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Suivi-Evaluation de l'impact des radios rurales en zone Mali-Sud - Expériences des radios du GCP/MLI/020/NET

Par Oumar Sangaré - Coordonnateur du Projet GCP/MLI/020/NET Relance des radios rurales au Mali"

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Biographie

Oumar Sangaré est diplômé en Philosophie-Psychologie (Ecole Normale Supérieure de Bamako au Mali) et en Journalisme-Communication (Deutsche Welle en Allemagne).

Il a occupé les fonctions suivantes:

Oumar Sangaré est depuis 1997 Coordonnateur National de la seconde phase du Projet Relance Radio Rurale (GCP/MLI/020/NET).

Publications

Résumé de la communication

La communication portera sur:


I. CONTEXTE DU PROJET GCP/MLI/020/NET

II. Techniques de Suivi-Evaluation de l'Impact des Radios Rurales en zone Mali-Sud

III. Techniques utilisées après la formation sur le Suivi-Evaluation de l'impact des radios

IV. Expériences acquises dans le cadre du suivi-évaluation des Radios du GCP/MLI/020/NET


I. CONTEXTE DU PROJET GCP/MLI/020/NET

1. Introduction générale

La deuxième phase du projet Relance Radio Rurale Mali-Sud est intervenue en 1997, deux ans après la fin d'une première phase (TCP) financée par la FAO avec l'appui de l'UNICEF entre 1993-1995.

Le contexte politique était favorable après la fin des régimes à parti unique où l'Etat gardait le monopole absolu de l'information communication, caractérisé par un contrôle systématique, une gestion totale des médias par le blocage de la liberté d'expression.

Après 1991, s'instaure une ère favorable à l'éclosion des médias au Mali, ère qui enregistrera d'ailleurs la prolifération de la radio et de la presse écrite, mettant fin non seulement à trente années de main mise de l'Etat sur les médias, mais aussi de régime autocratique.

1.1. Situation des médias avant 1991

De l'indépendance du Mali en 1960 au dernier régime à parti unique en mars 1991, radio, télévision et presse écrite, aveuglées par l'Etat, devenaient des marionnettes du Pouvoir. Comme caractéristique, une langue de bois, une pensée unique et uniforme, des slogans creux, évasifs et sans conviction, des messages verticaux. Bref, un monde où les idées sont préfabriquées dans une totale absurdité démagogique.

En résumé, après trente années d'indépendance, la République du Mali a vécu sous la propagande de la radio télévision nationale et du quotidien national L'ESSOR pour effectuer le tapage et l'embrigadement national. «La voix de son maître» comme se plaisaient à dire des auditeurs et lecteurs de ces deux organes nationaux.

Début 1991, encore, Radio-Mali qui ne couvrait que 60 % de l'espace national et L'ESSOR lu par moins de 5 % de la population continuaient à ignorer volontairement les besoins en information-communication de celle-ci, en foulant au pied en partie la diversité linguistique et culturelle des minorités d'un pays vaste de 1.240.000 km².

1.2. Situation des médias après mars 1991

Après mars 1991, les nouvelles autorités politiques donnent un coup de frein au monopole des médias d'Etat. C'est une ère nouvelle qui s'ouvre.

La volonté politique aidant, il s'ensuit une explosion des médias au Mali et plus particulièrement de la radio. Dix ans plus tard, c'est-à-dire en 2000, plus de 120 radios sont identifiées au Mali, parmi elles, 90 opérationnelles dont 15 dans la capitale.

Du côté de la presse écrite, trente titres ont été recensés, dont plus de 15 dans la capitale. En matière de radio, la décennie 1991-2000 a constitué la période d'éclosion; en même temps de recherche d'une voie appropriée pour la création, le bon fonctionnement et la gestion des radios de proximité.

Cette période a vu la mise en place d'une politique nationale de communication au Mali, l'exécution de la première phase de relance de la radio rurale dans le cadre d'un TCP (financé par la FAO avec l'appui de l'UNICEF) ainsi que la deuxième phase de la relance de la radio rurale.

Parallèlement, d'autres activités favorisant le développement de la radio au Mali étaient encouragées par les partenaires au développement.

2. Disposition des partenaires à appuyer la politique de communication du Mali

L'après mars 1991 s'est caractérisé par la disponibilité des partenaires au développement à soutenir le processus de démocratisation en cours au Mali. Cela s'est traduit au niveau de la communication par:

2.1 L'atelier de la mise en place de la politique nationale de communication développement (4-11 octobre 1993)

Disposés qu'ils étaient après l'instauration de la démocratie, les partenaires du Mali tels que la FAO et le PNUD ont soutenu l'atelier de la mise en place de la politique nationale de communication pour le développement en octobre 1993.

Les principes généraux de cette politique nationale de communication pour le développement visaient à l'établissement d'un dialogue véritable et permanent entre les différents acteurs du développement, en somme une gestion concertée indispensable à la réussite des activités de développement.

En raison de ces principes fondamentaux, l'objectif de la communication pour le développement est de permettre aux collectivités rurales de gérer et de maîtriser leur environnement, y compris l'agriculture, la santé, l'habitat et les autres facteurs dont dépend la qualité de leur vie, en liaison avec l'action gouvernementale.

Les fonctions de la communication pour le développement peuvent se résumer ainsi:

Il est établi que si la "communication sociale" permet d'atteindre un consensus sur les actions de développement à entreprendre, "la communication éducative" doit fournir l'information et les savoirs techniques dont les populations ont besoin pour être en mesure d'agir dans le consensus.

Enfin, la communication institutionnelle est essentielle pour une compréhension commune des objectifs et des besoins et elle constitue la base nécessaire pour engendrer un bon travail d'équipe.

2.2 Le schéma directeur de développement de la radio au Mali(1993)

En 1993, la nécessité de développer un schéma directeur de la radio au Mali s'est imposée avec l'appui:

C'est ainsi que l'étude effectuée en la circonstance a identifié 102 sites d'implantation d'émetteurs radios et télévision F.M.

En 2000 déjà, ce schéma directeur est dépassé, car le Mali compte au moins 130 radios dont 106 opérationnelles.

Une nouvelle étude est prévue très prochainement avec le même partenaire l'UIT.

2.3. La première phase de Relance de la Radio Rurale (1993-1995)

La première phase de relance de la radio rurale débute en mai 1993 par un TCP financé par la FAO et qui s'achève en juin 1995.

Les objectifs visés étaient les suivants:

Quant aux réalisations:

Les résultats de cette première phase jugés satisfaisants ont conduit à la recherche de partenaires pour une seconde phase visant à l'implantation de radios de proximité. En cela, les Pays-Bas contactés par le Mali et la FAO ont jugé utile de prendre le relais dans le cadre d'un GCP/MLI/020/NET.

