B. Bauer1
The efficiency of different formulations of pyrethroids against tsetse flies were evaluated under laboratory conditions. The flies were either exposed in cages to treated cattle or they were released in a fly proof stable in the presence of a treated animal. The subsequent mortality rates, the degree of paralysis (knock down effect) and its duration, respectively, were recorded. Generally, the knock down effects were distinctly more important than the mortality rates. The possibly adverse effects of rain and sun radiation on the persistence of the different products were likewise studied or are actually under evaluation.
Twenty thousand cattle were treated at monthly intervals with flumethrin in the district of Satiri, 45 Km North-East of Bobo-Dioulasso. Previous entomological and epidemiological surveys had revealed a high prevalence of African Animal Trypanosomiasis (AAT) and the presence of three tsetse species. Thirteen treatments with flumethrin from November 1987 to November 1988 resulted in a significant reduction of the infection rate in 200 cattle followed individually at monthly intervals during this period. The mean age of a tsetse population in a favourable habitat dropped from 35 to 12 days after one treatment. This tsetse population disappeared after 6 applications of flumethrin without any further control measure. During 1989 the controlled area was extended to approximately 1 000 Km2. One hundred and thirty insecticide impregnated traps were deployed at two sites considered to be the most important sources of reinvasion for tsetse. Five treatments of 3 500 to 8 000 cattle scattered over the entire area were sufficient to achieve a further reduction of the AAT infection rate in sentinel herds.
ESSAIS EN LABORATOIRE ET SUR LE TERRAIN
DE PLUSIEURS FORMULATIONS DE PYRETHROIDES
POUR LA LUTTE CONTRE LES GLOSSINES
RESUME
B. Bauer1
L'efficacité de différentes formulations de pyréthroïdes utilisables contre les mouches tsé-tsé a été évaluée en laboratoire. Les mouches étaient soit placées en cages et mises en contact avec des bovins traités, soit lâchées dans une étable impénétrable pour d'autres mouches, où se trouvait un animal traité. On a noté les données se rapportant au taux de mortalité, au degré de paralysie (effet de choc) et à sa durée. En général, l'effet de choc est nettement plus répandu que la mortalité. On a également étudié - ou parfois on évalue encore - les effets potentiellement négatifs de la pluie et du rayonnement solaire sur la rémanence des différents produits.
Deux mille bovins ont été traités, chaque mois, à l'aide de fluméthrine dans le district de Satiri, à 45 Km au nord-est de Bobo-Dioulasso. Des études entomologiques et épidémiologiques y avaient révélé une forte prévalence de la trypanosomiase animale africaine et la présence de trois espèces de glossines. Après 13 traitements à la fluméthrine, effectués de novembre 1987 à novembre 1988, le taux d'infection chez 200 bovins suivis individuellement tous les mois pendant cette période avait fortement diminué. Après un traitement, l'âge moyen des glossines dans l'une de leurs habitats favoris est tombé de 35 à 12 jours. Cette population de glossines a disparu après six applications de fluméthrine, sans qu'il faille prendre d'autres mesures de lutte. En 1989, la zone contrôlée a été étendue à environ 1 000 km2. Cent-trente pièges imprégnés d'insecticide ont été déployés en deux endroits, considérés comme étant les principales sources de réinvasion de glossines. Il n'a fallu traiter que cinq fois les 3 500 à 8 000 bovins éparpillés dans toute la zone pour obtenir une nouvelle réduction de l'infection due à la trypanosomiase animale africaine dans les troupeaux sentinelles.
