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AMÉRIQUE LATINE ET CARAÏBES

VUE D'ENSEMBLE

Le secteur agricole

Arrangements commerciaux en Amérique latine et dans les Caraïbes

BRÉSIL

Panorama économique

Programmes de stabilisation et d'ajustement lancés depuis les années 80

Rôle et bilan de l'agriculture brésilienne

Politiques sectorielles dans le contexte de l'ajustement macroéconomique

Intervention de l'Etat en matière de commercialisation

Politiques de change et marchés agricoles

Marchés financiers, inflation et agriculture

Conclusion


45 Voir La situation mondiale de l'alimentation et de l'agriculture 1993.

46 Il s'agit d'une initiative pour le commerce et l'investissement annoncée par les Etats-Unis en 1990 qui vise à promouvoir la libéralisation du commerce régional, à réduire la dette publique et à augmenter les investissements étrangers en Amérique latine et dans les Caraïbes. Elle repose essentiellement sur une proposition tendant à instaurer une zone de libre-échange dans l'hémisphère occidental. Toutefois, mis à part quelques engagements de réduction de la dette, aucun des objectifs de l'initiative n'a fait l'objet d'une mesure législative d'application ou d'un crédit budgétaire. Néanmoins, la perspective d'un élargissement du marché des Etats-Unis a constitué un message économique puissant dans l'ensemble de la région et tous les pays d'Amérique latine et des Caraïbes, à l'exception de trois, ont signé l'EAI avec les Etats-Unis.

47 Malgré le «choc de crédibilité» infligé par le plan Collor, la compression des liquidités a rendu son attrait au marché obligataire public et redonné une certaine efficacité à la politique monétaire. Elle a également contribué à réduire fortement la dette publique.

48 Dans une certaine mesure, le succès de la politique monétaire a eu des effets inattendus par rapport à sa cible principale, l'inflation, car les taux d'intérêt très élevés ont provoqué un afflux massif de capitaux qu'il est devenu difficile de gérer.

49 I. Goldin et G.C. Rezende. 1993. A Agricultura brasileira na década de 80: crescimento numa economia en crise. IPEA Serie No. 138. IPEA, Rio de Janeiro.

50 G.C. Rezende. 1992. Do Cruzado ao Plano collor: os planos de estabilização e a agricultura. Revista de Economia Política, 12(2): 106-125.

51 C. Contador et L.C.A. Silva Jr. 1992. Inflação, preços-relativoes e risco na agricultura: algumas notas. Anais do XXX Congresso Brasileiro de Economia e Sociologia Rural. SOBER, Brasilia.

52 B.D. Albuquerque. 1993. Brasil: la política de comercio exterior y el sector agropecuario. In FAO. Políticas de desarrollo de las exportaciones en países seleccionados de América Latina. Document RLAC/93/09-COEX-48. Santiago.

53 La valeur nominale des prêts a été indexée sur un certain pourcentage des variations de prix des obligations d'Etat (40 pour cent pour les petits producteurs et 60 pour cent pour les producteurs moyens et grands). En outre, les taux d'intérêt sont demeurés fixes. Après 1984, la valeur résiduelle des prêts a été ajustée en fonction de l'indice général des prix ou d'autres indicateurs financiers.

54 Cet écart de taux était négligeable dans le contexte de la forte inflation.

55 Coton, riz, haricots, oranges, manioc, maïs et soja; les prix du cacao, du café et du blé ont augmenté moins vite que les coûts financiers (CONAB, Anexo 4, CC 93/341).

56 Si on prend comme base 1981 = 100, les prix minimaux réels des principales cultures en 1990 et 1991 s'établissaient aux niveaux suivants: 40 et 47 (coton); 38 et 43 (riz); 51 et 60 (haricots); 57 et 59 (maïs); 42 et 48 (soja).

57 En 1988, l'organisme public responsable de la gestion des stocks a estimé les pertes annuelles à 4 pour cent.

58 Ainsi, en 1982-1983, un recul important de la production végétale a coïncidé avec une forte expansion des exportations aux dépens de l'approvisionnement local; en 1986, les exportations de viande de boeuf et de volaille ont été restreintes sans tenir compte des contrats à long terme conclus entre les entreprises d'exportation et leurs clients habituels, notamment au Proche-Orient. Les exportations de volaille ont gravement souffert et n'ont jamais retrouvé leur niveau antérieur.

59 Projet de surveillance de la Banque mondiale (LATAG).

60 Selon la théorie classique de constitution du portefeuille, plus le taux d'inflation attendu est élevé, plus les agents délaissent l'argent liquide au profit d'actifs réels, y compris les produits agricoles. En revanche, plus le taux d'intérêt servi sur les obligations d'Etat est élevé, plus les agents cherchent à les conserver.


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