2.4. L'installation de quatre radios rurales locales(1993-1995)

L'atelier de mise en place de la politique nationale de communication pour le développement a été immédiatement suivi par l'installation de quatre radios rurales locales, respectivement à Niono, Kadiolo, Bandiagara et Kidal.

La disponibilité des partenaires au développement comme l'ACCT (l'Agence de Coopération Culturelle et Technique) et la volonté politique des autorités politiques du Mali sont à l'origine de l'installation de ces quatre radios.

L'Agence de Coopération Culturelle et Technique a financé:

Il s'agissait ainsi de l'une des premières expériences de gestion et de fonctionnement des radios rurales créées sur fonds de la coopération internationale en mars 1991.

2.5. La Deuxième phase du projet Relance Radio Rurale - Mali Sud II (1997-2000)

2.5.1. Introduction

Après une première phase du projet Relance Radio Rurale financée par la FAO entre 1993-1995, les Pays-Bas acceptent de prendre le relais à la demande des autorités maliennes appuyées une fois de plus par la FAO.

C'est ainsi que le gouvernement du Royaume des Pays-Bas a décidé d'accorder 700 000 dollars pour la création et le suivi de quatre radios rurales communautaires: Bougouni, Bla, Kolondiéba et Koutiala en zone cotonnière également appelée Mali-Sud.

L'exécution des activités du projet est de trois ans. La FAO est désignée comme le maître d'œuvre. Le Ministère de la Communication et la CMDT (Compagnie Malienne de Développement des Textiles) assurent la contrepartie nationale et soutiennent sans ambiguïté le projet tout en lui garantissant son indépendance vis-à-vis de l'Etat.

2.5.2. Objectifs principaux du projet

La création des quatre radios rurales dotées de structures de gestion adéquates en vue d'assurer leur pérennité a été fondamentale.

Pour cela, les populations locales ont été autant que possible impliquées dans la gestion de la radio par:

L'absence de réglementation en matière de radio en République du Mali a nécessité l'étude pour l'adoption d'un statut juridique et d'un cahier des charges reconnus par l'Etat.

Dans le cadre de ce projet, la FAO a collaboré avec le Ministère de la Communication à la proposition du document de statut et du cahier des charges des radios au Mali, qui devrait être adopté en Conseil des Ministres.

Les communautés locales qui seront les propriétaires de ces radios participeront de manière active à la production des émissions et à leur écoute, pour favoriser le développement des activités sociales, économiques et culturelles.

Tels sont les principaux objectifs du projet Relance Radio Rurale Mali Sud II, dénommé GCP/MLI/020/NET.

II. TECHNIQUES DE SUIVI-EVALUATION DE L'IMPACT DES RADIOS RURALES EN ZONE MALI-SUD

1. Présentation de la zone Mali Sud

En République du Mali, la zone Mali Sud est identifiée comme zone cotonnière, ou zone CMDT (Compagnie Malienne de Développement des Textiles).

La pluviométrie reste encore normale et la végétation sans grand dommage par rapport au reste du pays.

Avec 500 000 tonnes de coton en 1999 (2ème producteur africain) la zone CMDT ou zone Mali Sud est aussi la première en matière de production agricole et vivrière avec 1 000 000 tonnes en moyenne. Sa superficie est de 138 000 Km² et compte une population de 2,5 millions d'habitants.

Les 4 radios rurales communautaires du GCP/MLI/02/NET ont été installées en zone Mali Sud. Elles ont été financées par le Gouvernement du Royaume des Pays-Bas pour environ 800.000 USD. La FAO est l'organe d'exécution du projet.

2. Définition du Suivi-Evaluation

2a. Le Suivi

Le Suivi est une activité continue et régulière qui permet non seulement la quantification des résultats mais aussi l'identification des points forts et des faiblesses de la mise en œuvre d'un programme, d'un projet, d'une activité.

2b L'évaluation

L'Evaluation est l'analyse critique des bénéfices par rapport aux résultats du projet. Elle détermine la pertinence, l'efficacité, l'effet de l'impact des activités au regard des objectifs.

Le Suivi-Evaluation est donc une technique pour déterminer et quantifier les résultats d'une activité ou de plusieurs activités par rapport aux objectifs. S'ils sont positifs ou non, s'ils ont un impact ou non.

3. Techniques utilisées par les radios de Mali Sud avant l'acquisition de formation

Avant l'introduction des techniques de Suivi-Evaluation, les radios utilisaient des pratiques courantes pour recueillir les réactions des auditeurs.

Les pratiques courantes utilisées par les radios

A Bougouni

Radio Kafo-Kan utilisait essentiellement le courrier des auditeurs pour connaître les opinions de celles et ceux qui l'écoutent ; elle se basait également sur les dires de ses représentants dans chaque village (plus de 400 villages). Et puisque la station devait couvrir la totalité de la circonscription, lors des sorties sur le terrain, les équipes se renseignaient sur les problèmes de réception du signal radio, en s'appuyant sur des témoignages.

Enfin, les visites des auditrices et auditeurs à la station pour signaler tel ou tel fait ou exprimer telle ou telle opinion viennent compléter cette panoplie.

A Koutiala

Le réseau Kaïra utilise le courrier des auditeurs, les clubs radiophoniques et les assemblées de coordination mensuelles des 280 clubs du réseau, pour obtenir les réactions. Dans le cadre de l'appui aux activités de la radio et des communautés, il est organisé des séances de critique sur le contenu des émissions.

A Fana (Radio Fanakan)

Le courrier vient en tête des moyens utilisés pour recueillir les réactions des auditeurs ; il est complété par les visites des auditrices et auditeurs à la radio, les sorties sur le terrain et le club des amis de la radio. Radio Fanakan a également développé le système des clubs d'amis de la radio.

A Koutiala

Radio Jamana se base essentiellement sur le courrier et les sorties sur le terrain. Une émission intitulée «A cœur ouvert» fait appel aux témoignages téléphoniques pendant une semaine en fin d'année en vue d'établir le bilan sur l'écoute de la radio.

Afin de permettre aux auditrices et auditeurs qui n'ont pas accès au téléphone de s'exprimer, une radio mobile se rend sur le terrain pour ouvrir les micros de «A cœur ouvert».

A Bla

Radio Bendougou utilise le courrier et les sorties sur le terrain.

A Kolondièba

Radio Benso fonde sa collecte d'information sur:

A Koutiala

Radio Uyesu utilise les opinions exprimées lors des visites des auditeurs sur le contenu des émissions, les performances des animateurs. Les sorties sur le terrain permettent d'obtenir un feed-back. Une émission intitulée Micro aux auditeursest diffusée tous les jeudis pendant une heure. Des émissions de jeux radiophoniques sont également utilisées aussi pour recueillir les réactions des auditeurs.

A Bougouni

Radio Banimonotié utilise les rapports des groupes d'écoute, mais également les points de vue «isolés» des auditeurs.

