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ANNEXES

Annexe 1. Cérémonie d'ouverture

Allocution de bienvenue du Secrétaire général des Départements du Zou et des Collines, M. Janvier K. HOUGNON , représentant le Préfet.

Monsieur le Représentant du Ministre du Développement Rural,
Monsieur le Directeur scientifique de l'INRAB,
Monsieur le Directeur général du CARDER-ZOU,
Messieurs les Représentants de la FAO,
Honorables invités, Mesdames, Messieurs,

Au nom du Préfet des Départements du Zou et des Collines et en mon propre nom, je vous souhaite la bienvenue dans cette ville historique d'Abomey.

L'importance des thèmes que vous aurez à examiner, les différentes sommités réunies dans cette salle et la présence à nos côtés de nos partenaires au développement que sont les représentants de la FAO, montrent d'ores et déjà que cette rencontre sera un succès.

En effet, au cours de cette assise, vous aurez, à travers de fructueux échanges de vues, l'occasion de discuter des données disponibles en matière de ressources en sols et de promouvoir l'agriculture du Bénin et celle des pays africains ici représentés.

Conscient de cet enjeu majeur pour une garantie de la sécurité alimentaire de chacun de nos Etats, je voudrais vous assurer de la disponibilité totale des autorités administratives du Département du Zou qui a l'honneur d'abriter cette assise, en vue de permettre la bonne marche de vos travaux et de rendre agréable votre séjour.

C'est sur cette assurance que je voudrais souhaiter plein succès à vos travaux. Je vous remercie.

Allocution de bienvenue du Directeur général adjoint de l'Institut national des recherches agricoles du Bénin, Dr David Y. Arodokoun

Monsieur le Représentant du Ministre du Développement Rural,
Monsieur le Secrétaire général,
Monsieur le Préfet des Départements du Zou et des Collines,
Messieurs les Représentants des organisations internationales,
Monsieur le Représentant du Directeur général du Centre d'actions régionales pour le développement des Départements du Zou et des Collines,
Messieurs les participants, honorables invités, Mesdames, Messieurs,

C'est pour moi un agréable devoir et un honneur de vous souhaiter la bienvenue à la Quatorzième Réunion de corrélation des sols pour la mise en valeur des terres.

Il y a 12 ans, presque jour pour jour (du 14 au 23 novembre 1988) s'est tenue au Bénin la neuvième réunion de corrélation des sols pour la mise en valeur des terres. Il y a lieu de se réjouir du choix qui permet au Bénin d'abriter de nouveau ses travaux. Cette satisfaction vient de l'importance que revêt la corrélation des sols pour la mise en valeur des terres pour l'être humain, son environnement et sa sécurité alimentaire.

En effet, le sol, en tant que ressource naturelle très précieuse, a besoin d'être mieux connu, conservé et protégé contre le mauvais usage, ayant pour corollaires les phénomènes déjà visibles de dégradation et de pollution de plus en plus marquants.

L'enjeu est d'importance et appelle des actions concertées de tous et de toutes. L'objectif essentiel de la présente réunion, qui est d'harmoniser les points de vue sur l'utilisation de la base mondiale de données de sols pour une meilleure gestion de ces ressources se situe bien dans ce cadre.

Nous formulons l'espoir que les réflexions et échanges d'expériences des participants, au cours de cette réunion, débouchent sur des voies et moyens appropriés permettant l'utilisation rationnelle et durable des ressources en sols dans nos pays respectifs. La qualité des participants, tout comme la diversité des provenances et le programme dense, associant des exposés en salle avec les sorties sur le terrain, sont de l'ordre à rassurer sur la richesse des échanges et la pertinence des résolutions qui seront prises à l'issue de cette réunion.

En effet, cette réunion prévoit trois jours d'exposés sur l'approfondissement du document de la Base de référence mondiale de données de sols et sur les rapports des participants sur ces données ainsi que leur utilisation comme instrument pour la sécurité alimentaire, et deux jours de pratique sur le terrain pour la description de quelques profils pédologiques dans les Départements du Mono-Couffo, Atlantique-Littoral, Zou-Collines.

Cette quatorzième réunion de corrélation des sols pour la mise en valeur des terres est organisée conjointement par notre pays, le Bénin, et l'Organisation des Nations-Unies pour l'Alimentation et l'Agriculture (FAO) que nous désirons remercier ici.

Aussi, ai-je le plaisir de faire remarquer la présence dans la salle de toutes les personnalités invitées, témoignage manifeste de l'intérêt qu'elles accordent à cette réunion.

