La présente annexe décrit en détail la conception et l'utilisation des fiches de données. Elle comprend un tableau général sur les décisions à prendre concernant la conception, et un exposé sur chacun des points à traiter. Vient ensuite un tableau sur les décisions à prendre concernant l'utilisation et la gestion des fiches de données, avec une note explicative. Deux types de fiches de données sont étudiés, les fiches de travail (rapports) et les fiches socioculturelles (entretiens). Les principes exposés s'appliquent de même à l'élaboration de formulaires pour la collecte d'autres types de données.
La plupart des administrations s'occupant des pêches dans le monde traitent une partie au moins des données collectées dans le cadre de bases de données informatisées dans deux cas: pour l'administration et la gestion des pêcheries, et pour la recherche scientifique, opérationnelle et économique. D'une manière générale, le premier de ces objectifs est de répondre aux besoins immédiats de l'administration quotidienne des licences, des contingents et de l'effort de pêche, ainsi que des éléments statutaires de la législation des pêches. Le second objectif est beaucoup moins urgent mais la saisie des données dans des bases informatisées aux fins de la recherche n'est pas moins essentielle.
Ce qui est particulièrement important, c'est la rapidité du traitement et cela dépend entièrement de l'utilisation de l'information. Est-elle destinée à la gestion des quotas et de l'effort, auquel cas la rapidité est essentielle? Ou doit-elle servir à des recherches statistiques analytiques et générales? En ce cas, l'adjonction des données provenant des fiches de travail aux séries chronologiques concernant les captures et l'effort est moins urgente mais, même ainsi, le délai entre la réception des données et leur traitement en informations utiles devra rarement dépasser trois mois si l'on veut éviter que les fiches de travail ne s'accumulent et ne s'égarent.
JOURNAUX DE BORD/FICHES DE TRAVAIL
CONCEPTION
DÉCISIONS À PRENDRE CONCERNANT LA CONCEPTION |
|
TYPE DE DONNÉES INDISPENSABLES |
· Identificateurs: fiches de travail,
navires et engins en exploitation; date. |
SOUHAITABLES |
· Production: produits transformés
par espèce, type de produit, calibres; par poids ou nombre de caissettes,
plus moyenne par caissette. |
PRÉCISION DES DONNÉES |
· Poids/volume: unités de
1, 10, 100 ou 1000 kilogrammes ou tonnes; livres/tonnes; autre mesure.
Indiquer si le poids est estimé ou calculé au moyen de facteurs
de conversion à partir de la transformation. |
VÉRIFICATION DES DONNÉES |
· Effort: double enregistrement
dans le temps et position au début et à la fin, et
sur la distance; |
NORMALISATION |
· Choix du formulaire: entre |
PRÉSENTATION |
· Codes: utiliser les normes internationales
ou créer des codes pour les espèces, l'environnement, les
opérations, les engins de pêche, les produits, les calibres,
etc. |
COPIES ET NUMÉROTATION |
· Copies: combien et pour qui: généralement
trois copies pour le navire, la compagnie, l'administration des pêches,
plus des copies facultatives pour la recherche, la municipalité,
etc.; |
CONCEPTION DU TRAITEMENT DES DONNÉES POUR FACILITER LES OPÉRATIONS |
· Regroupement des opérations:
les informations communes à toutes les fiches de travail concernant
la même pêcherie sont placées dans des cases similaires
(position, dimension et forme) correspondant aux écrans de saisie
des données; |
INFORMATIONS COMPLÉMENTAIRES |
· Rapport radio: détails
des transmissions; |
ERGONOMIE |
· Disposition: trouver une disposition
logique, conforme à la succession des opérations de pêche
ou des événements à consigner (s'adresser, si possible,
à un graphiste professionnel); |
COMMODITÉ D'UTILISATION ET DURABILITÉ |
· Utilisation: s'efforcer d'utiliser
une sorte de liasse séparant les formulaires remplis; |
Après avoir pris quelques décisions concernant les données qu'il est possible de collecter durant une opération de pêche, il faut décider de celles qui sont nécessaires et celles qui ne sont que souhaitables. Il est évident que l'estimation fondamentale de la capture (ou production) et de l'effort aux fins de la recherche et de la surveillance sera, selon toute probabilité, indispensable, mais encore faut-il établir exactement la façon dont ces données doivent être collectées. Dans le cas de la pêche au chalut, l'emplacement et la profondeur des activités de pêche et le temps d'utilisation de l'engin doivent-ils être enregistrés sur la base du trait de chalut? L'estimation de la capture doit-elle être donnée globalement en tant que montant total, ou ventilée par groupes d'espèces ou par espèces? Ou être donnée séparément pour l'espèce cible seulement, pour d'autres espèces et pour les rejets?
Une bonne partie de ces décisions dépend du type de traitement qui sera fait en aval et des objectifs dudit traitement. Par exemple, si l'on dispose d'informations extrêmement détaillées sur les captures par trait de chalut et sur l'effort pour des pêcheries utilisant des chaluts démersaux, il est possible d'analyser les données recensées pour en tirer des estimations de la zone exploitée et du volume qui seront utilisées directement pour évaluer la biomasse. Des données extrêmement détaillées sur la composition par espèce, elles aussi directement tirées des enregistrements effectués à bord, peuvent servir à étayer des études de la dynamique des populations et des modifications de l'environnement et de la pêcherie. Les données concernant la production, qui fournissent des renseignements détaillés sur les espèces, les produits et les calibres, jointes à d'autres informations, peuvent apporter des renseignements sur la structure d'une population qui serviront aussi à évaluer le stock et à en étudier la dynamique. Les caractéristiques des séries de données recensées varieront donc aussi en fonction de leur utilisation et des techniques d'analyse qui sont indispensables ou souhaitables aux fins de la recherche halieutique et de l'aménagement des pêcheries.
