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DEBUT D'ETUDE D'EVALUATION DU STOCK DE LIMNOTHRISSA MIODON AU LAC KIVU

par

Marina Reusens
Biologiste des Pêches E/A
au Projet pour le dévelopment de la pêche au Lac Kivu

1. INTRODUCTION

Le Limnothrissa miodon du lac Tanganyika a été introduit dans le lac Kivu vers la fin des années 1950 par Collart. Quelques années auparavant une équipe de chercheurs en mission d'exploration avait noté l'absence totale d'un poisson pélagique planctonophage.

Une vingtaine d'années plus tard la réussite de cette introduction a été confirmée par des essais de pêche (Frank, 1976).

Jusqu'á ce moment le lac Kivu était considéré comme impropre pour une pêche commerciale, avec une production d'environ 150 tonnes/an ou 15 kgs/ha (Lagler, 1970) dans la partie Rwandaise pour la pêche traditionnelle et artisanale par filet maillant, senne de plage et á la ligne.

En 1979 le Gouvernement du Rwanda et le PNUD/FAO commencent un projet de dévelopment de la pêche pour exploiter les stocks de Limnothrissa existants. Dans le cadre de ce projet, l'étude de la population du Limnothrissa est intéressante au point de vue théorique, car nous avons ici une situation exceptionnelle, une seule espéce pélagique, sans competiteurs importants et probablement sans prédateurs.

2. LA PECHE ARTISANALE AU LIMNOTHRISSA

La même technique, utilisée pour la pêche artisanale au lac Tanganyika a été introduite. Une technique de pêche nocturne par attraction á la lumiére d'une lampe á pétrole de 1000 cP, avec un filet soulevé ou carrelet suspendu en dessous d'un catamaran ou trimaran.

Dans une premiére phase, différents types de báteau (trimaran, catamaran), matériels (métal, bois et fibre de verre) et nombres de lampes (2 ou 3) ont été experimentés simultanément.

Au cours des années 1983 et 1984 les trimarans en métal et en fibre de verre ont été remplacés par des catamarans en bois lamellé-collé. Et les moteurs hors-bord ont été remplacés par des pagaies. (Pour des notions de rentabilité).

Le carrelet a été modifié plusieurs fois. Au début le filet avait une surface de bouche de 81m2, en Avril 1980 la surface de bouche est agrandie à 120m2. Sur toute la profondeur de 15m les mailles étirées sont de 12mm.

Début 1985 une seconde modification et agrandissement a eu lieu. Le filet soulevè du nouveau type a une surface de bouche de 180m2 et une profondeur de 20m. Dans la partie supérieure 2m sont en mailles de 40mm et 3m en mailles de 16mm et le reste de la poche en mailles de 12mm.

3. ANALYSE DES STATISTIQUES DE PECHE

Actuellement le projet comprend 3 centres de pêche, le centre principal Gisenyi, et 2 sous-centres Kibuye et Cyangugu. Il est à noter qu'au début de l'année le centre de Cyangugu a démarré avec 2 unités. Les unités de pêche sont augmentées progressivement au cours des années á Gisenyi (voir tableau 1).

La production totale a augmenté d'année en année (figure 1), corrélée á l'augmentation de nombre d'équipes. Cette hausse est également dûe á l'augmentation du nombre moyen de sorties par équipe (tableau 2).

Les prises moyennes par unité d'effort (par sortie) PUE's ne démontrent pas cette augmentation graduelle, mais plutôt une fluctuation au hasard, probablement dûe á des différences annuelles dans l'abondance du Lumpu tableau 3).

De la valeur plus élevée des PUE's des équipes de Gisenyi dans la zone de Kibuye comparée avec leurs captures dans la zone de Gisenyi et de la valeur légérement supérieure des prises des équipes de Kibuye dans cette même zone vis á vis des apports dans la zone de Gisenyi, on peut conclure que la zone de Kibuye est plus productive. Cela peut s'expliquer du fait que la zone de Kibuye offre des sites de pêche plus protègès á cause de nombreuses îles s'y trouvant.

La performance supérieure des équipes de Gisenyi dans la zone de Kibuye vis á vis des équipes de Kibuye est peut-être dûe á une plus grande habilité, et non á une différence d'equipement.

Les PUE's calculées par lieu de pêche indiquent une augmentation graduelle de la productivité du Nord (Gisenyi) vers le Sud (Kibuye) (tableau 4).

