Previous Page Table of Contents Next Page


Appendix 7
RAPPORT SUR LES DONNEES DISPONIBLES SUR LES SPARIDES
DE LA ZONE NORD DU COPACE

par

M. Thiam
Biologiste des pêches
Centre de Recherches Océanographiques de Dakar-Thiaroye

1. INTRODUCTION

Ce travail a été réalisé par Monsieur Modou Thiam, biologiste des pêches, en poste au Centre de Recherches Océanographiques de Dakar-Thiaroye, en qualité de “Professional Development Officer”, sous contrat FAO (Département des Pêches).

Son exécution a été faite conformément aux termes de références ci-dessous énumérés, sous la supervision générale du Directeur du Programme avec la collaboration étroite du personnel du Projet (biologistes et Secrétariat du COPACE) :

Différentes missions de travail ont été ainsi entreprises du 30 novembre 1984 au 15 janvier 1985. Elles ont permis de couvrir différents laboratoires de recherches et ports de débarquement de la région nord du COPACE :

L'itinéraire adopté pour le voyage a été le suivant :

Dakar/Casablanca-30/11/84-RK 330
Casablanca/Las Palmas-09/12/84-AT 989
Las Palmas/Tenerife-09/12/84-IB 095
Tenerife/Las Palmas-13/12/84-IB 088
Las Palmas/Dakar-15/12/84-IB 919

Il est important de noter que, contrairement au programme initialement arrêté, le CNROP (Centre National de Recherches Océanographiques et des Pêches) et la Direction des Pêches Artisanales de Mauritanie, n'ont malheureusement pu être visités ; en effet, pour des raisons politiques survenues dans ce pays au moment de la mission, il n'a pas été possible d'effectuer le voyage Las Palmas/Nouadhibou/Nouakchott. La collecte et la compilation des données disponibles, dans ce pays, sur les sparidés ont par conséquent été opérées à partir des documents scientifiques trouvés dans les bibliothèques du CRODT et du Projet COPACE à Dakar.

Une liste des personnes rencontrées au cours des différentes visites de travail a été établie pour chaque laboratoire de recherche, et par société de pêche, en ce qui concerne le port de Las Palmas.

L'absence d'accompagnateur (M. Gorostiza ayant été empêché pour raison de santé) et les contraintes de temps liées aux multiples activités des interlocuteurs potentiels n'ont pas permis de couvrir l'ensemble des sociétés les plus représentatives du port. Ainsi, seules deux grandes sociétés ont pu être visitées : MAVACASA et CONCASA.

Les responsables rencontrés sont respectivement M. Calzada et M. Catala. L'anteur a également assisté au débarquement à quai de 2 chalutiers congélateurs coréen et marocain.

RESULTATS OBTENUS

1. APERCU GENERAL SUR LES SPARIDES

La famille de sparidés est représentée dans la sous-zone nord COPACE par plus de quarante espèces.

En 1982, les prises effectuées sur ces stocks ont atteint 43 003 t dans cette région soit : 18% des poissons démersaux exploités.

La ventilation par division statistique COPACE montre que les prises opérées sur les sparidés sont ainsi réparties :

Division34.1.1:3 703 t(8.6%)
Division34.1.3:17 319t(40.3%)
Division34.3.1:19 606t(45.6%)
Division34.C.Q:2 375(5.5%)

L'essentiel des prises déclarées provient donc des divisions Cap Vert littoral (34.3.1) et Sahara littoral (34.1.3).

2. DONNES STATISTIQUES ET BIOLOGIQUES DISPONIBLES SUR LES SPARIDES

Les sparidés de la sous-zone nord COPACE sont exploités par des flottilles artisanales, semi-industrielles et industrielles de différentes nationalités. Certains pays côtiers ou non, étendent généralement leur activité de pêche sur plusieurs divisions statistiques.

Ces considérations ajoutées à la difficulté de distinguer des stocks à l'intérieur de la famille, e'ont rendu necessaire presenter les données disponibles, non pas par pays visité, mais par division statistique.

2.1 Division 34.1.1 (Maroc littoral)

Les captures réalisées dans cette zone, sur les stocks de sparidés sont essentiellement le fait des flottilles du Maroc, de l'Espagne, du Portugal et' de l'URSS.

2.1.1 Pêcheries marocaines

2.1.1.1 Données de prises

Le Tableau 1 récapitule les prises de sparidés débarquées dans l'ensemble des ports atlantiques marocains, entre 36 et 26°N, par les flottilles locales et artisanales (“petits métiers”) et chalutières (de pêche côtière). Il faut remarquer que seules les prises transitant par les halles sont compilées au niveau de l'ISPM, le reste étant destiné à la consommation ou à l'exportation. Les prises de sparidés représentent une proportion importance des déparquements do poissons benthiques (32,7% en 1983). Ces statistiques sont disponibles part port de débarquement, de 1970 à 1983, par espèce (ou groupes d'espèces) ; le détail dans la ventilation spécifique des prises a évolué dans les séries chronologiques selon 3 étapes.

De 1970 à 1982

En 1983

A partir de 1984

Il faut noter également que les prises de sars, de pageot et de marbré sont à partir de l'année 1984, détaillées en 2 catégories commerciales correspondant aux grandes et petites tailles.

La liste des sparidés inventoriés dans les eaux marocaines figure à l'Annexe 1.

2.1.1.2 Données d'effort de pêche

Dans le système de collecte des statistiques de l'ISPM, des enquêtes sur l'effort de pêche ne sont pas effectuées.

La seule série d'effort disponible concerne les chalutiers artisanaux marocains qui axent leur exploitation sur les stocks de crevettes-merlus et accessoirement sur les sparidés ; elle a été reconstituée de 1961 à 1983 (Tableau 2).

Les informations relatives aux différentes flottilles côtières (nombre, tonnage moyen, puissance moyenne) par quartier et/ou port d'immatriculation sont également compilées annuellement par la Marine Marchande marocaine, par type de pêche (chalutier, sardinier, palangrier ) et sont disponibles. Le Tableau 3 représente l'état de la flotte côtière par quartier et/ou port d'immatriculation pour l'année 1983.

2.1.1.3 Donnés biologiques et dynamiques

Des études biologiques récentes ont été réalisées sur les sparidés de la région Nord Maroc. La première (Hassioua El., 1983) est axée sur Pagellus acarne et Diplodus vulgaris, deux sparidés régulièrement débarqués par la flottille de pêche de Casablanca. Les critères d'identification des deux espèces, et leur écologie, sont précisés.

Les paramètres biologiques étudiés concernet la croissance linéaire et pondérale, la reproduction (sex-ratio, rapports gonadosomatiques et hépatosomatiques, maturité sexuelle), le régime alimentaire.

La seconde étude (Darif, 1984) a permis de déterminer certains paramètres biologiques et dynamiques (croissance, mortalité naturelle et par pêche) - de deux sparidés de la région d'Agadir : Dentex maroccanus et Dentex macrophthalmus. La conclusion de cette étude est une surexploitation de ces deux espèces. Des mesures d'exploitation, sur la base d'un modèle de rendement par recrue, ont été ainsi proposées. Les résultats des campagnes soviéto-marocaines conjointes en 1978 à bord du navire RTM “BELOGORSK” ont pourtant montré que les principales concentrations de Dentex maroccanus, Dentex macrophthalmus, Pagellus erythrinus, Diplodus spp., Sparus spp. sont observées Sud de 29°N. Dans la zone d'Agadir la biomasse de sparidés serait insignifiante et la pêche y est compliquée par le relief du fond. La majorité des juvéniles habitent au sud de 19°N pendant qu'au large d'Agadir se trouvent surtout des poissons matures (Domanevskaya et Patokina, 1982). Dans les eaux marocaines, les crustacés, poissons et mollusques constituent la nourriture de base pour les espèces dominantes de Sparidés (P. acarne, D. macrophthalmus, P. erythrinus, D. maroccanus). La nourriture changerait avec l'âge (Domanevskaya et Patokina, 1982).

2.1.1.4 Campagnes de prospection

Différentes campagnes ont été exécutées sur le plateau continental nord marocain, de 1978 à 1984. Bien que principalement non axées sur les évaluations de sparidés, ces campagnes ont permis d'obtenir beaucoup de données sur les espèces de la famille.

Elles ont été effectuées entre avril 1978 et juillet 1979. Le Tableau 6 récapitule les informations disponibles sur les conditions générales d'exécution de ces campagnes.

Les sparidés les plus abondants ontété étudies:

Sur ces espèces différents résultats ont été obtenus:

Les trois sparidés les plus abondants dans l'ensemble des campagnes (Pagellus acarne, Dentex polli, Dentex macrophthalmus) ont fait l'objet d'études plus complètes.

Le Tableau 7 denne quelques résultats obtenus sur les sparidés

(biomasse, équation de la croissance).