Degré de précision requis
Une fois que l'on a décidé du type et de l'étendue des données, il est très important aussi d'évaluer le degré de précision requis. Cette décision aura de multiples conséquences au stade 1) de la conception du formulaire d'enregistrement, 2) de la compilation et du traitement des données et 3) de la réalisation des analyses ultérieures. Le poids des captures doit-il être mesuré en unités de 1 kg, 10 kg, 100 kg ou 1000 kg? La position doit-elle être précisée à la seconde près? Doit-elle être enregistrée en dixièmes de minutes? La capture totale estimée doit-elle être accompagnée d'une estimation de la proportion relative des espèces/groupes d'espèces entrant dans sa composition; ou le volume de chaque espèce doit-il être estimé séparément? Les données concernant la production doivent-elles être enregistrées pour toutes les espèces, types de produits et calibres? Le poids de la caissette doit-il être enregistré comme poids brut ou au net de l'emballage et autres matériaux?
Pour les données concernant l'environnement, les mesures peuvent être rendues plus compliquées aussi par le type de données à recueillir et par le fait qu'il faudra parfois utiliser ou mettre au point des codes pour représenter les données concernant par exemple, l'état de la mer, la couleur de la mer. La température de l'eau doit-elle être enregistrée au degré ou au dixième de degré près?.
Conception
Bien que les types de données concernant une pêcherie déterminée puissent être très variés, la conception d'un bon système de fiches de travail et de journaux de bord tient tout d'abord à la relative simplicité de leur utilisation par les pêcheurs et par les enquêteurs. Il est bon ensuite que les méthodes de traitement des données soient prises en compte dans la conception et la présentation du formulaire. Enfin, les méthodes utilisées pour l'exploitation du document doivent apparaître explicitement dans les formulaires eux-mêmes. Des détails concernant les relations qui existent entre la conception des fiches de travail et les bases de données seront donnés plus loin. On examinera ici les attributs généraux des fiches de travail, notamment leur conception, leur utilisation et leurs modalités d'envoi.
Normalisation et utilisation de modes de présentation communs
À l'intérieur d'un secteur halieutique national ou régional, il faut s'efforcer de s'en tenir à un système unique de types de données et de formulaires. On a souvent essayé de se limiter à un formulaire type pour toutes les pêcheries mais, compte tenu de ce que les besoins de données sont de plus en plus complexes et de plus en plus étendus, il s'avère souvent que, pour certaines pêcheries, les données figurant sur un formulaire normalisé sont trop rudimentaires. Pour d'autres pêcheries, les données demandées sur les formulaires sont trop complexes et parfois inutiles. Néanmoins, certaines parties des formulaires peuvent se prêter à la normalisation et à l'emploi de modes de présentation communs. On peut en tenir compte quand on élabore une fiche de travail.
Fiches d'enregistrement spécialement conçues pour les pêches
Il est possible de décrire des modes de présentation communs pour l'enregistrement de certains groupes de données (voir têtes de colonnes et identificateurs courants ci-après) mais il est préférable que les fiches destinées à des pêcheries spécifiques se limitent à saisir les données dont on a besoin. Il n'y a donc aucune raison de préparer un registre avec des espaces pour l'enregistrement de la production si les navires ne débarquent que du poisson frais rond entier; de même, si les registres peuvent être remplis ligne par ligne sur une base journalière (disons pendant une semaine ou un mois avec un seul formulaire), il n'est pas nécessaire d'avoir une fiche d'enregistrement pour chaque jour.
Enregistrement et copies
Si l'on impose aux pêcheurs l'obligation de tenir un journal de pêche, les services des pêches auront alors la responsabilité d'en administrer la réception et le traitement d'une manière telle que tant les autorités du pêcheur ou la compagnie auront l'assurance qu'ils ont fait leur devoir. Sur les pêcheries complexes, dont les flottilles sont nombreuses et qui utilisent plusieurs types de fiches d'enregistrement, l'administration d'enregistrements quotidiens et mensuels peut être une très lourde tâche. Il n'y a donc pas vraiment d'autre alternative que d'attribuer des fiches/livres de bord à chaque navire et de consigner leur retour à l'autorité compétente. Cela peut se faire de diverses façons. Les numéros appartenant en propre à chaque livre de bord peuvent être préimprimés sur les carnets, tandis que les détails concernant le navire sont inscrits à la main. Les fiches d'enregistrement peuvent, elles aussi, être préimprimées avec des numéros qui se suivent, de manière qu'une série de fiches appartenant à un même carnet puissent être enregistrées avec un premier et un dernier numéro. On peut alors contrôler que le carnet entier ou les fiches ont bien été renvoyés.
Il faudra aussi décider du nombre d'exemplaires de chaque fiche en fonction des besoins particuliers de l'autorité compétente, de la compagnie et du pêcheur. Il faudra aussi dire qui doit conserver le journal rempli une fois que toutes les fiches ont été renvoyées. Restera-t-il à bord du navire, ou le pêcheur ne conservera-t-il que la copie de chaque fiche? Dans le premier cas, il sera plus facile de manipuler le document à bord sous forme de carnet et les inspections pourront porter sur un carnet complet et non sur les seules copies présentes à bord à ce moment-là. Toutefois, cela rend la gestion du document plus difficile pour l'autorité compétente, le risque étant que les fiches individuelles se perdent avant d'être traitées. Néanmoins, dans ce cas, l'envoi des fiches individuelles peut donner à l'autorité compétente un accès immédiat à l'information dès le premier débarquement ou dès la première inspection, sans avoir à attendre que le journal soit rempli avant d'être envoyé.