III. TECHNIQUES UTILISÉES APRÈS LA FORMATION SUR LE SUIVI-EVALUATION DE L'IMPACT DES RADIOS

Introduction

En janvier 2000, le projet relance radio rurale introduit une nouvelle méthodologie de suivi-évaluation lors d'une session de formation encadrée par M. Jean-Pierre Ilboudo fonctionnaire à la FAO. Cette formation a révélé le constat suivant:

Sans suivi évaluation, une radio n'est qu'une caisse de résonance assourdissante ; car celle-ci ne vaut que par son auditoire et son impact ; surtout lorsqu'il s'agit de radios rurales communautaires dont les objectifs sont clairs et bien définis.

En conclusion, chaque radio gagnerait en instituant un suivi-évaluation régulier pour améliorer ses prestations sur le terrain, en corrigeant ses erreurs et ses insuffisances, en répondant aux besoins en information-communication des populations.

Sur la base d'expériences acquises par les radios de Mali Sud, la formation effectuée pendant 10 jours à Bougouni a révélé la nécessité d'une méthodologie simple, n'ayant pas de rupture avec l'ancienne, mais tout en introduisant de nouvelles formes. C'est pourquoi, cette formation sur le suivi-évaluation de l'impact des radios a retenu trois techniques:

1. Le courrier des auditeurs

Il est constitué de lettres des auditeurs et auditrices pour saluer le personnel de la radio, des amis, des parents, des frères ou évoquer des problèmes relatifs au contenu d'une émission, ou à la programmation.

Ce courrier reste la source prédominante de feed-back qu'utilisent les radios rurales locales de la zone Mali Sud.

Seules seront prises en compte, les lettres posant des questions en rapport avec le contenu des émissions diffusées, la réception du signal ou des heures de diffusion. C'est du traitement de ce courrier qu'il va s'agir et ce, selon les 3 axes ci-après:

1.1. Analyse du courrier des auditeurs

1.2. Identification des thèmes et problèmes soulevés par la lettre

A partir de l'analyse du contenu, il est aisé d'identifier les thèmes ou problèmes soulevés par les auditeurs.

1.3. Traitement documentaire

Le courrier des auditeurs doit être classé. Le traitement documentaire se fait en fonction de l'origine (provenance) et du thème de la lettre.

Provenance de la lettre:

Thème du courrier:

2. Les fiches de suivi-évaluation

Toute émission de radio rurale doit comporter un ou des objectifs à atteindre, qu'on désignerait «Finalités recherchées». D'où la nécessité de préparer et de concevoir l'émission. Les finalités recherchées doivent être clairement définies.

Le contenu, la conception, le type d'émissions doivent être adaptés aux objectifs recherchés.

Le Suivi-évaluation d'impact

Suivre et évaluer l'impact d'une émission, c'est mesurer dans le temps et dans l'espace les conséquences positives ou négatives que l'émission a eu auprès des populations: conséquences sur les attitudes, les comportements.

Les pages suivantes représentent les différentes fiches utilisées par les radios en zone Mali Sud pour effectuer le suivi évaluation des radios. (pages 14 à 17).


Nom de la Station de Radio: .................................................

IDENTIFICATION: DEFINITION

EMISSION .......................................................

THEME ........................................................................

DATE DE DIFFUSION ........................ HEURE ............................

LOCALITE DE REALISATION .......................................................

ORIGINE .......................................................................

EMISSION:     Reportage      Magazine

                         Causerie-Débats

                         Emission Publique

                         Microprogramme

PUBLIC-CIBLE .............................................................

FINALITES RECHERCHEES

 

SUIVI / EVALUATION DE L'IMPACT

L'analyse s'effectue huit jours maximum après diffusion

  1. Avez-vous écouté l'émission du.....................................sur......................................
  2. Quel était le contenu de l'émission ?
  3. En quoi l'émission vous a-t-elle intéressé (e) ?
  4. D'après vous, quelle était l'utilité de cette émission et quel (s) message (s) avez- vous retenu (s)?

SYNTHESE EVALUATION NIVEAU I

Selon la réponse a),

l'émission a été écoutée    oui    non

Selon les réponses b, c, d, e,

l'émission a été:

Observations/critiques sur la conception et la diffusion de l'émission:

Analyse à moyen terme

Selon les finalités recherchées par l'émission diffusée, les procédures de suivi et d'évaluation de leur impact vont varier sensiblement.

Deux exemples d'émission ayant comme finalité INFORMATION ou SENSIBILISATION sont présentés et vont servir de MODELES sur le plan de l'analyse d'impact.

Pour toutes autres émissions non répertoriées (et ayant pour finalité MOBILISATION, MOTIVATION ou FORMATION), la même méthodologie d'analyse d'impact devra être appliquée.

TITRE DE L' EMISSION

 

 

 

 

 

FINALITES RECHERCHEES : Information

 

COLLECTE INFORMATION/SUIVI

EVALUATION

MODE a) Questions(interview)

 

Positive         Négative

 

Positive        Négative

 

MODE b) Observations

Positive        Négative

 

Positive        Négative

 

Positive         Négative

 

 

5 positifs : finalités atteintes

- 3 positifs : échec de l' émission

 

 

 

 

Si impact négatif

Fatalement l' émission ne correspond pas aux besoins des populations.

* Emission mal conçue

* Diffusion inappropriée

* Autres

Concertation avec le Coordonnateur National

 

TITRE DE L'EMISSION

 

 

 

 

 

FINALITES RECHERCHEES :Sensibilisation

COLLECTE INFORMATION/SUIVI

EVALUATION

MODE a) Questions(interview)

Positive    Négative

Positive   Négative

Positive   Négative

 

 

MODE b) Observations

Positive    Négative

Positive     Négative

Positive    Négative

MODE c) Autres sources d'info

 

6 positifs = finalités atteintes

- 3 positifs = Echec / Emission non appropriée

 

 

 

 

Si impact négatif

- L'émission ne correspond pas aux besoins

- Ou l'émission correspond aux besoins mais est mal conçue ou diffusée à des heures non appropriées.

Concertation avec le Coordonnateur National

 

  • Niveau III pour juger de l'apport d'une émission en terme social ou économique au niveau d'un groupe, d'une localité: conséquences positives ou négatives sur les attitudes et comportements

    Quatre étapes de base permettent de sélectionner des comportements ciblés selon un processus participatif:

    3. Le "focus group"

    3.1. Définition

    Le "focus group" est une technique de recherche qualitative. Lors d'un "focus group", un modérateur ou un animateur radio s'entretient avec un petit groupe homogène d'interlocuteurs à travers une discussion sur un sujet spécifique.

    Au cours de l'entretien, le modérateur ou l'animateur utilise une liste de questions pertinentes non seulement pour collecter l'information, mais aussi pour permettre aux participants de parler librement, ouvertement sur un sujet, un thème choisi, le sida par exemple.

