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COMMUNICATION II: MESURE, SUIVI ET ÉVALUATION DES CAPACITÉS DE PÊCHE AU MAROC[3]


par Messieurs Abdelouahed Idelhaj et Noureddine Hamdani

1. INTRODUCTION

Les ressources halieutiques de la zone économique exclusive (ZEE) marocaine sont constituées de petits pélagiques (sardine, maquereau, chinchard et anchois) et de ressources démersales (des poissons de fond, crustacés et céphalopodes).

Les petits pélagiques, qui représentent le principal potentiel halieutique du Maroc, contribuent à près de 80 pour cent de la production nationale et assurent la consommation intérieure et l'approvisionnement des unités de transformation.

A l'inverse des pélagiques, les ressources démersales se caractérisent par la diversité des espèces qui les composent et par les techniques de pêche mises en œuvre pour leur exploitation. Ces ressources, moins sensibles aux variations hydroclimatiques, présentent cependant, un potentiel de production limité en raison de la faible étendue du plateau continental.

Toutefois, grâce à leur grande valeur commerciale, les ressources démersales ont entraîné au Maroc: l'acquisition de nouvelles unités de pêche, notamment des congélateurs céphalopodiers et des crevettiers, et l'introduction de chalutiers côtiers plus performants.

De même, les ressources démersales ont fait l’objet d’un certain nombre d’accords. Les possibilités de pêche accordées dans le cadre des accords de pêche sont essentiellement orientées vers l'exploitation des ressources démersales: plus de 80 pour cent des possibilités de pêche accordées à l’Union européenne (UE) sont utilisées pour l'exploitation de ressources démersales.

L'augmentation des capacités de pêche sur les ressources démérsales n'a pas été proportionnelle au volume des débarquements qui, durant la période 1990 - 1999, a stagné tant au niveau de la pêche côtière (70 000 tonnes) qu'au niveau de la pêche hauturière (120 000 tonnes).

2. PRODUCTION ET VALORISATION DES PRODUITS DE LA PÊCHE

2.1 La production halieutique nationale

La production nationale halieutique a connu un rythme de croissance annuel moyen de +7 pour cent sur la période 1992 - 1997 (voir tableau 1). En 1999, la production a atteint 760 000 tonnes et, en 2000, 910 000 tonnes. Cette croissance positive résulte des débarquements de la pêche côtière, une des principales composantes de la pêche au Maroc (85 pour cent), qui a enregistré, au cours de la même période, une évolution moyenne de +10 pour cent. Il est à rappeler que les débarquements de la sardine, principale espèce ciblée, ont connu eux aussi une croissance positive (de +12 pour cent), mais il faut noter toutefois le caractère saisonnier de ces débarquements dans certains ports du Royaume. L’évolution de la production nationale est, néanmoins, étroitement liée au volume des captures de sardine.

La pêche hauturière, dont le volume des débarquements a atteint 130 000 tonnes en 2000, est composée principalement de céphalopodes et de poissons, et accessoirement de crevettes. Ces dernières ont connu depuis 1998 un accroissement soutenu de leur niveau de production.

La valeur de la production nationale, largement tributaire de la composante «céphalopodière» de la pêche hauturière, a connu un rythme de croissance continu passant de 3,5 milliards de DH (dirhams) en 1990, à 5 milliards entre 1994 et 1999, et à 6,5 milliards en 2000.

2.2 Destination de la production

La production pélagique est destinée essentiellement aux industries de transformation (conserves et sous produits) et à la consommation locale. La production des céphalopodes, crustacés et poissons blancs, est en grande partie orientée vers les marchés extérieurs.

Le tableau 2 présente les circuits de commercialisation des produits de la pêche côtière au Maroc. Celle-ci est dominée par les petits pélagiques. Durant la période 1994 - 1999, la destination de la production de la pêche côtière était la suivante:

Consommation locale

28,4 pour cent

Conserves

22,6 pour cent

Sous produits

46,7 pour cent

Autres

2,3 pour cent

3. LA FLOTTE DE PÊCHE

3.1 Flottille nationale

La flotte de pêche nationale couvre trois catégories distinctes: la pêche hauturière, la pêche côtière et la pêche artisanale. L’évolution de la capacité de pêche entre 1997 et 1999 est présentée au tableau 3.

