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4. FACILITER LE CHANGEMENT: QUE FAUT-IL FAIRE?

4.1. Les grandes options et leurs tendances

 

 

OPTIONS

 

VARIABLE

1. Superficie des forêts

Surface actuelle exacte des forêts

Taux de disparition de a forêt

Taux de forêts sous aménagement durable

Taux de forêts à aménager les 5 prochaines années

Taux des plantations en cours d’aménagement

2. Production ligneuse

Taux d’accroissement

Taux d’accroissement du rendement du bois usiné

Taux de réduction de l’utilisation de la tronçonneuse

3. Consommation

Taux d’accroissement de la consommation du bois –énergie

Taux d’accroissement de la consommation du bois d »’œuvre

Taux d’accroissement de la consommation du bois service

4. Implication sociale et économique

Taux d’accroissement de la contribution des forêts au PIB

Taux d’accroissement des la contribution des forêts à ‘emploi

Taux d’accroissement de la population active travaillant dans le secteur forestier

Taux d’accroissement du revenu pour les personnes de la filière forêt

Taux d’accroissement du effectifs du tourisme local

Taux de transfert des responsabilités aux collectivités locales

Taux de la contribution des Produits Forestiers non Ligneux au développement de secteur.

5.Agriculture

Taux d’accroissement des superficies

Taux d’accroissement de rendements

Taux d’application de nouveaux paquets technologiques

Taux de transformation de la production agricole

Taux de réduction des pertes post récolte

6. Elevage

Taux d’accroissement du cheptel

De 1993 à 1998

Bovins 17,78 %

Caprins 19,17%

Ovins 10,06%

Taux d’accroissement des pâturages naturels aménagés

Taux de retenues agro-pastorales réalisées

7. Pêche

Taux d’accroissement de la production

Taux d’appauvrissement des cours d’eau poissonneux

Les incertitudes

Degré de participation de la population

Maîtrise des mécanismes de financement durable du secteur

Cours des produits forestiers sur le marché

Instabilité institutionnelle

Changements climatiques

Prix des produits agro pastoraux sur le marché international

Découverte d’un gisement de minerai exploitable

Maîtrise du contrôle

Maintien de la volonté politique

Instabilité des éleveurs

fluctuation importante des cours du coton

4.2. Facteurs cruciaux pour améliorer la situation ou éviter des résultats préjudiciables (hypothèses commune aux différents scénarios)

les facteurs cruciaux pour améliorer la situation ou éviter des résultats préjudiciables sont entre autres:

Au plan macro-économique

la maîtrise de la poussée démographique

la mise de politique qui assure une bonne répartition de la population dans le pays (équilibre régional)

l’amélioration du taux d’alphabétisation et de scolarisation

la lutte contre la pauvreté en portant le seuil de pauvreté de 56 000 FCFA à 80 000 en l’an 2020

le renforcement de la bonne gouvernance avec la mise en œuvre effective de la décentralisation,

la mise en œuvre d’une politique et d’une stratégie de gestion participative des ressources forestières

Au plan sectoriel

une meilleure intégration des politiques forestières dans les stratégies de développement rural

meilleure gestion des ressources naturelles notamment e encourageant l’association agriculture –élevage et l’amélioration de la productivité d’essences agroforestières comme l’anacardier et le karité

diversification et accroissement des investissements dans le secteur forestier

l’intensification du système d’élevage et de déstockage des cheptel par la mise en place de technologies et de mécanismes techniquement et socio-culturellement faisables et économiquement soutenables

la diversification et l’intensification de l’agriculture par la maîtrise des superficies cultivées, la maîtrise de l’eau (surfaces irriguées, maintien du capital productif) et l’amélioration des rendements.

La valorisation des multiples produits forestiers non ligneux par le développement de certaines filières à tendances porteuses dans le secteur forestier

L’organisation des filières bois d’œuvre et bois- énergie par l’élaboration et la mise en œuvre des plans directeurs d’approvisionnement des populations en produits forestiers ligneux

Une meilleure adaptation de la recherche répondant aux besoins des producteurs et des consommateurs avec un appui substantiel au secteur de transformation la population

Une augmentation des productions halieutiques grâce à la mise en œuvre d’un plan directeur d’aménagement des plans d’eau, un programme de développement de la pisciculture villageoise, l’aménagement des lacs et lagunes et un soutien continu aux pêcheurs

4.3. Types de changements requis

a) au plan politique et institutionnel

mise en œuvre du nouveau cadre institutionnel proposé par l’audit institutionnel du secteur forestier

le renforcement de la démocratie et l’instauration d’une bonne gouvernance

la poursuite de la décentralisation avec transfert effectif des pouvoirs et compétences aux collectivités territoriales, renforcement de leurs capacités.

