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CHAPITRE 3: Les possibilités d'atténuation de la marginalisation et de l'exclusion


1. Les facteurs à prendre en compte
2. Les mécanismes et outils proposés

Après cette tentative de "classification" des phénomènes de marginalisation/exclusion de certaines catégories sociales, phénomènes provoqués ou renforcés par les intervenants extérieurs, ou phénomènes intrinsèques à toute société et leur fonctionnement, il apparaît hasardeux de vouloir poser, à priori, le problème des exclus lorsqu'on aborde la mise en oeuvre d'un programme de développement en milieu rural. Toutefois, l'objectif de tout programme de développement est de générer le moins d'exclus possible, par une démarche participative appropriée qui ouvrirait le débat à tous.

Une intervention volontariste, interventionniste, ne peut résoudre directement les problèmes de marginalisation engendrés par les sociétés hiérarchisées traditionnelles, qui ont leur propre logique. C'est en initiant une démarche de changement, auprès de diverses minorités porteuses de nouvelles formes de pouvoir plus démocratiques, que celles-ci acquerront l'aptitude à poser le problème des catégories marginalisées et à accepter de débattre des revendications de celles-ci.

Il s'agira alors de mettre des dispositifs de repérage des phénomènes d'exclusion qui apparaissent ou s'accentuent, afin que le problème soit réinséré dans le cadre du programme de développement, et de débattre de ce problème avec les acteurs locaux qui animent cette démarche de changement. Pour cela, il y a, pour les intervenants extérieurs et pour les communautés rurales, des facteurs et principes d'actions à prendre en compte afin d'adapter la démarche participative à la situation spécifique de la zone où le projet va intervenir; il y a ainsi les mécanismes à mettre en place, qui formeront la combinaison d'outils utiles à l'émergence de la participation du plus grand nombre aux actions de développement et contribueront à atténuer, ou à supprimer, les exclusions de certains groupes vulnérables du processus de développement en milieu rural.

1. Les facteurs à prendre en compte


a. pour les intervenants extérieurs
b. au sein des communautés

a. pour les intervenants extérieurs

Les résultats obtenus par les intervenants extérieurs, pour atténuer ou supprimer les phénomènes d'exclusion dans le cadre du projet mis en oeuvre, seront d'autant plus significatifs, que les intervenants auront pris en compte un certains nombre de facteurs qui influent, ou expliquent ces phénomènes, il y a:

Les facteurs liés au contexte politique et institutionnel

Un environnement politique peu favorable peut réduire la marge de manoeuvre des groupes marginalisés et de leur appui, et freiner l'initiative et le pouvoir de négociation; on citera en exemple la difficulté qu'ont les groupes de base à accéder au statut juridique de GIE, les difficiles conditions d'accès à des systèmes de crédit bancaire peu adaptés au monde rural et plus particulièrement à des groupes économiquement vulnérables. Le projet APPOL dans sa 2eme phase, a tenu compte de ces difficultés, et a contribué, à soutenir, informer, former et aider financièrement les maraîchers désireux de se constituer en GIE, sans toutefois s'immiscer dans les décisions des exploitants maraîchers qui ne le souhaitaient pas.

Les facteurs d'ordre social et culturel

La connaissance du milieu est complexe et ne s'invente pas, il faut s'attacher à comprendre les. logiques d'une juxtaposition de réalités différentes et prendre le temps de les connaître. Les sociétés rurales ne sont pas homogènes et fonctionnent suivant un ordre établi, qui d'ailleurs n'est pas forcement remis en cause par les différentes catégories sociales qui les composent, d'où la nécessité de s'adresser aux organisations de base telles qu'elles sont et non pas telles qu'on voudrait qu'elles soient, et éviter de vouloir juxtaposer un système de fonctionnement et d'organisation extérieur, qui n'entrerait pas en cohérence avec le système existant, parce que se substituant au système traditionnel qui lui répond à des aspirations, des normes, qui soit ont fait leurs preuves, soit ne peuvent être remis en cause de par leur caractère traditionnel. La réalité sociale pour les différentes catégories et leur inter-relations, à tous les échelons, sont autant de facteurs à connaître pour mieux comprendre les phénomènes d'exclusion qui apparaissent, ou sont perçus comme tels, par les intervenants extérieurs.