    Le "focus group" constitue un échange entre participants du groupe. La responsabilité du modérateur ou de l'animateur est d'aider à l'apparition de l'échange. De préférence, les hommes doivent jouer les facilitateurs seulement avec les groupes d'hommes, et les femmes avec les groupes de femmes.

    3.2. Nombre de participants à un "focus group"

    Cinq à douze personnes peuvent participer à un focus group. Le nombre optimal va de 5 à 7 personnes.

    3.3. Sélection des participants dans chaque «focus group»

    Le groupe doit être homogène. Pour sélectionner les participants, il faut prendre en compte les variables suivantes: âge, statut matrimonial, différences géographiques, genre (homme ou femme.

    Pour effectuer une enquête ou "focus group", voici quelques éléments:

    IV. EXPÉRIENCES ACQUISES DANS LE CADRE DU SUIVI-ÉVALUATION DES RADIOS DU GCP/MLI/020/NET

    Bougouni et Kolondièba

    Nous vous proposons les enquêtes effectuées à Bougouni et Kolondièba.

    A Bougouni, l'analyse du courrier a permis d'évaluer les agents de la radio et de mesurer l'impact des émissions radios dans trois villages: Diéba, Boubougou et Galamina.

    La fiche utilisée à Babougou concerne l'enquête effectuée sur la consommation de la farine Sipama (Société des Pâtes Alimentaires du Mali).

    1. Evaluation du courrier à Bougouni

    La dernière analyse du courrier a eu lieu en octobre 2000.

    Après la formation sur le suivi-évaluation de l'impact des radios à Bougouni en janvier 2000, les radios du projet ont elles-mêmes évalué en septembre-octobre l'impact de leurs émissions, pour:

    1. dégager les besoins en information-communication des populations et leurs suggestions sur les activités de la radio ;
    2. évaluer non seulement les agents des radios à travers les productions effectuées au cours des mois d'août-septembre-octobre, mais aussi la qualité des programmes ;
    3. évaluer l'impact des émissions diffusées à partir d'enquêtes simples et efficaces, en utilisant le "focus group".

    Du courrier des auditeurs

    A Bougouni, le courrier reçu est enregistré et dépouillé chaque semaine dans l'émission «Courrier des auditeurs», puis traité par le chef de station.

    Deux mois après l'élaboration des nouvelles grilles de programmes, Radio Kafo-kan a reçu 123 lettres réclamant d'une part l'augmentation du temps d'antenne de la radio, d'autre part l'allongement des émissions (la durée de 26 mn était jugée trop courte).

    Statistiques des courriers par zone (rural ou urbain), groupe d'âges et sexe

    Septembre - Octobre 2000
    123 courriers

    Milieu rural: 101 courriers
    Adultes: 12 courriers
    Jeunes: 71 courriers
    Femmes: 18 courriers

    Milieu urbain 22 courriers
    Adultes: 3 courriers
    Jeunes: 10 courriers
    Femmes: 9 courriers

    Le courrier a également permis d'évaluer les agents et de faire les constatations suivantes.

    1. Deux localités, Sanso et Manankoro, ne sont pas couvertes par la radio.
    2. Il existe des problèmes de santé: paludisme, maladies liées à l'agriculture (culture du coton et conflits entre éleveurs et agriculteurs), problèmes de santé maternelle et infantile.
    3. Il est nécessaire d'augmenter et d'enrichir les informations.
    4. Le temps d'antenne est jugé insuffisant.
    5. La musique de la radio est jugée trop rurale par la jeunesse, mais elle satisfait villageois et adultes.
    6. Il convient de modifier les heures d'écoute des émissions destinées aux femmes.

    De l'évaluation des agents de Kafo-kan

    Les auditeurs de Kafo-kan ont très souvent critiqué la qualité du travail des animateurs-producteurs. Ils pensent par exemple que certaines émissions, comme les avis et communiqués, ne doivent pas être diffusées par tous les agents, et ont donné leur préférence. Ils estiment également que les animateurs parlent trop. Enfin, les auditeurs ont énuméré leurs émissions préférées, en justifiant leur choix.

    2. Evaluation de l'impact des émissions diffusées

    Méthode d'enquête: un "focus group" de 6 à 10 personnes

    Villages: Dièba, Dialabougou, Babougou, Galamina, Tora dans le cercle de Bougouni.

    Les résultats de l'enquête prouvent que la radio Kafo-kan est la plus écoutée des quatre radios citées par les auditeurs, en raison des paramètres suivants: netteté du son, compétence des animateurs-producteurs, rayon de couverture, qualité des émissions de santé, d'agriculture, de musique traditionnelle et des informations diffusées.

    L'évaluation d'émissions sur la consommation de la farine de la SIPAMA (Société des Produits Alimentaire du Mali) dans le village de Babougou (environ 1000 habitants)

    Dans ce village, dix "focus groups" de 6 personnes ont été constitués pour évaluer l'impact des émissions de radio. Sept des dix groupes étaient constitués de femmes âgées de 15 à 35 ans.

    Résultats de l'enquête (cf fiche d'enquête)

    Sur les 60 personnes interrogées, 46 ont entendu le message sur Kafo-kan, 50 ont vu cette farine, 38 l'ont achetée et utilisée. Les 22 autres ne l'ont pas achetée pour des raisons économiques mais se déclarent prêtes à tenter l'expérience. Quant à l'impact de cette farine sur leur vie quotidienne, les enquêtés estiment qu'elle leur procure des possibilités alimentaires autres que le mil qu'ils consomment. Les enquêtés réaffirment leur désir de consommer la farine Sipama.

    Conclusion

    Les populations de cette petite localité ont été informées et sensibilisées sur la consommation de la farine locale. Elles estiment qu'elle a un apport sur le régime alimentaire et les habitudes locales.

    TITRE DE L'EMISSION

     

    Consommation de la farine

     

     

    FINALITES RECHERCHEES :Information

    COLLECTE INFORMATION/SUIVI

    EVALUATION

    MODE a) Questions(interview)

    1.Avez-vous entendu parler de la farine locale fabriquée au Mali, et avez-vous jamais vu cette farine?

    x Oui      Non

    2.Si vous en avez entendu parler, est-ce par la radio Kafo-kan ?

     x Oui     Non

    MODE b) Observations

    3.C'est une farine que nous utilisons souvent pour faire des gâteaux. Elle est propre et raffinée

    x Oui    Non

    4.Avez-vous jamais consommé cette farine ?

    x Oui    Non

    5.Quel apport cette farine a-t-elle sur votre vie quotidienne ?

    On est tenté de voir comment nous aussi nous pouvons raffiner sur place notre farine de mil.

    x Oui    Non

     

     

    5 positifs = Finalités atteintes

    - 3 positifs = Echec de l'émission

     

     

     

    Si impact négatif

    Fatalement l'émission ne correspondait pas aux besoins des populations.