La gestion des fiches et des journaux doit donc être soigneusement étudiée avant de passer à l'impression. Si les journaux doivent être conservés par le navire, il faut alors que les fiches soient numérotées; si les journaux sont envoyés au complet à l'autorité, il peut suffire alors de numéroter le carnet lui-même.
Il arrive souvent que des renseignements supplémentaires soient demandés ou que la conception générale du journal change. Pour préserver la continuité des bases de données quand les types et quantités de données varient, il faudra identifier le lot de formulaires d'enregistrement particulièrement conçu pour une pêcherie. Par exemple, la séquence d'identification d'une fiche d'enregistrement donnée pourra être PTA00050, qui signifie PT (palangre thonidés), A (numéro du premier lot), 00050 (numéro de la fiche). De même, le numéro de série d'un journal peut être PDB00100-150, qui signifie PD (poissons démersaux), B (numéro du second lot), 100-150 (numéros consécutifs des fiches contenues dans le journal). Un tel système a pour avantage supplémentaire qu'il permet d'indexer, dans toute la base de données, les journaux/fiches d'enregistrement attribués à un navire de sorte que, au moment de la saisie des données provenant d'une fiche, l'identificateur primaire de la fiche d'enregistrement peut être utilisé pour accéder aux données concernant le navire (nom, indicatif d'appel, compagnie, etc.). Les données informatisées concernant le navire peuvent alors être vérifiées par rapport aux données figurant sur la fiche et les données peuvent être retrouvées directement, ce qui dispense d'inscrire sur chaque fiche les données d'identification.
Têtes de colonnes et identificateurs communs
Il est souhaitable de mettre au point des modèles de fiches d'enregistrement (et donc de bases de données) qui tiennent compte des besoins particuliers d'information des différentes pêcheries. Les fiches d'enregistrement présentent néanmoins de nombreuses caractéristiques communes qui peuvent être élaborées et utilisées sur différentes fiches d'enregistrement. Les têtes de colonnes et les identificateurs communs applicables à toutes les pêcheries sont notamment les suivants:
Identificateurs: Nom du navire, nom de la compagnie, indicatif radio international et signal d'appel, numéro de licence, numéro de la sortie, etc.
Colonnes concernant les opérations:
Comme il a été dit dans la section précédente, les identificateurs communs (comme le numéro de la fiche d'enregistrement ou le numéro de la sortie de pêche) peuvent être utilisés de diverses manières:
Ergonomie, durabilité et commodité d'emploi
Les principales caractéristiques concernant l'ergonomie, la durabilité et la commodité d'emploi des fiches/journaux d'enregistrement sont souvent négligées. La disposition d'une fiche d'enregistrement doit tenir compte des méthodes de travail du pêcheur et du navire. L'espace disponible pour chaque rubrique à inscrire doit être adapté au niveau de précision voulu; il doit aussi se trouver à l'emplacement approprié pour qu'il y ait une continuité logique des données à saisir en fonction de la succession des événements se produisant pendant la pêche.
Les fiches d'enregistrement doivent pouvoir durer pendant toute la période qu'elles couvrent: quotidienne, hebdomadaire, mensuelle ou continue (fiche après fiche). La qualité du papier est donc importante et devra, dans certains cas, être résistante à l'eau ou à la graisse. Les fiches doivent être aussi d'un emploi commode en indiquant clairement ce qui est demandé (une notice détaillée d'instructions doit accompagner les fiches) et, si l'on demande plusieurs copies, il faudra fournir une liasse sans papier carbone et les différents exemplaires devront être identifiés comme suit: exemplaire 1 destiné au service des pêches, exemplaire 2 destiné à la compagnie, exemplaire 3 destiné au pêcheur, ou bien employer des papiers de couleurs différentes.
Théoriquement, l'emploi de classeurs résistants et réutilisables contenant le journal de bord, les instructions concernant le mode d'emploi, un espace pour d'autres fournitures (notes, enveloppes préadressées, crayons, calculette, calendrier, agenda, etc.) constituera un kit qui aidera les pêcheurs à maîtriser l'utilisation des journaux et à les conserver en bon état.
Langue
Sur les pêcheries où peuvent se trouver des opérateurs/pêcheurs étrangers appartenant à des nations opérant en eaux lointaines, des entreprises mixtes ou simplement des employés d'origine étrangère, il est souhaitable de prévoir une certaine forme d'assistance linguistique dans la conception des fiches d'enregistrement. Pour cela, on peut entre autres:
On sera sûr ainsi qu'il n'y aura pas d'erreurs de traduction ou d'interprétation.
