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2. IMPORTANCE, STRUCTURE ET REPARTITION ACTUELLE DES FORMATIONS FORESTIERES

L’étude de la documentation disponible et les informations obtenues auprès des responsables du Sous-Secteur forestier et des autres institutions (les ONG notamment) intervenant dans les actions de conservation et de développement forestier ont permis de constater que  :

il n’existe pas de classification des formations forestières propre au Togo

la classification des formations forestières en vigueur au Togo date de l’époque coloniale française et est celle adoptée dans la plupart des Etats de la Sous-Région Francophone.

 

2.1 Ressources forestières naturelles

2.1.1 Classifications retenues  : définitions et structures des formations forestières

La classification des formations forestières retenue au Togo est la même que dans les pays francophones de la Sous-Région. Elle comprend  :

la forêt dense humide sempervirente

la forêt dense humide semi-décidue

la forêt dense sèche

le recru forestier

les savanes boisées

les savanes arborées

les savanes arbustives

les savanes herbeuses

les jachères

 

Forêt dense humide sempervirente

C’est un peuplement fermé, pluristrate, constitué d’une strate supérieure de grands arbres. Elle se distingue facilement par les caractères suivants  :

le couvert est étroitement fermé et ne laisse parvenir au sol qu’une très faible lumière

on y trouve des arbres géants mais peu nombreux à l’hectare, développant leurs cimes à une hauteur moyenne de 45 mètres et parfois plus, et dominant d’autres arbres de tailles plus réduites, mais très abondants formant plusieurs étages de végétation

le fût des arbres est ordinairement rectiligne avec, souvent, d’importants contreforts à la base ou des racines aériennes

il existe de nombreuses lianes de toutes catégories entremêlées aux arbres

les branches et les troncs des arbres portent de nombreuses plantes épiphytes

il n’y a pratiquement pas de tapis herbacé de graminées sur le sol sauf dans les clairières

la composition botanique est très hétérogène, les espèces sont nombreuses (40 à plus de 100 à l’hectare) et varient beaucoup d’un lieu à l’autre.

tous les arbres qui composent ce type de forêt sont toujours verts. Les feuilles naissent d’une façon continue tout au long de l’année et elles tombent une à une, si bien que l’arbre garde son aspect toujours vert.

humidité permanente. La saison sèche d’une durée inférieure à 3 mois ne comporte que des mois écologiquement secs, le brouillard et les rosées matinales sont suffisamment importantes pour entretenir l’humidité permanente

 

– Forêt dense humide semi-décidue

Elle présente souvent des caractéristiques communes avec la forêt dense humide sempervirente avec cependant des performances un peu inférieures. De manière générale  :

c’est un peuplement pluristrate, la strate supérieure culminant au plus à 40 m

le climat comporte une courte saison sèche bien marquée

une grande partie des arbres de la haute futaie perdent leurs feuilles en saison sèche, toutefois non complètement ni simultanément,

grande richesse floristique et mélange complexe des espèces mais à un degré

moindre  ;

un peu plus de lumière parvient au sol et explique la présence des herbes et des recrûs bas.

La superficie de cette forêt diminue d’année en année au Togo. Le couvert se dégrade partout où elle existe encore en raison de l’exploitation forestière orientée vers les produits de sciage et de l’usage incontrôlé des tronçonneuses mécaniques qui facilite les abattages. Les trous dans le couvert augmentent et les clairières sont de plus en plus larges. En outre la forêt s’appauvrit en essences forestières de valeur (Milicia excelsa, Khaya grandifoliola, Terminalia superba, Triplochiton scleroxylon, Antiaris africana, etc.).

