Previous PageTable Of ContentsNext Page

Résultats de la mise en œuvre du pafn-gabon 

Changements dans la situation de la ressource forestière

L’objectif de la planification élaborée dans le cadre du PAFN-Gabon est de concilier l’exploitation des écosystèmes pour le développement avec la durabilité des ressources. C’est un exercice qui a permis de spécifier le rôle de l’administration  des Eaux et Forêts (gérer l’exploitation forestière et s’assurer de la durabilité des écosystèmes afin qu’ils continuent à participer au développement du pays), tout en mettant l’accent sur l’intersectorialité qui est essentielle afin que chaque partenaire assume sa propre responsabilité dans son secteur d’activité.

Parmi les problèmes identifiés, figure la question liée à la ressource forestière, notamment sa connaissance et sa gestion. Aussi  des études en vue d’une connaissance qualitative, quantitative et dynamique sont-elles engagées depuis le démarrage du processus et doivent se poursuivre.

Quant au taux de déforestation, il est toujours très faible; inférieur à 1%.

Le processus d’aménagement durable fait l’objet d’un engagement tant du gouvernement que du secteur privé, par l’élaboration des directives d’aménagement durable, la réalisation des tests principes, critères et indicateurs d’aménagement durable, la révision de la législation forestière axée principalement sur la gestion durable des forêts ainsi que la signature des conventions exploitation-aménagement-transformation qui ont permis à plusieurs sociétés de mettre en place des cellules d’aménagement et de se lancer dans la réalisation des plans d’aménagement.

Parmi les éléments importants intervenus dans la situation des ressources forestières, il convient de mentionner la stratification du domaine forestier, qui bien n’étant pas encore achevée, a permis de le répartir en deux grands blocs, à savoir :

Les forêts de production du domaine forestier permanent de l’Etat sont assujetties à la réalisation préalable d’un plan d’aménagement avant toute exploitation de celles-ci. Quant au domaine forestier rural, son exploitation est conditionnée par la mise en place d’un plan simple de gestion.

Les forêts de protection comprennent :  l es réserves forestières constituées de périmètre dans lequel la forêt bénéficie d’une protection absolue mais dont l’accès est réglementé, et les aires protégées qui comprennent des zones de protection tant de la faune que de la flore, zone de protection de la biodiversité (parcs nationaux, réserves, sanctuaires, domaines de chasse etc…) ;  Dans ces différentes réserves, plusieurs activités spécifiques à chaque zone y sont menées.

Changements Politiques et institutionnels.

Depuis le sommet de Rio de Janeiro en 1992, et avec l’adoption du PAFT, le Gabon s’est engagé  dans le processus de la gestion durable de ses forêts ; cet engagement s’est concrétisé par la réunification des départements des Eaux et Forêts et de l’Environnement, par l’adoption de l’objectif ‘’an 2000 de l’OIBT’’ à travers lequel il s’engageait dans la politique de la gestion durable de ses forêts. C’est ainsi, que des directives d’aménagement durable ont été  élaborés. Il s’est de ce fait engagé, avec l’Organisation Africaine du Bois, l’Organisation Internationale des Bois Tropicaux et le CIFOR, dans la définition des Principes critères et indicateurs d’aménagement durable en abritant des tests de terrain, instruments de mise en œuvre et d’évaluation de l’aménagement durable dans les concessions forestières.

L’élaboration par ces deux organisations de ces instruments de gestion durable a permis la constitution d’un référentiel commun, référentiel à partir duquel les audits relatifs à la certification seront réalisés.

Au niveau institutionnel, il est à noter le jumelage de la Direction du Reboisement avec celle des Inventaires et de l’Aménagement des forêts en une direction des Inventaires de l’Aménagement et de la Régénération des Forêts pour un meilleur suivi des activités d’aménagement. La mise en commun des départements des Eaux et Forêts, de la Pêche et de l’Environnement. La création au sein de ce département de la Cellule de Planification, de Suivi et Evaluation  (CPSE), dont le rôle est de capitaliser toutes les connaissances acquises par le PAFT, le Projet Forêt/Environnement (PFE), le Plan National d’Action Environnemental (PNAE), etc. Cette nouvelle structure doit devenir un outil de planification des activités du Ministère et a pour rôles principaux :

La crise actuelle du secteur pétrolier et le contexte de mondialisation dans lequel s’est inscrite l’économie gabonaise ont conduit le Gabon à s’engager dans un processus de diversification de son économie, orientée essentiellement vers l’exploitation durable des ressources renouvelables. Il s’agit plus spécifiquement de renforcer et de dynamiser le processus de développement durable des forêts et de gestion de l’environnement au niveau national.