Les premiéres données sur les prises á Cyangugu, une PUE de 14,8 á 32.8kgs laissent supposer une trés faible abondance du Lumpu dans l'extréme Sud du lac, également démontrée par les trois prospections écho-acoustiques Novembre 1984 – Mars 1985 – Juin 1985. (Voir page 6).

L'indice d'abondance mensuelle sur la base des prises de 1980 – 1984 de la zone de GIsenyi évolue vers un grand maximum dans le mois lunaire Avril – Mai et un petit maximum en Septembre – Octobre (figure 2). Ces maxima coincident avec les concentrations pour le fraie de Mars á Mai et pour le fraie d'Août á Octobre. (Voir biologie du Limnothrissa).

Ces maxima dans les apports de pêche correspondent aux saisons des pluies de Février à Mai et de Septembre á Novembre où les conditions de pêche sont meilleures qui pendant la saison séche de Juin á Août, sans doute dû á des vents forts rendant la pêche difficile, et provoquant ainsi une forte baisse des apports. L'indice d'abondance mensuelle sur la base des prises de 1982 – 1984 de la zone de Kibuye évlue vers un grand maximum en Juillet – Août, le petit maximum en Décembre – Janvier et le grand minimum Octobre – Novembre, effectuant un décalage de 3 mois pour chaque vis á vis de la zone de Gisenyi. Comme il n'y a pas de décalage dans les saisons entre Gisenyi et Kibuye et que peu de recherches ont été faites sur le Limnothrissa de cette région nous ne pouvons rien affirmer de prećis dur un décalage éventuel de la période de praie á buye. Cette recherche commencera dans un proche avenir.

4. BIOLOGIE DU LIMNOTHRISSA

(Spliethoff et De Iongh 1980 et Mahy 1980)

La zone littorale est trés limitée á cause des rives étroites, et de la forte inclinaison des pentes vers le fond du lac.

Ce qui fait que la zone pélagique s'étend presque jusqu'à la côte. Néaumoins la population du Limnothrissa se répand sur 2 zones. Dans ;a zone côtiére on trouve les juvéniles de 11 á 40mm, tout prés de la rive. Au cours de leur croissance ils s'éloignent de plus en plus de la côte vers une zone intermédiaire. A partir de 65mm á 90mm on les rencontre au large. Les classes de longueurs de 85 á 110mm vivent aussi bien dans la zone côtiére que dans les eaux du large. Et les Lumpu qui dépassent les 100mm sont seulement recontrés prés de la côte.

Les Limnothrissa du large se nourrissent de plancton pélagique. Les adultes de littoral se nourrissent de larves de'insectes, de plancton d'alevins et de juvéniles de leur propre espéce. Les catégories de 10 á 70mm se nourrissent de plancton et de diatomées.

La longueur á premiére maturité (50% des gonades en stade II) des mâles est 60.6mm LF et des femelles 62.4mm LF, 100% de maturitè est atteint á 75mm LF. La courbe de croissance de Von Bertalanffy est: lt = 145 (1 - e-0.1t). Ce qui nous donne la premiére maturité á l'âge de 6 mois.

La reproduction a lieu durant toute l'annèe, avec un grand maximum en Août – Octobre et une 2éme pointe en Mars – Mai. Les catégories enstade de reproduction, de 80–110mm migrent vers la zone côtiére pour le fraie c'est parmis cette catégorie de poisson qu'on a remarqué les individus maigres, dépourvus de poute dèserve et avec les gonades en stade vide.

Le cycle saisonnier de la production du zooplancton connaît 2 maxima, une grande augmentation en Août – Septembre après le brassage total des eaux jusqu'á 70m environ de la grande saison séche et un petit maximum en Décembre – Février aprés le brassage partiel de la petite saison séche. (Verbeke, 1954).

Avec ce cycle il existe un bonne corrélation du cycle de reproduction et des indices de conditions. L'adiposité et le coefficient de condition augmentent á partir de Septembre et régréssent aprés Février.

La relation longueur-poids est y = 0.000029 LF2.7 pour toutes les classes de longueurs. Pour les 3 classes séparement:

I40 – 80mmy = 0.0000011LF3.5
II80 – 105mmy = 0.000032LF2.7
III105my= 0.0000036LF3.2
(d'aprés Lays 1980)

Au lac Kivu un predateur du Lumpu n'est pas connu. Barilius moorii, également un poisson démersal, est signalé comme étant un semi-pélagique. Néanmoins il ne se trouve jamais dans les prises des pêcheurs artisanaux au large. Seulement pour les lieux de pêche prés de la côte il représente un pourcentage plutôt négligeable dans les prises. Par contre avec les filets maillants prés de bord il peut etre pêche sporadiquement en abondance. Probablement le Barilius est un compétiteur du Limnothrissa pour les ressources alimentaires dans la zone littorale. Vu sa taille supèrieure á celle du Lumpu, jusqu' á 240mm, it est possible qu'il soit prédateur des juvéniles du Lumpu. Au cours de cette année, les annalyses stomacales seront effectuées sur le Barilius afin d'éliminer toutes suppositions.