 

- Forêt dense sèche de plaine et de moyenne altitude

Ce type de forêt est de structure plus simple. Il présente les caractéristiques suivantes  :

peuplement fermé de 2 strates au plus,

hauteur des arbres généralement de 20 à 25 m, parfois 30 m,

la plupart des arbres des étages supérieurs perdent leurs feuilles en saison sèche,

le sous-bois arbustif est soit sempervirent soit décidu

couvert plus ou moins fermé  ; la lumière solaire parvient au sol par endroits, tapis graminéen présent mais discontinu  ;

peu de lianes, peu ou pas d’épiphytes,

formation sujette aux feux de brousse qui, chaque année, grignotent les lisières

 

Comme dans la plupart des forêts naturelles du pays, le couvert est fortement dégradé en raison de l’exploitation forestière et de l’intensification des cultures de rente (café/cacao). Elles subsistent sous formes d’îlots forestiers et de galeries forestières le long des cours d’eau.

 

2.1.1.4 - Forêts denses sèches de montagne

La définition, la structure et la composition floristique sont les mêmes que pour la forêt dense sèche de plaine et de moyenne altitude décrite ci-dessus. Elles s’en différencient par la taille plus réduite de la strate supérieure et le port des arbres aux troncs ramifiés plus près du sol. Ces forêts colonisent les fonds de vallées et les versants des montagnes.

Souvent inaccessibles en raison de la topographie du terrain elles sont moins exploitées que leurs homologues de basse et moyenne altitude et sont beaucoup moins sujettes à la dégradation sauf dans les zones portant des cultures de café.

 

1.5 - Recrû forestier

Les recrus forestiers sont des formations secondaires qui se développent après l’exploitation partielle ou totale des forêts semi-décidues et des forêts denses sèches. Ils comportent une forte proportion de rejets et aussi des pieds francs de la forêt primaire exploitée. Les cimes des arbres sont plus ou moins jointives, le couvert est plutôt clair et laisse largement filtrer la lumière. Tapis graminéen abondant et continu.

 

- Les savanes

Ce sont des formations herbeuses comportant une strate herbacée supérieure continue d’au moins 80 centimètres de hauteur qui influence une strate inférieure  ; graminées à feuilles planes. Les herbes sont ordinairement brûlées chaque année. Ce tapis graminéen est en général parsemé d’arbres et arbustes. Au Togo, on rencontre  :

Les savanes boisées où arbres et arbustes forment un couvert clair. Elles se distinguent par la forte densité des arbustes à l’hectare

Les savanes arborées  : arbres et arbustes (ces derniers sont moins nombreux que dans le type précédent) sont disséminés parmi les graminées

Les savanes arbustives  : les arbres ont disparu. On n’y rencontre que des arbustes disséminés

Les savanes herbeuses où arbres et arbustes sont absents. Ne comportent que le tapis graminéen.

 

2.1.2 Superficies

Les données disponibles (voir Plan National d’Action pour l’Environnement) indiquent (en millions d’hectares)  :

- Superficie du TOGO 5.660

- Superficie totale des terres 5.404

- Superficie des eaux continentales 255

 

Les projections faites à partir des données du Rapport National présenté par la Cellule d’élaboration du Plan d’Action Forestier National (PAFN) à la douzième session de la Commission des Forêts et de la Faune Sauvage pour l’Afrique, donnent les estimations suivantes pour les différentes formations végétales en l’An 2000 (en milliers d’hectare).

- Forêts denses semi-décidues 213,200

- Forêts denses sèches de plaine 26,800

- Forêts denses sèches de montagne 46,500

- Recrû forestier 53,500

- Savanes boisées et arborées 501,000

- Savanes arbustives et herbeuses 245,800

- Autres terres (zones de cultures, etc.) 204,300

- Plantations forestières 37,629

- Jachères agricoles et autres 4075,271

 

2.1.3 Localisation des formations végétales

Compte tenu des conditions écologiques des différentes parties du pays ainsi que des domaines floristiques et physionomiques qu’on y retrouve, on distingue 5 zones éco-floristiques différentes (voir carte 1)

