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ANNEX 1: OPENING ADDRESSES

Opening remarks by Mr N. S. Bangoura,
Permanent Secretary of the Sub-Regional Fisheries Commission (SFRC)
Secrétaire Permanent de la Commission sous-régionale des pêches (CSRP)

Allocution introductive à l’occasion de la cérémonie d’ouverture de l’atelier sur le système de suivi des navires (SSN)

Hôtel NEPTUNE (Saly Portudal) du 14 au 17 octobre 2002

Monsieur le Représentant de la FAO,
Mesdames et Messieurs les Experts,

Dans la nuit du 26 au 27 septembre 2002, un navire sénégalais, le «JOOLA» qui relie la région méridionale à la Capitale Dakar, a chaviré. Ce drame, cette tragédie a endeuillé le Sénégal et la sousrégion. Dans son échouement, il a emporté voyageurs et marchandises. Parmi les voyageurs, quelques centaines de morts et une soixantaine de rescapés.

En cette douloureuse circonstance, je voudrais en votre nom et à mon nom propre demander à Son Excellence Monsieur Cheikh Sadibou FALL, Ministre de la Pêche de la République du Sénégal de recevoir nos condoléances sincères et des plus attristées et d’accepter de les transmettre au peuple sénégalais, à son gouvernement et au Président de la République, Son Excellence Maître Abdoulaye WADE.

Les participants ici présents s’inclinent devant la mémoire des disparus et vous demandent d’être leur interlocuteur auprès des rescapés pour leur exprimer leur compassion et leur vive sympathie.

Messieurs, Mesdames les Experts, je vous invite donc à vous lever et à observer une minute de silence à la mémoire de tous les disparus...

Puisse Dieu absoudre leurs pêchés, leur ouvrir les portes de Son Paradis et accorder prompt rétablissement aux rescapés.

Mesdames et Messieurs, c’est pour moi un privilège de m’adresser à vous au nom de la CSRP pour exprimer notre gratitude à Son Excellence Monsieur le Ministre de la Pêche du Sénégal et au Représentant de la FAO qui ont bien voulu rehausser par leur présence la présente cérémonie. Leur participation à l’ouverture de cette rencontre est appréciée comme une marque d’intérêt du Sénégal en faveur du raffermissement de la coopération halieutique sous-régionale et de la disponibilité de la FAO à accompagner, comme par le passé, la CSRP dans la réalisation de ses objectifs.

La durabilité de la coopération dans le domaine de la pêche dépend également de l’implication du secteur privé dans la réalisation des actions relevant des Etats et par-delà la CSRP. A cet égard, je voudrais saluer la réaction positive du secteur privé à l’invitation à participer à cette rencontre.

Monsieur le Ministre, Monsieur le Représentant de la FAO, Mesdames et Messieurs,

L’atelier sur le SSN qui se tient à partir de ce matin et pour quatre jours est organisé par la CSRP et la FAO - partenaires traditionnels. Il s’inscrit dans une logique: à engager dans des actions concrètes la Déclaration sur la pêche illicite, non déclarée et non réglementée adoptée par les six Etats membres de la CSRP et la Sierra Leone le 20 septembre 2001 à Nouakchott et, au-delà, le Plan d’Action International portant sur la même cause.

La CSRP regroupe six Etats côtiers de l’Afrique de l’Ouest à savoir, le Cap-Vert, la Gambie, la Guinée, la Guinée-Bissau, la Mauritanie et le Sénégal. La Sierra Leone est membre associé. Elle a été créée le 29 mars 1985 à Dakar, ville qui abrite son Secrétariat Permanent. Elle a pour objectif général l’harmonisation des ressources halieutiques de ses membres pour faire de la pêche un élément catalyseur du processus de développement économique et social de la sous-région et ce, en conformité avec les dispositions de la Convention des Nations Unies sur le Droit de la Mer, les objectifs et les principes du code de conduite pour une pêche responsable.

De sa création à ce jour, la CSRP a accompli plusieurs réalisations grâce à l’appui de ses partenaires parmi lesquels est en bonne place, la FAO.