5. ESTIMATION DE LA PRODUCTION

5.1 Estimation préliminaire théorique

Spliethoff et De Iongh (1983) ont estimé une production soutenue minimale de 4000t/an pour les eaux Rwandaises sur la base des résultats de la pêche artisanale.

Reyntjens (1981) à partir de l'estimation de la biomasse du plancton, arrive à une valeur de 5960t/an et á partir des indices morpho-édaphiques de Henderson et Welcommme il obtient une estimation de 3450 á 5500t/an.

5.2 Estimation de la biomasse par prospection écho-acoustique

Trois prospections ont déjá été effectuées, en Novembre 1984 (Johannesson), en Mars 1985 et Juin 1985 avec un échosondeur Elac LAZ-72, un sondeur semi-scientifique utilisable pour des études préliminaires sur l'abondance du poisson. Toute la partie Rwandaise du lac a été couverte et une estimation quantitative de la biomasse d'environ 3000t/an a été obtenue. Cette valeur n'est qu'un résultat préliminaire, qui sera vérifiée á la fin de l'année par l'emploi d'un écho-intégrateur, un équipment plus moderne et sophistiqué.

Le Government Zairois a déjà donné l'autorisation d'inclure la partie Zairoise du lac dans la prospection écho-acoustique, ainsi finalement nous, obtiendrons une image compléte de la distrubion et une estimation de la biomasse sans avoir recours á une extrapolation vague pour les ⅔ du lac en territoire Zairois. Entre-temps la fluctuation saisonniére de la distribution de la biomasse est étudièe du côte Rwandais, distinguant 3 catégories d'abondance rélative. (Figure 3). En Novembre les poissons sont uniformèment distribuès sur tout le lac avec de grandes densitès au large. A peu prés la même image se vérifie en Juin avec la différence qu'au Sud du paralléle 2°10' Sud jusqu' á Cyangugu on trouve seulement les catègories dispersèes et trés dispersèes.

En Mars (Figure 4) l'image a changè, les grandes sont concentrès prés des îles et de la côte. Au Sud de l'île Ijwi, seulement la catègorie trés dispersée est retrouvée au Sud du paralléle 2°20' Sud dans la zone de Cyangugu. Cette concentration de poisson dans la zone côtiére est sans doute en relation avec les migrations du fraie de la pèriode de Mars á Mai. Il est á noter aussi la pauvretè en Lumpu dans la zone de Cyangugu, (une charactéristique observée á plusieurs reprises, par ècho-acoustique). Les calculs de la biomasse á base des valeurs pondèrales des catègories d'abondance d'aprés K. Johannesson 1985) et des surfaces des zones d'abondance à diffèrentes pèriodes, reflétent les même rèsultats que pour la premiére prospection. Une autre prospection est prèvue pour le mois d'Octobre, avec l'equipement actuel.

5.3 Analyse des donnèes au stade actuel de la recherche biologique

Des courbes de capture en longueurs couverties (Pauly, 1983) par moyens des paramétres de croissance K = 0.1 L = 145mm (Spliethoff et De Iongh) sont calculés pour 3 pèriodes, à base des donnèes de Mahy d'Octobre 1979 á Septembre 1980, de Coenen de Decembre 1982 á Septembre 1983 et des donnèes receuillies de Mars 1985 á Juillet 1985 (Figure 5).

Pour 1979 – 1980 l'apparence est bimodale, la catègorie de longueur 60 á 85mm (5.5 á 9 mois) et la catègorie de 110 – 125mm (13.5 á 19 mois (90 á 105mm).

Les poissons des classes de longueur non retenus á 100% sont justement ceux qui se trouvent uniquement dans la zone pèlagique (60 á 90mm) et ceux qui se trouvent prés du bord (110 á 125). La sèlection de certaines catègories de longueur relléte le comportement des pêcheurs, leur rèpartition spatiale. Lors de cette premiére annèe, peu accoutumès á naviguer sur le lac, ils opérent plus souvent dans la zone côtiére que vers le large.