Aussi, le Gouvernement, conformément à son agenda de développement, s’est engagé à mettre en oeuvre un programme de développement couvrant l’ensemble du secteur Forêt/Environnement ; le Programme d’Investissement Sectoriel Forêt/Environnement (PSFE).

Ce programme, qui est une mise en cohérence de tous les exercices de planification,  entre dans le prolongement des exercices stratégiques qui sont menés sur le plan national, à savoir :

Le programme d’ajustement et de planification des secteurs urbain et transport (PAPSUT), qui propose des objectifs stratégiques suivants relatifs à la stratégie urbaine qui permettent de mettre à la  disposition des ménages des parcelles non bâties par un processus légal simple et ouvrir une voie permettant aux classes modestes de construire des maisons conformes aux exigences réglementaires simplifiées ; et d’engager, par des moyens divers, un processus d’amélioration des conditions d’environnement et d’équipement dans les quartiers sous-intégrés ; six objectifs spécifiques sont poursuivis, à savoir :

      

Importance économique du secteur forestier.

 Par sa production de pétrole, de manganèse et de bois, le Gabon a été pendant longtemps considéré comme l’un des pays les plus riches d’Afrique. Le secteur pétrolier représentait jusqu’à 1996 près de 79% des exportations nationales, et 42,5% de l’investissement brut national.

Actuellement, le secteur forestier occupe le 2ème rang dans les recettes que l’Etat tire de l’exploitation de ses ressources naturelles (80 à 100 millions  de francs CFA en 1994) et surtout demeure le premier employeur du secteur privé avec près de 28% de la population active.

Outre sa contribution aux agrégats économiques et aux recettes fiscales de l’Etat, le secteur forestier apporte une très grande participation au développement socio–économique du pays.

En effet, les opérateurs économiques sont des constructeurs et gestionnaires de villages entiers avec des écoles des infirmeries, des constructeurs de ponts, des formateurs sur le tas d’un nombre important de leur personnel, des gros clients pour la plupart des sociétés de service et de distribution d’équipement et de matériels.

Ce sont des contributions qui sont difficilement quantifiables.

Tableau 4 :

Poids du secteur forestier dans l’economie gabonaise

 

Valeur ajoutée par secteur( milliards fcfa)

 

1997

1998

1999

Produit Intérieur brut

3038,2

2645,0

2830,6

Secteur Primaire dont :

Exploitation forestière

Pétrole brut

1532,7

85,7

1249,6

961,8

51,7

713,8

1308,5

72,4

1041,8

Secteur Secondaire dont :

Industrie du bois

319,8

15,5

3­­65,0

16,1

302,4

18,3

 

Le secteur bois énergie, produits forestiers non ligneux parmi lesquels la faune, ne participent pas à l’élaboration du Produit Intérieur Brut ; en effet ces  secteurs, qui pourtant constituent un poids important dans l’économie du pays, sont soit primaires soit secondaires. Ils sont difficilement quantifiables car relevant de l’activité informelle qui nécessite une réglementation. Aussi ces domaines constituent les points sur lesquels un accent doit être mis dans l’élaboration et la mise en œuvre du programme forestier national.

Investissement dans le secteur forestier

Comme il a été dit   dans les chapitres précédents, plusieurs actions ont précédé la mise en place du Programme Forestier National suite aux engagements pris par le Gabon devant la communauté internationale.

En effet, le PAFN-Gabon dans on élaboration a identifié des questions de fond, projeté des études et réalisé d’autres . Le tableau joint en annexe fait le point des différents projets financés dans le secteur  ces dix dernières années.