Les facteurs liés aux formes d'organisation

L'organisation des sociétés rurales dans lesquelles se développent les projets ou programmes participatifs, est plus ou moins favorable à la participation de tous:

- Si l'organisation de base est faible, il est important de connaître les différentes strates qui la composent, et comprendre l'interdépendance des unes sur les autres, pour être à même de favoriser un processus de changement visant à donner un meilleur statut aux groupes marginalisés; ces formes d'organisation s'appuient sur des raisons historiques, culturelles pour régir les systèmes de production, la distribution des revenus monétaires, pour expliquer comment se positionnent les différentes catégories, comment se manifeste leur interdépendance, et pourquoi.

- Si l'organisation de base est forte et reconnue, il est alors important de mieux comprendre où se situent les centres de décision, de connaître qui les a soutenus, portés, car ce sont ceux qui les ont cautionnés qui devront être vigilants sur la capacité des décideurs à prendre en compte les aspirations de tous. Les dirigeants d'une organisation rurale, qui ont émergé grâce à l'appui de leurs groupes de base, devraient normalement être à même de leur rendre des comptes, de les informer, de les impliquer dans le processus de développement dont ils seraient les garants de la réussite. L'intervenant extérieur doit s'informer des conditions de l'émergence de l'organisation et de ses représentants avec lesquels il aura des contacts, afin de les aider à mettre en oeuvre une démarche participative permettant au plus grand nombre de bénéficier des actions que le projet a initiées.

Les facteurs dus à la capacité de changement des groupes cibles et à son rythme par rapport aux exigences extérieures.

Dans le contenu et la durée des programmes, le rythme de déroulement des actions doivent s'adapter au rythme d'appropriation de ces actions, par les intéressés. La capacité d'intervention d'une équipe d'appui présuppose la conjonction avec la capacité d'absorption de cet appui par l'organisation bénéficiaire, et la conduite d'une démarche participative doit prendre le temps de renforcer ces capacités, et il n'est pas toujours aisé de faire concorder les impératifs d'un programme limité dans le temps, avec le nécessaire temps de maturation des acteurs locaux pour le maîtriser.

Le temps pris pour la conduite d'une réflexion concertée et participative de la part de l'équipe de terrain du projet APPOL et des groupements maraîchers, a certes retardé les premières réalisations prévues dans le calendrier du programme initial, mais il aura été bénéfique du point de vue de la compréhension et de l'intérêt que les maraîchers ont ensuite apportés à la formation de leur GIE et leur système de fonctionnement mis en place avec l'adhésion de tous. Les dirigeants de Cadef, forts de leur compétences acquises grâce à la formation dispensée par les intervenants du programme, ont eu tendance à se conformer au rythme imposé par les échéances des bailleurs de fond, et, ont de ce fait creusé l'écart avec leurs groupes de base, que maintes raisons empêchaient de suivre ce rythme.

Les facteurs relevant de la motivation réelle et des ambitions des groupes concernés

Un projet conçu de l'extérieur, sur un diagnostic technique ne prend pas forcement en compte les motivations réelles des groupes auxquels il s'adresse. Si le contenu du projet ou programme est d'apporter un appui méthodologique à l'organisation d'une association par exemple, il sera nécessaire d'alimenter cet appui en l'accompagnant de réalisations concrètes qui entretiendront et mobiliseront de façon constante la participation des intéressés. Il n'y a pas de participation sans résultats concrets qui la motivent.