La flotte de pêche hauturière a connu un essor important depuis son introduction à la fin des années 70. En effet, elle est passée de 224 unités en 1985 pour un tonnage global, en jauge brute (TJB), de 78 636, à 407 unités en 1990 pour un tonnage de 136 795. Depuis, l’effectif de cette flotte s’est stabilisé pour atteindre dans les années 90 quelques 450 unités.

Les unités opérationnelles de la flotte de pêche hauturière s’élèvent actuellement à 361 navires: des céphalopodiers (292), des crevettiers (55), des chalutiers réfrigérés (11) et des chalutiers pélagiques (3).

La flotte de pêche côtière a connu, au cours de la même période, une croissance soutenue en nombre et en capacité. De 1985 à 1990, celle-ci est passée de 1 829 navires, avec un tonnage de 50 211 (TJB), à 2 377 unités avec un tonnage de 66 056 (TJB).

Depuis 1990, la flotte de pêche côtière s’est stabilisée pour atteindre 2 500 unités immatriculées, dont 1 700 opérationnelles. A l’heure actuelle, plus de 50 pour cent de la flotte de pêche côtière est composée de chalutiers et de sardiniers. Le reste de la flotte est constitué de palangriers et de petites unités dites «mixtes» qui, selon les saisons, changent de type de pêche.

La flotte de pêche artisanale a connu, au cours des dernières années, un accroissement non maîtrisé, surtout au sud du Royaume en raison, notamment, de la multiplicité des sites de pêche. Le recensement de 1997 évalue la flotte de pêche artisanale à environ 12000 barques éparpillées le long du littoral et opérant à partir des sites et abris de pêche pour un tonnage estimé à 18 000 (TJB). Actuellement, la flotte artisanale serait composée d’environ 20 000 barques.

3.2 Flottille étrangère

Trois accords de coopération en matière de pêche maritime étaient en vigueur jusqu’à la fin de 1999 et donnaient accès à l'exploitation de différentes ressources de la ZEE marocaine.

Accords avec la Communauté européenne

Les trois accords conclus avec la Communauté européenne entre 1988 et 1999 sont considérés parmi les plus importants accords que l’Europe ait conclus avec un pays tiers, en raison de l'effectif des bateaux autorisés à opérer dans les eaux marocaines et de la nature diversifiée des ressources exploitées.

Ils octroient à la Communauté des possibilités de pêche entre 50 000 et 97 000 TJB soit environ 400 à 600 unités de pêche.

Fédération de Russie et opération d’affrètement

Actuellement, la flottille exploitant la zone atlantique au sud de Boujdor est composée de deux catégories de bateaux de pêche:

De 1984 à 1998, les captures totales des chalutiers pélagiques affrétés ont oscillé entre 80 000 et 275 000 tonnes. Celles des chalutiers russes entre 13 000 et 55 000 tonnes.

4. ÉTAT DE LA RESSOURCE ET GESTION DE LA CAPACITÉ DE PÊCHE

La pêcherie céphalopodière s’est caractérisée à partir des années 80 par un mode d’exploitation inadapté qui ne permettait ni la reconstitution des stocks de poulpe, principale ressource cible des différentes flottilles présentes, ni la diversité biologique et l’équilibre écologique de la zone atlantique sud du Maroc.

L’exploitation des céphalopodes de l’Atlantique sud du Maroc offre l’image réelle d’une pêcherie composite où les différents intervenants (congélateurs, chalutiers côtiers et barques) sont en compétition continue à la fois pour l’espèce cible (poulpe), pour les marchés de destination, pour l’espace (zone et rayon d’action) et pour les classes d’âge et ce, en vue d’assurer un meilleur chiffre d’affaires à l’issue de chaque marée.

Les évaluations antérieures de la pêcheries des céphalopodes ont établi qu’il existait un état de surexploitation biologique et économique dû principalement à la surcapacité de pêche déployée dans cette zone.

L’évaluation du stock de poulpe de Dakhla a été entreprise en mai 1997 au sein du COPACE/FAO (ACCRA, 9 septembre 1997). Elle montre un état de surexploitation très avancé du stock de poulpe et recommande une réduction importante, d’au moins 45 pour cent, du niveau actuel de l’effort de pêche.