Les différentes formations végétales définies et décrites au 1.1.1 sont, à l’exception de la forêt dense humide sempervirente (qui n’existe pas au Togo) et de la savane herbeuse (qui est plutôt rare sinon de superficies faibles dans l’ensemble), réparties sur le territoire national dans les conditions ci-après  :

Forêts denses semi-décidues

Il s’agit essentiellement de formations forestières de basse et moyenne altitudes. Dégradées par suite des exploitations forestières incontrôlées, elles sont en voie de disparition et n’existent pratiquement que sous forme d’îlots forestiers et de galeries forestières. Elles subsistent dans la zone éco-floristique IV, c’est-à-dire dans le Sud-Ouest du pays et constituent une bande discontinue entre Atakpamé, Amlamé, Kpalimé, Agou et Kévé, plus précisément à l’Ouest de la Région des PLATEAUX.

La forêt semi-décidue a entièrement disparu de la plaine du LITIME (zone du piedmont à l’Ouest de la chaîne de l’Atakora) dans la préfecture de WAWA en raison de la pression démographique et surtout de l’intensification de la culture cacaoyère.

Forêts denses sèches

A l’origine peu étendue au Togo, elles sont totalement dégradées et subsistent sous formes d’îlots forestiers et de galeries forestières dans la zone éco-floristique I. Elles sont localisées dans les Régions CENTRALES (Préfecture de Tchamba) et des PLATEAUX (Préfectures de l’EST-MONO, du MOYEN MONO et du HAHO).

 

 

Forêts denses sèches de montagne

C’est une mosaïque de forêts de montagne et de versants de montagne des plateaux du sud-ouest du Togo (Danyi et Akposso dans la zone éco-floristique IV, Adélé dans la zone éco-floristique V) ainsi que des montagnes au Centre-Sud de la Région des PLATEAUX (les monts Agou, Haïto, etc. également dans la zone éco-floristique IV)

Au plan administratif, ces forêts de montagne sont localisées dans les Régions des PLATEAUX (Préfecture d’AGOU, HAHO, KLOTO, AMOU, DANYI et WAWA) et CENTRALE (Préfecture de BLITTA)

Recrû forestier

Les formations forestières secondaires constituant le recrû forestier sont, comme les forêts primaires exploitées, localisées dans les zones éco-floristiques I, IV et V surtout dans les aires protégées (forêts classées de TOGODO, d’ASSRAMA, de HAÏTO, etc.)

Savanes boisées

Les savanes boisées se rencontrent essentiellement dans la zone éco-floristique I et couvrent les préfectures de HAHO, MOYEN MONO, OGOU, EST-MONO, BLITTA, SOTOUBOUA, TCHAOUDJO et TCHAMBA. C’est la formation végétale naturelle la plus étendue du pays.

Savanes arborées

Cette formation végétale est localisée dans la zone sèche littorale au Sud du pays (zone éco-floristique II) et dans les préfectures de BASSAR, DANKPEN, KERAN et OTI (zone éco-floristique I) au Nord

Savanes arbustives

Elles se présentent comme un stade de dégradation des savanes boisées et surtout des savanes arborées. Elles sont localisées essentiellement dans la zone éco-floristique III à l’extrême nord du pays mais aussi en partie dans les zones éco-floristiques I et II

Savanes herbeuses

Elles sont rares au Togo. Quand elles existent, elles représentent un stade de dégradation avancée de savanes arborées dans les parties septentrionales du pays qui accusent un degré d’aridité assez élevé.

Jachères agricoles

Elles existent dans toutes les zones éco-floristiques du pays mais elles sont plus importantes dans les zones éco-floristiques I, IV et V.