Entreprises entre Larache (≠ 36°00'N) et Agadir (≠ 29°00'N), ces campagnes ont été surtout axées sur les stocks de merlus et crevettes. Réalisées entre 1982 et 1984, de 0 à 1000 mètres, les 6 campagnes ont permis de couvrir l'aire de distribution des sparidés (0-400 m) et obtenir des données intéressantes (fréquences de tailles et rendements par trait de chalut) sur les principales espèces :

Ces données en cours de dépouillement, ne sont pas encore exploitées. II fant rappeler q'uelles constituent l'unique série de données biologiques récentes sur les sparidés du Nord Maroc, faute de mensurations au niveau des ports.

2.1.2 Pêcherie maroco-portugaise

Cette pêcherie mixte assez récente, met en oeuvre des bateaux équipés de palangres et/ou de filets maillants.

Les statistiques disponibles sont très incomplètes, tous les bateaux (même marocains) débarquent au Portugal. Les quelques déclarations de capture obtenues indiqueraient cependant la présence de sparidés.

2.1.3 Pêcherie démersale espagnole

Les stocks démersaux de la division 34.1.1 sont également exploités par une flottille espagnole équipée de divers engins de pêche : palangre, chalut à crevettes et/ou à poissons, filets maillants, volanta, etc.

Les sparidés, bien que n'étant pas les espèces-cibles de la majorité de ces engins, n'en constituent pas moins des prises accessoires non négligeables.

Les statistiques disponibles sur'les captures mensuelles de la flotte espagnole sont envoyées au Gouvernement marocain par séries trimestrielles ; elles sont déclarées par zone de pêche, par type d'engin et par espèce (ou groupe d'espèces).

La ventilation par zone se fait conformément aux dispositions de l'accord maroco-espagnol (août 1983) au nord et au sud par rapport au Cap Noun (29°30'N).

Ainsi la zone Sud Cap Noun couvre une partie des divisions 34.1.1 et 34.1.3 ; avec les données globales fournies au Maroc, et disponibles à l'ISPM, il n'est pas possible de faire la ventilation correcte des prises par division. Par ailleurs, dans ces donnés aucune indication n'est fournie sur l'effort de pêche. Les espèces (ou groupes d'espèces) de sparidés codifiées dans ces statistiques sont :

2.1.3.1 Evolution de la flottille espagnole

Le Tableau ci-après1 montre l'évolution de la flottille espagnole dans la division 34.1.1.

AnnéeC H A L U T (crevettes merlus)A U T R E S E N G I N S
 BateauxT J BBateauxT J B
197937532.4201786.477
198034731.5371556.692
198136530.6571775.805
198235329.1341495.632
198338422.6421616.874
198430624.4121395.949

1 Institut Espagnol d'Océanographie, Centro Costero de Canarias - “Spanishprogress report 1982–1983”

2.1.3.2 Composition spécifique des captures

Le Tableau 4 montre la composition spécifique annuelle des différents engins ; les sparidés déclarés (Dentex macrophthalmus, Pagellus spp.) constituent 7% des prises totales, les Trio 60 m/m en pêchent 59%.

2.1.3.3 Effort de pêche

Le Tableau 5 indique l'effort de pêche (jours de pêche) des chalutiers espagnols pêchant la crevette profonde (Parapenaeus longirostris) par port d'attache, pour 1981 et 1982.

2.2 Division 34.1.3 (Sahara littorl)

Les données disponibles proviennent de 4 sources:

2.2.1 Pêcherie marocaine

2.2.1.1 Données de prises et d'effort

Il s'agit des statistiques de la pêche hauturière marocaine essentiellement axée sur les céphalopodes du Banc saharien. les sparidés constituent une part importante des captures effectuées au niveau de cette pêcherie. Le Tableau 8 récapitule les statistiques (prises, effort) des chalutiers marocains basés à Las Palmas ; elles sont compilées puis traitées par l'ISPM à partir des fiches de débarquement confectionnées par le Consulat du Maroc à Las Palmas ; les données détaillées par groupes d'espèces ne sont disponibles qu'à partir de 1982, suite à une amélioration du système de collecte.

Les condifications spécifiques correspondant aux différentes dénominations commerciales ont été établies comme suit par l'ISPM :

2.2.1.2 Données de chalutage

Entre février 1980 et décembre 1984, onze campagnes de chalutage de fond ont été exécutées par l'ISPM entre le Cap Blanc (21°N) et le Cap Bojador (26°N).

Certaines de ces campagnes ont été réalisées avec la collaboration des chercheurs de l'Institut Espagnol d'Océanographie (Centre de Tenerife) chargés de traiter les données sur les sparidés.

Les principaux objectifs de ces campagnes sont :

2.2.1.3 Résultats de synthèse

Les données des deux premières campagnes conjointes ISPM/IEO ont permis d'étudier la sélectivité d'un chalut espagnol en polyamide (le même que celui de la flottille céphalopodière (espagnole) sur les sparidés.

Pour une taille moyenne des mailles du cul de chalut égale à 60.9 mm (étirées), les résultats obtenus (Ariz et Fernandez, 1980) sont indiqués sur le Tableau 9.

Une évaluation des stocks de sparidés entre 21°et26°N (dans la strate bathymétrique 0–100 mètres, a été effectuée (Mennes, 1984).

Trois approches ont été utilisées :

Les 2 modèles indiquent une surpêche de sparidés et soulignent la nécessité d'une réduction de 70% de l'effort de pêche (ou à une augmentation du maillage de 60 mm à 100 mm).

Domanevskaya et Patokina (1984) considèrent néanmoins que ces résultats sont très approximatifs car les observations se sont limitées aux fonds inférieurs à 100 m, tandis que la zone plus profonde constituant l'habitat de la partie mature de la population de sparidés n'est pas couverte.

2.2.1.4 Estimation des rejets

Une tentative d'estimation des rejets de sparidés dans la pêcherie hauturière marocaine a été faite en juin 1984 par l'ISPM. Les résultats sont très limités du fait du caractère très ponctuel de l'étude.

Ce genre de travail s'avère très fastidieux du fait de la durée des marées (jusqu'à 3 mois !).

Il semble cependant que les quantités rejetées aient beaucoup diminué au cours de ces dernières années (Idelhaj, communication personelle).

2.2.2 Pêcherie espagnole

Quatre types de flottilles sont en activité dans la division 34.1.3 :

2.2.2.1 Données d'effort

Les Tableaux 10 à 13 récapitulent toutes les données disponibles sur les caractéristiques et l'effort de pêche des flottes espagnoles qui axent une partie de leur activité de pêche sur les sparidés de la division 34.1.3.

2.2.2.2 Données de captures et de CPUE Il n'a pas été ossible, pour des raisons administratices recntrées au centre de Tenerife, d'accéder aux données détaillées de capture des flottilles espagnoles opéder aux donnérant au Maroc.

Ces données compliées et traitées par ledit Centre, sont enyoyées officiellement au Maroc par le Secrétraiat Général des pêches Maritimes d'Espagne. Les statistiques de 1983, que l'anteur a pu examiner aà l'ISPM montrent:

2.2.2.3 Résultats de synthèses

Une étude détaillée de la pêche artisanale espagnole a été réalisée (Balguerias, 1983). Cette flotte exerce son activité entre le Cap Bojador et le Cap Blanc, jusqu'à des profondeurs de 100 m correspondant à des zones rocheuses non chalutables.

Les princiales espèces de sparidés pêchées sont :

et diverse sdepèces du genre Diplodus.

Le Tableau 12 représente l'évolutin de la folttille (nombre, TJB moyen, puissance moyenne) etde l'effort de pêche (marées, jours de mer, jours de pêche).

L'évolution des captures (en valeur absolue et pourcentage) est indiquée aux Tableaux 14 (a) et (b), pour la p%eridoes 1972– 82.

Les sparidés ont éné regroupés sous deux appellatins : “chopa” (Spondylisoms cantharus) et “esparidos” ; évolution de la compostion spécifique moyenne de cette dernière rubrique est indiquée au Tableau 15.

La composition spécifique moyenne par engin (ligne, nasse) est représentée au Tableau 16.

Une série de captures par unité d'effort a été également calculée par espèce ou group d'espèces (Tableau 17), tous les bateaux-engins confondus.

Il est á noter que de nombreuses données biologiques (fréquences de tailles, taille/poids) obtenues par échantillonnage des captures, snt disponible par engin de 1980 à 1983 pour 3 espèces ;

Ces données sont en cours d'exploitation.

2.2.2.4 Estimation des rejets de sparidés

La première étude sur les rejets de spardés en 34.1.3 remote à janvier-février 1976 (Bravo de Laguna, 1976).

Réalisée dans des conditions de pêche commerciale (céhalopodier congélateur) entre 24° 52'N et 20°47'N, cette étude a abouti aux résultats suivants:

Une série de PUEa pu également être calculée pour les 4 zones de pêche (Tableau 19).

2.2.3 Pêcherie roumaine

Le Tableau suivant représente les statistiques de prises (en tonnes) et d'effort des navires roumains dans la division 34.1.3; il a été compilé d'après Staicu et Maxim(1983).