Chers collègues et amis pédologues, en vous souhaitant une fois de plus la bienvenue, j'espère très vivement que cette quatorzième session du Sous-Comité sera pour nous l'occasion de mieux consolider nos relations sur le double plan professionnel, dans la connaissance et la planification des ressources en sols, et institutionnel, par le renforcement de la collaboration entre les différentes institutions auxquelles nous appartenons.

L'Institut national des recherches agricoles du Bénin et ses chercheurs restent entièrement disponibles à cet égard.
Plein succès à vos travaux. Je vous remercie.

Allocution de bienvenue de Monsieur le Représentant de la FAO au Bénin

Monsieur le Représentant du Ministre du Développement Rural,
Monsieur le Secrétaire général de la Sous-Préfecture du Zou-Colline,
Chers collègues de la FAO,
Messieurs les Directeurs, honorables invités, Mesdames, Messieurs.

C'est pour moi un agréable devoir de vous souhaiter, au nom du Sous-Directeur général de la FAO et Représentant Régional pour l'Afrique, Monsieur Bamidele F. Dada, et en mon nom personnel, la bienvenue à cette Quatorzième Réunion du Sous-Comité ouest et centre africain de corrélation des sols pour la mise en valeur des terres.

J'aimerais aussi, au nom de la FAO et de son Directeur Général, Monsieur Jacques Diouf, remercier le Gouvernement du Bénin, pour son acceptation d'abriter cette réunion et pour les facilités mises à sa disposition.

Permettez-moi également de témoigner notre reconnaissance au Centre national d'agro-pédologie du Bénin pour l'effort déployé en vue de la tenue de ces assises dans de très bonnes conditions.

Mesdames et Messieurs, au Sommet mondial de l'alimentation, tenu à Rome en 1996, l'impérieuse nécessité d'accroître la production alimentaire et de réduire de ce fait le niveau de sous-alimentation, a été reconnue et acceptée par tous les pays membres. Des axes de stratégie ont été mis au point et proposés. Malheureusement, jusqu'à maintenant, la faim et la malnutrition continuent d'être le lot de plusieurs pays et plus particulièrement en Afrique.

Sans vouloir m'appesantir sur les causes profondes d'un tel fléau et de son étendue, je rappelle qu'en Afrique sub-sahérienne, près de 300 millions de personnes souffrent encore de sous-alimentation.

Au taux annuel d'accroissement actuel de la population, taux qui se situe entre 2,8 et 3 pour cent, le nombre de bouches à nourrir doublera d'ici à l'An 2015. Il posera, à coup sûr, le double défi de la satisfaction des besoins alimentaires et de la préservation des ressources naturelles.

Une planification et une gestion judicieuses s'imposent donc pour améliorer la situation alimentaire et pour éviter le gaspillage et la dégradation de l'environnement.

La dégradation des sols résultant de pratiques culturales inadaptées, ou de l'érosion hydrique et éolienne, constitue à juste titre un motif de préoccupation pour les gouvernements et pour les professionnels de l'agriculture, en ce sens qu'elle représente un frein à l'amélioration quantitative et qualitative de la production agricole.

Nous devons, par conséquent, explorer les voies et moyens de résoudre ce problème par la mise au point et la vulgarisation de techniques de production améliorées, par l'adoption de systèmes de tenures des terres qui sécurisent et motivent le paysan africain.

On sait que le rôle du producteur de base est un élément essentiel de la politique de recherche de l'autosuffisance alimentaire. En effet, sans l'adhésion du producteur, sa compréhension des enjeux réels et sa motivation, il ne peut y avoir de progrès significatifs de notre agriculture.

La recherche et la vulgarisation sont par la force des choses assumées par les Administrations. Des résultats intéressants ont déjà été obtenus par divers instituts en Afrique en ce qui concerne notamment la mise au point de variétés végétales à haut rendement et le maintien de la fertilité des sols ; mais ces résultats n'ont pas toujours été exploités comme il convient à cause de l'insuffisance des ressources mises à la disposition des chercheurs et des vulgarisateurs dont le nombre, d'ailleurs en constante diminution, ne répond pas aux besoins réels des agriculteurs alors que les organisations professionnelles paysannes ne sont pas encore à même de prendre la relève des agents publics.

Au stade actuel de l'agriculture africaine et face aux défis à relever, la solution ne peut être trouvée qu'à travers une collaboration sincère et soutenue entre décideurs, exécutants et la société civile. Il est temps qu'une symbiose s'enclenche entre chercheurs et agents de vulgarisation afin que les acquis de la recherche se transmettent correctement à nos paysans et leur permettent de mieux connaître les caractéristiques des sols qu'ils exploitent, la meilleure façon de conserver leur fertilité pour une production accrue et durable.