Par ailleurs, les décideurs, se basant sur une étude technique et externe, peuvent également se tromper dans le choix des actions à entreprendre bien qu'il leur parait être la solution à un certain nombre de problèmes constatés; les motivations des groupes concernés ne sont pas toujours axées sur ces solutions préconisées; les groupements féminins du projet APPOL, bien qu'ils n'aient pas refusé de participer à la création de boutiques villageoises, ne se sont pas investis dans la formation comme les animateurs l'auraient souhaité, tout simplement parce que ces boutiques n'avaient qu'un intérêt limité dans l'éventail de leurs autres aspirations, lesquelles étaient axées principalement sur la production maraîchère; en s'occupant des boutiques villageoises, les femmes se sentaient exclues, écartées, de l'objectif prioritaire tel qu'il avait été présenté par les animateurs, à savoir la promotion de la filière maraîchère; Le projet APPOL dans la 2eme phase, s'attachera à tenir compte de ces aspirations et veillera, au niveau de ses interventions, à ne pas écarter les femmes du contenu global du programme tout en facilitant leur intégration, par des appuis spécifiques dans certaines circonstances, les sessions de formation par exemple.

Les facteurs liés à la maîtrise de la conduite de la démarche participative

La maîtrise de la démarche participative par ses utilisateurs, demande avant tout leur adhésion aux principes et finalités de la démarche, à savoir, faire en sorte que la concertation et la coopération des groupes concernés remplace leur attitude de dépendance et de passivité face à l'aide extérieure ou la politique menée par leurs leaders. Ceci est différent des objectifs de résultats technocratiques, qui en favorisant la promotion des "bons élèves", lesquels sont mieux aptes à "participer", aboutirait à écarter les autres. Il est donc important, tout au long du programme d'actions mises en oeuvre, de maintenir ce processus de participation en favorisant le renforcement des organisations de base, en maintenant la diversité et l'extension des actions, en maintenant les conditions de débat internes et de réflexion sur les modalités de changement qui s'effectuent, en prenant le temps nécessaire pour que les groupes concernés acquièrent la capacité de se prendre en charge.

La démarche participative est un processus par lequel les collectivités villageoises, ou organisations de base, analysent leurs problèmes, portent une appréciation critique sur les contraintes et cherchent des solutions appropriées dans un cadre communautaire. Les utilisateurs de la démarche participative doivent, pour cela:

- adapter le contenu du projet aux situations locales,

- se concerter et négocier avec les partenaires extérieurs et endogènes. Les acquis extérieurs doivent renforcer les stratégies endogènes et non les infléchir à partir de modèles plus ou moins imposés,

- faire émerger des mécanismes de décision, de gestion, de concertation, d'évaluation et de contrôle, qui fonctionnent sans appui extérieur permanent et qui soient reconnus par tous,

- considérer les difficultés rencontrées comme des opportunités à savoir, pour enrichir les expériences futures (nécessité constante d'adapter ses outils aux impératifs du moment),

- développer la participation du plus grand nombre en instituant des relations de confiance réciproque,

- faire, autant que se peut, coïncider les rythmes sociaux et les rythmes du projet; il y a le temps, souvent long, de la maturation d'un projet, de la consolidation des organisations de base, de la transformation progressive des mentalités, meilleur atout pour alimenter une dynamique de changement et permettre la réelle motivation pour la conduite des activités.