Parmi ces projets en cours ou/et en fin de réalisation dont la liste complète se trouve en annexe, nous pouvons citer :

Par ailleurs, nous pouvons aussi citer le Programme Sectoriel  Forêt/Environnement  (PSFE) en cours de préparation qui est un programme multibailleur.

Ce programme, dont le coût est estimé à soixante deux millions quatre cent huit mille (62.408000) dollars U.S, est une mise en cohérence de tous les exercices de planification en cours dans le secteur Forêt-Environnement  

 En vue de promouvoir l’investissement du secteur privé en foresterie, une étude sur le système de fiscalité forestière a été initiée. Cette étude vise à réduire le nombres de taxes qui alourdissent l’investissement. La réforme de la fiscalité forestière propose sa simplification, c’est à dire la réduction des taxes de neuf à deux ou trois pour ne conserver que les taxes dont le recouvrement pose moins de difficultés au lieu d’alourdir le système. En outre, il est prévu de favoriser l’importation du matériel par une diminution et une uniformisation des droits et taxes de douane et une exonération de la TVA, l’établissement d’une zone franche.

 

Développement des capacités dans le secteur forestier.

 l’insuffisance des moyens humains a toujours constitué l’un des problèmes préoccupants de la gestion du secteur forestier tant avant, pendant qu’après l’identification du processus. En effet, l’une des principales actions développées lors de la mise en place du Projet Forêt/Environnement en cours d’exécution depuis 1992, est le renforcement des capacités du Ministère, renforcement qui se traduit par l’exécution d’un programme de formation tant à l’intérieur qu’à l’extérieur.

Sur plus de 20 millions d’hectares de forêt que couvre le domaine forestier du Gabon, seuls près de 293 agents ( tant en service au sein du département, auprès d’autres administrations qu’en stage) constitue l’effectif chargé d’en assurer la gestion. Cette situation est loin d’évoluer bien que l’Ecole Forestière du Cap Estérias assure la formation des techniciens ; mais l’arrivée de ces jeunes compense plus ou moins les départs à la retraite.

Par ailleurs, une grande partie de cet effectif est concentré à Libreville ; mais depuis l’exécution du Projet Forêt / Environnement cité plus haut, un accent est mis sur la réhabilitation des structures à l’intérieur du pays afin de mettre à la disposition des agents y étant affectés des meilleures conditions de travail. Aussi, assiste-on à un redéploiement des effectifs sur le terrain avec des moyens de travail plus ou moins convenables.

Quant à la qualité de cet effectif, il se présente sous forme de pyramide renversée avec un nombre plus important de cadres de conception par rapport aux agents de terrain. Aussi rencontre -t- on plus d’une quarantaine d’ingénieurs de conception, pour près de cent cinquante ingénieurs des techniques des Eaux et Forêts, moins d’une centaine d’adjoints technique et une trentaine d’agents techniques et brigadiers confondus.

Cette situation se résume conformément au tableau suivant :

Tableau 5 :        Effectifs d’agents des Eaux et Forêts

 

Nombre

En service

stage

Total

Libreville

Intérieur

A1

47

45

1

1

47

A2

123

68

53

14

123

B1

90

37

46

7

90

B2

9

3

6

0

9

C

18

17

1

0

18

 

A1= Ingénieur des Eaux & Forêts ;

A2 = Ingénieur des Techniques des Eaux & Forêts ;

B1 = Adjoint Technique des Eaux & Forêts ;

B2= Agent Technique des Eaux & Forêts ;

C= Brigadier des Eaux & Forêts.  

Il convient de noter le nombre grandissant des femmes dans les effectifs ; en effet, on trouve actuellement 34 femmes agents des Eaux et Forêts, dont 7 Ingénieurs des Eaux et Forêts, 14 Ingénieurs des Techniques, 9 Adjoints Techniques et 3 Brigadiers et Agents Techniques. Avec l’arrivée à terme du projet Forêt/ Environnement, et du Programme Forestier National, une revue institutionnelle a été menée, revue ayant conduit à la naissance de la Cellule de Planification, de suivi et Evaluation (CPSE) dont l’objectif est d’appuyer la réflexion stratégique de chacune des unités du département et rassembler cette information. Il s’agit de mener parallèlement une réflexion permanente sur la stratégie nationale sectorielle ; d’appuyer, coordonner, suivre et évaluer les projets et les opérations pilotes menées au sein du département ; d’appuyer, coordonner, suivre et évaluer les activités de fonctionnement du Ministère, ceci comprend le suivi des activités de chacun des services.