 

 

2.2 Plantations forestières

2.2.1 Classifications retenues et définitions

Au Togo, on distingue généralement quatre types de plantations forestières qui sont  :

les plantations étatiques

les plantations contractuelles

les plantations scolaires

les plantations privées

 

2.2.1.1 - Plantations étatiques

Ce sont les plantations installées par le Service des Eaux et Forêts (avant l’avènement de l’ODEF en 1973) et l’ODEF dans les forêts classées à travers des projets de reboisement financées sur les ressources internes (Budget d’Investissement et d’Equipement du Ministère du Plan et de l’Aménagement du Territoire) et souvent avec l’assistance financière bilatérale (FIDES, Caisse Française de Développement, etc.) ou multilatérale (OIBT et PAM essentiellement).

Les plantations étatiques comprennent  :

les plantations individuelles réalisées en vue de la production de bois d’œuvre et de service,

les plantations périurbaines, réalisées dans un rayon de 50 Km autour des agglomérations urbaines et destinées à produire du bois de feu et du bois de service.

2.2.1.2 Plantations contractuelles

Il s’agit des plantations où le paysan (ou la collectivité) cède la terre à l’administration forestière qui s’occupe d’une partie ou de la totalité des coûts d’installation et d’aménagement. Les recettes générées par la vente des produits d’exploitation sont partagées entre l’Etat, représenté par le Service Forestier, et le propriétaire foncier conformément aux clauses du contrat liant les deux parties.

 

2.2.1.3 Plantations scolaires

Les plantations scolaires sont des plantations réalisées sous forme de parcelles de démonstration de 0,5 à 2,00 ha par les élèves dans les écoles et Collèges d’Enseignement Général (CEG). Elles sont destinées à éduquer les élèves et leurs parents et à produire du bois de service pour les besoins des établissements scolaires. Elles sont généralement bien entretenues et jouent un rôle important dans la formation et l’éducation environnementale des élèves.

 

2.2.1.4 - Plantations privées

Elles comprennent  :

les plantations réalisées par les paysans opérant individuellement (plantations particulières et familiales) ou groupés (plantations communautaires) avec l’encadrement technique des agents forestiers relevant de la Direction des Productions Forestières (DPF) et autres structures d’interventions du Ministère de l’Agriculture, de l’Elevage et de la Pêche. Ces plantations qui visent essentiellement la production de bois de feu et de bois de service sont caractérisées par leurs dimensions réduites (0,10 à 2,00 ha) et leur dispersion

les plantations privées réalisées sans l’encadrement des services techniques exclusivement dans la moitié Sud du pays. Les superficies reboisées dans ces conditions varient de 5,00 à 20,00 ha.

 

2.2.2 Superficies des plantations forestières en 2000

2.2.2.1 Superficies des plantations réalisées de 1990 à 1999.

Tableau N° 2 – Plantations étatiques réalisées annuellement de 1990 à 1999

Superficies

(en Ha)

Observations

1990

100

Y compris les plantations de l’Office Togolais des Phosphates (OTP) réalisées par l’ODEF

1991

198

1992

234,50

1993

-

1994

186

1995

178,36

1996

75,70

1997

34,10

1998

-

1999

184,00

TOTAL

1190,66

 

 

Source  : Rapports d’activités de l’ODEF et enquêtes de terrain (le Rapport 1999 de l’ODEF n’est pas encore disponible)

 

Tableau N° 2 (bis)  : Plantations scolaires et privées (en ha)

 

 

ANNEES

Plantations

TOTAUX ANNUELS

Scolaires

Communautaires

Privées

1990

157,08

80,11

2 268,83

2 506,02

1991

156,23

48,75

1 784,89

1 989,87

1992

123,27

108,50

1 101,99

1 333,74

1993

-

-

-

-

1994

58,90

57,75

482,00

598,65

1995

71,75

20,55

574,35

666,58

1996

56,65

11,08

557,88

625,61

1997

43,25

-

477,58

520,83

1998

38,75

-

379,84

418,59

1999

36,80

-

359,67

496,47

 

742,68

326,74

7 987,03

9 056,45

 

Source  : Direction des Productions Forestières (Résultats des plantations privées au Togo)

Tableau N° 3

Superficies totales des plantations étatiques et privées réalisées de 1996 à 2000

inclus.