En raison de cet état de surexploitation et de l’effet de la pêche sur le stock des céphalopodes, la pêcherie céphalopodière fait l’objet depuis 1986 d’une réglementation spécifique intégrant différentes mesures d’aménagement.

Dans ce contexte, il s’est avéré prioritaire de s’attaquer à la limitation de l’effort de pêche des chalutiers opérant sous licence et de contrôler l’accès aux zones côtières encore productives et ce, par le renforcement des moyens de contrôle et de surveillance tant en mer qu'au niveau des ports de débarquement. Parmi les mesures prises pour la régulation de la capacité de pêche, il faut citer:

A travers ces mesures, la pêcherie des céphalopodes a pris, depuis 2000, une nouvelle trajectoire. Celle-ci est caractérisée par la seule présence de la flotte nationale, exerçant à partir des ports et des sites de pêche marocains, et par des ports et des sites où la totalité de la production est débarquée et contrôlée.

5. MESURES D’AMÉNAGEMENT ET DE GESTION DES PÊCHERIES

5.1 Palier à la surexploitation et à la surcapacité

Outre la mesure du gel des investissements en mer prônée par le Maroc depuis 1992, le secteur des pêches maritimes a pris à partir de 2000 une nouvelle trajectoire caractérisée par le non renouvellement des accords de pêche établis respectivement avec l’Union européenne et la Fédération de Russie.

De même le programme d’affrètement des navires étrangers pour l’exploitation des petits pélagiques, initié en 1997, est arrivé à échéance en février 2002. Le renouvellement de cette opération, comme l’accroissement des capacités nationale de pêche, ne peut désormais se faire que dans le cadre de plans spécifiques pluriannuels en cours de préparation pour les différentes pêcheries.

Pour la gestion de la capacité de pêche susmentionnée, un registre national a été établi qui intègre les différentes caractéristique, technique et économique, de la flottille de pêche. Ce registre a été récemment complété par le recensement de la flottille de pêche artisanale, suite à une opération d’immatriculation des barques en vue d’assurer un meilleur encadrement du développement de cette activité de pêche.

5.2 Cadres de concertation

Le paysage institutionnel a été renforcé par la création de cadres appropriés de concertation et d’implication des opérateurs dans la prise de décision. Il s’agit en particulier de:

5.3 Mesures de gestion

Parallèlement à la gestion des capacité de pêche, différentes mesures d’aménagement ont été adoptées en vue de réduire et de prévenir la surexploitation des ressources cibles et d’assurer la rentabilité économique des pêcheries, notamment celle du poulpe. Ces mesures prises sur la base des données scientifiques disponibles ont également été inspirées par l’approche de précaution et concernent:

Ce programme a été renforcé par le volet surveillance en mer des activités de pêche à des fins de protection des ressources, de lutte contre la pêche illicite et de sécurité et de sauvetage en mer. C’est ainsi que les moyens d’intervention ont été renforcés par:

Les différentes mesures susmentionnées présentent, à des degrés divers, des limitations liées, soit à des contraintes opérationnelles, soit au refus des opérateurs d’appliquer les mesures en raison du niveau de surexploitation avancé de la ressource et/ou de la présence d’une flotte étrangère.

Les réglementations relatives au maillage et à la taille de première capture sont souvent contournées par l’usage de dispositifs visant à réduire la sélectivité et se traduisent en général par un accroissement des taux de rejets en mer.

Le système de gestion basé sur les licences ne permet pas de réguler, en terme d’impact sur la ressource, le niveau de l’effort de pêche ou de la capacité de pêche effective.

Le repos biologique et les fermetures de la pêche risquent d’entraîner des effets pervers parfois en contradiction avec les objectifs fixés initialement. Dans le cas de la pêcherie marocaine des céphalopodes, les fermetures de la pêche ont permis de retarder une dépréciation accélérée de la ressource mais ont entraîné en parallèle une modification de la stratégie de pêche. L’exploitation du poulpe est désormais dépendante de la productivité de la ressource après chaque période de fermeture. Les extensions de la durée des périodes de fermeture, opérées par le Maroc depuis 1994 (tableau en annexe), ont donné lieu à des surproductions de poulpe dépassant les capacités de congélation et d’absorption des marchés et, par là, à une dépréciation des prix de vente.