    • Emission mal conçue
    • Diffusion inappropriée
    • Autres

    Concertation avec le Coordonnateur National

     

     

    Radio Rurale Communautaire
    «BENSO» FM, 93.7 MHZ
    KOLONDIEBA

     

    RAPPORT DE SUIVI-EVALUATION DES EMISSIONS RADIODIFFUSEES
    Septembre - Octobre 2000

     

    Village concerné: KOLOGO

    Commune de Kolondièba

    SORTIE DU 24 AU 30 OCTOBRE 2000

     

    Kolondièba, le 31/10/2000

     

     

    Les outils de suivi-évaluation

    Les outils utilisés et les émissions concernées par le suivi-évaluation pour la période du mois d'octobre 2000 figurent dans le tableau ci-dessous.

    Outil de suivi-évaluation

    Emission concernée

    Finalité recherchée

    Niveau I
    Ecoute, compréhension

    Santé (paludisme)

    Compréhension

    Niveau II

    Environnement (eaux sales, etc.)

    Sensibilisation

    Fiches de suivi-évaluation

    Les fiches Niveaux I et II ont été utilisées pour le suivi-évaluation des émissions radiodiffusées à Kolondièba. Méthode d'enquête: le focus group.

    Transcription des résultats

    Fiche niveau I (le Paludisme)

    Méthode utilisée pour le niveau I: focus group de 5 personnes (2 hommes et 3 femmes)

    Sur les cinq personnes enquêtées, trois ont bien compris l'émission.
    D'une manière générale l'émission a été mieux comprise par les hommes que par les femmes.

    Fiche Niveau II

    1- Emission ayant pour finalité la sensibilisation: méthode utilisée le focus group de 5 personnes.

    a) Divagation des animaux

    La finalité recherchée par rapport à cette émission a été atteinte auprès des cinq personnes enquêtées. L'émission correspondait aux besoins des paysans. Les heures de diffusion sont appropriées et peuvent être conservées.

    b) Les eaux sales (focus group de 5 personnes)

    Finalité: sensibilisation-information

    Parmi les cinq personnes enquêtées, trois étaient des femmes. La finalité de cette émission a été atteinte. L'émission correspondait aux besoins des auditeurs. Les heures de diffusion sont appropriées.

    c) Le sevrage du bébé (focus group de 4 personnes)

    Finalité: information
    Les femmes sont plus concernées que les hommes par le sujet.
    Quatre personnes ont été interrogées: trois femmes et un homme.
    La finalité recherchée par cette émission est atteinte. L'émission a été bien conçue. Les auditeurs ont bien compris et retenu le contenu (les conseils donnés). L'heure de diffusion est également appropriée.

    Remarques

    Conclusion

    D'une manière générale, les émissions de Radio Benso sont bien perçues par les auditeurs. Les heures de diffusion sont satisfaisantes. Les émissions correspondent aux besoins des auditeurs.

    NB: Ce suivi-évaluation a été effectué par Djoukamadi Dembélé (technicien) et Lamine Mariko (animateur-producteur).

     

     

    Kologo, le 26 octobre 2000

    SUIVI/EVALUATION DE L'IMPACT

    Niveau I: (Ecoute, compréhension) 8 jours maximum après diffusion

    a) Avez-vous écouté l'émission du ............................
    sur le paludisme

    b) Quel était le contenu de l'émission?
    Les causes du paludisme, la prévention

    c) En quoi l'émission vous a-t-elle intéressé (e)
    La prévention contre le paludisme

    d) D'après vous, quelle était l'utilité de cette émission; quel (s) message (s) avez-vous retenu(s)?

    SYNTHESE-EVALUATION NIVEAU I

    Selon la réponse a), l'émission a été écoutée Oui x    Non

    Selon les réponses b, c, d, l'émission a été:

    bien comprise x
    difficilement comprise
    non comprise

    Observations/critiques sur la conception et la diffusion de l'émission:

    Emission bien conçue, contenu clair, compréhensible.

    NB: Femme enquêtée

    Kologo, le 26 octobre 2000

    SUIVI/EVALUATION DE L'IMPACT

    Niveau I: (Ecoute, compréhension) 8 jours maximum après diffusion

    e) Avez-vous écouté l'émission du...........................
    sur le paludisme

    f) Quel était le contenu de l'émission?
    Comment le paludisme attrape les gens. La prévention.

    g) En quoi l'émission vous a-t-elle intéressé (e) ?
    Les causes du paludisme et comment se protéger contre cette maladie

    h) D'après vous, quelle était l'utilité de cette émission / Quel (s) message (s) avez-vous retenu(s)?

    SYNTHESE-EVALUATION NIVEAU I

    Selon la réponse a), l'émission a été écoutée Oui x   Non

    Selon les réponses b, c, d, l'émission a été:

    bien comprise x
    difficilement comprise
    non comprise

    Observations/critiques sur la conception et la diffusion de l'émission:

    Emission bien conçue, contenu clair, compréhensible.

    NB: Homme enquêté

     

    Kologo, le 26 octobre 2000

    SUIVI-EVALUATION DE L'IMPACT

    Niveau I: (Ecoute, compréhension) 8 jours maximum après diffusion

    i) Avez-vous écouté l'émission du ................................
    sur le paludisme

    j) Quel était le contenu de l'émission?
    Les causes du paludisme, la transmission, la prévention

    k) En quoi l'émission vous a-t-elle intéressé (e)
    La prévention contre le paludisme

    l) D'après vous, quelle était l'utilité de cette émission? Quel (s) message (s) avez-vous retenu(s)?

    SYNTHESE-EVALUATION NIVEAU I

    Selon la réponse a), l'émission a été écoutée Oui x   Non

    Selon les réponses b, c, d, l'émission a été:

    bien comprise x
    difficilement comprise
    non comprise

    Observations/critiques sur la conception et la diffusion de l'émission:

    Emission bien conçue, contenu clair, compréhensible.

    NB: Homme enquêté

     

    Kologo, le 26 octobre 2000

    SUIVI-EVALUATION DE L'IMPACT

    Niveau I: (Ecoute, compréhension) 8 jours maximum après diffusion

    m) Avez-vous écouté l'émission du .........................................
    sur le paludisme

    n) Quel était le contenu de l'émission?

    o) En quoi l'émission vous a-t-elle intéressé (e) ?

    p) D'après vous, quelle était l'utilité de cette émission? Quel (s) message (s) avez-vous retenu (s)?

    SYNTHESE-EVALUATION NIVEAU I

    Selon la réponse a), l'émission a été écoutée Oui    Non X

    Selon les réponses b, c, d, l'émission a été:

    bien comprise
    difficilement comprise
    non comprise

    Observations/critiques sur la conception et la diffusion de l'émission:

    La femme interrogée n'a pas de poste radio. A l'heure de diffusion de l'émission, elle est occupée et se trouve loin du poste de son mari.