JOURNAUX D'ENREGISTREMENT - DÉCISIONS À
PRENDRE CONCERNANT LEUR UTILISATION |
|
ENREGISTREMENT ET DÉLIVRANCE |
Objet: Suivre le retour des fiches d'enregistrement par
comparaison avec d'autres sources de renseignements concernant l'activité
des navires (comme les fiches concernant l'organisation des sorties, les
débarquements, les mouvements portuaires). |
INSTRUCTIONS CONCERNANT LA MANIÈRE DE REMPLIR LES
JOURNAUX |
Objet: Faire en sorte que les pêcheurs des
navires (ou autres personnes) sachent comment remplir les fiches. |
FORMATION DES PÊCHEURS ET JOURNAL DU
PÊCHEUR |
Objet: Convaincre les pêcheurs, les compagnies et
les services des pêches que tout a été fait pour aider les
pêcheurs à remplir les fiches d'enregistrement et à les
envoyer. |
DÉCLARATION DES PÊCHEURS, DES OBSERVATEURS ET DES
INSPECTEURS |
Objet: Les fiches d'enregistrement doivent être
signées car elles constituent (souvent) des documents juridiques, qui
doivent être remplis et renvoyés comme constituant une
représentation authentique des activités de pêche. |
ENVOI |
Objet: Les fiches d'enregistrement doivent être
renvoyées conformément aux prescriptions
légales/administratives. |
ENREGISTREMENT DU RETOUR DES FICHES |
Objet: Garder une trace vérifiable du document
entre sa délivrance et son envoi de manière à s'assurer que
les prescriptions légales/administratives sont remplies; assurer la
pleine couverture des données. |
TRAITEMENT DES FICHES D'ENREGISTREMENT |
Objet: Mettre à jour la base de données
en temps opportun. |
Enregistrement et délivrance
Les journaux devraient être enregistrés et délivrés pour permettre au service des pêches de suivre le rythme des retours. C'est une méthode qui permet d'estimer l'étendue des données, notamment quand on a besoin de données de recensement pour établir des statistiques de la production, et qui fournit les informations nécessaires aux méthodes d'évaluation et d'analyse des stocks. La chasse aux documents est souvent négligée dans la pratique administrative mais constitue une part essentielle des tâches confiées au service des pêches. Sur les petites pêcheries cela peut être relativement simple, mais sur les grandes pêcheries où opèrent des centaines, voire des milliers de navires de pêche, il est indispensable de repérer quotidiennement les fiches d'enregistrement manquantes. Le non-retour des fiches, lorsque celles-ci sont obligatoires, devrait entraîner des sanctions légales ou administratives et, donc, les annotations concernant leur enregistrement, leur délivrance et leur retour fourniront les preuves nécessaires pour intenter une action en justice.
Instructions concernant la manière de remplir les fiches et formation des pêcheurs
Bien que la simplicité soit souhaitable concernant tous les types de données et leur couverture quotidienne, elle n'est pas toujours possible, et il peut arriver que l'on ait besoin de quantités de données présentées sous des formes complexes; pour obtenir des descriptions, il sera souvent nécessaire de codifier les données. Il faudra donc toujours fournir des instructions détaillées aux pêcheurs concernant la manière de remplir les formulaires. Ces instructions doivent être imprimées sur les pages de couverture des carnets (et dans les langues appropriées). Théoriquement, les pêcheurs devraient recevoir une certaine préparation avant toute introduction, et chaque fois qu'un nouveau lot de fiches d'enregistrement, dont le contenu ou la disposition seront modifiés, remplacera le formulaire initial.
Conservation de l'information et mécanismes assurant une tenue active
Les réglementations prévoient généralement que les fiches d'enregistrement sont remplies chaque jour et envoyées avant un certain nombre de jours suivant le retour au port. Les procédures appliquées à cet effet tournent en grande partie autour d'un contrôle actif du respect de ces prescriptions par le biais des rapports fournis par les observateurs, les inspecteurs, et par un système d'enregistrement. Un registre permettra d'identifier les fiches qui ne sont pas rentrées au bout d'un certain temps et de déclencher une mesure de suivi, y compris une action en justice.
À utiliser par les pêcheurs comme livre de bord
Sur les grandes pêcheries industrielles, la plupart des pêcheurs tiennent aussi leur propre journal de bord mais, dans le cadre de la petite pêche, cela n'est pas toujours fait ni même faisable. Les fiches d'enregistrement peuvent donc remplacer les autres formes de livres de bord, peut-être en prévoyant dans le formulaire des espaces dans lesquels les pêcheurs pourront prendre des notes qui les concernent plus spécialement, par exemple sur l'équipage, les approvisionnements, l'entretien, etc.
Données concernant les captures et la production
Les données concernant la capture se fondent généralement sur l'expérience du pêcheur au moment où il débarque le poisson, mais ne fourniront jamais qu'une indication approximative du tonnage réel débarqué. La capture peut être enregistrée par casier, par trait de filet ou par toute autre mesure de l'effort, mais elle peut aussi être estimée d'après les données de la production, généralement à la journée ou par équipes de transformation. Les données concernant le poisson transformé seront généralement enregistrées par caissette, poids par espèces, type de produits et calibres. (Voir plus loin la section sur les méthodes d'enregistrement de ces données.)
Vérification de l'effort
Il existe de nombreuses manières de concevoir les fiches destinées à enregistrer et donc à vérifier l'effort de pêche appliqué. Dans la plupart des cas, il s'agit d'enregistrer le temps pendant lequel l'engin a été activement employé, ou la superficie/volume d'eau traversé par l'engin. Dans la mesure du possible, il conviendra d'enregistrer à la fois le temps et la distance correspondant à la même opération.
ENVOI ET ENREGISTREMENT
Vérification par des observateurs et des inspecteurs
Quand des observateurs sont à bord, ils ont généralement pour tâche d'effectuer leurs propres déterminations des données figurant sur les fiches, depuis la zone pêchée jusqu'à l'effort appliqué, la capture totale et sa composition spécifique. À intervalles réguliers (jour, semaine ou au débarquement) ces agents doivent comparer leurs informations avec celles du pêcheur et se mettre d'accord avec lui sur la manière exacte de remplir la fiche d'enregistrement sur laquelle ils apposent leur signature.
Déclaration des pêcheurs
Quand les fiches d'enregistrement sont exigées par la loi (loi et réglementation de la pêche), il importe de s'assurer que les pêcheurs attestent, par une déclaration signée, l'exactitude des renseignements fournis.
Délais de présentation
Les services des pêches souhaiteront généralement recevoir et traiter les données des fiches d'enregistrement le plus tôt possible. Le calendrier de cette opération dépend d'un certain nombre de facteurs dont:
Si la loi prescrit que les fiches doivent être remplies quotidiennement, il n'y a pas de raison de retarder leur envoi après retour au port. S'il est possible d'insister sur un envoi immédiat dans les endroits où les services des pêches sont représentés, il faut tenir compte des délais de transmission quand il s'agit de sites éloignés.