La zone maritime de la sous-région est commune aux Etats. Elle recèle des stocks communs. La CSRP a adopté des instruments visant à prévenir, à contrecarrer et à éliminer la pêche illicite, non déclarée et non réglementée à l’intérieur de sa zone de juridiction. Il s’agit de la Convention sur l’exercice du droit de poursuite maritime et d’un protocole relatif aux modalités pratiques de coordination des opérations de surveillance dans les Etats membres qui, à leur tour, ont conclu entre eux, d’autre protocoles bilatéraux en matière de suivi, de contrôle et de surveillance et des règlements pour leur bonne application.

Dans le cadre de la mise en œuvre des dispositions juridiques sous-régionales dans le domaine du SCS, la CSRP a institué en 1999 un service de déconcentré rattaché au Secrétariat Permanent et dénommé Unité de Coordination des Opérations de Surveillance (UCOS) basée à Banjul, en Gambie. Cette unité dispose d’un projet financé par le Grand-Duché de Luxembourg au moyen duquel des opérations de contrôle et de surveillance des pêches à caractère transnational sont conduites dans la zone d’exercice de la CSRP et de la Sierra Leone.

La FAO, à travers le même projet, apporte un appui à la CSRP consistant au renforcement du Secrétariat Permanent dans sa mission de coordination, de formation, de planification et de renforcement des acquis dans le domaine du SCS.

Monsieur le Ministre, Monsieur le Représentant de la FAO, Mesdames, Messieurs les Experts, comme vous le savez, les mesures adoptées par les Etats et consistant à délimiter les zones ont un rôle ambivalent. D’une part, elles protègent les frayères et les nourriceries côtières. D’autre part, elles dissocient deux activités de pêche: l’artisanale et l’industrielle. Et le SSN, en tant qu’instrument de localisation des navires, peut être perçu comme un moyen de contrôle indirect de l’effort de pêche. Il contribue à la réduction des coûts des opérations de suivi et de surveillance des pêches et il devrait être intégré dans l’arsenal mis en place par les Etats et la CSRP destiné à prévenir, à contrecarrer et à éliminer la pêche illicite, non déclarée et non réglementée.

Mesdames, Messieurs, avant de conclure, je voudrais vous faire noter que l’atelier bénéficiera d’une série de présentations de la part des Experts sous-régionaux et internationaux et de quelques études de cas sur l’appropriation du SSN dans certaines régions.

Le point sera fait sur le rôle du SSN à l’intérieur du SCS, sa situation dans la sous-région et les perspectives de son développement.

Les participants identifieront les meilleurs moyens d’appui aux Etats et à la CSRP en vue de l’appropriation du SSN. Les actes de l’atelier seront produits, la FAO et la CSRP les feront circuler.

Pour terminer, j’exprime mes remerciements et ma sincère reconnaissance à tous ceux qui ont contribué à donner vie au présent atelier.

Je formule le vœu que les débats soient productifs. Je souhaite un agréable séjour au Sénégal à nos invités.

Je vous remercie de l’attention que vous avez bien voulu m’accorder.

Opening remarks by Mr E. Tapsoba,

Resident Representative of the Food and Agriculture Organization, Senegal

Your Excellency, Ladies and Gentlemen

It is my pleasure to welcome you, on behalf of the Food and Agriculture Organization to this Sub-Regional Fisheries Commission Workshop on Vessel Monitoring Systems. The Workshop has been funded by the FAO FishCode Programme, under the project “Support for Implementation of the International Plan of Action on IUU Fishing” as well as by the FAO Regular Programme.

At a global level, the issue of illegal unreported and unregulated (IUU) Fishing in world fisheries is of serious and increasing concern. IUU Fishing undermines efforts to conserve and manage fish stocks in all capture fisheries. When confronted with IUU fishing, national and regional fisheries management organizations can fail to achieve management goals. This situation leads to both the loss of both short and long term social and economic opportunities and to negative effects on food security and environmental protection. The FAO Committee on Fisheries at its 24th Session adopted the International Plan of Action to Prevent, Deter and Eliminate Illegal, Unreported and Unregulated Fishing (IPOA/IUU Fishing). On 23 June 2001, at its 120th Session, the FAO Council endorsed the IPOA-IUU. The FAO Fisheries Department has prepared and finalised Guidelines to assist FAO members, regional fisheries management organizations and other interested parties in the implementation of the IPOA.