6. BESOINS ET OPPORTUNITÉS D’INSTAURER UN NOUVEAU SYSTÈME D’AMÉNAGEMENT ET DE GESTION DE LA PÊCHERIE DU POULPE

En vue de remédier aux lacunes et contraintes posées par le système des licences et, dans la perspective de mettre en œuvre un plan d’aménagement de la pêcherie du poulpe, le Maroc a entrepris depuis 1997 une série de réflexions sur les possibilités d’introduire un système de quota de capture comme outil d’aménagement et de gestion pour la pêcherie du poulpe.

Les différentes expertises et les réunions de concertation avec les opérateurs ont conclu que le contexte actuel de la pêcherie du poulpe est favorable à l’adoption d’un système de plafonnement des captures et à la mise en place progressive d’un système de quota.

Le besoin d’adapter la stratégie de pêche actuelle se fait ressentir de manière pressante ainsi que celui de créer des cadres de concertation fonctionnels, de nature à assurer une adhésion des différents intervenants de la pêcherie du poulpe et un niveau d’efficacité en matières de contrôle et de surveillance.

C’est ainsi que durant l’année 2000, un projet de Plan d’aménagement de la pêcherie du poulpe basé sur un système de quota des captures ainsi que sur son mode opératoire a été élaboré et soumis pour avis aux différents opérateurs, dans la perspective d’être mise en oeuvre à partir de mai 2001.

TABLEAU 1:
ÉVOLUTION DE LA PRODUCTION HALIEUTIQUE NATIONALE DE 1990 à 1999

POIDS (en tonnes)

TYPE DE PÊCHE

1990

1991

1992

1993

1994

1995

1996

1997

1998

1999

2000













1/PÊCHE CÔTIÈRE

427 650

442 931

414 202

474 792

609 952

728 722

525 022

661 646

607 129

622 160

765 241

Poisson benthique

57 025

59 362

63 351

57 493

61 706

71 263

73 933

78 040

88 419

107 026

138 300

Poisson pélagique

370 625

383 569

350 851

417 299

548 246

657 459

451 089

583 606

518 710

515 134

626 941













2/PÊCHE HAUTURIÈRE

133 396

147 838

131 500

144 805

134 600

113 765

90 855

111 493

91 438

125 007

130 482

Céphalopodes et Poisson

82 852

102 695

88 350

98 298

89 500

94 217

72 565

68 127

80 995

93 028

118 586

Crevettes

2 724

2 812

3 184

4 025

5 900

5 610

5 010

5 188

7 050

8 561

8 606

Poisson pélagique

41 500

38 249

34 000

36 782

32 700

9 048

8 240

34 157


19 958

0

Poisson réfrigéré

6 320

4 082

5 966

5 700

6 500

4 890

5 040

4 021

3 393

3 460

3 290













3/AUTRES ACTIVITÉS

7 725

9 313

9 234

8 519

7 147

9 677

9 317

10 051

9 914

10 892

14 588

Algues

6 000

7 489

7 783

7 108

5 357

7 968

7 625

8 094

7 049

8 525

12 068

Aquaculture

395

560

591

1 007

1 363

1 372

1 241

1 183

969

1 160

870

Corail

5

7

7

4

5

4

3

3

2

5

8

Madragues

1 325

1 257

853

400

422

333

448

771

1 894

1 202

1 642













Affrètement

-

-

-

-

-

-

5 269

-


-














TOTAL

568 771

600 082

554 936

628 116

751 699

852 164

630 463

783 190

708 481

758 059

910 311

VALEUR DE LA PRODUCTION HALIEUTIQUE NATIONALE

VALEUR (en millions DH)

