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INTRODUCTION

As the world enters the new millennium, so does this publication, changing its title from Training for agriculture and rural development to Human resources in agricultural and rural development. This issue has an entirely new look, both inside and out. As well as the change in title, a fresh cover has been designed; as well as the articles in English, articles have been included in Arabic, French and Spanish; and summaries of all articles are provided in four United Nations languages, i.e. Arabic, English, French and Spanish.
The main rationale for the change is the increasing worldwide recognition of the role of human resources in agricultural and rural development efforts. Civil societies are advocating for and moving towards participatory development and decentralized decision-making, involving men, women and youth. Making the publication multilingual gives it a clearer United Nations character by widening the arena of authorship and enlarging the circle of readers.
Although space restrictions presented the difficult challenge of selecting only a fixed number of articles, the choice made reflects several main developments and issues that either persist or are emerging in the area of human resources for agricultural and rural development. The regions of Central Europe, Eastern Europe and Central Asia, for example, are struggling to shift from centralized economies to privatization and the free market. The implications of this struggle for agricultural advisory services have been expertly captured in the articles by G. Adams (Central and Eastern Europe), J. Lamers, G. Dürr and P. Feil (Azerbaijan) and J. Currle and P. Schütz (former East Germany).
Three articles address major issues of current interest. As HIV/AIDS plays havoc in sub-Saharan Africa, D. Topouzis highlights its growing impact on commercial agriculture and suggests how training institutions could respond. The problems created by rapidly growing population are well known, and A. Wahba describes how agricultural extension services can be used to educate rural masses about the relationship between population growth and food production, based on experiences in Egypt. The traditional role of agricultural extension is being questioned and calls for its reformation are getting louder. The article by M.K. Qamar contains a brief but critical review of the global trends and challenges in agricultural extension as observed at the turn of the millennium.
This is, beyond any doubt, an era of people's participation in development. K. Gallagher's article focuses on the Farmer Field School methodology now increasingly used to promote environmentally friendly plant protection and soil fertility management through participatory learning among farmers. E. Moyo and J. Hagmann share their experiences from Zimbabwe, where extension agents were placed in situations that demanded the development of participatory problem- solving and innovation capacities in rural communities.
The articles by M.G. Quieti, on China, and P. Duffy, on Cambodia, present approaches to environmental analysis and environmental impact assessment, respectively, that field practitioners may consider for trials under their respective situations.
The scarce development of suitable technologies for rural women and the insufficient consideration of women during technology transfer processes remain unabated concerns. The article by R. Balakrishnan underlines these issues, while A.N. Mero's article highlights how women farmers' groups actively participated in and benefited from the Special Programme on Food Security activities in the United Republic of Tanzania, a low-income food-deficit country (LIFDC).
Giving a voice to rural people through the establishment of local community radio networks goes a long way in building their capacity for development and in enriching their social, economic and professional life, as described by J.-P. Ilboudo in his article based on a project in rural Mali. P. Lacki makes a case for revisiting the conventional basic rural education in Latin America in order to prepare the families of the future to take rural development initiatives without depending greatly on public support.
I am grateful to my colleagues J.-P. Cotier, M. Villarreal and E. Zulberti, the members of the Editorial Committee for this issue, for their valuable collaboration. Thanks are due to A. Dickens for her diligence in soliciting and initial editing of articles. The efforts made by the authors to contribute their respective articles (without economic incentive) are greatly appreciated. I would also like to acknowledge with thanks the financial contribution and articles from the German Agency for Technical Cooperation (GTZ), FAO's partner in development and cosponsor of this particular issue.

M. Kalim Qamar
Editor-in-Chief

 

