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VI - CONCLUSION ET RECOMMANDATIONS


Au terme de la collecte des données, il ressort qu le niveau de connaissance des thèmes retenus est variable. Il diffère parfois d’une province à une autre, d’une cible à l’autre et même d’un thème à un autre. Les types de maladies sexuellement transmissibles, leur mode de transmission et leurs moyens de prévention sont bien connus des populations: 80 % environ pour les quatre provinces, avec 77% à l’Extrême Nord contre 85% au Centre pour les maladies; 87 % à l’Est contre 71 % au Sud pour les moyens de prévention; 92,73% au Centre contre 68,45% au Sud pour le mode de transmission. Quant aux grossesses, le niveau de connaissance est encore bas: 18,29% savent qu’il n’est pas conseillé d’accoucher au-delà de 35 ans, 12,26% seulement le savent au Sud. D’autre part, 31,56% savent à quel âge la femme devrait commencer à faire des enfants sans risque. Dans l’ensemble, les jeunes sont les moins informés avec 13,64% pour les grossesses tardives et 29,96% pour les précoces. Les grossesses rapprochées et les inconvénients des grossesses à risque sont connus à 62,51% et 71,19% respectivement. Sur les méthodes de contraception, un travail poussé d’information devrait être fait dans toutes les provinces. En effet, en dehors de l’abstinence (méthode naturelle) qui semble connue de tous, les méthodes modernes proprement dites ne sont connues que de 8,46% des enquêtés avec 4,74% à l’Extrême Nord.

Le projet devrait donc y mettre particulièrement l’accent dans sa stratégie d’IEC.

Le niveau des attitudes des populations vis-à-vis des thèmes retenus est somme toute acceptable. En effet, la moitié des enquêtés est consciente des dangers qu’engendrent les maternités nombreuses et précoces sans oublier les limites que présente la médecine traditionnelle. Mais en réalité, cette population a-t-elle changé son comportement? C’est là tout le problème. Et le défi à relever dans le 3e programme consistera pour le projet à réduire l’écart entre d’une part, les connaissances, attitudes et d’autre part, le changement de comportement. Le niveau des pratiques ou de changement de comportement reste très bas: 14,6% seulement utilisent les préservatifs comme méthode de contraception et 5,58% la pilule ou les injectables. Un travail soutenu de sensibilisation devrait être fait dans ce domaine.

Au regard de tout ce qui précède, il est nécessaire pour le projet IEC/SR:


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