Espèces/Groupes d'espècesD I V I S I O N34.1.3
 19811982
Dentex macrophthalmus264-
Pagellus erythrinus176-
Pagellus spp.58-
Spondyliosoma cantharus12612
Diplodus spp.24-
Dentex spp.-48
Autres pageots-1032
Autres sparidés178618
TOTAL8261710
Nombre de navires1715
Temps de mer (jours)23042179
Temps de pêche (jours)15091499
Heures de chalutage1934618886

2.2.4 Pêcherie potugaise

Des recherches menées en avril-mai 1982 à bord d'un chalutier commercial ont permis de déterminer la composition spécifique des captures réalisées dans la division 34.1.3 ; le Tableau ci-après représente les tonnages de sparidés ainsi réalisés et l'effort total correspondant.

Les sparidés représentent 34.5% des prises totales de poissons.

Les polygones de distribution de de fréquences de tailles obtenues, lord de ces opérations de pêches, sont disponsibles pour Sparus caeruleostictus dans Lima Dias (1984).

Espèces/Groupes d'espècesCaptures (kg)
Sparus spp./Dentex spp.15 322
Diplodus spp.5 940
Spondyliosoma cantharus30
TOTAL SPARIDES21 292
Effort TOTAL303
(en heures de pêche) 

Source : Compilé d'après Lima Dias (1984)

2.2.5 Pêcheries de la ZEE mauritanienne

L'exploitation des sparidés dans les eaux mauritaniennes est le fait de flottilles industrielles de diverses nationalités (plus d'une vingtaine) et d'une flottille artisanale locale.

2.2.5.1 Statistiques de pêche

Jusqu'en 1979, les seules données de pêche collectées, compilées et traitées par le CNROP concernent les débarquements à Nouadhibou effectuées par quelques flottilles étrangères (les autres débarquent à Las Palmas) et nationales (artisanales ou industrielles).

Le Tableau 20 représente les estimations de captures totales faites dans la ZEE mauritanienne de 1969 à 1981.

De 1969 à 1979, les captures contenues dans le Bulletin Statistique No. 3 du COPACE ont été corrigées par les rapports de surface des plateaux continentaux ; cette méthode a été utilisée compte tenu du fait que les limites des divisions du COPACE ne coincident pas avec celles du plateau continental mauritanien.

De 1980 à 1981, les données sont celles fournies dans les Bulletins du CNROP où les statistiques connues sont extrapolées à l'ensemble de la flottille par le rapport entre le nombre de bateaux ayant pêché et le nombre ayant déclaré des statistiques.

Cette série de données appelle certains commentaires :

L'amélioration du système de collecte des statistiques de pêche industrielle et artisanale a permis d'obtenir à partir de 1980, des données plus détaillées et sans doute plus fiables.

Les prises de sparidés par les flottilles industrielles exploitant les stocks démersaux de la ZEE de lar Mauritanie sont représentées aux Tableaux 21 à 24, pour la période 1980–1983.

Les statistiques de 1980 ont été présentées sur une base mensuelle, toutes zones confondues; leur ventilation par zone n'est possible que pour l'ensemble des espèces démersales.

La délimitation géographique des différentes zones est représentée à l'Annexe 2.

Les zone I et II appartiennent à la division 34.1.3 et les zones III à IV, correspondent à la division 34.3.1. La zone V regroupe toutes les statistiques dont le lieu de pêche n'a pas été précisé, ce qui rend impossible la ventilation des données par division. Toutes ces statistiques à l'exception de celles de 1982 sont des estimations faites à partir des déclarations de certains bateaux débarquant à Nouadhibou, ou ayant emabrqué un contrôleur mauritanien.

Les statistiques de 1982 par contre, correspondent à des déclarations de capture ; l'on peut estimer les prises totales de sparidés à 14 319 tonnes en utilisant des coefficients moyens annuels d'extrapolation de 70,9% pour les chaluts pélagiques et 57,1% pour les chaluts de fond.

Ces statistiques de capture de la flotte industrielle sont également disponibles par mois, et pour 1983 par classe de bateaux.

Les statistiques de capture sont ventilées selon 2 centres principaux de débarquement: Nouakchott et Nouadhibou.

L'essentiel des prises de sparidés est effectué par les lignes à main, les filets dormants et les sennes de plage.

Les débarquements effectués à Nouakchott de 1980 à 1983 sont représentés par mois sur les Tableaux 25 à 28.

Les statistiques de débarquements à Nouadhibou ne sont pas détaillées par espèce pour 1980 ; en 1983, il n'est indiqué que 1.900 kg de Dentex spp. capturés par les senneurs. Les Tableaux 29 et 30 donnent les captures mensuelles par type de pêche pour 1981 et 1982. Les captures débarquées à Nouadhibou correspondent à la division 34.1.3 alors que celles débarquées à Nouakchott proviennent de la division 34.3.1.

Données d'effort et de rendement

Le Tableau 31 montre l'évolution de 1978 à 1983, des flottilles industrielles par nationalité et classe de tonnage de tonnage de jauge brute.

Des données de PUE (en kg/jour de pêche) sont disponibles par espèce/mois/zone/type de pêche; du fait du nombre élevé de Tableaux, il n'a pas été possible d'effectuer leur compilation; elles sont présentées dans les Bulletins du CNROP pour les années 1982 et 1983.

La composition de la flotte artisanale mauritanienne est représentée au Tableau 32 qui résume les résultats de l'enquête-cadre de 1982.

L'unité d'effort de la flotte artisanale est exprimée en termes de nombre de sorties.

La seule série disponible sur les PUE concerne les débarquements effectués à Nouadhibou en 1981 (Tableau 33) et 1982 (Tableau 34), par type de pêche, mois et espèce.

Données de synthèse

Une analyse fine de la pêche des congélateurs japonais opérant en Mauritanie a été faite, pour les années 1977 (Lemarie, 1977) et 1978 (O/Cheikh, 1981).

Les résultats de ces deux études donnent :

En 1978, les dorades ont représenté 12,4% des prises totales.

Une autre étude (O/Cheikh, 1982), concerne les chalutiers glaciers coréens ayant opéré en Mauritanie en 1980.

Les résultats indiquent ;

2.2.5.2 Données biologiques, campagnes d'évaluation

De nombreuses études bio écologiques ont été menées sur les sparidés du Banc d'Arguin et de la Baie du Lévrier et plus particuliérement sur Sparus caeruleostictus : Soukhovershine et Ly (1979), Chlibanov et Ly (1980), chlibanov et al. (1982), Ly et Chlibanov (1983).

Les différents résultats obtenus sur cette espèce concernent :

Plus d'une douzaine de campagnes de chalutage ont été effectuées de 1968 à 1984 sur le plateau continetal mauritanien.

Le Tableau 35 recapitulé les biomasses obtenues de 1980 à 1981, à partir de 6 campagnes àbrd de l' Almoravide, sur 4 espèces de sparidés ; la part des sparidés dans les biomasses totales de la Baie a été également calculée pour chaue campagne. Les valeurs de biomasse ont été corrigées avec un coefficient de capturabilité du chalut égal à 0.50 ; la zone de chalutage est comprise grossièrement entre 3 et 15 métres de fond.

Des campagnes ont été également effectuées de novembre 1982 à mars 1983 (Richer de Forges , Sevellec et Sow (1983)) dans la Baie du Lévrier et la parties Nord du Banc d'Arguin ; les biomasses obtenues n'ont pas été calculées par espéce.

Huit campagnes de chalutage ont été entreprises par la méthode d'échanbtillonnage stratifiéentre 17° et 20°45'N de février 1982 à avril 1984 à bord du NDIAGO . Les données brutes disponibles sur ces campagnes ont été compilées (Bergerard et Richer de Forges, 1982 et 1983).

Les résultats de cinq prmieres campagnes ont été publiés (Bergerard, Domain et Richer de Forges, 1983).

Pour les espèces de sparidés inventoriés sur le plateau continental, les captures moyennes (en poids et en nombre) par strate et par campagne, sont disponibles.

Une synthèse des résultats de l'ensemble des campagnes a permis d'étudier l'évolution des rendements (kg/ha )pour les principales espèces de sparidés par zone (hord et du Cap Timiris) ;

L'évolution des rendements moyens par saison a également été étudiée à travers les données historiques, pour les mêmes espèces ; quatres séries de données ont ainsi été analysées :

Il est important de noter que toutes les campagnes réalisées sur le plateau continental ont permis d'accumuler beaucoup de données de fréquences de tailles sur les principales espèces de sparidés (P. bellottii, D. macrophthalmus, D. angolensis, D. filosus, D. canariensis, S. caeruleostictus). Ces données concernent notamment des cartes de distibution saisonnière et bathymétrique, la composition par âge et taille/sexe, la croissance, la reproduction (saisons, aires), les variations de la biomasse en fonction de la structure démographique et des conditions hydrologiques. Leur exploitation pourrait présenter un grand intérêt pour la dynamiue de ces stocks (croissance, migrations, mortalités, niveau d'exploitation ..).

