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Résumé

Le présent bulletin s’adresse à tous ceux qui s’occupent d’évaluation des terres et de projets d’irrigation. Il comporte deux parties: la première, fondée sur le cadre FAO pour l’évaluation des terres (1976), explique les procédures recommandées pour évaluer les terres et classer leur aptitude en vue d’y pratiquer l’agriculture irriguée. La seconde partie fournit des renseignements techniques sur différents facteurs généralement utilisés pour établir des limites critiques intervenant dans la classification de l’aptitude des terres. Cette publication peut servir soit de référence générale, comme aide-mémoire par exemple, soit, sur un plan technique, de manuel détaillé des procédures et données techniques.

Le système de classification de l’aptitude des terres selon le cadre de la FAO figure au Tableau 1 de la première partie et il est décrit en détail à l’Annexe 1. Le Bulletin pédologique de la FAO N° 32 donne un complément de renseignements.

Le Chapitre 1 de la première partie définit le rôle que joue l’évaluation des terres dans la mise en valeur des terres et des eaux, du stade des enquêtes de reconnaissance jusqu’à la conception détaillée de projets d’irrigation. Le Chapitre 2 explique les principes et la terminologie de base et récapitule les procédures d’évaluation et de classification des terres pour une utilisation donnée. Il introduit les notions de “terres conditionnellement irrigables” et “irrigables” correspondant aux degrés successifs de détail, ainsi que le recours à des indices de production et à des indices économiques pour évaluer la classe d’aptitude d’une terre.

Le Chapitre 3 décrit pas à pas la procédure à suivre et propose des fiches techniques (formules) destinées à aider le personnel chargé d’évaluer les terres in situ. Les chapitres suivants reprennent en détail les différentes étapes des procédures.

Le Chapitre 4 explique comment choisir et décrire les types d’utilisation des terres (TUT) ou systèmes d’exploitation agricole à évaluer. Il énumère ensuite les facteurs susceptibles d’influer sur une culture, son irrigation et son aménagement (c’est-à-dire les besoins et limitations liés à l’utilisation des terres), ainsi que les qualités ou caractéristiques des terres, les intrants et les améliorations qu’il convient d’évaluer.

Le Chapitre 5 décrit les procédures à suivre pour dresser l’inventaire des ressources en terres. Huit rubriques regroupent les principales catégories de données nécessaires: caractéristiques générales de la zone du projet, topographie, sols, climat, ressources hydriques, drainage, flore et faune, données socio-économiques.

Le Chapitre 6 illustre la classification de l’aptitude des terres par “compatibilité”, et l’affectation de classes d’aptitude aux unités de terres.

Le Chapitre 7 traite de l’évaluation économique de l’aptitude des terres à l’agriculture irriguée. Il explique les critères économiques utilisés pour différencier la terre “apte” de la terre “inapte”, d’abord dans la classification des “terres conditionnellement irrigables” puis dans la classification des “terres irrigables”. Il indique aussi comment s’y prendre pour convertir en terres économiques des estimations de productivité matérielle, estimer la fourchette des coûts acceptables de mise en valeur, et vérifier la viabilité économique et financière d’un projet, tant du point de vue national que de celui de l’exploitant.

Le Chapitre 8 aborde la présentation, sous forme de cartes d’aptitude et de rapports, des résultats de l’évaluation des terres et le Chapitre 9 montre comment la classification de l’aptitude des terres intervient dans l’évaluation des projets d’irrigation.

Le Chapitre 10 expose brièvement le système adopté par l’USBR pour la classification des terres à irriguer et signale les similitudes et les divergences qui existent entre ce système et ceux qui ont été décrits dans les chapitres précédents.

La seconde partie donne des indications techniques sur les paramètres habituellement retenus pour déterminer les classes d’aptitude des terres et sur l’établissement de limites critiques qui faciliteront le choix desdites classes. On y examine en particulier les différents facteurs qui, isolément ou par leur interaction, sont susceptibles d’influer sur les rendements des cultures ou la production, les besoins d’aménagement, la gestion, les coûts de mise en valeur des terres, la conservation, l’environnement et les conditions socio-économiques.

Il convient de se montrer sélectif dans l’utilisation de ces directives car les paramètres recensés ne s’appliqueront pas nécessairement tous à telle ou telle évaluation. En fait, la procédure proposée ici, en faisant ressortir les considérations dignes d’une attention particulière, évite les recherches et dépenses inutiles. C’est un préalable indispensable à la planification d’un projet et il faut mener cette évaluation aux moindres frais possibles mais dans la mesure qui s’impose pour aboutir à des recommandations viables.


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