    NB: Femme enquêtée

     

    Kologo, le 26 octobre 2000

    SUIVI/EVALUATION DE L'IMPACT

    Niveau I: (Ecoute, compréhension) 8 jours maximum après diffusion

    q) Avez-vous écouté l'émission du ...........................................
    sur ................................................

    r) Quel était le contenu de l'émission?

    s) En quoi l'émission vous a-t-elle intéressé (e) ?

    t) D'après vous, quelle était l'utilité de cette émission? Quel (s) message (s) avez-vous retenu (s)?

    SYNTHESE-EVALUATION NIVEAU I

    Selon la réponse a), l'émission a été écoutée Oui    Non X

    Selon les réponses b, c, d, l'émission a été:

    bien comprise
    difficilement comprise
    non comprise

    Observations/critiques sur la conception et la diffusion de l'émission:

    La femme interrogée n'a ni poste radio, ni accès au poste de son mari.
    Quelquefois, elle écoute les émissions chez le mari de sa voisine.

    NB: Femme enquêtée

     

    Kologo, le 28 octobre 2000

    TITRE DE L'EMISSION

     

     

    Divagation des animaux

     

     

    FINALITES RECHERCHEES:Sensibilisationdes agro-éleveurs

    COLLECTE INFORMATION/SUIVI

    EVALUATION

    MODE a) Questions(interview)

    1.Savez-vous pourquoi il faut faire rentrer le bétail avant la saison des pluies et éviter la divagation ?

     x Oui   Non

    2.Comment le savez-vous?

    Tous les jours, l'on parle de cela

     x Oui   Non

    2.Avez-vous l'intention de garder votre bétail dans un enclos ?

     x Oui   Non

    Mais je n'ai pas de bétail cela appartient aux hommes.

    MODE b) Observations

    4.Avez-vous constaté que beaucoup de gens gardent leur bétail dans un enclos ?

     x Oui   Non

    5.Les conflits entre éleveurs et agriculteurs ont-ils diminué?

     Nul    x Sensiblement

    7. MODE c) Autres sources d'info ?

    La radio parle de cela

    Comment savez-vous tout cela ?
    Par les causeries entre mon mari et ses camarades.

     

     

    6 Oui = finalités atteintes

    - 3 Non = échec émission

     

    Finalité atteinte

     

     

    Si impact négatif

    - L'émission ne correspond pas aux besoins des paysans

    - Ou bien l'émission correspond aux besoins des paysans, mais est mal conçue ou diffusée à des heures non appropriées.

     

    Concertation avec le Coordonnateur National

     

     

     

     

    NB : Femme enquêtée

     

    Kologo, le 28 octobre 2000

    TITRE DE L'EMISSION

    Divagation des animaux

    FINALITES RECHERCHEES :Sensibilisationdes agro-éleveurs

    COLLECTE INFORMATION/SUIVI

    EVALUATION

    MODE a) Questions(interview)

    1.Savez-vous pourquoi il faut faire rentrer le bétail avant la saison des pluies et éviter la divagation ?

     x Oui   Non

    2.Comment le savez-vous?

    Le chef du village nous informe

    x Oui   Non

    2.Avez-vous l'intention de garder votre bétail dans un enclos ?

     x Oui   Non

    Mais je n'ai que deux chèvres. Je les attache.

    MODE b) Observations

    4.Avez-vous constaté que beaucoup de gens gardent leur bétail dans un enclos ?

     x Oui   Non

    Les bœufs sont gardés. Les chèvres, non.

    5.Les conflits entre éleveurs et agriculteurs ont-ils diminué?

     x Nul   Sensiblement

    Chaque fois, les propriétaires des champs d'arachide, de riz et de maïs se plaignent des éleveurs de capris.

    8.MODE c) Autres sources d'info?

    La radio parle de cela

    Comment savez-vous tout cela ?

    On me fait le compte-rendu des réunions concernant ce sujet.

     

     

     

    6 Oui = finalités atteintes

    - 3 Non = échec émission

     

    Finalité atteinte

     

     

    Si impact négatif

    - L'émission ne correspond pas aux besoins des paysans

    - Ou bien l'émission correspond aux besoins des paysans, mais est mal conçue ou diffusée à des heures non appropriées.

    Concertation avec le Coordonnateur National

     

     

     

    NB : Femme enquêtée

     

    Kologo, le 28 octobre 2000

    TITRE DE L'EMISSION

    Divagation des animaux

     

    FINALITES RECHERCHEES :Sensibilisation des agro-éleveurs

    COLLECTE INFORMATION/SUIVI

    EVALUATION

    MODE a) Questions(interview)

    1.Savez-vous pourquoi il faut faire rentrer le bétail avant la saison des pluies et éviter la divagation ?

     x Oui   Non

    2.Comment le savez-vous?

    Par la radio

     x Oui   Non

    2.Avez-vous l'intention de garder votre bétail dans un enclos ?

     x Oui   Non

    MODE b) Observations

    4.Avez-vous constaté que beaucoup de gens gardent leur bétail dans un enclos ?

     x Oui   Non

    5.Les conflits entre éleveurs et agriculteurs ont-ils diminué?

     Nul    x Sensiblement

    9. MODE c) Autres sources d'info ?

    Le conseil du village

    Comment savez-vous tout cela ?

    Je l'ai appris au cours des rencontres d'agro-éleveurs

     

     

    6 Oui = finalités atteintes

    - 3 Non = échec émission

     

     

    Finalité atteinte

     

     

    Si impact négatif

    - L'émission ne correspondait pas aux besoins des paysans

    - Ou bien l'émission correspond aux besoins des paysans, mais est mal conçue ou diffusée à des heures non appropriées.

     

    Concertation avec le Coordonnateur National

     

     

     

    NB : Homme enquêté

     

    Kologo, le 28 octobre 2000

    TITRE DE L'EMISSION

    Divagation des animaux

    FINALITES RECHERCHEES :Sensibilisationdes agro-éleveurs

    COLLECTE INFORMATION/SUIVI

    EVALUATION

    MODE a) Questions(interview)

    1.Savez-vous pourquoi il faut faire rentrer le bétail avant la saison des pluies et éviter la divagation ?

     x Oui   Non

    2.Comment le savez-vous?

    - Emissions radiodiffusées

    - Conseils du village.

     x Oui   Non

    3.Avez-vous l'intention de garder votre bétail dans un enclos ?

     x Oui   Non

    MODE b) Observations

    4.Avez-vous constaté que beaucoup de gens gardent leur bétail dans un enclos ?

     x Oui   Non

    5.Les conflits entre éleveurs et agriculteurs ont-ils diminué?

     Nul    x Sensiblement

    10. MODE c) Autres sources d'info ?

    Conseil du village

    Comment savez-vous tout cela ?