Les données brutes de ces campagnes ont été publiées dans deux archives du CNROP (Gaudechoux et Richer de Forges, 1983), par station de chalutage: poids, nombre et poids moyen pour chaque espèce pêchée.

Les résultats préliminaires (Bast, D. et al. 1983, 1984) concernent les rendements obtenus par division, et profondeur. Les prinicipaux sparidés étudiés étant Dentex macrophthalmus et Dentex angolensis.

2.3 Division 34.3.1 (Cap Vert littoral)

Les données disponibles sur les stocks de sparidés dans la division Cap Vert littoral proviennent essentiellement du Centre de Recherches Océanographiques de Dakar-Thiaroye (CRODT) aussi bien pour les pêcheries situées à l'intérieur de la ZEE du Sénégal que pour celles de la Mauritanie

2.3.1 Pêcheries de la ZEE sénégalaise

Elles peuvent êclassées en deuxtypes selon les pays de débarquement :

2.3.1.1 Statistiques de pêche

Axée sur les stocks démersaux côtiers, elle est pratiquée par des chalutiers sénégalais et francçais basés à Dakar.

Les sparidés sous deux appellations commerciales :

Les autres espèces (Diplodus spp.,etc) lorsqu'elles ne font pas l'objet de rejet en mer, sont mélangées dans la rubrique “divers”.

Les statistiques annuelles de débarquement du pageot, des dorades roses et du total “sparidés” sont présentées au Tableau 36 pour la période 1971–1976, les prises de pageots sont sous-estimées car les statistiques de certains bateaux nouvellement arrivés (notamment ceux de la SENEPESCA ainsi que d'autres navires venus temporairement) ne sont pas pris en compte. Elles sont également données aux Tableaux 37 et 38 par classe de tonnage.

La classification selon le TJB est définie comme suit:

ClasseTypeIntervalle de TJB
1CongélateurMoins de 51 TX
2 51–150 TX
3 151–250 TX
4 251–500 TX
5 Plus de 500 TX
6GlacierMoins de 51 TX
7 51–150 TX
8 151–250 TX
9 251–500 TX
10 Plus de 500 TX
11 Chalutiers-boeufs

Les Tableaux 39 et 40 représentent les prises de sparidés par zone de pêche (définies en Annexe 3) de 1971 à 1983. L'évolution de la flottile chalutière, par classe de TJB est donnée au Tableau 41, de 1971 à 1983.

Le nombre de marées et de jours de mer par zone de pêche, est indiqué au Tableau 42. Tableaux 43 et 44 donne l'évolution des rendements (kg/jour de mer) du pageot et des dorades roses, par classe de TJB, de 1971 à 1983. La série 11 du Tableau 43 (chalutier-boeufs) est bonne et significative de la PUE de 1977 à 1983 (Franqueville, communication personnelle). Les statistiques de prises et d'effort sont également disponibles par bateau, mois et zone, de 1971 à 1983.

Quelques études de rejet d'espèces démersales ont déjà été réalisées. Franqueville (1983) sur le pageot et Monoyer (1981) sur les espèces de fonds durs du Sénégal (dont les sparidés).

Pour le pageot , les quantités rejetées par les chalutiers varient de 25 à 50% des prises effetuées sur l'espèce.

La pêcherie artisanale piroguière

L'essentiel des prises de sparidés provient des pirogues à ligne.

Le Tableau 45 donne les débarquements des sparidés de toute la flotte piroguière de 1981 à 1983; les données disponibles ont été compilées ici par zone de pêche.

Les équivalences spécifiques des appellations utilisées sont les suivantes:

Ces statistiques de pêche (1981–1983) sont également disponibles par engin (filet dormant, ligne …), par uinzaine et par point de débarquement de même que le nombre correspondant de sorties.

Les prises de sparidés représentent respectivement, pour ces 3 années, 24.8, 20.4 et 17.5% de l'ensemble des prises d'espèces démersales (autres que les crevettes et les gastéropodes) débarquées par la flotte artisannle.

Les Tableaux 46, 47et48a, donnent également pour la période 1981–83 les résultats sur les recensements semestriels de la flotte piroguière, par type d'engin et par région statistique. Les abréviations utilisées sont explicitées au Tableau 48b.

Le Tableau 49 donne les débarquements de sparidés de 1977 à 1980, effectués par les pirogues à ligne ; ces données sont aussi disponibles par région statistique, de même que le nombre de sorties par type d'engin et centre de débaruement. Les séries de PUE sont également disponibles par espèce et engin, pour chaque centre de débarquement à partir de 1979.

Les données antérieures à1977 sont en géenéral incomplètes. Pour 1975, des statistiques détaillées sont disponibles (Tableau 50) pour les 2 centres de Saint-Louis et Kayar.

Pour le pageot, des estimations de captures ont été faites (Franqueville, 1983) pour la période 1972–1975 par centre de débarquement. Pour cette espèce, une analyse détaillée des statistiques de pêche artisanale est disponible (Franqueville, 1983); effort de pêche (nombre de sorties), calcul des puissances de pêche relative (pirogue à moteur, pirogue à voile), rendements. La composition paar âge des captures a été également étudiée de 1975 à 1981.

L'évolution, par quinzaine, des PUE de pagrus ehrenbergi a été étudiée pour les centres de Kayar et Saint-Louis en 1972 et 1973 (Giret, 1974).

La pêche cordiére

Cette pêche de type semi-industriel est axé sur des espècescibles, de forte valeur marchande, paarmi lesquelles le sparidé Dentex gibbosus est l'une des plus importantes. Les autres sparids débarqués sont : Pagrus pagrus et Sparus caeruleostictus.

Les données disponibles de 1963 à 1981 ont fait l'objet d'une analyse (Kébé, 1982). Le Tableau 51 récapitule les données disponibles sur l'effort de pêche a également été effectuée ; la zone d'activité s'étend et les rendements globaux annuels (en tonne par marée). Une cartographie des zones de pêche a également été effectuée; la zone d'activité s'étend jusqu'à 8°N. Toutefois il n'a pas été possible de disposer de statistiques de pêche par zone.

La pêche chalutière étrangère

Elle est le fait de chalutiers grecs, et italiens opérant dans le cadre d'accords de pêche.

Le Tableau 52 représente les statistiques de prises par zone, des sparidés en 1982 et 1983 ; les données antérieures à 1982 ne sont pas disponibles par espèce.

Ces tonnages de sparidés correspondent à 14, 9% et 18, 2% des prises démersales réalisées en 1982 et 1983 par cette flottille. Les caractéristiques (puissance motrice, tonnage de jauge brute) et l'évolution de la flottille, de 1975 à 1983, sont données respectivement aux Tableaux 53 et 54. L'évolution de l'effort de pêche (nombre de marées, nombre de jours de pêche) est indiquée au Tableau 55.

2.3.1.2. Données bioécologiques et dynamiques - Evaluation et aménagement

Une analyse de l'ensemble des données disponibles jusqu'en 1981 sur le stock de Pagellus bellottii du plateau continental sénégambien, a été effectuée (Franqueville, 1983).

Donnees bioécologiques et dynamiques

Les études effectuées sur le pageot concernent essentiellement:

Une étude des paramètres de croissance au Sénégal a également été entreprise sur le pageot et les résultats ont été comparés avec ceux obtenus en Mauritanie (Le Trong Phan, 1972 ; Franqueville, 1983) au Sahara (Ikeda, 1971) et au Ghana (Rijavec, 1973).

Une étude sur pagrus ehrenbergi a été aussi effectuee [Giret, 1974]; les principaux résultats portent sur :

Evaluation et aménagement

Un modèle de FOX a été établi sur la base des statistiques de la pêche artisanale et la pêche chalutière industrielle de 1972 à 1981 (Tableau 56). Les résultats sont indiqués au Tableau 57. Un modèle analytique de Ricker a aussi été etabli. Plusueyrs scénarios d'aménagement ont été proposés.

2.3.2 Pêcherie roumaone

Une analyse des captures effectuées dans le secteur de Cap Timiris par 2 chalutiers roumains de type B-410 (132 TJB, 28,5 m LHT] a été faite (Maxim, 1982). Les opérations de pêche ont eu lieu entre 8 et 23 mètres dans la zone allant de 18°30'N a 19°12'N.

Cette etude fait l'inventaire des sparidés rencontrés dans la pêcherrie roumaine côtière en mai-juin 1982, et indique l'importance relative de chaque espèce de sparidés dans les captures totales.

Les principaux résultats montrent que les sparidés représentent 19,6% de l'ensemble des captures réalisées :

spondyliosoma cantharus (9,6%)
Pagrus caeruleostoctus + P. auriga (6,9%)
Diplodus spp. (1,6%)
Dentex spp. (0,8%)
Pagellus spp. (0,7%)

Numériquement, les espèces dominantes dans les captures sont respectivement :

Le Tableau suivant donnes les pourcentages de 24 espèces de sparidés dans les captures.