Tout comme l'a fait le projet APPOL, l'important est d'analyser au fur et à mesure les difficultés rencontrées et trouver le consensus entre les réalités locales et les propositions porteuses de changement. L'intervenant extérieur doit s'attacher à créer les conditions nécessaires pour permettre cette maîtrise des changements entrepris. En fin de compte, un processus de participation doit aboutir à la libération des initiatives de base, à l'autonomie et à la responsabilisation des groupes concernés sur des principes démocratiques pouvant atténuer, sinon enrayer les tentatives de marginalisations/d'exclusions.

b. au sein des communautés

Les facteurs à prendre en compte relèvent des réalités sociales du milieu dans lequel on travaille; celles-ci s'imbriquent nécessairement avec les options de changement que favorise le projet ou programme de développement et ne doivent pas être occultées pour autant. Pour cela devront être pris en compte les facteurs tels que:

- la réalité spécifique de chaque catégorie sociale, surtout dans un programme d'actions qui favorise la mixité des partenaires dans la conduite de ces actions,

- le caractère incontournable des "anciens", détenteurs de l'ordre établi et la nécessaire négociation des innovations avec eux,

- les facteurs d'affinités historiques, culturelles géographiques et sociales pour le renforcement ou la création d'organisations de base pertinentes,

- les réalités économiques qui sont différentes suivant les zones à économie de rente et les zones à économie fragile (cultures sous-pluie).

Pour qu'il y ait participation véritable il faut qu'il y ait contrôle par les populations elles-mêmes du processus de production et de réalisations. Le développement est avant tout l'affaire des communautés concernées. Ce sont elles qui se prononceront sur les priorités hiérarchisées suivant leurs besoins et contribueront par ailleurs à la définition des objectifs et besoins et mise en oeuvre des actions du programme. Pour cela elles devront maîtriser le processus participatif, et adhérer à la démarche elle-même en ayant la possibilité de créer des structures décentralisées permettant la mise en oeuvre de la démarche participative.

L'élaboration concertée de plans et programmes villageois sont un support pertinent pour impliquer directement les intérêts et motivations des gens. L'exemple du CADEF est à ce titre significatif, le plan de développement de la zone du Fogny servant de repère pour éviter les déviations possibles des leaders qui ne s'y conformeraient pas; et la remise en cause par les groupes de base du rôle de leurs animateurs s'est appuyée sur les grandes orientations du plan qu'ils ont contribué à mettre en oeuvre.

2. Les mécanismes et outils proposés


a. la formation
b. les moyens de communication
c. des "ficelles" et des outils

Dans les 3 études de cas apparaît de façon évidente, la nécessité de mettre en place des mécanismes destinés à atténuer les phénomènes de marginalisation et à créer les conditions favorables à une réelle participation. Ces mécanismes seront la combinaison de programmes de formation, d'utilisation d'outils de communication adaptés au contexte social économique et culturel des groupes concernés, et de la capacité des utilisateurs de la démarche d'innover suivant leur propre sensibilité mais aussi la bonne perception du milieu dans lequel ils travaillent.

a. la formation

Elle s'appuie sur 4 axes essentiels

- Une formation horizontale, qui soutient toutes les autres, est celle de l'appui à la réflexion collective, et l'amélioration des capacités de négociation; elle consiste à entraîner les paysans, à bien identifier les problèmes qu'ils rencontrent, à définir des objectifs pertinents et cohérents par rapport aux actions à mener, à expérimenter les innovations et à évaluer les résultats de leur entreprise, à analyser les rapports de force externe et interne à des fins de prises de position politique (ex: La création d'un volet spécifique animation en appui avec les autres volets de formation dans le projet APPOL, confirme cette préoccupation). Ceux qui croient que le développement n'est qu'une affaire de techniques se trompent, il s'agit de maintenir le difficile équilibre entre le temps de la réflexion et des actions concrètes le facilitant.

- Une formation technique qui doit répondre aux besoins clairement identifiés au préalable et qui doit être menée en situation, sur le test pratique des connaissances (savoir faire/faire savoir).

- Une formation à la gestion car c'est par une gestion bien comprise et assimilée, que l'on renforce les capacités de suivi et de contrôle internes des opérations et seuls les instruments, définis par les intéressés, sont susceptibles d'appropriation adéquate.

- Une alphabétisation fonctionnelle effectuée dans les langues nationales et qui s'organise en fonction des contraintes de temps et de disponibilité des apprenants.