    J'écoute les émissions radio et j'assiste aux rencontres des agro-éleveurs.

     

     

    6 Oui = finalités atteintes

    - 3 Non = échec émission

     

     

     

    Finalité atteinte

     

     

    Si impact négatif

    - L'émission ne correspond pas aux besoins des paysans

    - Ou bien l'émission est mal conçue ou diffusée à des heures non appropriées.

     

    Concertation avec le Coordonnateur National

     

     

     

    NB : Homme enquêté

     

    Kologo, le 27 octobre 2000

    TITRE DE L'EMISSION

    La consommation d'eaux stagnantes

    FINALITES RECHERCHEES :Sensibilisationdes habitants du village

    COLLECTE INFORMATION/SUIVI

    EVALUATION

    MODE a) Questions(interview)

    1.Savez-vous pourquoi on évite de consommer les eaux stagnantes ?

     x Oui   Non

    2.Comment le savez-vous ?

    Par la radio Benso

     x Oui   Non

    3.Avez-vous l'intention de traiter les eaux de boisson provenant d'autres sources que le forage?

     x Oui   Non

    MODE b) Observations

    4.Avez-vous constaté que beaucoup de gens traitent leurs eaux de boisson provenant d'autres sources que les forage ?

     x Ouix   Non

    5.La consommation d'eau de forage a-t-elle augmentée ?

     Nul    xSensiblement

    11.MODE c) Autres sources d'info ?

    Les réunions avec les agents de santé qui viennent chez nous

    Comment savez-vous tout cela ?

    Par les agents de projet et la radio.

     

     

    6 Oui = finalités atteintes

    - 3 Non = échec émission

     

     

    Finalité atteinte

     

     

    Si impact négatif

    - L'émission ne correspond pas aux besoins des paysans.

    - Ou bien est mal conçue ou diffusée à des heures non appropriées.

     

    Concertation avec le Coordonnateur National

     

     

     

    NB : Femme enquêtée

     

    Kologo, le 27 octobre 2000

    TITRE DE L'EMISSION

    La consommation d'eaux stagnantes

    FINALITES RECHERCHEES:Sensibilisationdes habitants des villes et des campagnes

    COLLECTE INFORMATION/SUIVI

    EVALUATION

    MODE a) Questions(interview)

    1.Savez-vous pourquoi on évite de consommer les eaux stagnantes ?

     x Oui   Non

    2.Comment le savez-vous ?

    Par la radio Benso

     x Oui   Non

    3.Avez-vous l'intention de traiter les eaux de boisson provenant d'autres sources que le forage?

     x Oui   Non

    MODE b) Observations

    4.Avez-vous constaté que beaucoup de gens traitent leurs eaux de boisson provenant d'autres sources que le forage ?

     x Oui   Non

    5.La consommation d'eau de forage a-t-elle augmenté ?

     Nul    x Sensiblement

    12.MODE c) Autres sources d'info ?

    Les membres du comité de santé nous informent

    Comment savez-vous tout cela ?

    Par les causeries, la radio

     

     

     

    6 Oui = finalités atteintes

    - 3 Non = échec émission

     

    Finalité atteinte

     

     

    Si impact négatif

    - L'émission ne correspond pas aux besoins des paysans

    - Ou bien l'émission est mal conçue ou diffusée à des heures non appropriées.

     

    Concertation avec le Coordonnateur National

     

     

     

    NB : Femme enquêtée

     

    Kologo, le 27 octobre 2000

    TITRE DE L'EMISSION

    La consommation d'eaux stagnantes

    FINALITES RECHERCHEES: Sensibilisationdes habitants du village

    COLLECTE INFORMATION/SUIVI

    EVALUATION

    MODE a) Questions(interview)

    1.Savez-vous pourquoi on évite de consommer les eaux stagnantes ?

     x Oui   Non

    2.Comment le savez-vous ?

    Par la radio Benso

     x Oui   Non

    3.Avez-vous l'intention de traiter les eaux de boisson provenant d'autres sources que le forage?

     x Oui   Non

    MODE b) Observations

    4.Avez-vous constaté que beaucoup de gens traitent leurs eaux de boisson provenant d'autres sources que le forage ?

     x Oui   Non

    5.La consommation d'eau de forage a-t-elle augmentée ?

     Nul    x Sensiblement

    13. MODE c) Autres sources d'info ?

    Les réunions avec les agents de santé

    Comment savez-vous tout cela ?

    Par la radio, les membres du comité villageois de la santé

     

     

    6 Oui = finalités atteintes

    - 3 Non = échec émission

     

     

    Finalité atteinte

     

     

    Si impact négatif

    - L'émission ne correspondait pas aux besoins des paysans.

    - Ou bien l'émission est mal conçue ou diffusée à des heures non appropriées.

     

    Concertation avec le Coordonnateur National

     

     

     

    NB : Femme enquêtée

     

    Kologo, le 27 octobre 2000

    TITRE DE L'EMISSION

    La consommation d'eaux stagnantes

    FINALITES RECHERCHEES: Sensibilisation des habitants du village

    COLLECTE INFORMATION/SUIVI

    EVALUATION

    MODE a) Questions(interview)

    1.Savez-vous pourquoi on évite de consommer les eaux stagnantes ?

     x Oui   Non

    2.Comment le savez-vous ?

    Par la radio Benso et les agents de la santé

     x Oui   Non

    3.Avez-vous l'intention de traiter les eaux de boisson provenant d'autres sources que le forage?

     x Oui   Non

    MODE b) Observations

    4.Avez-vous constaté que beaucoup de gens traitent leurs eaux de boisson provenant d'autres sources que le forage ?

     x Oui   Non

    5.La consommation d'eau de forage a-t-elle augmenté ?

     Nul    x Sensiblement

    14. MODE c) Autres sources d'info ?

    Comment savez-vous tout cela ?

    La radio, les agents de la santé

     

     

    6 Oui = finalités atteintes

    - 3 Non = échec émission

     

     

    Finalité atteinte

     

     

    Si impact négatif

    - L'émission ne correspondait pas aux besoins des paysans.

    - Ou bien l'émission est mal conçue ou diffusée à des heures non appropriées.

     

    Concertation avec le Coordonnateur National

     

     

     

    NB : Homme enquêté

     

    Kologo, le 27 octobre 2000

    TITRE DE L'EMISSION

    La consommation d'eaux stagnantes

    FINALITES RECHERCHEES: Sensibilisation des habitants du village

    COLLECTE INFORMATION/SUIVI

    EVALUATION

    MODE a) Questions(interview)

    1.Savez-vous pourquoi on évite de consommer les eaux stagnantes ?

     x Oui   Non

    2.Comment le savez-vous ?