Mesdames et Messieurs les participants, l'éminent homme de science que fut le Professeur Henri Ahlgreen disait, je cite «le sol vient en premier, il est la base, la fondation de l'agriculture. Sans le sol, rien; avec un sol pauvre, une agriculture pauvre; un mode de vie pauvre; avec un bon sol, une bonne agriculture et un meilleur mode de vie. Une bonne agriculture commence par une bonne connaissance du sol.»

Vous êtes les spécialistes du sol et vous êtes les seuls en mesure de nous dire exactement quelles sont les caractéristiques intrinsèques de nos sols, leurs étendues et quels sont les types d'agriculture que l'on peut y pratiquer sans en entraîner la dégradation et la stérilisation à long terme.

En vous réunissant pour traiter de l'utilisation de la Base de référence mondiale des ressources en sols comme instrument de la sécurité alimentaire dans notre Région, vous répondrez non seulement aux préoccupations majeures des dirigeants des pays concernés, mais aussi à la satisfaction d'un des objectifs de la Base de référence qui est de servir de langage scientifique de base à différentes applications dans des domaines qui sont liés, tels que l'agriculture, la pédologie, l'hydrologie et l'écologie ; et de transfert de techniques d'utilisation du sol d'une région à une autre.

L'ordre du jour de vos assises prend en compte tous les aspects se rapportant aux sols.

En dehors de la note d'introduction sur la base de référence, vous aurez à échanger vos points de vues sur les expériences nationales d'utilisation de la base de référence et les problèmes de corrélation avec les systèmes de classification en cours. Vous aurez aussi à prendre part à une session complémentaire sur les systèmes de gestion équilibrée des nutriments.

Ainsi l'occasion vous est donnée, au cours de ces cinq jours, de pouvoir discuter des résultats de vos différentes études en vous enrichissant des expériences des uns et des autres et en dégageant les voies et moyens d'une coopération fructueuse.

Comme je vous le disais il y a quelques instants, nous ne devrons en aucun moment perdre de vue le besoin pressant d'améliorer et de maintenir la capacité productive de nos sols, en étroite collaboration avec nos paysans. Je vous demande de penser à eux lors de vos délibérations.

Je souhaite enfin que cette réunion soit pour vous l'occasion de consolider vos relations professionnelles et votre conviction profonde de contribuer à l'avènement d'une Afrique libérée de la famine et de la malnutrition.

Je vous remercie.

Discours d'ouverture du Représentant du Ministre du Développement Rural

Monsieur le Représentant de l'Organisation des Nations Unies pour l'Alimentation et l'Agriculture,
Monsieur le Représentant du Préfet des Départements du Zou et des Collines,
Monsieur le Directeur scientifique de l'INRAB,
Monsieur le Directeur de CARDER- ZOU,
Honorables invités, Mesdames, Messieurs les délégués,

C'est pour moi un honneur et un agréable devoir de présider ce lundi 9 octobre de l'an 2000, la cérémonie d'ouverture de la Quatorzième Réunion du Sous-Comité de corrélation des sols pour la mise en valeur des terres, réunion organisée conjointement par la FAO et le Bénin.

Je voudrais saisir l'opportunité qui m'est offerte pour adresser, au nom du Ministre du Développement, empêché, mes sincères remerciements aux autorités de la FAO pour le choix porté sur le Bénin pour abriter cette importante assise du monde scientifique. Le Bénin s'honore de ce choix et se félicite de la présence de nombreux chercheurs venus de plusieurs pays d'Afrique et d'Europe et par delà l'intérêt évident de l'événement, apprécie la marque d'estime et de confiance dont il jouit.

Je voudrais également rendre hommage à toutes les personnalités qui ont bien voulu, malgré leurs multiples occupations, honorer de leur présence cette cérémonie.

Mesdames et Messieurs, le Bénin, de par ses sols, sa végétation et son climat est durement éprouvé par la surexploitation des terres suite à l'accroissement de la densité de population. En effet, la densité moyenne de la population a évolué de 42.8 habitants au km2 en 1992 à 51,4 habitants au km2 en 1997. Sur les plateaux du sud Bénin, elle est passée de 100 à 300 habitants au km2 entraînant ainsi une dégradation de près de 40 pour cent des sols dans ces localités. C'est dire tout l'intérêt que le Gouvernement porte aux conclusions des travaux de vos assises.