L'auteur conclut que l'importance relative des sparidés a beaucoup diminué par rapport aux années 1972/1973 où Brulhet et al., ont estimé qu'ils représentaient 50% de la capture totale entre 20 et 40 m

Staicu et Maxim (1983) signalent que les espèces dominantes des genres Sparus, Spondyliosoma et Diplodus vivent toute l'année entre 8 et 25 m sur les fonds sableux, sablo-vaseux, coralliens, vaseux à gravillon et végétation dure ; elles sont en début d'été en période de ponte ou de pré-ponte et se concentrent en bancs relativement grands.

Espèces de gparidés capturées dans la zone côtièe mauritanienne (secteur Cap Timiris) poendant la période mai-juin 1982 (% de la capture totale en kg)

GenreEspéceTaux dans les captures (%)
SparusSparus auratus LINNAEUS,17583,71)
Pagrus pagus LINNAEUS, 17582,41)
PagrusPagrus ehrenbergi VALENCIENNES, 18300,8–19,92)
 Pagrus auriga VALENCIENNES, 18302,1–12,32)
BoopsBoops boops (LINNAEUS, 1758)0,2–1,12)
DentexDentex dentex (LINNAEUS, 1758)0,81)
Dentex canariensis STEINDACHNER, 18810,3–14,62)
Dentex gibbosus (RAFINESQUE, 1810)+3)
Dentex maroccanus VALEMCIENNES ,1830+3)
Dentex polli ROUX, 19570,1–1,02)
DiplodusDiplodus trifasciatus (RAFINESQUE, 1810)1,1–4,42)
Diplodus sargus (LINNAEUS, 1758)3,1–13,02)
Diplodus vulgaris (E. GEOFFROY SAINT–HILAIRE, 1817)2,9–18,52)
Diplodus senegalensis CADENAT, 196414,6–65,62)
LithognathusLithognathus mormyrus (LINNAEUS, 1758)1,2–17,22)
ObladaOblada melanura (LINNAEUS, 1758)+3)
PagellusPagellus erythrinus (LINNAEUS, 1758)0,5–2,22)
Pagellus acarne (RISSO, 1826)0,3–18,32)
Pagellus bogaraveo (BRUNNICH, 1768)0,2–24,12)
Pagellus coupei DIEUZEIDE, 19600,3–15,22)
PuntazzoPuntazzo puntazzo (CETTI, 1777)1,0–1,42)
SarpaSarpa salpa (LINNAEUS, 1758)+3)
SpondyliosomaSpondyliosoma cantharus (LINNAEUS, 1758)2,5–26,82)

1) apparitions dans un petit nombre de chalutages;
2) apparitions dans plus de 50% des chalutages;
3) apparitions assidentelles

Source: Maxim (1982)

L'importance des sparidés dans les captures serait maximale de mai à septembre.

Le tableau suivant représente les statistiques de prises (en tonnes) et d'effort des navires roumains, dans la division 34.3.1 (compilé d'après Staicu et Maxim, 1983).

Espèces/Groups d'espècesD I V I S I O N34.3.1
 19811982
Dentex macrophthalmus647-
Pagellus erythrinus54-
Spondyliosoma cantharus13226
Diplodus spp.64-
Dentex spp.-403
Autres pageots-251
Autres sparidés5524
TOTAL9021204
Nombre de navires1215
Temps de mer (jours)12061791
Temps de pêche (jours)8661269
Heures de chalutage975316439

2.3.3 Pêcherie portugaise

Des recherches menées en avril-mail 1982 a bord d'un chalutier commercial ont permis de déterminer la composition spécifique des captures réalisées dans la division 34.3.1 ; le tableau ci-après représente les tonnages de sparidés ainsi réalisés et l'effort total correspondant.

Les sparidés représentent 32,0% des prises totales de poissons.

Les polygones de distribution de fréquences de tailles obtenuces, lors de ces opérations de pêche, sont disponibles pour Sparus caeruleostictus dans Lima Dias (1984).

Espèces / Groupes d'espècesCaptures (kg)
Sparus spp./Dentex spp.4 122
Diplodus spp.450
Spondyliosoma cantharus720
TOTAL SPARIDES5 292
Effort TOTAL99
(en heures de pêche) 

Source : Compilé d'apres Lima Dias (1984)

Le tableau suivant donne également les prises (en tonnes) de sparidés effectuées par la flottechalutiere portugaise en 1980, 1981 et 1982 dans toute la zone nord du COPACE.

Espéces / Groupes d'espèces198019811982
Sparus spp. /Dentex spp. (1)14272187948
Boops boops799184
Dentex spp.49154248
Diplodus spp./Lithognathus normyrus407-375
Pagellus spp.2329172
Spondyliosoma cantharus29218379
TOTAL SPARIDES271925441906

(1) Plectorhynchus mediterraneus

Source: Compilé d'ares Lima Dias (1984) et corrigé (Lima Dias, communication personnelle).

2.4 Division 34.1.2 (Canaries - Iles Madeire)

Malgré l'importance des sparidés dans çette division, peu de données sont disponibles sur ces stocks. Sur la demande du Gouvernement canarien, une étude multispécifique a été exécutée (La Roche Brier, Franquet Santanella et Quintero Perez, 1983).

L'analyse des statistiques de pêche collectées sur une période de septmois (en 1982) dans la Province de Santa Cruz de Tenerife a donné des résultats intéressants.

Un inventaire d'une dizaine d'engins de pêche a été effectué. Les statistiques de débarquement disponibles sur 13 sparidés ont été compilées au Tableau 58.

Des résultats biologiques (distribution de tailles par espèce et engin, relations taille/poids) sont aussi disponibles sur trois espèces :

2.5 Données collectées à Las Palmas

Données d'enquêtes

Les statistiques de pêche de la flotte internationale basée à Las Palmas (Maroc, Corée, Sénégal, Mauritanie, Panama) on été compilées en collaboration avec le coordinateur des enquêtes, Gorostiza. Toutes les données de débarquement de la période allant de février à septembre 1984 ont été ainsi remises au Secrétariat du COPACE.

Ces statistiques couvrent les division 34.1.3 et 34.3.1.

Il faut noter que les données de débarquement contenues dans les fiches d'enquête et relatives aux sparidés ne sont pas détaillées par espèce.

Données de sociétés

Des contraintes de temps ont fait que seules deux sociétés portuaires MAVACASA et CONCASA ont pu être visitées à Las Palmas.

Leur organisation et leur fonctionnement semblent se réfléter au niveau des autres sociétés qui s'occupent de pêche.

Il existerait essentiellement trois types de societés :

a)   les sociétés consignataires, comme MAVACASA, qui au lieu de commercialisation, ne s'occupent que de consignation de produits divers.

Cette catégorie de société ne s'interesserait pas au contenu des débarquement mais aux quantités. Dans ces conditions, la composition spécifique des débarquements ne peut être connue.

b)   les sociétés-coopératives

C'est le cas de CONCASA qui associe un groupement d'armateurs espagnols et plusieurs compagnies marocaines dont l'OMNIUM MAROCAIN DES PECHES.

Dans ce type de société, la commercialisation est effectuée par les armateurs eux-mêmes.

Les statistiques commerciales sont ventilées par lieu d'exportation (Europe, Afrique, Japon ) et par dénomination commerciale.

Les sparidés sont mis dans des cartons de 27 kg environ et sont regroupés en 9 classes commerciales :

DENTONBESUGO
HERRERACHOPA
SARGOSAMA
DORADABOGA
PARGO 

A l'intérieur de chaque classe, plusieurs catégories commerciales de taille sont distinguées.

Il faut remarquer que la classification commerciale utilisée est fortement dépendante des exigences du marché, répondant ainsi à des différences de prix entre espèces ou groupes d'espèces.

Cette société détient des données commerciales détaillées sur les sparidés depuis 1982, année de sa création.

Ce type de statistiques serait disponible dans les autres sociétés du genre CONCASA (ITALMAR par exemple), mais leur compilation demanderait beaucoup de temps de travail.

c)   les sociétés commerciales

Ce sont les sociétés spécialisées dans l'achat et la commercialisation d'un type déterminé de produit de pêche (exemple des sociétés japonaises dans le cas des céphalopodes).

Las Palmas survey

Les données d'enquêtes ontenues sur les sparidés pêchés par la flottille basée à Las Palmas sont indiquées dans les documents suivants :

RéférencesAnnée d'enquêteAuteurs
CECAF/TECH/79/151978/1979Yamamoto, Ansa-Emmim
CECAF/TECH/80/261979Shimura
CECAF/TECH/81/341980Shimura
CECAF/TECH/82/431981Shimura
CECAF/TECH/83/491982Shimura
CECAF/TECH/84/531983Shimura

Ces statistiques concernet les sparidés “toutes espèces confondues”.

Elles sont ventilées par mois/année, nationalité et division statistique.

Les données disponibles sont des prises (en tonnes) et des rendements (tonne par jour de pêche).