TYPE DE PÊCHE

1990

1991

1992

1993

1994

1995

1996

1997

1998

1999

2000













1/PÊCHE CÔTIÈRE

1 147

1 335

1 420

1 342

1 478

1 660

1 547

1 755

1 680

1 818

2 078

Poisson benthique

665

745

773

734

792

818

843

905

887

968

1 160

Poisson pélagique

482

590

647

608

686

842

704

850

793

850

918













2/PÊCHE HAUTURIÈRE

2 332

2 722

2 630

3 096

3 252

3 842

3 292

2 917

2 942

2 888

4 177

Céphalopodes et poisson

1 956

2 405

2 256

2 732

2 810

3 422

2 857

2 441

2 579

2 492

3 703

Crevettes

179

168

191

200

243

282

284

274

298

280

401

Poisson pélagique

75

59

51

68

91

54

59

131


48

0

Poisson réfrigéré

122

90

132

96

108

84

92

71

65

68

73













3/AUTRES ACTIVITÉS

127

166

125

160

181

195

201

228

186

178

258

Algues

49

87

52

64

58

84

79

76

62

82

113

Aquaculture

29

26

50

75

96

92

88

80

52

43

41

Corail

6

11

7

4

6

5

2

4

2

3

6

Madragues

43

42

16

17

21

14

32

62

70

50

98













Affrètement

-

-

-

-

-

-

8

-
















TOTAL

3 606

4 223

4 175

4 598

4 911

5 697

5 048

4 900

4 808

4 884

6 513

TABLEAU 2:
DESTINATION DE LA PRODUCTION DE LA PÊCHE CÔTIÈRE

PÊCHE CÔTIÈRE (en tonnes)


PRODUCTION

CONSOMMATION DIRECTE

CONGELATION

CONSERVES

SEMI CONSERVE

SOUS PRODUITS

APPAT

1994

609 953

190 716

3 305

100 692

0

315 240

0

1995

728 722

188 347

2 192

149 317

0

388 866

0

1996

525 021

169 412

3 263

138 626

0

213 720

0

1997

661 646

148 191

14 387

141 760

23

357 285

0

1998

607 129

182 479

22 025

147 233

84

255 308

0

1999

622 160

188 921

37 048

169 679

446

222 233

3 833

MOYENNE

625 772

178 011

13 703

141 218

92

292 109

639

%


2304.3%

177.4%

1828.1%

1.2%

3781.3%

8.3%

ÉVOLUTION DU VOLUME DES EXPORTATIONS TOTALES, PÉRIODE 1990 - 2000

EN POIDS (en tonnes)


1990

1991

1992

1993

1994

1995

1996

1997

1998

1999

2000













Agar Agar

581

947

653

833

961

1 007

992

980

975

1 178

1 314

Algues

695

559

413

332

926

792

1 800

1 713

2 159

4 060

4 766

Conserves

54 388

57 342

55 101

56 294

59 381

68 050

61 000

61 017

64 163

84 245

82 529

Corail

6

7

10

6

5

4

3

2

2

5

8

Farine de Poisson

1 100

7 253

3 890

-

2 969

18 990

7 000

5 944

15 334

9 719

21 195

Huile de Poisson

4 776

3 684

1 934

515

705

9 871

3 409

6 927

3 647

4 478

2 981

Mollusques et Coquillages

61 519

97 247

94 264

108 673

112 052

109 252

97 000

84 721

107 805

104 037

171 165

Poisson Frais-Congelé et Surgelé

64 995

51 893

32 841

32 199

32 031

28 744

30 000

34 928

31 920

32 553

34 694

TOTAL

188 060

218 932

189 106

198 852

209 030

236 710

201 204

196 232

226 005

240 275

318 652

TABLEAU 3:
CAPACITÉ DE PÊCHE DU MAROC

Etat de la flotte immatriculée entre 1997 et 1999


1997

1998

1999

CATEGORIES DE PECHE

Nombre

TJB Total

Nombre

TJB Total

Nombre

TJB Total

Flotte côtière

2 664

78 227

2 523

76 761

2 534

78 574

Flotte hauturière

446

148 012

454

146 485

450

145 459

Sous Total

3 110

226 239

2 977

223 246

2 984

224 033

Flotte artisanale

12 000

18 000





Flotte opérationnelle


1997

1998

1999

Flotte côtière

1 768


1 742


1 670


chalutiers

470


546


454


senneurs

411


490


487


palangriers

525


575


396


autres

362


131


333



Flotte hauturière

350


357


361


céphalopodiers

280


291


292


crevettiers

47


55


55


réfrigérés

19


11


11


Chalutiers pélagiques

4


0


3



[3] Communication préparée par M. Abdelouahed Idelhaj, Institut national de recherche halieutique, Casablanca et M. Noureddine Hamdani, Ministère de la pêche maritime, Rabat.

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