INTRODUCTION

À l'heure où notre planète aborde un nouveau millénaire, notre publication fait peau neuve: Formation pour l'agriculture et le développement rural devient Ressources humaines pour le développement agricole et rural. Ce numéro présente un aspect entièrement rénové tant à l'intérieur qu'à l'extérieur. Non seulement le titre a changé, mais la couverture a été redessinée et la revue propose désormais des articles en arabe, en français et en espagnol en sus de l'anglais, ainsi que des résumés de tous les articles dans quatre langues de travail des Nations Unies, arabe, anglais, espagnol et français.
La principale raison de ce changement est l'importance de plus en plus reconnue du rôle des ressources humaines dans les efforts de développement agricole et rural. La société civile réclame et pratique de plus en plus un développement participatif et une décentralisation de la prise de décisions qui implique aussi bien les hommes et les femmes que les jeunes. Donner à notre publication un caractère plurilingue la rend plus conforme à la vocation des Nations Unies tout en élargissant la gamme de ses contributeurs et le cercle de ses lecteurs.
Faute de place, il a fallu opérer des choix difficiles pour ne retenir qu'un nombre limité d'articles; pourtant notre sommaire reflète bien certaines tendances et les problèmes qui se posent, de longue date ou plus récemment, dans le domaine des ressources humaines au service du développement agricole et rural. Certaines régions, comme l'Europe centrale et orientale ou l'Asie centrale, s'efforcent non sans difficultés de passer d'une économie centralisée au monde de la privatisation et du libre marché. Les implications de cette démarche au niveau des services consultatifs en agriculture sont parfaitement résumées dans les articles de G. Adams (Europe centrale et orientale), J. Lamers, G. Dürr et P. Feil (Azerbaïdjan) et J. Currle et P. Schütz (ex-Allemagne de l'Est).
Trois autres articles abordent des questions d'une actualité vitale: à l'heure où le HIV et le SIDA ravagent l'Afrique subsaharienne, D. Topouzis met en lumière l'impact croissant de la pondémie sur l'agriculture commerciale et sur les mesures que les instituts de formation pourraient prendre à cet égard. Abordant le problème bien connu de l'explosion démographique, A. Wahba, en s'appuyant sur l'expérience de l'Égypte, montre comment on peut utiliser les services de vulgarisation agricole pour sensibiliser les masses rurales aux liens qui existent entre la croissance démographique et la production alimentaire. Toujours à propos de la vulgarisation agricole, son rôle traditionnel est de plus en plus remis en question et des voix s'élèvent pour demander sa remise à plat. L'article de M.K. Qamar propose un exposé bref mais critique des tendances et des défis globaux dans ce domaine de vulgarisation tels que l'on peut les observer en ce début de millénaire.
L'heure est sans aucun doute à la participation populaire en matière de développement. L'article de K. Gallagher met l'accent sur la méthodologie des écoles agricoles de terrain, de plus en plus utilisée pour promouvoir une protection phytosanitaire et une productivité respectueuse de l'environnement par la formation interactive des agriculteurs. E. Moyo et J. Hagmann reviennent du Zimbabwe où les agents de vulgarisation sont confrontés à des situations qui les obligent à promouvoir les capacités d'innovation et de solution en commun des problèmes des communautés rurales.
Les articles consacrés par M.G. Quieti à la Chine et P. Duffy au Cambodge proposent une méthode d'analyse de l'environnement pour le premier et de l'impact écologique pour le second que les fonctionnaires de terrain pourront peut-être expérimenter dans leur contexte spécifique.
Une de nos préoccupations essentielles concerne l'insuffisance de moyens technologiques adaptés aux femmes en milieu rural et le fait qu'elles sont largement ignorées dans les procédures de transfert de technologies. L'article rédigé par R. Balakrishnan vient utilement le rappeler. Quant à A.N. Mero, il montre comment des groupes d'agricultrices de la République-Unie de Tanzanie ont su contribuer avec profit à un programme spécial de sécurité alimentaire dans le contexte d'un pays à faible revenu et à déficit vivrier (PFRDV).
Permettre aux populations rurales de s'exprimer en créant des réseaux de radios locales communautaires peut considérablement les aider à construire leur capacité de développement et à s'épanouir dans leur vie sociale, économique et professionnelle, comme le montre J.-P. Ilboudo dans son article décrivant un projet rural au Mali. P. Lacki estime, quant à lui, qu'il faudrait revoir l'éducation rurale de base traditionnelle en Amérique latine pour préparer les futurs parents à prendre des initiatives de développement rural sans être trop tributaires du soutien des pouvoirs publics.
Je remercie de leur précieuse collaboration mes collègues J.-P. Cotier, M. Villarreal et E. Zulberti, membres du Comité de lecture de ce numéro, qui doit aussi beaucoup à A. Dickens et à son zèle infatigable pour solliciter et trier les articles. Nos auteurs ont d'autant plus de mérite que leurs contributions n'ont donné lieu à aucune contrepartie d'ordre économique. Je tiens enfin à remercier l'Office allemand de la coopération technique (GTZ), notre partenaire de développement, qui a assuré le comécénat de ce numéro, pour sa généreuse contribution financière et ses articles.

M. Kalim Qamar
Rédacteur en chef

 