IUU Fishing is manifest in the growing incidence of fishing activity that does not respect applicable laws and regulations, including the standards set forth in recent international instruments. Examples of such activity include reflagging of fishing vessels to evade controls, fishing in areas of national jurisdiction without authorization by the coastal state, failure to report (or misreporting) catches etc. Such irresponsible fishing activity directly undermines efforts to manage marine fisheries properly and impedes progress toward the goal of sustainable fisheries. It is particularly prevalent off the coast of the SRFC and was highlighted as a very serious problem at the FAO Regional Conference in Cairo.

Ladies and Gentlemen,

IUU Fishing might appear to be a new concept developed in the last few years, however IUU Fishing is the problem, the other side of the coin is the apparent answer to the problem - Monitoring Control and Surveillance (MCS), a concept that we have been aware of for two decades. We are also aware of the difficulties of implementing MCS in developing countries and action has been taken to try and strengthen MCS in the region. The costs of MCS are prohibitive as the running of vessels and aircraft require specialised personnel and expensive equipment. Even the running costs, in the terms of fuel, becomes prohibitive even to developed countries, who have cut back significantly in their MCS provisions in recent years. If the developed countries are having difficulties in this respect, how can the developing countries cope?

The regional project for MCS of industrial fisheries in the countries of the Sub-Regional Fisheries Commission has the objective of contributing to the protection and conservation of fishery resources through reduction of illegal fishing and its effects on the marine environment, so as to improve the food security and attain economic benefits for the countries concerned. The whole project is financed by funds of the Grand Duchy of Luxembourg. One component is executed by the company LUXDEV and is based in Banjul, The Gambia. This component has the responsibility for supporting the Surveillance Operations Coordinating Unit (SOCU), which assists aerial and maritime surveys to assess and discourage illegal fishing. The second component is executed by FAO (project GCP/INT/722/LUX). Activities of the FAO component started with arrival of the regional adviser in July 1999. This component has the responsibility to support the secretariat of the Sub Regional Fisheries Commission and in particular the work of SOCU. Indeed in the fisheries sphere the countries of the region have much to thank the contribution that Luxembourg has made to combating IUU Fishing. Recently, proposals have been made to extend the project to allow the countries of the build up their own resources and to eventually take over the MSC on their own account.

FAO is also participating in assisting the SRFC to manage its fisheries resources through several programmes in fisheries from the assessment of Fish Stocks through to the management of these stocks. The EU funded project on Fisheries Information and Analysis System which has as its direct beneficiaries the research and management institutions in the six countries of the SRFC.

Turning to the specific topic of this Workshop, which is funded by the FishCode Programme through Project GCP/INT/849/USA and the FAO Regular Programme, new communication technologies have given MCS a new tool, which has been termed Vessel Monitoring Systems or VMS. As you will hear in the Workshop, or are possibly already aware, VMS has greatly increased the efficiency of MCS in many countries. However, in the countries, in which VMS has been implemented there has been clear justification in terms of the size of the fishery or in the economics of the country for VMS, both in terms of the industry and of the government. There are some countries where such justifications are difficult to make funds difficult to obtain. The SRFC provides several examples of such countries.

The Director General of FAO, Dr Jacques Diouf, has taken a personal interest in the implementation of VMS in developing countries, and this workshop, to take place in his home country is just part of the FAO strategy for the implementation of VMS. However we should not loose sight of the fact that VMS is only one of the tools in the MCS toolbox. There is still a requirement, and there will continue to be a requirement for the current tools for MCS that consist mainly of marine and aerial patrols. I have the greatest confidence that your combined knowledge of the local situation with regard to fisheries and of MCS operation in the region combined with the internationally recruited experts and FAO staff will result in a good technical agreement upon which to base future actions

In conclusion, I would wish to express my thanks to the staff of the SFRC and the staff of the FAO project for their assistance in the preparation of this Workshop.