Réorganisation du secteur forestier et renforcement des capacités de coordination, de suivi et de

contrôle de l’administration forestière

Renforcement des capacités de tous les acteurs du secteur forestier

Elaboration et mise en œuvre de textes législatifs et réglementaires qui assurent une gestion durable des ressources naturelles

Renforcement de la gestion participative des ressources naturelles et l’implications du secteur privé dans l’aménagement et la gestion des ressources forestières

Renforcement des capacités du Centre National de Gestion de Réserves de Faune CENAGREF en charge de la gestion de la faune sauvage et de son habitat

Redéfinition de façon claire et explicite les missions assignées à la structure devant prendre la relève de l’ONAB dont la branche industrielle sera privatisée

b) Au plan technologique

Développement des paquets technologiques simples et accessibles aux paysans en vue d’accroître les rendements dans l‘exploitation et la transformation des produits forestiers

c) Au plan technique

la poursuite et l’extension et le renforcement de l’élaboration et de la mise en œuvre des plans d’aménagement forestier participatif tant pour les forêts classées, les forêts du domaine protégé que des parcs nationaux et autres réserves de faunes

poursuivre l’élaboration et la mise en œuvre des plans de gestion participative de terroirs.

4.4. Les changements sont réalisables a travers:

a) Au plan technique

une meilleure connaissance de l’état des ressources forestières par un inventaire forestier national (multi ressources) et une enquête consommation des produits forestiers ligneux et non ligneux ( biens et services rendus par la forêt)

une planification efficace et une gestion rigoureuse des ressources (ressources naturelles, matérielles, humaines et financières)

b) Au plan institutionnel

la mise en place d‘un cadre institutionnel adéquate faisant intervenir tous les acteurs dans un ordre cohérent et doté de ressources nécessaire à son fonctionnement ;

le développement d’un secteur privé assez performant

la réorganisation du secteur forestier

la promotion d’une démocratie qui tient compte de nos valeurs culturelles

l’accroissement de la capacité des organisations de la société civile pour un meilleur dialogue social.

La mise en place d’une taxation différentielle comme moyens efficaces de valorisation des ressources naturelles

c) Au plan environnemental

une gestion rationnelle des écosystèmes;

un habitat adapté;

la création et le développement de villes saines;

la vulgarisation des techniques de sylviculture;

la prévention des catastrophes et calamités

d) Au plan culturel

la moralisation de la vie publique

la création de la culture artistique

4.5. Les rôles et responsabilités des divers organismes

Pour faire du Bénin en 2020 un pays phare, un pays bien gouverné, uni et de paix à économie prospère et compétitive, de rayonnement culturel et de bien –être social et par rapport au développement souhaité du secteur forestier devant contribuer à édifier ce Bénin rêvé, chacun des organismes en présence devra jouer les rôles et responsabilités ci-après:

Rôle de l’état

Elaborer pour le pays et à l’horizon 2020 une vision Bénin 2020 du point de vue forestier au sens large du terme et qui décrirait dans un scénario ni trop optimiste ni trop pessimiste un Bénin forestier phare, un Bénin forestier bien gouverné, un Bénin forestier uni et de paix, un Bénin forestier à économie prospère et compétitive, de rayonnement culturel et de bien-être social. Il s’agit d’élaborer une charte définissant cet Etat performant et impulseur de développement politique, économique, social, culturel dans une approche participative et la faire partager à tous les acteurs de la vie sociale ( partis politiques, administration publique, secteur privé, société civile, collectivités décentralisées et citoyens).