    Par la radio Benso

     x Oui   Non

    3.Avez-vous l'intention de traiter les eaux de boisson provenant d'autres sources que le forage?

     x Oui   Non

    MODE b) Observations

    4.Avez-vous constaté que beaucoup de gens traitent leurs eaux de boisson provenant d'autres sources que le forage ?

     x Oui   Non

    5.La consommation d'eau de forage a-t-elle augmenté ?

     Nul    x Sensiblement

    15.MODE c) Autres sources d'info ?

    Les réunions avec les agents de santé

    Comment savez-vous tout cela ?

    La radio, les membres du comité villageois de la santé

     

     

    6 Oui = finalités atteintes

    - 3 Non = échec émission

     

     

    Finalité atteinte

     

     

    Si impact négatif

    - L'émission ne correspond pas aux besoins des paysans.

    - Ou bien l'émission est mal conçue ou diffusée à des heures non appropriées.

     

    Concertation avec le Coordonnateur National

     

     

     

    NB : Homme enquêté

     

    Kologo, le 26 octobre 2000

    TITRE DE L'EMISSION

    Le sevrage de l'enfant

    FINALITES RECHERCHEES: Information aux femmes allaitantes

    COLLECTE INFORMATION/SUIVI

    EVALUATION

    MODE a) Questions(interview)

    1.Savez-vous quand et comment sevrer l'enfant?

     x Oui   Non

    2.Si Oui, comment le savez-vous?

    Emissions radio faites par des agents de santé

     x Oui   Non

    MODE b) Observations

    3.Les femmes allaitantes suivent-elles les conseils donnés ?

     x Oui   Non

    4.L'enfant bien sevré au bon moment se porte-t-il bien ?

     x Oui   Non

    5.Le nombre d'enfants bien sevrés a-t-il augmenté ?

     x Oui   Non

     

     

    5 Oui = finalités atteintes

    - 3 Oui = échec émission

     

    Finalité atteinte

    Si impact négatif

    Fatalement l'émission ne correspond pas aux besoins des populations.

    • Emission mal conçue
    • Diffusion inappropriée
    • Autres

    Concertation avec le Coordonnateur National

     

     

     

     

    NB : femme enquêtée

     

    Kologo, le 26 octobre 2000

    TITRE DE L'EMISSION

    Le sevrage de l'enfant

    FINALITES RECHERCHEES: Information aux femmes allaitantes

    COLLECTE INFORMATION/SUIVI

    EVALUATION

    MODE a) Questions(interview)

    1.Savez-vous quand et comment sevrer l'enfant?

     x Oui   Non

    2.Si Oui, comment le savez-vous?

    Par les agents de la santé

     x Oui   Non

    MODE b) Observations

    3.Les femmes allaitantes suivent-elles les conseils donnés ?

     x Oui   Non

    4.L'enfant bien sevré au bon moment se porte-t-il bien ?

     x Oui   Non

    5.Le nombre d'enfants bien sevrés a-t-il augmenté ?

     x Oui   Non

    Les femmes allaitantes suivent de plus en plus les conseils des agents de santé

     

     

    5 Oui = finalités atteintes

    - 3 Oui = échec émission

     

    Finalité atteinte

     

    Si impact négatif

    Fatalement l'émission ne correspond pas aux besoins des populations.

    • Emission mal conçue
    • Diffusion inappropriée
    • Autres

    Concertation avec le Coordonnateur National

     

     

     

     

    NB : femme enquêtée

     

    Kologo, le 26 octobre 2000

    TITRE DE L'EMISSION

    Le sevrage de l'enfant

    FINALITES RECHERCHEES: Information aux femmes allaitantes

    COLLECTE INFORMATION/SUIVI

    EVALUATION

    MODE a) Questions(interview)

    1.Savez-vous quand et comment sevrer l'enfant?

     x Oui   Non

    2.Si Oui, comment le savez-vous?

    Par la radio et les agents de la santé

     x Oui   Non

    MODE b) Observations

    3.Les femmes allaitantes suivent-elles les conseils donnés ?

     x Oui   Non

    4.L'enfant bien sevré au bon moment se porte-t-il bien ?

     x Oui   Non

    5.Le nombre d'enfants bien sevrés a-t-il augmenté ?

     x Oui   Non

    Beaucoup de femmes suivent les conseils donnés.

     

     

    5 Oui = finalités atteintes

    - 3 Oui = échec émission

     

    Finalité atteinte

     

    Si impact négatif

    Fatalement l'émission ne correspond pas aux besoins des populations.

    • Emission mal conçue
    • Diffusion inappropriée
    • Autres

    Concertation avec le Coordonnateur National

     

     

     

    NB : femme enquêtée

     

    Kologo, le 26 octobre 2000

    TITRE DE L'EMISSION

    Le sevrage de l'enfant

    FINALITES RECHERCHEES: Information aux femmes allaitantes

    COLLECTE INFORMATION/SUIVI

    EVALUATION

    MODE a) Questions(interview)

    1.Savez-vous quand et comment sevrer l'enfant?

     x Oui   Non

    2.Si Oui, comment le savez-vous?

    Par des émissions radio

     x Oui   Non

    MODE b) Observations

    3.Les femmes allaitantes suivent-elles les conseils donnés.

     x Oui   Non

    4.L'enfant bien sevré au bon moment se porte-t-il bien ?

     x Oui   Non

    5.Le nombre d'enfants bien sevrés a-t-il augmenté ?

     x Oui   Non

    Dans ma famille, tous les enfants sont sevrés suivant les conseils donnés.

     

    5 Oui = finalités atteintes

    - 3 Oui = échec émission

     

    Finalité atteinte

     

     

    Si impact négatif

    Fatalement l'émission ne correspond pas aux besoins des populations.

    • Emission mal conçue
    • Diffusion inappropriée
    • Autres

    Concertation avec le Coordonnateur National

     

     

     

    NB : Homme enquêté

     

    Conclusion: De la nécessité du suivi-évaluation

    Sans suivi-évaluation, une radio n'est qu'une caisse assourdissante.

    Il est indispensable d'évaluer régulièrement la radio, pour améliorer ses prestations sur le terrain et corriger ses insuffisances.

    Suivre et évaluer l'impact d'une émission permet de mesurer dans le temps et dans l'espace les conséquences positives ou négatives d'une émission, les conséquences sur les attitudes, les comportements, le savoir.

    Les radios du Mali-Sud ont franchi un grand pas en prenant conscience de l'importance de l'activité Suivi-Evaluation. Elles utilisent des méthodes nouvelles, simples et à accessibles, comme le courrier des auditeurs et les sorties sur le terrain.

    Une radio sans Suivi-Evaluation est un avion qui plane sans guidage ou sans commande de bord. La suite est bien prévisible!

    Le Suivi-Evaluation est une activité que le projet relance Mali Sud (GCP/MLI/020/NET) a inséré dans ses activités, en ayant comme objectif principal la pérennité des radios.

     

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