Enregistrement du retour des fiches
Dans le cadre de la piste de vérification qui suit à la trace les fiches sur papier, il faut enregistrer la réception de ces fiches. De cette manière, on compare immédiatement les retours avec les fiches délivrées ce qui permet d'avoir une couverture complète des données concernant la flottille.
CONCEPTION DES FICHES D'ENREGISTREMENT ET BASES DE DONNÉES
Le traitement des séries de données de plus en plus complexes figurant sur les fiches peut être une tâche difficile. Non seulement les flottilles produisent de grandes quantités de données, mais aussi ces données sont envoyées presque chaque jour. Garder une trace de ces enregistrements suppose un effort sérieux de la part de l'administration, une attention au détail et un suivi rigoureux si l'on ne veut pas que les données recensées s'accumulent en piles non traitées ou que l'on ne s'aperçoive pas qu'il en manque et que les données sont incomplètes.
Conception du point de vue des écrans de saisie des données
La saisie des données dans des systèmes de traitement, qu'elle soit manuelle ou informatisée, doit être aussi simple et aussi précise que possible. Pour cela, on peut, entre autres solutions, veiller à ce que la conception des fiches d'enregistrement reflète de quelque manière les méthodes de traitement. La suite logique des données figurant sur la fiche doit se retrouver dans une configuration équivalente dans le traitement des données. Les écrans de saisie des données peuvent être élaborés de manière à reprendre les différents espaces d'une fiche d'enregistrement, comme suit:
Informations initiales: nom, licence et IRCS du navire; nom du pêcheur; numéro de la sortie ou date de début de la sortie, numéro de la fiche d'enregistrement, date (s'il s'agit d'un journal quotidien des captures).
Engins de pêche et opérations générales de pêche: identification de l'engin utilisé (ce jour-là), renseignements sur l'environnement, zone générale de pêche si l'emplacement précis de chaque activité de pêche (trait de filet, ligne ou casier calé) n'est pas identifié.
Opérations et captures: pour chaque activité de pêche, l'espèce cible, la date (s'il s'agit d'une fiche hebdomadaire, mensuelle ou continue), date et position au début de l'opération, date et position à la fin de l'opération (latitude/longitude ou code du carré sur la grille, ou code de la zone), profondeur de l'engin et profondeur du fond, résultats, poids ou nombre de la capture et des rejets (total, groupe d'espèces ou espèces).
Production: pour chaque jour ou équipe, et pour chaque espèce, type de produit et calibre, poids total des caissettes ou nombre de caissettes normalisées.
Codification et mesures
Autant que possible, il faut utiliser des codes et des mesures normalisés. Cela simplifie l'enregistrement sur les fiches mais est aussi très utile pour la conception de la base de données. Les codes peuvent être alphanumériques ou simplement numériques et peuvent fonctionner comme des clés pour récupérer et vérifier les données. Dans certains cas, il existe des codes internationaux qui peuvent être utilisés; sinon, il est possible d'élaborer simplement des codes et de les utiliser à condition que les pêcheurs soient clairement instruits de ce qu'ils décrivent et de ce à quoi ils servent.
Espèces: le code en trois lettres utilisé dans de nombreuses listes internationales d'espèces est le plus utile car il peut être mis dans la base de données accompagné des noms scientifiques et vernaculaires en diverses langues.
Engins de pêche: il n'existe pas de codification normalisée acceptée, peut-être parce qu'il y a énormément de variantes en usage, mais il devrait être possible d'élaborer une liste de codes dès que l'on connaît les caractéristiques de la pêcherie. On peut en ajouter quand de nouveaux engins sont introduits; ces codes devraient être alphanumériques pour que les variantes d'un même type d'engin puissent être identifiées, par exemple PD01, où PD = palangre démersale, 01 = écartement des hameçons type 1, etc.
Déploiement de l'engin: code permettant d'identifier la façon dont l'engin a été calé, le résultat du trait effectué (accroché, perdu, etc.), le type d'appât utilisé, les panneaux/portes d'échappement, les grilles/DET, etc.
Produit: code permettant d'identifier le type de produit, à savoir PR (poids ronds ou poids vert), EV (éviscéré), EEV (écaillé et éviscéré), ETE (étêté et éviscéré), ETQ (étêté et équeuté), FN (filet non paré), FP (filet paré), PF (farine de poisson), HP (huile de poisson), etc.; le code identifiant le calibre peut correspondre à des normes de l'industrie ou de la société, auquel cas les banques de données peuvent contenir des tableaux des correspondances, si besoin.
Environnement: code international pour l'état de la mer, le couvert nuageux, la direction du vent, etc.
Des mesures standards doivent aussi être adoptées pour le poids (kilogramme ou tonne, livre ou tonne), la température (°F ou °C), la profondeur (brasses ou mètres), la vitesse du navire et du vent (nuds ou kilomètres), la latitude et la longitude (degrés, minutes et secondes, ou degrés et dixièmes de minutes), etc.
Cases à cocher et leur utilisation
Pour certains types de données, il est possible d'utiliser des cases à cocher ou des graphiques au lieu d'inscrire des descriptions ou des codes. Cela facilite l'enregistrement mais simplifie aussi les procédures de saisie des données, par exemple pour les renseignements concernant l'environnement tels que l'état de la mer, la direction du vent, le couvert nuageux, ou le type d'engin et d'opération (au port, transbordement, navigation, pêche, panne, etc.).
Les numéros de série et leur enregistrement
Si les fiches d'enregistrement ont des numéros de série et que leur délivrance est enregistrée par rapport à un navire, il suffira de saisir le numéro de la fiche pour que le système l'indexe en regard de tous les détails concernant le navire et donc remplisse automatiquement une bonne partie des renseignements initiaux. Les opérateurs chargés de la saisie des données peuvent alors les confronter aux données enregistrées à titre de premier niveau de détection des erreurs.