La connaissance des sols revêt un intérêt primordial pour le développement de l'agriculture, de la forêt et des pâturages. Le sol constitue en effet un support, une source d'aliment et un réservoir d'eau pour les plantes. L'étude de nos sols s'avère de ce fait d'autant plus importante que s'ils ne sont pas convenablement utilisés, ils se révèlent fragiles et peuvent se dégrader définitivement. Dans ce contexte, je saisis cette occasion pour vous féliciter de la pertinence du thème choisi, qui cadre parfaitement avec nos préoccupations en la matière. En effet, le thème de cette quatorzième réunion représente pour le Bénin une question importante dans sa lutte pour l'autosuffisance alimentaire.

Le Centre national d'agro-pédologie étudie, depuis 1995, le problème de l'érosion pluviale sur les sols ferrugineux tropicaux au nord et sur les terres de barre au sud du Bénin. Il a constitué une banque de données de sols et de terrain depuis le littoral jusqu'à la latitude de Savè. Il a également réalisé une étude sur l'estimation de l'érosion sur une superficie de 10 000 km2.

Mesdames, Messieurs les délégués, chers pédologues, c'est à vous qu'il revient, en tant que spécialistes, de bien définir la Base de référence mondiale de données de sols, d'évaluer les potentialités agricoles, de donner des conseils quant à la mise en valeur rationnelle et de suivre l' évolution pour éviter toute dégradation précoce. Dans cette optique, cette réunion constitue un moment important en matière de coopération scientifique et technique dans le combat pour un meilleur bien-être de nos populations.

Aussi voudrais-je souhaiter que vos discussions tiennent grand compte de ces préoccupations qui supposent des études méthodiques rigoureuses des sols et du savoir-faire du paysan. La stratégie de mise en valeur que vous serez amenés à proposer devrait tenir compte aussi bien des considérations scientifiques que des aspects pratiques. L'intérêt sera d'autant plus grand que vous parlerez le même langage et que vous chercherez à faire un usage judicieux des données obtenues de vos recherches, en mettant en commun les connaissances acquises et en élaborant un système adéquat de leur aménagement en vue d'une utilisation ultérieure.

Monsieur le Représentant de la FAO, nous apprécions à sa juste valeur l'assistance, utile et efficace, que votre organisme ne cesse d'apporter à nos Etats dans le domaine de la production. Nous vous prions donc de bien vouloir transmettre nos sincères remerciements aux plus hauts responsables de cet organisme pour leur appui tant financier que technique à cette conférence.

Honorables invités, Messieurs, Mesdames les délégués, en souhaitant plein succès à vos travaux, j'exprime le v_u que les échanges que vous aurez au cours de cette assise servent à un enrichissement mutuel permettant un pas en avant dans nos efforts en vue de la mise en valeur des sols en Afrique et consolident la coopération scientifique internationale.

A tous et à toutes, je souhaite un heureux séjour à Abomey, capitale historique du Bénin.

C'est sur cette note d'espoir que je déclare ouverte la Quatorzième Réunion du Sous-Comité de corrélation des sols.

Vive la coopération internationale, Vive la coopération interafricaine.

Je vous remercie.

Cérémonie de clôture

Allocution de clôture de Dr Anastase Azontonde, Directeur du CENAP

Messieurs les Représentants de la FAO, Mesdames, chers collègues, nous sommes à la fin de la Quatorzième Réunion du Sous-Comité ouest et centre africain de corrélation des sols pour la mise en valeur des terres. Nos discussions à Abomey et sur le terrain ont porté sur la meilleure façon d'utiliser la Base de référence mondiale des sols pour assurer la sécurité alimentaire.

Les différents rapports nationaux ont montré les connaissances que chaque pays a de la BRM et l'usage qu'il en a fait dans le cadre de la cartographie des sols.

Les visites sur le terrain ont été utiles à maints égards: elles ont , d'une part, permis une meilleure compréhension de ce nouvel outil que représente la BRM et, d'autre part, répondu à l'une des préoccupations majeures du Ministère du Développement rural, à savoir «Donner des conseils quant à la mise en valeur rationnelle des sols».

Les différents groupes de travail ont formulé des propositions et des recommandations pour une meilleure utilisation de la BRM. Je vous invite à mettre en pratique ces recommandations afin qu'à la Quinzième Réunion de notre Sous-Comité, à Ouagadougou, nous puissions présenter la carte pédologique de nos pays respectifs établie sur la base de la BRM.

C'est sur cette note d'espoir que je déclare close la Quatorzième Réunion du Sous-Comité ouest et centre africain de corrélation des sols. Je souhaite à tous un bon retour dans leurs pays respectifs et vous remercie.

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