INTRODUCCIÓN

Mientras el mundo va entrando en el nuevo milenio también esta publicación se renueva, cambiando su antiguo título «Capacitación para la agricultura y el desarrollo rural»por «Recursos humanos en el desarrollo agrícola y rural».
Este número se publica con una presentación completamente distinta, tanto por dentro como por fuera: además del cambio de título se ha diseñado una nueva portada, se han incluido artículos en árabe, francés y español además de los publicados en inglés, y para todos los artículos se ofrece un resumen en cuatro idiomas oficiales de las Naciones Unidas: árabe, español, francés e inglés.
El motivo principal de estos cambios es el reconocimiento creciente, a nivel mundial, del papel que desempeñan los recursos humanos en las actividades de desarrollo agrícola y rural. La sociedad civil promueve un desarrollo participativo y una adopción de decisiones descentralizada en la que intervengan los hombres, las mujeres y los jóvenes, y va avanzando en esa dirección. Al transformarse en una publicación multilingüe nuestra revista procura caracterizarse más claramente como publicación de las Naciones Unidas, extender el campo de intereses de sus autores y ampliar su círculo de lectores.
Aunque las limitaciones de espacio planteaban el difícil problema de seleccionar un número determinado de artículos, la elección efectuada refleja diversas novedades importantes así como los problemas que persisten, o van surgiendo, en la esfera de los recursos humanos para el desarrollo agrícola y rural.
Las regiones de Europa central, Europa oriental y Asia central, por ejemplo, luchan por pasar de la economía centralizada a la privatización y el mercado libre. Los artículos de G. Adams (Europa central y oriental), J. Lamers, G. Dürr y P. Feil (Azerbaiyán), y J. Currle y P. Schütz (antigua Alemania oriental) captan hábilmente las consecuencias de esta lucha para los servicios de asesoramiento agrario.
Estos artículos abordan importantes problemas de interés actual. Mientras el VIH/SIDA hace estragos en el África subsahariana, D. Topouzis destaca su impacto creciente en la agricultura comercial y lo que podrían hacer las instituciones de capacitación con respecto a esta situación.
Los problemas que derivan del rápido crecimiento demográfico son bastante conocidos, pero A. Wahba, basándose en la experiencia en Egipto, describe la forma en que pueden emplearse los servicios de extensión agrícola para educar a la población rural en cuanto a la relación entre incremento demográfico y producción de alimentos. Actualmente se pone en tela de juicio el papel tradicional de la extensión agrícola, y se insiste cada vez más en la necesidad de reformarlo. El artículo de M.K. Qamar contiene un examen sintético, pero crítico, de las tendencias y los desafíos que se plantean a nivel mundial en el campo de la extensión agrícola al iniciarse el nuevo milenio.
Nos encontramos, sin duda alguna, en una era de participación popular en el desarrollo. El artículo de K. Gallagher se centra en la metodología de escuelas de campo para agricultores, cada vez más utilizada para promover una protección fitosanitaria y una ordenación de la fertilidad del suelo favorables al medio ambiente mediante el aprendizaje participativo de los agricultores. E. Moyo y J. Hagmann dan cuenta de sus experiencias en Zimbabwe, donde los agentes extensionistas se encontraron en situaciones que exigían el desarrollo de técnicas participativas de resolución de problemas y de capacidades innovadoras en las comunidades rurales.
Los artículos firmados por M.G. Quieti, sobre China, y P. Duffi, sobre Camboya, exponen, respectivamente, unos criterios para el análisis del medio ambiente y la evaluación del impacto ambiental que los profesionales que trabajan sobre el terreno podrían ensayar en sus situaciones específicas.
El escaso desarrollo de tecnologías adecuadas para las mujeres rurales y la atención insuficiente que se presta a la mujer en el proceso de transferencia de tecnología constituyen para nosotros un constante motivo de preocupación. El artículo de R. Balakrishnan hace hincapié en estas importantes cuestiones.
En el trabajo de A.N. Mero se describe, en cambio, la participación activa de grupos de mujeres campesinas y los beneficios que éstas obtuvieron de las actividades del Programa Especial para la Seguridad Alimentaria en Tanzanía, país de bajos ingresos y con déficit de alimentos.
Dar voz a la población rural estableciendo redes de emisoras radiofónicas locales de carácter comunitario, significa avanzar considerablemente hacia el aumento de su capacidad de desarrollo y enriquecer su vida social, económica y profesional, como expone J.P. Ilboudo en su artículo basado en un proyecto en una zona rural de Malí. P. Lacki exhorta a reconsiderar la enseñanza básica que se imparte en las zonas rurales de América Latina, a efectos de preparar a las familias del futuro para que adopten iniciativas de desarrollo rural sin depender excesivamente de la asistencia pública.
Deseo agradecer la valiosa colaboración de mis colegas J. P. Cotier, M. Villarreal y E. Zulberti, que integraron el Comité de Redacción del presente número. Asimismo expresamos nuestro reconocimiento a A. Dickens por su diligente trabajo de obtención y edición inicial de los artículos, y nuestro profundo aprecio a los autores por el esfuerzo desplegado al aportar sus trabajos (sin incentivo económico alguno). Deseo también mencionar y agradecer la contribución financiera de la Sociedad Alemana de Cooperación Técnica (GTZ), que es nuestro asociado en el desarrollo y ha copatrocinado este número de la revista y sus artículos.

M. Kalim Qamar
Jefe de Redacción


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