Les exclusions sont renforcées, quand l'information/formation n'est pas décentralisée, quand la formation sur le SAVOIR n'est pas partagée. Pour cela il faut tenir compte de:
- la nécessité de concevoir des contenus de formation, spécifiques, pour les femmes, pour les animateurs, pour les leaders, pour les adhérents (Cf. APPOL). Faire participer ne signifie pas un nivellement par le bas, c'est au contraire susciter une dynamique avec les plus motivés qui se constituent en exemple pour les autres.

- la nécessité de faire circuler l'information, favoriser les échanges (Union de Koulouck) rechercher à l'extérieur les informations utiles, valoriser sur place les informations disponibles.

b. les moyens de communication

Ils doivent tenir compte du caractère essentiellement oral du système de communication local, et se conformer aux exigences que demande la participation du plus grand nombre dont le degré d'instruction est inégal.

Ainsi il est souhaitable que les moyens de communication soient conçus pour faciliter l'information et non l'occulter en utilisant des outils peu accessibles; les outils de communication sont divers et variés:

- ils utilisent la langue du pays,

- ils évitent les traductions qui prêtent à équivoque ou ne traduisent pas la pertinence des "dictons" employés,

- ils illustrent leur message avec toute forme d'expression (panneaux, guides, tracts, pièces de théâtre, audio-visuel, cassettes radio, vidéo) évoquant les réalités de la zone afin que tous se reconnaissent dans ces modes d'expression.

c. des "ficelles" et des outils

Faire appel à un "back ground" méthodologique certes est important, mais il doit être associé à la créativité et au bon sens personnel qui permet à l'animateur d'adapter ses connaissances de la démarche participative à la réalité du milieu où il intervient et d'utiliser des exemples issus de ce milieu.

Des exemples, rencontrés dans les études de cas, illustrent bien que, pour faire passer un message important et reconnu par le plus grand nombre, il faut utiliser des méthodes, moyens de communication que les populations connaissent et utilisent déjà dans la vie courante. On évoquera:

- le vote à bulletin secret qui a permis de faire émerger des responsables femmes, jeunes aux comités de gestion, avec pour seul critère l'acceptation par le groupe sur des compétences exclusivement individuelles (APPOL principe démocratique),

- le règlement de participation aux réunions basé sur un quorum à atteindre pour que la réunion soit légale (APPOL),

- le fait de renvoyer tout le monde responsable à sa base pour rendre compte de son mandat passé et se positionner pour le renouvellement prochain du projet (CADEF),

- le fait d'accepter de prendre des risques, quand les populations ne sont pas en mesure de le faire (faute d'appréhension de l'enjeu) et de subventionner des actions qui n'apparaissent pas intéressantes au départ (APPOL subvention des magasins de stockage),

- la volonté de décentraliser les actions dans tous les villages de la zone pour éviter une concentration préférentielle (Projet Koulouk),

- la mise en place d'instruments de référence qui concrétisent par des engagements officialisés les différents partenariats. En effet, la participation populaire n'est réelle que si elle s'épanouit dans un climat de confiance réciproque, bailleurs de fonds, équipe d'appui, et les partenaires du Projet que sont les populations à qui il s'adresse (Contrat entre l'Union des groupements de Koulouk et Oxfam GB, Charte du Cadet, Statuts des GIE de maraîchers du Gandiolais).

Cet ouvrage résultat de deux études effectuées a la demande ou Service de l'analyse et de l'organisation du développement rural se compose de deux parties. La première analyse les conditions et les difficultés de mise en œuvre des projets participatifs dans les pays du Sahel. Ce regard sur l'histoire récente cherche a éclairer les efforts actuels pour renforcer la participation et la durabilité la deuxième partie recense les phénomènes d'exclusion et de marginalisation observes dans le processus de développement rural participatif et fait des recommandations visant sinon a supprimer ces phénomènes du moins a en atténuer les effets.


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