L'agriculture intelligente face au climat

Forums internationaux

Les pays membres ont été invités par la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques (CCNUCC) à communiquer leurs Contributions prévues déterminées au niveau national (CPDN) pour atténuer les effets du changement climatique, incluant les plans d'adaptation aux impacts attendus du changement climatique. Avec l'agriculture intelligente face au climat (AIC), la FAO propose une approche qui peut aider les pays à remplir leurs engagements mis de l'avant dans leurs CPDN et à mettre en œuvre les mesures d'adaptation au changement climatique et d'atténuation à ses effets dans les secteurs de l'agriculture à l'aide des instruments de la CCNUCC, en particulier les MAAN et les PNA.

Institutions financières internationales

La FAO coopère avec les institutions financières internationales, comme le Fonds vert pour le climat et le Fonds pour l'environnement mondial [voir encadrés ci-dessous] et aide les pays à accéder ces financements pour mettre en œuvre des projets d'AIC.

Depuis Janvier 2015, la FAO accueille l'Unité de facilitation de l'Alliance mondiale pour l'agriculture intelligente face au climat (GACSA en anglais), qui a été lancée le 23 Septembre 2014 au Sommet sur le climat de l'ONU. La FAO est coorganisateur avec le CGIAR-CCAFS du Groupe de renforcement des connaissances (Knowledge Action Group KAG) du GACSA.

Pour de nombreux pays, apprendre la manière d'accéder aux différents financements internationaux et la manière de les utiliser efficacement constitue la première étape de la transition à long terme vers une agriculture intelligente face au climat.

La dynamique actuelle des financements internationaux sur le climat joue en faveur de l'AIC. Il existe de nouvelles opportunités supplémentaires d'utiliser des financements internationaux pour transformer les investissements agricoles publics et privés en investissements durables en faveur de l'AIC.

Alors que les canaux de financement sous-développés, comme les investissements du secteur privé ou des marchés de carbone, sont susceptibles de fournir uniquement un financement limité à des niches spécifiques (par exemple, pour la gestion du fumier ou la certification de produits) à moyen terme, des financements publics bilatéraux et multilatéraux commencent à mettre l'accent plus spécifiquement sur les activités de l'AIC.