                      

Adaptabilité du PFN pour changer la situation

  Adopté en 1993, le processus du PAFN –Gabon  a démarré sur une plate forme déjà établie. En effet, en s’engageant dans le PATF, le Gabon avait déjà définie sa politique forestière contenue dans la lettre de politique générale avec des orientations bien précises, et même des actions en cours d’exécution. C’est ainsi que l’identification du programme devait se faire conformément aux objectifs fixés par le Pays. Toutefois, la Cellule de coordination, dans sa revue du secteur a identifié plusieurs domaines dans lesquels l’accent devait être mis conformément aux principes opérationnels du PAFT, c’est le cas de la connaissance de la ressource et des relations population-forêt. Quant aux autres aspects de la démarche, il apparaît nécessaire, qu’avec la mise en place du Programme Sectoriel Forêt/Environnement, dans lequel les actions entamées par le PAFN vont se poursuivre, qu’une attention particulière soit portée sur notamment :

L’évaluation de la capacité de changement ne peut se faire que si l’intérêt a été d’abord porté et si les mesures sont mises en œuvres.

 

Viabilité économique.

 Au stade  actuel, il est assez difficile de quantifier tous les biens et services procurés par la forêt. Seules les statistiques de production de l’exploitation forestière et de la  première transformation du bois sont connues.

Tableau n°6 :    Evolution de la Production du bois en grumes et de ses   Utilisations :1197-2000 (1000m3)

 

 

1997

1998

1999

2000

Grumes

 

 

 

 

 

Production

2775.297

2163.927     

2401.597

3300

Exportation

2670.737

1763.905

2328. 024

 

Sciage

 

 

 

 

 

Production

30.369

37.691

34.650

49

Vente locale

19.250

19.967

23.802

29

Exportation

25.1

16.948

17

20

Déroulage

 

 

 

 

 

Production

52.519

54.299

63.996

78

Vente locale

17.644

16.047

11.747

20

Exportation

34.205

33.515

56.048

58

Les produits forestiers non ligneux  (PFNL) qui sont les biens et services dont la récolte fait partie intégrante de la vie des gabonais sont difficilement quantifiables à ce jour, car il font l’objet d’un commerce informel. Leurs nombres et leurs utilisations ne sont pas encore maîtrisés ; parmi ceux qui sont connus, nous avons :

Longtemps considérés comme produits secondaires, les PFNL peuvent générer des revenus supplémentaires aussi importants que l’exploitation de bois d’œuvre. Il est donc nécessaire que le  pays en prenne conscience et établisse un cadre de gestion durable de ces ressources qui, actuellement, sont soumises à une active récolte informelle et pour la plupart, à une transformation artisanale.

Toutefois, le nouveau code forestier prévoit la mise en œuvre d’une nouvelle politique visant la gestion durable de ces produits.

Le bois énergie connaît le même problème ; en effet, avec plus du quart de la population vivant en milieu rural, cette ressource constitue la principale source d’énergie de cette franche de la population, et voire même une bonne partie de celle qui vit en milieu urbain. Mais, tout comme les PFNL, aucune donnée n’est disponible tant pour le bois que pour le charbon de bois.

Le Gabon, ayant adhéré aux principes et critères internationaux de gestion durable des forêts, notamment l’Agenda 21 de la Conférence de Rio et à l’Objectif 2000 de l’OIBT, a développé ces dernières années des exercices de planification. Ceci se traduit par l’existence d’un cadre clair prêt à accompagner le processus de développement durable des forêts et de gestion de l’environnement. C’est ainsi que des efforts ont été déployés et ont rencontré l’intérêt de ses partenaires, aussi on assiste au développement d’une dynamique d’aménagement des forêts. En effet, avec l’OAB et L’OIBT, le Gabon est très actif pour aboutir à la définition de ses propres critères et indicateurs adaptés aux réalités du pays. La contribution des acteurs gabonais (administration et secteur privé) est très remarquée. Plusieurs sociétés sont engagées dans l’élaboration et la mise en œuvre des plans d’aménagement

