiers. Dans les années 1990, une nouvelle souche de ce champignon est apparue en Asie du Sud-Est, appelée TR4, provoquant d'énormes dégâts aux cultures de bananiers. TR4 présente des risques considérables non seulement pour le secteur de la banane mais aussi pour la sécurité alimentaire des populations de nombreux pays producteurs. Les spores du champignon peuvent rester actives dans le sol pendant plus de dix ans et la maladie peut facilement se propager à d'autres plantations. Récemment, TR4 a été signalée en Amérique latine. Dans le cadre du programme de sélection par mutation, une grande population de mutants du cultivar de bananier Cavendish Grande Naine a été produite et criblée pour la résistance à TR4. Huit mutants de bananier n'ont montré aucun symptôme de la maladie après inoculation artificielle, ouvrant la voie au développement de bananiers résistants à TR4. De plus amples informations sur ce projet sont relatées dans le dernier numéro (janvier 2022) de la Newsletter PGS. Ce bulletin d'information donne un aperçu des événements passés et à venir, des projets en cours et des publications et est publié deux fois par an. Voir https://www-pub.iaea.org/MTCD/Publications/PDF/Newsletters/pbg-48.pdf  ou contacter [email protected] pour de plus amples informations. 

Le numéro 40 (1) de Scientific and Technical Review, publié par l'Organisation mondiale de la santé animale (OIE), est consacré à la "science de la validation des tests de diagnostic", qui est un élément clé de la détection et du contrôle efficaces des maladies animales infectieuses. L'objectif principal de ce numéro est de fournir une compilation actualisée des normes pertinentes (OIE et non OIE), des approches scientifiques et des documents d'orientation pour toutes les étapes de la validation des tests de diagnostic et des essais d'aptitude, y compris la conception, l'analyse ainsi que la présentation claire, complète et transparente des études de validation retrouvées dans la littérature soumise à comité de lecture. Voir https://www.oie.int/en/what-we-do/publications/scientific-and-technical-review/#ui-id-4 ou contacter [email protected] pour de plus amples informations.

Le Groupe de travail de l'OCDE sur l'harmonisation de la surveillance réglementaire en biotechnologie (WG-HROB) a pour objectif d'aider les pays à évaluer les risques potentiels des organismes génétiquement modifiés, de favoriser la communication et la compréhension mutuelle des réglementations pertinentes dans les pays et de faciliter l'harmonisation de l'évaluation des risques et de la sécurité environnementale des organismes produits par la biotechnologie moderne. La 35e réunion du WG-HROB a eu lieu en ligne du 1er au 3 mars 2021. L'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) a récemment publié un document d'information de 60 pages intitulé "Developments in delegations on biosafety issues, April 2020 – March 2021” (Évolutions sur les questions de biosécurité rapportées par les délégations, avril 2020 - mars 2021), compilant les éléments fournis par les délégations lors de la 35e réunion du WG-HROB, visant à résumer les informations pertinentes sur les activités liées aux questions de biosécurité depuis la réunion précédente (mars 2020) au niveau international, en rassemblant les contributions individuelles des Membres de l'OCDE, des pays partenaires et des organisations observatrices participant aux travaux. Vous trouverez de plus amples informations sur les travaux du WG-HROB dans le dernier numéro du bulletin Biotechnologie de l'OCDE (décembre 2021). Ce bulletin de 33 pages, publié deux fois par an, donne un aperçu des événements passés et à venir, des projets en cours et des publications et renseignent sur les activités liées aux biotechnologies ou aux sciences de la vie à l'OCDE. Voir https://www.oecd.org/chemicalsafety/biotrack/biotech-update-issue-40-december-2021.pdf ou contacter [email protected] pour de plus amples informations.

Grâce au développement de technologies de séquençage génomique rapides et peu onéreuses, il est désormais possible d'identifier la présence et la fonction d'un vaste éventail de bactéries, de virus, de protozoaires et de champignons, ainsi que le niveau auquel ils interviennent dans différents écosystèmes. La recherche a montré que le microbiome intestinal, c'est-à-dire les génomes de tous les micro-organismes vivant dans l'intestin, peut influencer la nutrition et la santé humaine et animale. Il a également été également démontré que les microbiomes des sols, des rivières, des lacs et des océans peuvent affecter la santé environnementale. Un article récent de la FAO examine l'importance du microbiome dans le système alimentaire et pour la bioéconomie et évoque le rôle de la FAO dans l'introduction des connaissances scientifiques sur le microbiome dans les débats politiques. Voir http://www.fao.org/fao-stories/article/fr/c/1394264/ (en anglais, arabe, chinois, espagnol, français et russe) ou contacter [email protected] pour de plus amples informations.

Dans le cadre de sa série technique sur la CDB, le Secrétariat de la Convention sur la diversité biologique (CDB) avait publié en 2015 un document de 118 pages sur la biologie de synthèse. Lors de sa quatorzième réunion en novembre 2018, la Conférence des Parties à la CDB avait demandé au Secrétaire exécutif d’actualiser ce document pour examen par l'Organe subsidiaire chargé de fournir des avis scientifiques, techniques et technologiques (SBSTTA), sur la base d'un examen par les pairs des informations scientifiques et autres informations pertinentes. En conséquence, le Secrétariat a mis à jour le document. Le document provisoire est consultable pour examen par les pairs du 3 mai au 15 juin 2021. Les Parties et les autres acteurs sont invités à participer à ce processus d'examen. Le document provisoire est consultable à https://bch.cbd.int/synbio/peer_review. Veuillez Contacter [email protected] pour de plus amples informations. La publication de 2015 est consultable à https://www.cbd.int/doc/publications/cbd-ts-82-en.pdf. 

Les secrétariats de la Convention de la Commission économique des Nations Unies pour l'Europe (CEE-ONU) sur l'accès à l'information, la participation du public au processus décisionnel et l'accès à la justice en matière d'environnement (Convention d'Aarhus) et de la Convention sur la diversité biologique ont publié conjointement un guide de poche de 12 pages afin d’aider les gouvernements et les parties prenantes à renforcer leurs capacités en matière d'accès effectif à l'information et de participation du public aux processus décisionnels concernant les organismes vivants modifiés (OVM)/organismes génétiquement modifiés (OGM). Ce guide vise à soutenir les efforts de mise en œuvre de l'article 23 du Protocole de Cartagena sur la prévention des risques biotechnologiques relatif à la Convention sur la diversité biologique et de la Convention d'Aarhus, y compris son amendement sur la participation du public aux décisions relatives à la dissémination volontaire dans l'environnement et à la mise sur le marché d'organismes génétiquement modifiés (amendement OGM). Il est consultable en anglais (bientôt en arabe, chinois, espagnol, français et russe) à https://unece.org/environment-policy/public-participation/gmos et http://bch.cbd.int/onlineconferences/portal_art23/resources.shtml. Veuillez contacter [email protected] ou [email protected] pour de plus amples informations.