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Recommandations


Après analyse des contraintes rencontrées dans la mise en œuvre des politiques nationales de communication, notamment au Mali et en Guinée Bissau, les participants ont formulé les recommandations suivantes.

L’atelier recommande que les Etats considèrent la communication pour le développement comme une priorité de l’action gouvernementale. A ce titre, il émet le vœu, que la communication pour le développement soit partie intégrante de tous les programmes et politiques du Gouvernement.

Prenant en compte l’engagement des Etats pour la mise en œuvre de la Stratégie pour la Réduction de la Pauvreté, les participants à l’atelier recommandent que les Etats favorisent la jonction entre la SRP et la PNCD, pour un meilleur impact et comme une stratégie de financement, d’ancrage et de mise en œuvre de la PNCD.

Dans un souci d’efficacité, les participants à l’atelier, tout en prenant en compte les spécificités de chaque pays, recommandent que l’ancrage institutionnel de la structure de coordination de la PNCD soit une institution autonome, la plus crédible et à même de garantir son efficience et son opérationnalité.

L’atelier recommande aux partenaires au développement que tous les projets et programmes comportent désormais une composante communication, dotée de ressources financières conséquentes (environ 8 à 12% du coût global du projet/programme).

Dans un souci d’efficacité et d’équilibre dans les relations, l’atelier recommande que les différents acteurs du développement soient formés aux questions de communication pour le développement.

L’atelier recommande aux différents Etats désireux de mettre en œuvre la PNCD la création, dans tous les départements ministériels et organismes publics, d’unités de communication sectorielle chargées de l’élaboration et de la mise en œuvre de stratégies sectorielles de communication.

Les participants à l’atelier recommandent qu’une attention particulière soit accordée à la question du suivi-évaluation tout au long du processus de mise en œuvre de la PNCD.

Prenant en compte les mécanismes de programmation et d’affectation des ressources des partenaires au développement, les participants recommandent que la mobilisation des ressources pour financer les sous-programmes d’action de la PNCD soit inscrite dans une durée flexible.

Par ailleurs, les participants recommandent que:

Au delà de ces recommandations, l’atelier a fait une série de suggestions à l’endroit des pays intéressés par l’élaboration et la mise en œuvre de la PNCD:

Niamey, le 5 avril 2002

L’ATELIER


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