2.6 Documents généraux sur les sparidés de la région

Une synthèse des connaissances disponibles sur la distribution et l'abondance des principales espèces de sparidés de la région Nord du COPACE a été effectuée (Bravo de Laguna, 1983).

Une revue historique de l'exploitation des sparidés a été faite avec les principales références bibliographiques.

Une vingtaine d'espèces ont été étudiées :

Dentex macrophthalmusDentex polli
Sparus aurataDiplodus senegalensis
Sparus caeruleostictusDiplodus sargus
Sparus ehrenbergiDiplodus vulgaris
Sparus pagrusDiplodus cervinus
Boops boopsPagellus erythrinus
Dentex canariensisPagellus acarne
Dentex gibbosusPagellus bogaraveo
Dentex maroccanusPagellus bellottii
Dentex polliCantharus spondyliosoma

Pour chaque espèce, une synthèse a été faite sur les connaissances disponibles sur la distribution géographique, la distribution bathymétrique, l'abondance, l'importance relative dans les prises ou par rapport à la biomasse totale.

Pour certaines espèces (Sparus caeruleostictus, Sparus pagrus, Boops boops, Dentex angolensis, Pagellus bellottii), la distribution bathymétrique des juvéniles et des adultes a été indiquée. Des estimations de biomasses ont été précisées pour d'autres espèces (Dentex macrophthalmus, Dentex angolensis, Pagellus acarne, Pagellus bellottii). Il fant notér enfin que pour l'ensemble des espèces, des diagrammes de distribution géographique (entre 36° et 15°N) ont été établies ; les intervalles bathymétriques de distribution de chaque espèce y sont précisées à différentes latitudes. L'état des stocks de sparidés a été décrit (Belvèze et Bravo de Laguna, 1980) et leur potentiel estimé à 75 000–80 000 t entre 36° et 24°N (In Bravo de Laguna, 1983).

2.7 Recommandations

Les données disponibles sur les sparidés de la région hord du COPACE suscitent plusieurs constatations:

Malgré l'imortance des connaissances accumulées sur beaucoup d'espèces, relativement peu de travaux d'évaluation ont été consacrés à ces stocks. Les quelques travaux entrepris au niveau régional l'ont été soit dans le cadre de Groupes de travail axés sur l'évaluation des stocks démersaux en général, soit lors de Groupes spécialisés consacrés à des stocks particuliers (céphalopodes, merlus ).

Les dernières évaluations effectuées sur les sparidés dans la zone Nord du COPACE font état de stock considéré comme sérieusement endommagé (Poinsard et Garcia, 1984).

D'autres travaux plus localisés (Mennes, 1984) concluent à une surexploitation de ces stocks dans la division 34.1.3.

Compte tenu de cet état d'exploitation et l'importance des différentes espèces dans les pêcheries de la région nord du COPACE, compte tenu également du caractère généralement partagé de ces stocks et de la quantité de données disponibles, il conviendrait d'organiser un Groupe de travail spécial sur les sparidés.

Ce Groupe devrait se pencher particulièrement sur:

Les difficultés surmonter se situent à plusieurs niveaux :

  1. Les statistiques de débarquement ne sont pas en général correctement ventilées par espèce.

    Pour les flottilles basées à Las Palmas, les données recueillies sur les sparidés, par enquête, sont globales dans leur majorité et difficilement utilisables.

    Des statistiques plus détaillées sont disponibles dans certaines sociétés de Las Palmas ; pour leur utilisation, il est nécessaire de connâire, le contenu spécifique des dénominations commerciales ; le tableau 59 illustre bien l'ambiguité qui peut subsister dans leur interprétation selon les pays.

    Il conviendrait, avant la tenue d'un Groupe de travail, de prêter une attention particulière à ces deuxtypes de problèmes, pour une meilleure qualité des données recueillies sur la flotte internationale basée à Las Palmas.

  2. L'absence d'étude sur l'évolution des schémas de rejet des principales espèces ;

  3. Le caractère migratoire de certaines espèces de sparidés ;

  4. Le caractère multi-spécifique et multi-engins des pêcheries qui exploitent les sparidés comme espèces-cibles ou espèces secondaires ; les interactions avec la pêche aux céphalopodes ou aux merlus constituent des exemples de difficultés à surmonter.

  5. Le caractère inexploité de beaucoup de données biologiques disponibles (données de chalutage et de débarquement).

L'analyse de ces données serait d'un grand intérêt pour le Groupe de travail et permettrait de tenter l'approche analytique dans bien des cas. Il a été également constaté dans beaucoup de divisions, l'existence de peu de statistiques sur les flottilles des grands pays pêcheurs de sparidés : Japon, URSS, Portugal, Bulgaire, République de Corée, Ghana et Côte d'Ivoire.

La participation de ces pays est indispensable pour disposer de longues séries chronologiques (prises, efforts) nécessaires à une approche globale de l'évaluation des stocks de sparidés.

REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES

Anonyme, 1973, Bulletin Laboratoire des Pêches, No. 2, Nouadhibou, décembre 1973

Anonyme, 1976, Bulletin du Laboratoire des Pêches No. 5, Nouadhibou, décembre 1976

Anonyme, 1979, La reproduction des espèces exploitées dans le Golfe de Guinée, Rapport du Groupe de travail ISRA-ORSTOM (Dakar, 7–12 novembre 1977). CRODT, Doc.Sci. No. 68,213p.

Anonyme, 1980, Compte rendu des principaux résultats de recherches soviétomarocaines dans le domaine des pêches maritimes dans la période 1978–1979 (Ministère des Pêches de l'URSS, AtlantNIRO), Kaliningrad, 126p. (non publié)

Anonyme, 1978, Bull.Cent.Nat.Rech.Océanogr. et pêches, Nouadhibou, No. 7–8, 1978–1979.

Anonyme, 1980, Compte rendu des résultats de recherches des ressources biologiques dans la ZEE du Royaume du Maroc pendant la deuxième mission soviéto-marocaine en 1978–1979. (Ministère des Pêches de l'URSS), AtlantNIRO, Kaliningrad (non publié), 98p.

Anonyme, 1982, Résultats de la pêche maritime marocaine de 1982, ONP/ISPM.

Anonyme, 1983, Résultats de la pêche maritime marocaine de 1983, ONP/ISPM.

Anonyme, 1984, Spanish progress report, 1982–1983. Instituto Espanol de OCeanografia Centro Costero de Canarias, Tenerife

Anonyme, 1984, Rapport du troisième Groupe de travail spécial sur les merlus dans la zone Nord du COPACE. COPACE, Tenerife (mai 1984)

Anonyme, 1984, Bull.Cent.Nat.Recher.Océanogr. et Pêches, Nouadhibou, 12(2), 173p.

Ariz, J., Fernandez, M.A.R., 1980 Sélection on octopus (Octopus vulgaris) and seabreams of the Spanish Cephalopods bottom trawl off North West Africa. ICES, CM 1980/K : 35.

Ariz, J., 1983, Descripción de la actividad de la flota espanola que explota la pesqueria de cefalopodos de Africa NW - Barcelona, INV. PESQ. (in press)

Balguerias, E., 1983, Actividad de la flota artesanal Canaria que faeno en la Costa noroccidental africana de 1975 a 1982.Inv.Pesq.Barcelona (in press)

Barkova, N., P. Boukatine, J. Bourdine, M. Domanevskaya, L. Domanevsky, S. Krivospitchenko, A. Kozhemiakine, M. Mylnikov, S. Overko, J. Sazonov et K. Sedykh, 1981 Répartition et cyles vitaux de quelques espèces de poissons dans les secteurs côtiers (34.1.3 et 34.3.1) de l'Atlantique Centre-Est. COPACE/TECH/81/31 : 31–69

Bast, D., et al., 1983 Exploration par chalutage du talus continental des côtes mauritaniennes (Mission du N/R “ERNST HAECKEL” et du “WALTER BARTH” mars-avril 1982). Bull.Cent.Nat.Recher.Océanogr. et Pêches, Nouadhibou, 11 (1), 157–215

Bast, D., et al., 1984 Evaluation des ressources démersales du talus continental mauritanien (N/R “EISBAR”. février-mars 1983). Bull.Cent.Nat.Recher. Océanogr. et Pêches, Nouadhibou, 12(1), 127–148

Bergerard, P., O/Cheikh, M., 1981 Estimations des captures totales dans la ZEE mauritanienne en 1980, Bull.Cent.Nat.Recher.Océanogr. et Pêches, Nouadhibou, 9 (2), p. 21

Bergerard, P., Domalain, G., 1982 Débarquements de la pêche artisanale à Nouadhibou en 1981. Bull.Cent.Nat.Recher.Océanogr. et Pêches, Nouadhibou, 10 (2), 113–130

Bergerard, P., Richerde Forges, B., 1982 Campagnes de chalutages du N/O “NDIAGO” en 1982 (Données brutes). Archives, CNROP No. 1, Nov. 1982

Bergerard, p., Domalain, et O/Cheikh, 1982 Pêche industrielle : la pêche internationale en 1981. Bull.Cent.Nat.Rech. et Pêches, Nouadhibou, 10 (2), 11–108

Bergerard, P., Domalain, G., 1982 Pêche industrielle : débarquements à Nouadhibou en 1981. Bull.Cent.Nat.Recher.Océanogr. et Pêches, Nouadhibou, 10(2), 109–111

Bergerard, P., Domain, F., et Richer de Forges, B., 1983 Evaluation par chalutages des ressources démersales du plateau continental mauritanien. Bull. Cent.Nat.Rech.Océanogr. et des Pêches, Nouadhibou, (11) 1, 217–290

Bergerard, p., Richer de Forges, B., 1983 Campagnes de chalutages du N/O “NDIAGO” en 1983 (Données brutes - Mission 8301), Archives CNROP No. 2, avril 1983.