 

ANNEES

Plantations

TOTAUX ANNUELS

Etatiques

Scolaires et privées

1996

75,70

625,61

701,31

1997

34,10

520,83

554,93

1998

-

418,59

418,59

1999

184,00

496,47

680,47

2000

150,00

400,00

550,00

TOTAL

443,80

2461,50

2905,30

 

Les contacts pris avec les responsables de l’ODEF et de la Direction des Productions

Forestières (DPF) ont permis de connaître les prévisions de reboisement pour l’An 2000 qui

sont  :

150,00 ha de plantations étatiques (parcelles 2000 du projet ODEF/OIBT de reboisement du Périmètre de HAHO-BALOE Région des Plateaux)

400,00 ha de plantations scolaires et privées à répartir dans toutes les régions du territoire national  ;

Ces prévisions qui pourront être revues à la hausse en cas de mobilisation d’autres ressources financières, portent à 2905,30 ha le total des superficies reboisées estimé pour la période 1996 à 2000 inclus

 

Superficies totales des plantations forestières réalisées au Togo jusqu’en l’An 2000

Les superficies des plantations forestières réalisées au Togo étaient estimées, en 1995, à 34724 ha (voir Rapport National présenté à la Douzième Session de la Commission des Forêts et de la Faune Sauvage pour l’Afrique par la Cellule d’élaboration du Plan d’Action Forestier Tropical).

Ainsi, les superficies totales des plantations réalisées au Togo jusqu’en l’An 2000 sont estimées à  :

34724 ha

+ 2905 ha (superficies réalisées de 1996 à 2000 inclus)

37629 ha

 

2.2.3 Répartition territoriale des plantations forestières

Tableau N° 4

REGIONS

Superficies des plantations en ha

MARITIME

13279

PLATEAUX

8123

CENTRALE

6094

KARA

7441

SAVANES

2692

 

37629

Source  : Plan National d’Action pour l’Environnement (données d’inventaire ODEF-UGETAP 1989 corrigées et actualisées sur la base des rapports techniques)

 

2.3 Aires protégées

Afin de préserver les ressources naturelles et de réduire les pressions démographiques sur la végétation et la biodiversité du Togo, des portions du territoire ont été érigées en aires protégées. Cette politique menée de 1939 à 1955 a permis de délimiter 83 aires protégées, toutes catégories confondues, pour une superficie totale de 792.850 ha, soit 14,2 % du territoire national. Ces aires protégées, comprenant les forêts classées, les réserves de faune et les parcs nationaux, sont, en raison de leurs statuts juridiques, classés dans la catégorie des forêts non disponibles pour l’approvisionnement en bois.

Les Régions des SAVANES, CENTRALE et de la KARA sont les régions qui concentrent les plus grandes superficies d’aires protégées suivant les données du tableau ci-après.

Tableau N° 5

Superficies et densités des aires protégées par région

REGIONS

Superficie totale

(en ha)

Superficies des aires protégées

(en ha)

Taux de concentration par région

MARITIME

610.000

33.297

5,45 %

PLATEAUX

1.697500

142.094

8,41 %

CENTRALE

1331700

252.380

18,92 %

KARA

1173.800

198.143

16,88 %

SAVANES

847.000

166.936

19,70 %

   

792.850

14,20 %

Source  : Recueil des principaux textes relatifs à la protection de l’Environnement au

Togo  ; Ministère du Développement Rural, de l’Environnement et du Tourisme, 1993.

2.4 Forêts disponibles pour l’approvisionnement en bois

La superficie totale des forêts naturelles et des plantations forestières est estimée, en l’An 2000, à 5.199.700 ha, celle des aires protégées à 792.850 ha.

A l’exception des aires protégées, toutes les forêts du Togo sont théoriquement disponibles pour l’approvisionnement en bois et couvrent une superficie de 4 406 850 ha.

 

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