Vérification des activités par rapport au type et conditions de la licence
Outre l'acceptation des données, un système de traitement des fiches peut aussi effectuer toute une série d'analyses préliminaires, en particulier vérifier que les activités des navires enregistrées sur la fiche correspondent à sa licence et aux conditions générales de pêche. L'identificateur du navire et la date peuvent être immédiatement utilisés pour savoir si, en fait, la pêche était autorisée ce jour-là, dans le cas disons où l'effort est limité avec des périodes d'immobilisation, ou s'il existe des d'ouverture et de fermeture de la campagne. Le navire et la zone de pêche diront si la pêche a eu lieu dans la zone autorisée. L'engin de pêche, l'espèce cible, les captures accessoires admissibles, etc., peuvent tous être vérifiés par rapport aux conditions de la licence. Si l'on repère des anomalies, on peut soit suspendre la saisie des données correspondant à cette fiche, soit poursuivre la saisie mais ensuite rédiger un rapport à ce sujet.
Détection des erreurs et utilisation de facteurs d'extrapolation
Les systèmes informatiques n'offrent pas seulement la possibilité de vérifier si la pêche consignée ou sur la fiche était autorisée, mais aussi l'échelle et le type de données saisies. La vérification de l'étendue des données doit être faite pour toutes les données critiques, afin de prévenir des anomalies telles que des positions improbables (latitude/longitude situées dans le rayon d'action de la pêcherie) ou des masses improbables (tonnes à la place de kilogrammes par exemple).
L'application de facteurs d'extrapolation à la masse de poissons enregistrée peut être utilisée au moment de la saisie des données ou plus souvent de leur analyse. Les données brutes doivent être stockées car ce sont celles que le pêcheur a enregistrées et que c'est sur cette base que l'on pourra contester l'information si les enregistrements sur papier et ceux de la base de données diffèrent suite à l'emploi de facteurs d'extrapolation.
Livres de bord électroniques
Les livres de bord électroniques peuvent être utilisés de diverses manières. Ils sont encore en cours de mise au point. Essentiellement, ils peuvent constituer une manière simplifiée de traiter des données qui peuvent être transmises directement au service des pêches, donc d'éviter des erreurs et des frais de transcription et de saisie des données. Ils peuvent aussi servir à simplifier, en premier lieu, le processus de saisie des données. Par exemple, durant toute la sortie de pêche d'un navire donné, il ne sera pas nécessaire d'inscrire les identificateurs du navire, qui seront simplement ajoutés à la fiche de données concernant cette sortie. Le livre de bord passera automatiquement à la journée suivante, ou indiquera la date et l'heure de chaque saisie de données par le pêcheur, ce qui facilitera la bonne identification de l'effort de pêche s'il est plus de minuit.
Les journaux de bord électroniques permettent aussi de multiplier la saisie automatique des données par des raccordements à des senseurs, tels que le GPS, ce qui simplifie encore la saisie des données (voir la section sur le SSN).
Codification et mesures
Les mêmes codes doivent être utilisés pour les fiches d'enregistrement et pour les fiches de débarquement. Il est possible toutefois d'adapter facilement l'écran de saisie des données pour employer des interfaces utilisateurs comportant davantage de descriptions alors que seules les codes seront insérés dans la base de données. Les mesures utilisées seront fixées dans le système lui-même.
Interfaces avec les senseurs
En principe, les journaux de bord électroniques seront intégrés avec d'autres systèmes embarqués, comme le GPS, le logiciel et l'équipement de navigation, et les senseurs environnementaux et techniques. Grâce à une interface spécifique, par exemple en pressant une touche (ou en cliquant sur la case correspondant à la position de la pêche sur l'écran) on vérifiera et introduira automatiquement la latitude et la longitude depuis une unité GPS. À cette position de circonstance, comme de l'engin calé par le fond/engin chaluté, s'ajouteront la date et l'heure, et il peut être possible d'ajouter aussi la température à la surface de l'eau, la température au niveau de l'engin, la profondeur du fond et de l'engin ou d'autres données environnementales.
Stockage des données et communications
Il est clair que l'environnement difficile d'un pont de bateau n'est pas un lieu idéal pour le matériel informatique et il faudra veiller à stocker les données au moyen de procédures de sauvegarde sur ruban ou sur disque, ce qui peut bien sûr être automatisé. Même l'impression immédiate et le stockage sur papier seront un moyen supplémentaire d'assurer la sécurité des données. Les imprimés et les fichiers de données pourront être tous deux fournis au service des pêches dès le retour au port du navire. Toutefois, les moyens modernes de communication, comme l'accès à l'Internet pour l'envoi de messages électroniques, peut être une solution d'avenir.
Sorties de données résumées
Un des aspects les plus attrayants des journaux de bord électroniques sera leur aptitude à établir des résumés directement destinés aux archives du navire, du pêcheur et de la compagnie ou du service des pêches, indépendamment des détails qu'ils contiennent. Il peut s'agir de cartes de pêche, de résumés concernant l'environnement et, bien sûr, les pêcheurs pourront analyser leur base de données au fil du temps pour évaluer ou retrouver leur fond de pêche favori.
QUESTIONNAIRES/ENTRETIENS SOCIOCULTURELS
Les trois objectifs fondamentaux de la recherche socioculturelle sur les pêches sont les suivants:
Comprendre la valeur sociale et culturelle de la ressource pour les exploitants et pour leur communauté. Pour cela, il faut décrire et recenser les manières dont la ressource, sa récolte et sa transformation sont perçues et appréciées en tant que mode de vie. La pêcherie, ses activités et ses produits peuvent être mêlés à de nombreux détails de la vie quotidienne, concernant par exemple la façon dont les personnes passent leur temps, s'assurent de quoi vivre, fondent une famille, se font des amis, et/ou constituent une communauté, les institutions auxquelles ils participent (écoles, églises, clubs, administrations, etc.). Des comparaisons entre et parmi les différents groupes aident à identifier de possibles sources de conflits et de possibilités de compromis.