Bergerard, P., O/Cheikh, M., 1983 Evaluation des captures dans la zone économique exclusive mauritanienne depuis 1969. Bull.Cent.Nat.Recher.Océanogr. et Pêches, Nouadhibou, 11 (1), 251-254

Bravo de Laguna, J., Fernandez, M.A.R., Santana, J.C., 1976 Actividad de la flota pesquera espanola en aguas del Banco Sahariano durante 1975. Inf.Pesquera Inst. Espa.Oceano., (6), 35p.

Bravo de Laguna, J., Fernandez, M.A.R. and Santana, J.C., 1976 Discardings of fishes in the cephalopod fishery off West Africa. ICES CM 1976/K : 32–17p.

Bravo de Laguna, J., 1983 Los recursos pesqueros del area de afloramiento del NW africano. Inv. Pesq., Barcelona (in press).

Bruhlet, J., et Maigret, J., 1973 Résultats préliminaires de la campagne de chalutage expérimental (janvier-juin). Bull.Lab.Pêches, Nouadhibou, (2) : 57–112

Bruhlet, J., Maigret, J., et Sy, M.A., 1974 Résultats de la campagne de chalutage expérimental autour du banc d'Arguin. Bull. Lab. Pêches, Nouadhibou (3) 77–111

Champagnat, C., et Domain, F., 1978 Migration des poissons démersaux le long des côtes ouest africaines, de 10° à latitude Nord. Doc. Sci. CRODT, 68 ; 78–110

Chlibanov, V., 1980 Estimation de la biomasse de Pagrus ehrenbergi dans la baie du Lévrier. Bull.Cent.Net.Rechr.Océanogr. et Pêches, Nouadhibou, 9 (1), 116–120

Chlibanov, V., et Ly, B., 1980 Quelques données biologiques sur le Pagus etrenbergi dans la baie du Lévrier. Bull.Cent.Nat.Recher.Océanogr. et Pêches, Nouadhibou, 9 (1), 102–115

Chlibanov, V., Ly, B., et Diabate, M., 1982 Résultates des travaux de echerches effectués par chalutages dans ls Baie du Lévrier er à l'est du Banc d'Arguin en 1980-81.Bull.Cent.Nat.Recher.Océanogr. et Pêches, Nouadhibou, 10 (1) : 49–79

Darif, M., 1984 Contribution à l'étude de la dynamique de population de Dentex maroccanus et de Dentex macrophthalmus. Mémoire 3ème cycle agronomique - INAV Hassan 2.

Diakite, D., 1981 La pêche artisanale à Nouakchott, en 1980. Bull.Cent.Nat.Recherch. Océanogr. et Pêches, Nouadhibou, 9 (2).

Diakite, D., 1982 La pêche artisanale à Nouakchott, en 1981. Bull.Cent.Nat.Recherch. Océanogr. et Pêches, Nouadhibou, 10(2), 131–138

Domain, F., 1980 Contribution à la connaissance de l'écologie des poissons démersaux du plateau continental sénégalo-mauritanien. Les ressources démersales dans le contexte général du Golfe de Guinée. Thèse Doct. Etat., Univ. Pierre et Marie Curie, Paris VI et Museum Nat.Hist.Nat., 2 vol. : 342 - et 68 p.

Domanevskaya, M.V., et F.A. Patokina, 1982 particularités de la répartition et nutrition de quelques espèces de sparidés au large du littoral marocain. Recueil “Alimentation et relations nutritives de poissons et invertébés de l'Atlantique”. AtlantNIRO, Kaliningrad, p. 36–40

Domanevskaya, M.V., et F.A. Pakotina, 1984 Alimentation du Dentex macrophthalmus (Bloch) et Pagellus acarne (Risso) (Sparidae) de la région Centre-Est Atlantique. Revue “Voprosy ichtyologii”, 24 (5) : 767–772

Domanevsky, L.N. et M.V. 1971 Stepkina, Particularités de la biologie de Dentex macrophthalmus Bloch de la région Centre-Est Atlantique. Revue “Voprosy ichtyologii”, 11, ed.3(68) : 438–446

El Ahdal, M., Bianchi Schmidt, G., 1983 Liste des espèces de poissons, de crustacés et de céphalopodes, identifiées le long des côtes marocaines, de Tanger à Agadir, Note d'information No. 9 - ISPM, mars 1984.

FAO, 1984 Comité des Pêches pour l'Atlantiques Centre-est, Bulletin statistique du COPACE, No. 4. Captures nominales, 1972–1982. Bull.Stat.COPACE (4) 215p. (bilingue)

Franqueville, C., et Fréon, P., 1976 Relations poids-longueur des principales espèces de poissons marins au Sénégal. Doc.Sci.CRODT, No. 68 : 37p.

Franqueville, C., Cycle 1979 de reproduction et fécondité de la dorade Pagellus coupei au large des côtes nord-sénégalaises et mauritaniennes. Doc. Sci. CRODT No. 68 : 127–143

Franqueville, C., et Lhomme, F., 1979 Etude de la sélectivité des chaluts des différentes espèces de poissons démersux au Sénégal. Doc. Sci. CRODT No. 71 : 33p.

Franqueville, C., 1979 Reproduction et fécondité de la dorade Pagellus coupei (Dieuz) le long des côtes Nord-sénégalaises et mauritaniennes. Bull. IFAN, Sér., A.T., 41, No. 1 : 159–192

Franqueville, C., 1980 Etude des nurseries de daurades Pagellus coupei le long de la cóte Quest africaine de 10 á 20øN. Doc.Sci.CNROP No: 76, 15p.

Franqueville C., 1983 Biologie et dynamique de population des daurades (Pagellus bellottii, Steind, 1881) le long des cótes sénégambiennes Thése Doct. d'Etat, Université d'Aix Marseille II, Fac.Scien.Luminy, 275p.

Gaudechoux, J.P., Richer de Forges, B., Mission d'exploration du talus continental (N/O “NDIAGO”, juin et aoút, 1983). Archives CNROP, No. 5, Nov. 1983

Gaudechoux, J.P., Richer de Forges, B., 1983 Inventaire ichthyologique des eaux mauritaniennes, Document CNROP No. 3, 22p.

Gaudechoux, J.P., Richer de Forges, B., 1983 Mission d'exploration du talus continental (WALTER BARTH-ERNST HAECKEL), mars-avril 1982. Archives CNROP, No. 4, Nov. 1983

Gaudechoux, J.P., et Richer de Forges, B., 1984 Estimation des ressources démersales du plateau continrental mauritanien : missions du N/O “NDIAGO” ND8308, ND8310 et ND 8403 (september et décembre 1983, avril 1984). Bull.Cent.Nat.Recher.océanogr. et des Péches, Nouadhibou, (12) 1, 164–188

Giret, M., 1974 Biologie et pêche de Pagrus ehrenbergi sur les côtes du Sénégal CRODT, Doc.Scient.No. 57 : 9 fig., 4 tabl., 16p. multigr.

Gulland, J.A., 1979 la gestion des stocks de merlus et de sparidés dans la région du COPACE. Rome, FAO,10p., COPACE/PACE Series 79/13 (Fr.)

Hassioua, El M., 1983 Contribution à l'étude biologique de Pagellus acarne et de Diplodus vulgasris de la région de Casablanca. Mémoire de fin d'Etudes INAV HASSAN 2.

Kebe, M.,1982 La pêche cordière au Sénégal, CRODT, Archive No. 81, 19p

Lamoureux, P., 1985 Analyse de la pêche chalutière italienne et grecque pratiquée à partir de Dakar, au Sénégal, 1975–1983. Doc.Sci.CRODT, (sous presse)

La-Roche Brier, M., 1983 Franquet Santaella, F., Quintero Perez, M.E., Plan regional de evaluacion de recursos pesqueros, Provincia de Santa Cruz de Tenerife, Volumen 3 - Demersales (non publié)

Lemarie, G., 1977 Analyse des captures de la flottille des congélateurs japonais. Bull.Cent.Nat.Recher.océanogr. et Pêches, Nouadhibou, No. 6, 46-60.

