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4. DESCRIPTION DES PECHERIES PELAGIQUES

Une nomenclature des pêcheries dans les quatre pays figure au tableau 2.

4.1 COTE D'IVOIRE

4.2 GHANA

La pêcherie pélagique ghanéenne a été amplement décrite dans les rapports des précédents groupes de travail. Depuis 1981, la pêcherie industrielle a traversé une période difficile caractérisée par des problémes d'approvisionnement en matériel et des coûts de carburant croissants. La situation s'ameliore maintenant avec la mise en place du programme gouvernemental de redémarrage économique. Le tableau 2 récapitule la nomenclature des différents navires et engins.

Le nombre de bateaux semi-industriels continue à diminuer et se situe actuellement aux alentours de 400 dont 230 sont réellement opérationnels. La taille de ces navires reste comprise entre 8 et 30 m bien que la tendance actuelle soit à l'augmentation. Trés affectée, pour des raisons évoquées précédemment, cette flotte industrielle côtière est actuellement réhabilitée et on espère qu'en 1989, 380 navires seront opérationnels.

Composée de bateaux d'une longueur supérieure à 35 m, cette flotte continue à pêcher dans les eaux ghanéennes depuis la création des Zones Economiques Exclusives. Ces navires sont principalement des chalutiers de fond mais ils capturent des quantités substantielles de sardinelles.

La flotte thoniére basée à Tema et/ou opérant dans les eaux ghanéennes exploite également les stocks d'anchois comme capture d'appât pour la pêche thoniére.

4.3 BENIN

La pêche des espèces pélagiques est essentiellement artisanale. Selon le recensement de la Direction des pêches de 1984, 3 000 pêcheurs environ utilisent 609 pirogues dont 289 sont motorisées. Les engins de pêche pélagiques recensés cette année là sont les suivants: 93 sennes de plage, 62 sennes tournantes coulissantes, 241 filets flottants, 521 filets tournants à sardinelles, 515 filets à requins. Ces engins ont débarqué en 1985, suivant les estimations du Programme de développement intégré des péches artisanales en Afrique de l'Ouest (DIPA)/ Direction des pêches du Bénin, environ 7 000 t de poissons de différentes espéces dont 60% de pélagiques.

L'essentiel des apports annuels est constitué de Ilisha africana, Engraulis encrasicolus, Sardinella maderensis et de Scomberomorus tritor.

On observe actuellement une forte migration des pêcheurs du littoral vers le port de Cotonou où les conditions de vente sont meilleures et le phénomène de la “barre” inexistant, ceci provoquant une diminution progressive des activités sur les plages du littoral.

A noter qu'une diversification de la production vers les espèces démersales est encouragée par le projet modèle du Programme DIPA avec une nouvelle technique de pêche à la ligne et aux filets de fond, ce qui à terme pourrait entraîner une diminution de l'effort sur les espèces pélagiques moins rémunératrices.

4.4 TOGO

La pêcherie togolaise est essentiellement caractérisée par la dichotomie existant entre le port de Lomé et le reste du littoral avec:

Il est à noter que la tendance à la migration des pêcheurs du littoral vers le port s'accentue chaque année et que le phénomène s'accélère avec l'érosion côtière rapide affectant la partie est du littoral (du port de Lomé à la frontiére béninoise).

Depuis 1981 on a enregistré une augmentation du nombre de pêcheurs ghanéens en 1982, 1983 et 1984 (avec en octobre 1983, 97 sennes de plage, 255 sennes tournantes Watsa et 72 filets Ali). A partir de 1985 ces chiffres ont diminué et cette diminution est à relier à une amélioration des conditions économiques au Ghana.

La majeure partie des captures est composée d' Engraulis encrasicolus, et ensuite de Sardinella aurita et Sardinella maderensis.


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