rendre l’administration performante et compétitive en la dotant de ressources humaines bien formées, animées d’un bon sens de civisme et de conscience professionnelle, disposant d‘équipements modernes et mettre à leur disposition des procédures de gestion administrative et financière performantes

accroître les capacités nationales d’identification, de formulation, de mise en œuvre et de suivi évaluation des politiques et programmes/projets de développement

accroître la capacité de négociation de l’état en développant en lui la culture de diplomatie offensive et une forte capacité de coopération internationale qui lui assurent sa participation aux négociations internationales

améliorer le développement du système éducatif dans tous les ordres d’enseignement

planifier et gérer de façon participative le développement

assurer un taux de croissance élevé

développer les activités à haute intensité de main d’œuvre

rémunérer de façon conséquente les facteurs de production

renforcer le rôle catalyseur de l’état pour mieux accompagner le secteur privé

développer, transformer et valoriser la production agricole

assurer la diversification de l’activité industrielle par le développement d’une politique d’incitations

promouvoir le développement et l’utilisation des nouvelles technologies

développer les capacités d’appropriation des nouvelles technologies et des savoir faire nouveaux

faire des nouvelles technologies de l’information et de communication un levier de productivité organisationnelle

poursuivre la mobilisation de l’épargne intérieure par

le développement de la micro finance ( PADME, CRCAM, etc.)

la création de nouvelles banques spécialisées dans l’examen positif des dossiers relatifs aux investissements dans les entreprises forestières

le développement des marchés de capitaux

 

mobiliser efficacement les financements extérieurs notamment par :

une meilleure coordination des aides extérieures

un assainissement de l’environnement institutionnel et juridique

la détection et la promotion des opportunités d’interventions auprès des investisseurs étrangers

développer l’éducation à la base

développer et renforcer l’alphabétisation des adultes afin de faciliter le transfert les technologies aux fins de développement

développer les formations professionnelles et techniques spécialisées

faciliter l’accès aux soins et aux médicaments

développer le système de prévoyance sociale

développer des actions en direction de la médecine traditionnelle

développer et diffuser les nouvelles technologies adaptées au milieu rural pour alléger les peines dans les tâches domestiques et agricoles au profit des femmes et des enfants;

renforcer la formation et favoriser l’accès au crédit et moyens de production pour les femmes

mettre en place une politique de croissance économique génératrice d’emploi.

Rôle des Collectivités Rurales

Comme annoncé dans le paragraphe consacré à la décentralisation, les populations rurales à travers les collectivités territoriales sont désormais les maîtres d’œuvre du développement local durable. Cette maîtrise d’œuvre tient compte de leurs aspirations profondes mais aussi des impératifs de préservation du potentiel écologique , économique et socio culturel de leur milieu

Rôle de la Société Civ ile

La société civile constitue le deuxième groupe de pression important; C’est un relais indispensable entre l’état, les bailleurs de fonds et les populations

Rôle des Opérateurs privés

Le désengagement de l’état des activités de production, de transformation de transport et de commercialisation doit s’accompagner par un transfert de ces fonctions aux opérateurs privés qui de fait en deviennent les premiers bénéficiaires .En retour, ces opérateurs privés devront par l’entremise de leurs affaires améliorer l’investissement notamment dans le secteur forestier , promouvoir la création d’emploi pour minimiser les pressions humaines sur les forêts, servir d’interface entre l’état les populations rurales et les bailleurs de fonds ;

e) Rôle des partenaires au développement

Leur rôle essentiel est de financier l’investissement et d’assurer l’appui – conseil.

4.6. Les scénarios

4.6.1. Les scénarios analysés

Depuis 1996, le Bénin comme la plupart des Etats africains s’est engagé dans un processus d’Etudes de Perspectives à Long Terme dont l’objectif global consiste à aider les pays africains non pas à planifier sur 20-30 ans, mais à se représenter la forme que cet avenir est susceptible de prendre pour déblayer le chemin de la planification stratégique dans la gestion du développement en vue d’une meilleure prise de décisions et de choix stratégiques.

En prenant appui sur les résultats des études rétrospectives, il a été projeté le panorama des futurs possibles du Bénin. En se fondant sur les tendances majeures et les forces motrices, il a été identifié et élaboré à partir des incertitudes critiques, des hypothèses qui auront des conséquences alternatives dans le futur développement du pays.

Sur la base de 4 incertitudes, avec chacune 2 hypothèses alternatives, il a été construit 16 jeux d’hypothèses. En appréciant le degré de probabilité de chaque événement contenu dans les jeux d’hypothèses et leur cohérence, les experts ont retenu 6 scénarios pour l’avenir du Bénin.