Le recrutement au stock exploité est á l'âge de 4 á 5 mois. Le taux moyen instantanè de mortalitè totale, estimè á partier de la courbe de capture de 1979 á 1980 est de l'ordre de 0.08/mois. Cette valeur grossiére estimée de la tangente, passant seulement 2 points, semble trop basse.

Cela signifie que le recrutement á 4 – 5 mois est sans doute sous estimè, que la sèlection, des 4 á 5 mois n'est pas de 100%.

L'indice de recrutement mensuel est obtenu par la somme du nombre d'individus capturès par unitè d'effort de la classe de longueur de 47.5, 52.5 et 55.5mm divisé par trois tableau 5).

Le grande maximum en Février et les hautes valeurs qui suivent jusqu'en Avril concordent bien á la grande saison de reproduction de la Août pèriode Août – Octobre. La valeur zèro en Octobre, ainsi que la haute valeur en Novembre, indiquant une seconde concentration du fraie en Juin – Juillet est contradictoire aux rèsultats de Spliethoff et De Iongh 2° maximum en Mars – Mai et au maximum de la PUE pour Mars – Avril vu que les échantillons d'Octobre á Décembre sont très limités provenant d'une équipe seulement.

Pendant la période de Dècembre 1982 á Septembre 1983 le groupe d'âge le mieux reprèsentè est de 11 aPH' 15 mois (95 á 115mm), donc celui qui frèquente toutes les zones. Le recrutement à la pêche du groupe de 4 à 5 mois est inférieure à celui en 1980, ce qui est dû á une rèpartition diffèrente de la pêche dans l'espace, donc moins de frèquentation de la zone côtieŕe. De cette image on peut conclure qu'il n'y a plus prèfèrence pour certaines zones par les pêcheurs. En Mars – Juillet 1985 le groupe d'âge de 7 á 8 mois 70 á 85mm) est mieux représenté. La disparition du groupe á partir de 105mm est plus abrupte. Les pêcheurs qui ont acquis une plus grande expèrience, pêchent maintemant beaucoup plus au large. D'autre part, l'absence compléte des catègories de 3 á 6 mois (35 á 60mm) peut dèmontrer une plus grande selectivitè du filet depuis dèbut 1985.

6. RECHERCHES FUTURES

Par la plus grande selectivitè du filet soulevè, seulement une portion de la population adulte est retrouvèe dans les captures. Pour la recherche biologique sur la dynamique de la population, il est donc indispensable d'étudier ces groupes manquants par la pêche expérimentale. Actuellement l'introduction d'autres engins de pêche á la pêche artisanale est en cours: d'abord une senne tournante á mailles de 14mm ètirèes enprioguee et des filets maillants en dérive avec attraction lumineuse á mailles de 18 et 20mm (Grasset, 1984). Dèjá le bateau Isambaza a pêche á la senne tournante á titre de pêche commerciale simulèe, en 1981, 1982 et 1983 apportant respectivement 8, 30 et 10 tonnes avec une prise moyenne par nuit de 467 kgs et par coup de filet de 125 kgs.

Ces techniques de pêche peuvent nous être utilisès á retrouver d'autres fractions d'age que dans la pêche au carrelet. Aussi au moment oú ces nouvelles techniques se révéleront plus efficaces qui celles actuellement en usage, un meilleur suivi de la dynamique de la population sera nécessaire. Pour évaluer le recrutement au stock reproductif un programme d'échantillonnage des larves par filets - Bongo sera mis sur pied avant la fin de l'annèe. Les juvèniles seront relevés par un petit chalut pèlagique expèrimentale á mailles de 2 et 3mm, conçu par le service de technologie des pêches du Projet (Gallene, en prèparation) en cours de montage. Le groupe de longueur de plus de 110mm, pêche par filet maillant dormant, est actuellement déjà ètudiè et le phènoméne du cannibalisme est suivi.

7. CONCLUSION

Compte-tenu des possibilitèes, techniques intèressantes, et disponibles au niveau du Projet, et vu qu'aucune ètude n'a ètè rèalisèe prècèdément sur les larves et alevins de Limnothrissa au Kivu nous avons dècidè d'inclure á notre programme de recherche, des investigations poussèes dans cette direction.

8. REFERENCE

Coenen, E. 1983 Donnèes des prises de Limnothrissa miodon pour la pèriode 1979–1982. Rapport de Travail No. 1. Donnèes des prises de Limnothrissa miodon pour le premier sèmestre de 1983. Rapport de Travail No. 2. Donnèes des prises de Limnothrissa miodon pour le deuxième sèmestre de 1983 et quelques reflexions sur les activitès de pêche dés son dèbut en Novembre 1979 jusque fin Dècembre 1983. Rapport de Travail No. 3.