I thank you for your attention.

Opening address by His Excellency the Hon. Cheikh Sadibou Fall, Minister for Fisheries of the Republic of Senegal

DISCOURS DU MINISTRE DE LA PECHE DU SENEGAL

Saly Portudal, du 14 au 17 octobre 2002

Monsieur le Représentant de la FAO,

Monsieur le Secrétaire Permanent de la Commission Sous-régionale des Pêches,

Mesdames, Messieurs les Représentants des Etats membres de la Commission Sous-régionale des Pêches,

Honorables invités,

Mon Collègue et Frère, Monsieur Ahmedou Ould AHMEDOU, Ministre des pêches et de l’économie maritime de la République Islamique de Mauritanie et Président en Exercice de la Conférence des Ministres des Etats membres de la Commission Sous-régionale des Pêches, m’a demandé de vous transmettre son sentiment de regret de ne pouvoir lui-même être avec vous ce matin pour présider cette rencontre.

C’est donc avec beaucoup de plaisir que je viens, en son nom, présider l’ouverture de l’atelier régional sur le système de suivi des navires.

Cet atelier qui est conjointement organisé par la Commission Sous-régionale des Pêches (CSRP) et l’Organisation des Nations Unies pour l’Alimentation et l’Agriculture (FAO), se fixe comme objectif de sensibiliser les Etats membres sur le système de suivi des navires, en tant qu’instrument de contrôle des activités de pêche.

Cet atelier trouve sa justification dans les efforts déployés sans cesse par la FAO pour mettre en œuvre un Plan d’Action International pour prévenir, contrecarrer et éliminer la pêche illicite, non déclarée et non réglementée.

C’est dans ce cadre que le Département des Pêches de la FAO a initié une stratégie visant à promouvoir l’utilisation du Système de Suivi des Navires.

A cet effet, la Conférence des Ministres des Etats Membres de la Commission Sous-régionale des pêches a adopté le 20 septembre 2001, la Déclaration dite de Nouakchott sur la pêche illicite, non déclarée et non réglementée.

En outre, le Plan d’action Stratégique de la Commission Sous-régionale, qui accorde une grande priorité aux activités de Suivi, de Contrôle et de Surveillance des Pêches a été adopté.

Grâce à l’appui du Grand Duché de Luxembourg, des avancées significatives ont été réalisées dans ce domaine avec les opérations conjointes de surveillance qui sont régulièrement menées au niveau de nos Etats.

D’autres réalisations à inscrire à l’actif de la CSRP concernent:

Mesdames, Messieurs,

L’atelier qui vous réunit actuellement revêt une importance particulière, en ce sens qu’il vise à renforcer les capacités des experts nationaux dans le domaine de la formulation d’une stratégie sous-régionale de coopération en matière de suivi des navires de pêche.

Il s’agira précisément au terme de vos travaux, de formuler des recommandations pour la mise en œuvre d’une stratégie sous-régionale de coopération en matière de système de suivi des navires;

Les résultats de vos réflexions seront ensuite examinés, lors des prochaines sessions de coordination de la Commission Sous-régionale des Pêches, avant d’être présentés à la rencontre des organes régionaux de pêche.

Je demeure convaincu qu’à l’issue des discussions, vous ne manquerez pas de passer en revue les opportunités que pourrait offrir un tel système comme moyen de suivi pour la régulation de l’effort de pêche.

Pour terminer, je voudrais souhaiter la bienvenue à tous nos hôtes et remercier les organisateurs, en particulier la FAO et la Commission Sous-régionale des Pêches pour l’organisation de cet atelier.

Je voudrais leur dire que la Conférence des Ministres apprécie cette initiative qui sans nul doute, va favoriser un échange d’idées et d’expériences entre les experts de nos pays.

En souhaitant plein succès à vos travaux, je déclare ouvert l’atelier sur le Système de Suivi des Navires.

Je vous remercie de votre attention.


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