A la lumière de l’analyse du cheminement qui conduit pour chacun de ces scénarios de la situation présente à l’horizon 2025, il a été retenu 4 scénarios classés par ordre de préférence dans la perspective de la construction d’une vision et choisis non pas seulement en raison du degré de probabilité mais par rapport à l’intérêt du scénario pour un avenir souhaitable pour le Bénin. Il s’agit de:

N° 1 :Scénario Baobab

N°2 :Scénario AlÉ dokpÉ

N°3 :Scénario Afafa

N°4 Scénario Wahala

Le scénario Baobab a évolué en scénario Alafia. Ainsi les deux scénarios choisis pouvant mieux traduire la vision du Bénin en 2025 sont Alafia et Wahala.

a) Le Scénario Alafia (le bonheur partagé)

Fondements et contenu du Scénario Alafia

Ce scénario est fondé sur: trois hypothèses favorables à savoir:

Un univers institutionnel de référence favorable,

Des déterminants sociaux du bien-être favorable,

Des bases humaines et matérielles du développement durable favorable et

Deux hypothèses défavorables à savoir:

un environnement externe non favorable et

des fondements socio-institutionnels menacés.

Il a été dégagé comme celui dont le cheminement intègre le mieux les éléments du diagnostic stratégique et les aspirations des populations.

Ce scénario fonde le développement économique du Bénin sur une politique vigoureuse en faveur des investissements en capital physique et en capital humain. Dans cette optique, il est envisagé que de 2000 à 2025, ces deux indicateurs enregistrent un accroissement de 50 %. Cette évolution conduirait à un taux d’investissement en capital physique du même ordre que ceux des Nouveaux Pays Industrialisés et un taux d’investissement en capital humain comparable à ceux des Grands Pays Industrialisés. Ces forts taux d’investissement permettraient d’obtenir des gains substantiels en terme de croissance économique et surtout en terme d’exportation. Ainsi, il est attendu pour 2025 les performances ci-après:

taux de croissance économique: 12,4 %

taux d’investissement en capital physique: 27,7 %

taux d’investissement en capital humain: 7, 1 %

taux d’accroissement des exportations: 25,6 %

Ces performances sont progressivement enregistrées au cours des vingt ans.

Lien du scénario Alafia avec le secteur forestier

Les projections démographiques indiquent qu’en 2020 les 2/3 de la population du pays habiteraient en ville. Si les 2/3 de la population à l’horizon 2020 habitent en zone urbaine, dans un contexte où la moralisation de la vie publique demeure à l’étape d’inaction et où l’administration forestière reste marquée par un dysfonctionnement caractérisé, la forte demande de produits forestiers notamment du bois d’œuvre entraînerait une prolifération des unités de transformation des produits forestiers, les tronçonneuses. Dans ces conditions les activités de production de bois continueront de faire reculer le couvert forestier. D’un autre côté l’intérêt pour le secteur forestier est de soutenir davantage la constitution du PIB de susciter la création d’emploi et de revenu. Par ailleurs, la forêt contribuerait à l’amélioration du cadre de vie des populations de la ville à travers son rôle de séquestration de carbone.

Une telle vision du Bénin en 2020 recommande des stratégies comme mentionnées dans le tableau de la page 56

b) Le Scénario WAHALA (la souffrance, la misère, la catastrophe)

Fondement et contenu du scénario Wahala

Le scénario Wahala se fonde sur les hypothèses ou micro-scenarios de base ci-après:

Univers institutionnel non favorable,

Déterminants sociaux du bien-être non favorable,

Environnement externe non favorable,

Bases humaines et matérielles du développement durable non favorable,

Fondements socio-institutionnels menacés.

La déchéance progressive de L’état et sa défaillance croissante par rapport à ses responsabilités, la mauvaise gouvernance qui en découle, la culture d’inertie persistante d’une part, la crise économique et financière aggravée d’autre part empêchent d’évoluer vers une amélioration des conditions de vie. Sur tous les plans socio culturel, institutionnel, économique technologique, environnemental et contexte extérieur

Dans de telles conditions, le Bénin devient ingouvernable; il y a risque de guerre civile, alors, l’armée sort des casernes prend le pouvoir et se donne pour mission d’établir un nouvel ordre.