Décrire les multiples communautés (discontinues et superposées) dont les parties prenantes se considèrent comme membres. En dehors du comportement des individus, il importe de comprendre la culture ou la société dans son ensemble. Pour cela, il faut cartographier les réseaux et les institutions de parties prenantes, évaluer le degré de chevauchement de ces associations et leurs objectifs tant parmi les communautés d'exploitants et/ou de transformateurs qu'entre ces mêmes communautés et d'autres qui sont moins directement liées à la récolte ou à la transformation. Il est indispensable aussi d'évaluer les institutions qui gèrent les pêches, car leurs convictions et leurs impressions sont aussi essentielles pour comprendre la pêcherie et son comportement que celles du secteur de la pêche et des communautés de pêcheurs. Nous avons besoin de comprendre ces différentes sphères individuellement, mais aussi la façon dont elles interagissent et influent les unes sur les autres.
Renforcer l'efficacité de l'aménagement des pêcheries. Pour cela, il faut identifier a) les cas dans lesquels l'accès aux ressources doit être restreint pour garantir leur viabilité future et l'option ou les options qui entraîneront le moins de perturbations et de dislocations sociales et économiques à la population ou à la communauté de pêche concernée, b) en toutes circonstances, les cas d'impact différencié ou de conflits potentiels et l'équité de ces impacts telle qu'elle est ressentie et c) les régimes de gestion locale des ressources qui promettent.
La présente section donne des détails concernant la conception et l'utilisation de trois formulaires permettant de réunir des données socioculturelles de base: un questionnaire s'adressant aux armateurs/pêcheurs/membres d'équipage, un questionnaire concernant les ménages de pêcheurs et un questionnaire sur les communautés de pêche. Chaque section est conçue de manière à pouvoir être utilisée indépendamment. Elle fournit des renseignements généraux concernant l'utilisation de chaque formulaire et de ses catégories de données, et un tableau général des décisions à prendre concernant la conception de chaque formulaire. Des recherches plus poussées devront être faites par des sociologues, mais les formulaires ci-après présentent des exemples des données qui peuvent être collectées par un agent recenseur bien entraîné.
L'environnement socioculturel ne peut être étudié isolément des données et problèmes économiques et biologiques. Les convictions d'ordre culturel interagissent avec l'état de la ressource biologique, les contraintes institutionnelles de la société et les conditions économiques. Il est donc impératif que tous les formulaires socioculturels comportent des variables permettant de les relier à d'autres séries de données - biologiques, économiques et opérationnelles.
Ces données sont utilisées principalement pour analyser les politiques, mesurer les indicateurs de l'aménagement et pour la recherche. En tant que telles, elles sont généralement rassemblées une fois par an au plus et parfois à des intervalles plus longs (trois, cinq ou dix ans). Une fois réunies, cependant, les données doivent être saisies aussi rapidement que possible dans les bases de données pour faciliter leur vérification et leur validation. Si l'on attend davantage pour informatiser les données et effectuer les premières analyses, il sera parfois impossible de vérifier la provenance des données ou les raisons d'éventuelles anomalies.
QUESTIONNAIRE/ENTRETIEN ARMATEURS/PÊCHEURS/ÉQUIPAGE
Ce questionnaire s'adresse à chaque propriétaire de navire, patron pêcheur et membre d'équipage. Il sert à recueillir plusieurs types de données utilisées à diverses fins:
QUESTIONNAIRE ARMATEURS/PÊCHEURS/ÉQUIPAGES -
DÉCISIONS À PRENDRE |
|
TYPES DE DONNÉES INDISPENSABLES |
· Identificateurs et
données sur la pêcherie: numéro d'immatriculation du
navire ou données sur la taille du navire et les engins, numéro de
licence du pêcheur ou son nom et son adresse, agent recenseur,
codificateur, numéro de l'échantillon (pour vérifier la
piste papier). |
PRÉCISION DES DONNÉES |
· Âge: peut
être collecté d'après l'âge réel, les
catégories de recensement ou par groupements localement significatifs
(apprentis, patrons, retraités). L'âge réel est souvent
préférable, car il peut généralement être
converti dans les autres catégories, au besoin. Quand l'âge
réel n'est pas connu, les catégories locales sont les
données les plus utiles. |
VÉRIFICATION DES DONNÉES |
Choix du formulaire |
NORMALISATION |
· Codes: utiliser les
normes internationales ou nationales, ou créer des codes pour
l'espèce cible, l'engin de pêche, l'ethnie, la langue. |
PRÉSENTATION |
· Exemplaires: combien,
pour qui - déclarant, service des pêches, plus des exemplaires
facultatifs pour la recherche, la municipalité, etc. |
MÉTHODE |
Choix de la méthode: |
EXEMPLAIRES ET NUMÉROTATION |
· Regroupement de
l'information: les renseignements communs à tous les formulaires
concernant la pêcherie ou les propriétaires sont placés dans
des cases similaires (emplacement, taille et forme) pour correspondre aux
écrans de saisie des données. |
RENSEIGNEMENTS SUPPLÉMENTAIRES |
· Espace blanc: espace
réservé au recenseur pour qu'il note d'autres observations faites
par les déclarants ou ses propres observations. |
CONCEPTION DU TRAITEMENT DES DONNÉES |
· Disposition: observer
une disposition logique, les informations liées entre elles étant
regroupées (s'adresser si possible à un graphiste