Collart, A. 1960 L'introduction du Stolothrissa tanganicae (Ndagala) au lac Kivu.

De Iongh, H. 1980 Artisanal fishery development at Lake Kivu. Rapport technique final, No. 2B.

Frank, V. 1976 Mission d'évaluation des possibilitès de pêche des Clupèides du Lac Kivu (Rwanda).

Gallene, J. 1985 Rapport de travail pour la technologie des pêche, Janvier, 1985 (mimeo). Rapport technique sèmestriel pour la technologie de pêche Janvier – Juillet 1985 (en préparation).

Grasset, G. 1984 Rapport de la mission de Consultant au Projet GCP/RWA/008/NET. Consultant en technologie des pêche (en rèdaction).

Johannesson, K. 1985 Rapport de consulation: Prospection acoustique de lac Kivu, èquipement et mèthodes. Consultant en ècho-acoustiques.

Lagler, A. 1970 Report on the fishery of Rwanda.

Lays, J.F. 1979 Contribution á l'ètude biologique d'un poisson Clupèide, Limnothrissa miodon introduit dans le lac Kivu au Rwanda. Mémoire de fin d'études.

Mahy, G. 1980 Etude du potentiel de production halieutique au lac Kivu. Rapports de travail FAO/RWA/77/010 Nos. 1 – 14

Pauly, D. 1983 Some simple methods for the assessment of tropical fish stocks.

Reusens, M. 1985 Donnèes des prises de Limnothrissa miodon pour 1984. Rapport de travail No. 11.

Reynjens, D. 1982 Bijdrage tot de limnologie van het Kivu-meer. Memoire de fin d'ètudes.

Spliethoff, P.C. 1981 et De Iongh, H.H. Rèsumè d'un programme d'èchantillonnage biologique et limnologique dans le lac Kivu, Janvier – Dècembre, 1980.

Verbeke, J. 1957 Recherches ècologiques sur la faune des grands lacs de l'Est du Congo.

Tableau 1. Nombre des unitès artisanales

AnnèesGisenyiKibuye
19791 á 3-
19803 á 6-
19816 á 102
198282
19836 á 122
198412 á 202
198520 á 305

Tableau 2. Le nombre moyen de sorties par èquipe pour les unitès artisanales de Giseyi et Kibuye

AnnèesU.A. de GisenyiU.A. de Kibuye
198014.6-
198111.112.0
198212.413.3
198316.814.3
198417.717.1

Tableau 3. Les prises moyennes (en kgs) par sortie, par annèe et par zozne de pêche pour les unitès artisanales de Giseyi et Kibuye

AnnéesU.A. de GiseyiU.A. de Kibuye
 PUE dans la zone de GisenyiPUE dans la zone de KibuyePUE dans la zone de Kibuye
198045.7--
198135.2145.5-
198241.0138.341.6
198335.481.043.6
198443.7-41.0
(PUE)40.2118.642.1

Tableau 4. Les PUE's par zone de 5 kms entre Gisenyi et Kibuye pour les unités artisanales de Gisenyi (1981 – 1984)

Distance au Sud de GisenyiPUE
  0 – 5   kms  39.5
  5 – 10 kms  44.5
10 – 15 kms  41.8
15 – 20 kms  55.2
20 – 25 kms  60.1
25 – 30 kms   -
30 – 35 kms  64.6
35 – 40 kms118.6

Tableau 5. L'indice de recrutement mensuel d'Octobre 1979 á Décembre 1980

O.N.D.Jv.F.Ms.Av.M.Jn.Jt.A.S.
0433196294480208328142240196824
Figure 1

Figure 1. La production annuelle des unités artisanales de Gisenyi (1979–1985) de Kibuye (1981–1985) et de Cyangugu (1985) et la production totale (1979–1985)

Figure 2

Figure 2. La variation mensuelle de l'abondance de Limnothrissa dans la zone de Gisenyi et de Kibuye, obtenue par des prises moyennes par unité d'effort des unités artisanales

Figure 3

Figure 3. Carte du Lac Kivu montrant la distribution des abondances relatives en trois catégories subjectives d'abondance. En Novembre 1984 d'après Johannesson

Figure 4

Figure 4. Carte du Lac Kivu montrant la distribution des abondances relatives en trois catégories subjectives d'abondance en Mars 1985

Figure 5

Figure 5. Les courbes de capture en longueur convertie pour 1979–1980, 1982–1983 et 1985 (Ms - Jt)


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