Tableau n°7 :   Bilan actuel de l’ensemble des travaux (ha)

 

 

Inventaires d’aménagement

Plans d’aménagement

Massif ou concession

Réalisés

A réaliser

réalisés

A réaliser

Domaine classé

4.270.000

1.740.000

3.096.000

1.062.000

3.208.000

Domaine concédé

4.3O1.499

580.000

3.721.000

580.000

3.721.499

 

8.571.499

1.754.000

6.817.000

1.642.000

6.929.499

 

TABLEAU 8 :   Niveau d’investissement dans le secteur forestier  1992-2000 (en milliard de francs cfa)

Sous-secteur

Montant

Gestion durable des ressources forestières

28,379 330 750

Valorisation des fonctions environnementales des écosystèmes forestiers

23,497 835 850

 Le secteur forestier contribue actuellement pour plus de cent milliards de francs cfa rien qu’avec le type d’exploitation forestière pratiqué caractérisé par le prélèvement d’un à deux pieds par hectare et le faible taux de transformation qui se situe autour de 15%.

Durant la décennie passée, l’Etat a investi plus de cinquante milliards de FCFA pour la mise en œuvre de la valorisation des fonctions environnementales et la gestion durable de ses forêts. Cette gestion durable, qui implique non seulement un meilleur mode d’exploitation forestière (prélèvement d’un plus grand nombre de pieds à l’hectare), une meilleure valorisation de ces essences (promotion des espèces peu ou pas connues), devra permettre une plus grande contribution du secteur forestier à  l’économie nationale. En effet, la nouvelle politique forestière fiscale en étude devra permettre un meilleur recouvrement des recettes fiscales en vue de  l’augmentation de la  contribution de ce secteur.                 

 

Succès Notables

Le Programme d’Action Forestier adopté par le Gabon a coïncidé avec la mise en chantier au niveau du département d’un certain nombre d’actions qui auraient dû être initiés par le Programme mais qui y ont été intégré. Parmi ces actions l’on pourra citer la réalisation de la stratification de la 1ère zone, l’élaboration des directives d’aménagement, les inventaires forestiers pour ne citer que celles-là.

Mais il convient de noter la prise en compte par le Programme de la nécessité d’associer les différents acteurs impliqués dans la gestion forestière d’où le caractère participatif de la gestion forestière.

La CENACO a pris en considération les aspects écologiques et surtout sociaux de la forêt en suscitant l’émergence d’interlocuteurs environnementaux, nationaux en favorisant l’apparition d’ONGs gabonaises orientées vers la protection de la nature et la gestion durable et en entretenant des relations régulières avec d’autres ONGs internationales (WWF, CARPE, USAID etc…).

Les missions provinciales ont révélé toute l’importance que la population attache à certains produits, à la cueillette, à des usages et à une jouissance traditionnelle auxquels elle demeure attachée même si le poids économique des produits non ligneux est encore relativement faible au regard du bois, il n’en demeure pas moins que leur importance est très grande. Cette importance psychologique justifie que ces prélèvements de cueillette soient organisées de façon à pouvoir se poursuivre sans épuisement, mais en évitant les abus, et que l’on définisse les droits sans l’arbitrage et le contrôle de l’administration forestière.

La politique active de communication en vue de la sensibilisation de toutes les parties prenantes est aussi à mettre sur l’actif du Programme initié par la cellule de coordination.

L’intérêt porté sur la gestion forestière peut aussi être considéré comme étant un succès du Programme ainsi que les bonnes relations entretenues avec les autres services de l’Etat. Le Programme Forestier National peut à juste titre être considéré comme le point focal rassemblant les meilleurs informations sur la forêt et le secteur forestier.

L’élaboration de l’avant projet du document d’orientation peut être considérée comme étant un point positif car ce document a permis de définir les problèmes et déterminer les responsabilités, tout comme l’identification des questions de fonds.

Previous PageTop Of PageNext Page