professionnel). |
ERGONOMIE |
· Utilisation: pour les
questionnaires, fournir des enveloppes préadressées ou des
questionnaires dont le verso est préimprimé pour, une fois
plié, former une enveloppe. |
Ce questionnaire est distribué, dans une communauté de pêche, à chaque ménage comptant au moins un pêcheur. Le déclarant doit être un adulte. Il rassemble plusieurs types de données utilisés à des fins différentes:
QUESTIONNAIRE SUR LES MÉNAGES DE PÊCHEURS -
DÉCISIONS À PRENDRE |
|
TYPES DE DONNÉES INDISPENSABLES |
· Identificateurs et
données sur la pêcherie: numéro d'immatriculation du
navire ou données sur la taille du navire et les engins, numéro de
licence du pêcheur ou son nom et son adresse, agent recenseur,
codificateur, numéro de l'échantillon (pour vérifier la
piste papier). |
PRÉCISION DES DONNÉES |
· Origines ethniques:
généralement collectées d'après les
catégories normalement utilisées dans le recensement national, ce
qui facilite la comparaison avec les données de ces recensements. Sinon,
on peut utiliser des distinctions localement significatives. Si les deux
séries de catégories sont différentes, il peut être
important de collecter des données pour les deux. |
PRÉCISION DES DONNÉES |
· Nombre de personnes
composant le ménage: cette donnée est ventilée en
hommes adultes, femmes adultes et enfants. Dans de nombreuses cultures, les
emplois sont propres au sexe ou à l'âge, ou supposés
l'être. Il est donc important de dénombrer ces groupes
séparément. Il peut être souhaitable de distinguer, parmi
les enfants, les garçons des filles. En outre, dans chaque cas il sera
important de fixer un âge servant de ligne de partage entre les adultes et
les enfants; les recenseurs devront donc confirmer que les déclarants
répartissent les membres de leur ménage selon le même
critère. Dans certaines cultures, cet âge peut être de 18-21
ans, dans d'autres il peut n'être que de 12-15 ans. |
VÉRIFICATION DES DONNÉES |
· Tête des
colonnes: toujours inclure dans le formulaire: les identificateurs, les
liens avec les données concernant les navires, les liens avec les
données concernant les ménages, des cases réservées
au service. |
NORMALISATION |
· Codes: utiliser les
normes internationales ou nationales, ou créer des codes pour
l'espèce cible, l'engin de pêche, l'ethnie, la langue. |
PRÉSENTATION |
· Exemplaires: combien,
pour qui - déclarant, service des pêches, plus des exemplaires
facultatifs pour la recherche, la municipalité, etc. |
MÉTHODE |
Choix de la méthode: |
EXEMPLAIRES ET NUMÉROTATION |
· Regroupement de
l'information: les renseignements communs à tous les formulaires
concernant la pêcherie ou les propriétaires sont placés dans
des cases similaires (emplacement, taille et forme) pour correspondre aux
écrans de saisie des données. |
RENSEIGNEMENTS SUPPLÉMENTAIRES |
· Espace blanc: espace
réservé au recenseur pour qu'il note d'autres observations faites
par les déclarants ou ses propres observations. |
CONCEPTION DU TRAITEMENT DES DONNÉES |
· Disposition: observer
une disposition logique, les informations liées entre elles étant
regroupées (s'adresser si possible à un graphiste
professionnel). |
ERGONOMIE |
· Utilisation: pour les
questionnaires, fournir des enveloppes préadressées ou des
questionnaires dont le verso est préimprimé pour, une fois
plié, former une enveloppe. |
Ce questionnaire est adressé à chaque communauté de pêche. Le recenseur/observateur obtiendra certaines de ces données par observation des éléments de l'infrastructure, et d'autres en consultant les statistiques locales et les services des pêches. Le questionnaire rassemble plusieurs types de données, utilisés à des fins différentes:
QUESTIONNAIRE SUR L'INFRASTRUCTURE ET LES INSTITUTIONS DES
COMMUNAUTÉS DE PÊCHE - DÉCISIONS À
PRENDRE |
|
TYPES DE DONNÉES INDISPENSABLES SOUHAITABLES |
· Identificateurs et
données sur la pêcherie: numéro d'immatriculation du
navire ou données sur la taille du navire et les engins, numéro de
licence du pêcheur ou son nom et son adresse, agent recenseur,
codificateur, numéro de l'échantillon (pour vérifier la
piste papier). |
PRÉCISION DES DONNÉES |
· Ces données sont le
plus souvent des dénombrements réels ou de simples réponses
oui/non. |
VÉRIFICATION DES DONNÉES |
· Inclure sur tous les
formulaires les têtes de colonnes habituelles: identificateurs, liens avec
les données concernant les navires, liens avec les données
concernant les ménages, cases réservées au
service. |
NORMALISATION |
· Langue: utiliser la
langue nationale/régionale/étrangère ou une combinaison
d'entre elles. |
PRÉSENTATION |
· Exemplaires: combien,
à qui - généralement deux exemplaires: service des
pêches plus exemplaire facultatif pour la recherche, la
municipalité, etc. |
MÉTHODE |
· Le formulaire doit être
utilisé comme un entretien, c'est-à-dire être rempli par un
recenseur/observateur qui pose les questions ou enregistre les
observations. |
EXEMPLAIRES ET NUMÉROTATION |
· Regroupement des
informations: les renseignements communs à tous les formulaires de
questionnaires sont placés dans des cases similaires (emplacement, taille
et forme) et correspondent aux écrans de saisie des
données. |
RENSEIGNEMENTS SUPPLÉMENTAIRES |
· Espace blanc: espace
réservé au recenseur pour consigner des observations
supplémentaires. |
TRAITEMENT DES DONNÉES |
· Disposition: observer
une disposition logique, les informations liées entre elles étant
regroupées (s'adresser si possible à un graphiste
professionnel). |