Le Trongphan et Kompowski, 1972 A., A study on Pagellus coupei (Dieuz) from North West African region. Act.Ichth.Piscat.Vol. II, fasc. 1 : 19–30

Le Throngphan et Komowski A., 1972 The bronze bream. Pagellus acarne (Risso) from North West African region. Act. Ichth.Pisc.Vol. II, fasc. 1 : 3–18

Ly, B., et Chlibanov, V., 1983 Sparus caeruleostictus (Val. 1830) en baie du Lévrier et à l'Est du banc d'Arguin. Données biologiques. Bull.Cent. Nat.Recher.Océanogr. et Pêches, Nouadhibou, (11), 57–68.

Mennes, F., 1984 A multi-species assessment of the demersal fish stocks off Southern Morocco with emphasis on the sparid resources. Dakar, CECAF Project, 170p., CECAF/TECH/84/62

Nguyen-Xuan-Loc et Wojciechowski, J., 1972 Comparative biology of fish from Genus Dentex (Sparidae) of North West African coast. Act. Ichth. pisc. Vol. II, fasc. 2 : 77–93.

Nguyen-xuan-Loc et Wojciechowski, J., 1972 Food and feeding of fish of Detex Genus (Sparidac) from Mauritania and Senegal shelf. Act.Ichth.Pisc. vol. III, fasc. 1 : 39–48

Nguyen-Xuan-Loc et Wojciechowski, J., 1973 Marurity and fecondity of Dentex macropththalmus (Sparidae)) from North West African coast. Acta. Ichth. Pisc. Vol. III, fasc. 1 : 49–59.

O/Cheikh, M., 1977 Résultats de la pêche commerciale à Nouadhibou. Bull. Cent. Nat. Recher, Océanogr. et Pêches, Nouadhibou, No. 6, 72–101

O/Cheikh, M., 1981 Etats des débarquements de poissons à Nouahdibou, en 1980. Cent. Nat. Recher. Océanogr. et Pêches, Nouadhibou, 9 (2)

O/Cheikh, M., 1981 Quelques données statistiques sur diverses pêcheries au large de la Mauritanie, en 1980. Bull.Cent.Nat.Recher.Océanogr. et Pêches Nouadhibou, 9 (2), 71–93

O/Cheikh, M., 1981 Analyse des activités de la pêche artisanale dans la localité de Nouadhibou, campagne 1980. Bull.Cent.Nat.Recher.Océanogr. et Pêches, Nouadhibou, 9(2).

O/Cheikh, M., 1982 Analyse des captures des chalutiers à glace coréens de SOFRIMA Campagne 1980 - Bull.Cent.Nat. Recher. et Pêches, Nouadhibou, 10(2) 203–209

Poinsard, F., Garcia, S., 1984 L'évaluation des ressources et l'aménagement des pêches dans la région du COPACE : analyse perspective, Rome, FAO, 36 p., COPACE/PACE SERIES 84/32

Richer de Forges, B., 1983 Sevellec, J., et Sow, A., Evaluation des ressources démersales dans la baie du Lévrier et dans la partie Nord du banc d'Arguin de novembre 1982 à mars 1983. Bull.Cent.Nat.Rech.Océanogr. et des Pêches, Nouadhibou, (11), 1, 143–156

Soukhovershine 1980, V., et Ly, B., Caractéristiques biologiques et composition biométrique et pondérale des captures de Pagrus ehrenbergi (Val. 1830) dans la baie du Lévrier et 1'Est du banc d'Arguin en automne-hiver 1979. Bull. CNROP, vol. 7 et 8 :87-99

Stepkina, 1972 Some biological characteristics of Pagrus ehrenbergi Val. Atl.Res. Inst. for Sea Fish and Ocean (AtlantNIRO), Kaliningrad, pages 641–649

Sy, M.A. 1979, Introduction á l'étude de l'écologie de deux Sparidae des côtes atlantiques mauritaniennes : Dentex canariensis Steind. 1881. Pagrus ehrenbergi Val., 1830, Mémoire D.E.S Université des Sciences et Techniques du Languedoc, Montpellier, 49p.

Sy, M.A., 1984 Identification et classification des sparidés de la côte mauritanienne. Bull. Cent. Nat. Recher. Océanogr. et Pêches, Nouadhibou 12 (1), 198–202.

Staicu, 1983, I., Maxim, C., Rapport sur les résultats des recherches roumaines dans la ZEE de la République Islamique de Mauritanie en 1982. In COPACE/ PACE Series 83/27, pp. 78–103

Lima Dias, M. 1984, The portuguese fishery in the CECAF area in 1980-1983. In Rapport du Premier Groupe de travail spécial sur les pécheries de merlus et de crevettes profondes dans la zone Nord du COPACE, Santa Cruz de Tenerife, pp. 205–234

Maxim, C. 1982, Structures par espéces des captures de sparidés de la zone cótiére de la Mauritanie (secteur Cap Timiris) pendant la période mai-juin 1982. Cercetari marine, I.R.C.M., No. 15, pp. 169–173

Tableau 1 : Prises de sparidé (en tonnes) des flottilles artisanales marocaines exploitant les ressources démersales (compilation, d'après statistiques ISPM)

Années19701971197219731974197519761977197819791980198119821983
Prices2990,12610,42501,52150,62347,01286,03489,02796,32446,73051,92911,73986,04528,75475,9

Tableau 2: Evoluation de l'effort de pêche (en jours de pêche × cv (103)) des chalutiers artisanaux marocains pêchant les stocks crevettes/merlus/sparidés, division 34.1.1

Années19611962196319641965196619671968196919701971197219731974197519761977197819791980198119821983
Effort2779238731023285382331444024561146414385556440365174330345506821725272347416---7451

Tableau 3: Etat de la flotte côtiè re immatriculé e au 31 octobre 1983 (façade atlantique)

CHALUTIERS  SAR/CHAL  SARDINIERS  SAR/CHAL PAL/THO  PLANGRIERS  CHAL/PAL  PAL/SAR  ALGUIERS  
Quartiers et/ou portsNbreTon. moyenPuiss. moy.NbreTon moyenPuiss. moy.NbreTon. moyenPuiss. moy.NbreTon. moyenPuiss. moy.NbreTon. moyenPuiss. moy.NbreTon. moyenPuiss. moy.NbreTon.moyenPuiss.moy.NbreTon.moyenPuiss.moy.
Tanger5338,9219261.32932746,5271---1067,87251,7257110,744   
Asilah------14,426---225,731---1511,8119   
Larache686,7425224,1120928,4160169,4430414,430---58,260   
Kentra/Mehdia1140,8170522,9201513,786         124,0120   
Rabar246,915076,824------85,531   86,927   
Mohammedia------1615,267149,3150205,228   310,477   
Casablanca1854,32531349,61972816,71021273,62623229,0141   1912,971516,867
El Jadida---329,3178715,790124,912064,328122,6143421,2156   
Safa1838,01964146,62554237,8198494,24059113,565922,7135111,990   
Essaouira122,01201287,33442348,8259------241,921519,550   
Agadia4156,62744351,62748064,22632254,03073111,072532,3167      
Tan Tan---1102,0330513,8133---194,237         
Laayoune                        

Source: Marine Marchande de Maroc

SAR: Sardinier
CHAL: Chalutier
PAL: Palangrier
THO: Thonier
Nbre: Nombre
Ton. Moyen: Tonnage moyen
Puiss.moy: Puissance moyenne

Tableau 4: Composition spécifique de la flotte démersale espagnole dans la division 34.1.1 en 1982 (prises en tonnes)

Source: Spanish progress report 1982–1983

 TRAWL 40 MMTRIO 60 MMGILLNETLONG-LINETOTAL
SPECIES/MODALIDADESARRASTRE 40 mmTRIO 60 mmVOLANTAPALANGRETOTAL
Merluccius merluccius2 9721 1181 093955 278
P. longirostris6 455---6 455
M. senegalensis-63373-436
Crustaceos varios (1)1 150---1 150
Cefalopodos varios (2)813---813
Trachurus trachurus691---691
Lophius piscatorius557---557
Micromesistius poutassou540---540
Dentex macrophthalmus-65975-734
Argyrosomus regius-229--229
Zeus faber60201--261
Pagellus spp.356172120-684
Mullus barbatus50115--165
Varios2 652319220413 232
TOTAL16 2962 8761 88113621 189

Tableau 5 : Effort (en jour de pêche) des crevettiers espagnols dans la division 34.1.1, par port de débarquement

 PORTSHuelvaAlgécirasPto.Sta.MariaMalagaCadizAlmeriaTOTAL
ANNEES        
1981 14 04711 4158 6664 3821 83118140 522
1982 16 29311 6168 5743 9411 40444742 275*
  (106)**(65)(57)(52)(6)- 

* Effort disponible égalment par mois et port (Spanish progress report, 1982–1983)
** Les chiffes entre parenthèses correspondent au nombre moyen de bateaux


Previous Page Top of Page Next Page