Lien du Scénario WAHALA avec le secteur forestier

Le scénario Wahala n’est pas de toutes les façons souhaité/désiré pour le Bénin à l’horizon 2020 même si il apparaît tout à fait cohérent probable. Mais des fins purement pédagogiques, cette mauvaise vision est décrite pour attirer l’attention de la population, des décideurs, de la société civile et des partenaires aux développement sur le risque partagé que le Bénin court en se laissant aller à une telle situation à l’an 2020.

4.6.2 Le Scénario écologique

Comment les forêts pourront-elles assurer leurs fonctions de conservation et de protection des écosystème et du patrimoine biogénétique?

HYPOTHESE

STRATEGIE

Préserver les écosystèmes forestiers

Orientations stratégiques

Concevoir et mettre en place une politique favorable à la protection des écosystèmes fragiles ou menacés

Editer des textes de lois et des règlements créant des bases légales d’une telle politique surtout d’application simple par les collectivités décentralisées

Créer et renforcer le cadre institutionnel conséquent et un cadre de concertation et de coordination de tous les acteurs concernés

Renforcer les capacités de l’administration à mieux jouer ses rôles régaliens

Renforcer les capacités d’élaboration de mise en œuvre et de suivi évaluation des programmes/projets de conservation , de protection et de préservation des écosystèmes

Concevoir et mettre en œuvre des plans d’aménagements qui tiennent compte des spécificités locales en vue d’assurer une gestion rationnelle de ressources naturelles

Concevoir et mettre en œuvre un programme d’Information Education et Communication (IEC) en matière de protection et de conservation des écosystèmes fragiles

Soutenir les actions mise en œuvre par les partenaires (communautés villageoises, ONG, partenaire au développement société civile en définissant un cadre de coopération focalisé sur la participation des populations

Eriger des aires protégées en réserves de faune

Lutter contre la désertification et les autres effets climatiques néfastes transnationaux

Appuyer toutes les actions en cours pour la réduction des effets négatifs éco-climatiques

Mettre en œuvre les accords et conventions ratifiés par le pays tels que la convention sur la bio diversité, la lutte contre la désertification, le CITES, etc.

Ratifier et mettre en œuvre d’autres conventions et autres accords bilatéraux ,multilatéraux ou régionaux à venir et dont les fondements ne sont pas incompatibles avec le cadre législatif du pays (la constitution nationale, le plan d’action environnemental, l’Agenda 21, la convention sur la diversité biologique, la convention sur la lutte contre la désertification, la convention sur les zones humides etc.).

Conserver et protéger le patrimoine biogénétique

Renforcer les capacités des ressources humaines en matière de sensibilisation, de formation et de recherches sur les pars nationaux , les forêts classées et autres aires protégées (périmètres de reboisement, arborêtum, stations de recherche etc.

Formuler des politiques et stratégies en faveur de la protection de la bio diversité

Prendre et mettre en application effective des mesures législatives et réglementaires pour la sauvegarde de la biodiversité

4.6.3. Le scénario économique

De quelle façon les ressources forestières du pays pourront-elles répondre aux demandes en biens et services des populations en 2020?

 

HYPOTHESE

 

STRATEGIE

Elever la contribution du secteur forestier e 2,8 % en 2000 à 8 % en l’an 2020

Réduire le taux de disparition de la forêt de 100 000 ha /an à 50 000 ha/an

Mettre en œuvre un programme de reboisement

Réduire la part de bois dans la satisfaction des besoins en énergie domestique de 50,% par rapport en 2000

Encourager l’utilisation des énergies de substitution ou adopter des technologies d’économie de l’énergie domestique provenant du bois

Ramener le taux d’accroissement de la population de 3,2 % à 2,4 %

Améliorer le technologie dans le secteur forestier

Améliorer la contribution du secteur forestier à l’emploi

Accroître le rendement des cultures dévoratrices de friches comme l’igname, le coton

Décourager l’installation des cultures et infrastructures en faveur du de coton dans les domaines classés de L’état

Intensifier le système d’élevage et encourager le déstockage du cheptel

Diversifier les sources de revenus forestiers

Développer l’ensemble des filières forestières à tendances porteuses de développement.

 

 

 

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