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8. ANNEXES

8.1 Actes de la journée de réflexion

8.1.1 Introduction

Une Journée de réflexion sur l'élaboration et l'amélioration de la méthodologie de collecte et d'analyse des données statistiques sur les PFNL au Cameroun s'est tenue le 21/03/2001 à la salle des Actes de la Faculté des Sciences de l'Université de Yaoundé I. Elle a regroupé les différents acteurs impliqués dans l'étude des PFNL au Cameroun.

La journée du 21/03/01 revêt une importance capitale pour les PFNL au Cameroun à deux niveaux:

• Elle devait réunir autour d'une même table les principaux acteurs qui s'intéressent de près aux PFNL au Cameroun. La finalité étant que chacun sache ce que fait l'autre, comment il le fait, où Il le fait, pourquoi il le fait. A la deuxième préoccupation, évaluer ensemble les forces et les faiblesses de la méthodologie et proposer des améliorations;

• Pour les consultants que nous sommes, prendre connaissance des méthodes de collecte des données avec leurs avantages et leurs inconvénients en vue de proposer une méthodologie applicable dans les contextes camerounais et pays ACP.

8.1.2 Méthodologie proposée

Aux termes de la première phase de la présente étude, des défaillances ont été relevées quant à la collecte des données statistiques sur les PFNL au Cameroun (FAO, 1999a):

• Le caractère assez vague des objectifs visés par chaque organisme ou chaque étude. Les objectifs ne sont pas bien définis, les aspects ne sont pas bien ciblés. On embrasse tout, on fait ce qui est faisable pendant un certain temps donné.

• Le manque de coordination entre les différents organismes intervenant dans la collecte des données. Chacun travaille dans son coin et ne cherche pas souvent à savoir ce que fait l'autre.

• La disparité des différents paramètres d'évaluation ou de collecte. Chacun utilise ses paramètres. Il est très difficile de comparer de tels résultats.

• Le caractère très ponctuel des études et leur dispersion dans l'espace. Les études ont des durées généralement très courtes (3 mois au moins et 12 mois au plus). En outre, il n'y a pas de suivi. Par conséquent, les résultats obtenus ne concernent le plus souvent qu'une ou quelques localités séparées dans l'espace. Ils ne concernent qu'une période ou tout au plus une année (Ayuk et al, 1999 a, b, c, d; Mevian 2000; Owono, 1999, Zeh, 1998 Debroux et Dethier, 1993; De wachter, 1995; Van dijk, 1999; Manga, 2000, Djissou, 2000, etc.). A moins d'extrapoler, il devient assez difficile dans ces conditions d'établir quelques statistiques.

• La plupart des études se cantonnent dans l'évaluation des données qualitatives. Très peu s'aventurent dans les données quantitatives.

• La méthodologie utilisée pour évaluer la production nous semble assez aléatoire. La plupart des chiffres sont basés sur les résultats d'enquêtes sur la base des questionnaires adressés oralement aux populations. De telles informations ne sont pas significatives. Un individu peut avancer un chiffre aujourd'hui, et le changer le lendemain pour la même question.

Pour toutes ces raisons et bien d'autres, nous suggérons que l'amélioration de la collecte des données statiques sur les PFNL, doit nécessairement passer sur plusieurs étapes différentes selon la production ou la commercialisation.

La production

• Etape 1: Inventorier et échantillonner les sites de production et de collecte des PFNL.

• Etape 2: Dans tous les sites retenus, harmoniser les paramètres de collecte des données en ce qui concerne les aspects socio-économiques et écologiques. A titre d'exemple: toutes les quantités en kg, tous les prix au FCFA.

• Etape 3: (Valable aussi pour la commercialisation). Inventorier tous les ustensiles et outils utilisés par les commerçants pour mesurer les quantités collectées, vendues, ou consommées (verres, tas, assiettes, seaux, paniers, corbeilles, sacs en jutes, sac de riz, sacs d'oignons).

• Etape 4: Initier, éduquer et aider les populations locales à tenir des cahiers de comptabilité dans lesquels elles notent les quantités collectées, consommées et vendues chaque jour des PFNL et des autres produits générateurs de revenues (cultures vivrières, cultures de rente).

• Etape 5: Suivre l'évolution du processus en passant régulièrement collecter les informations une fois par mois ou deux fois par mois pour réduire les coûts dans les zones reculées.

• Etape 6: Créer une banque de données au niveau du Ministère en charge des PFNL. Dans le cas du Cameroun, il s'agit du Ministère de l'Environnement et des Forêts (MINEF) dans laquelle seront enregistrés et analysés les résultats ramenés du terrain.

Commercialisation

i) Dans les marchés locaux et nationaux

• Etape 1: Inventorier tous les marchés locaux, nationaux et internationaux qui vendent les PFNL. Dans le cas du Cameroun ces produits se retrouvent dans tous les marchés locaux et nationaux.

• Etape 2: Choisir dans chaque marché, un échantillon de commerçants, grossistes et détaillants.

• Etape 3: Initier, éduquer, et aider les commerçants à tenir des cahiers de comptabilité dans lesquels ils notent chaque jour: les quantités collectées, vendues localement et celles destinées à l'exportation, les prix du jour, la provenance du produit, le coût des taxes payées, les différentes dépenses journalières liées à la vente des PFNL.

• Etape 4: Suivre l'évolution du processus en passant régulièrement collecter les informations un fois par mois. Dans le cas du Cameroun, ces deux étapes ont déjà été réalisées par le CIFOR. Actuellement cet organisme suit des commerçants dans 8 marchés locaux et nationaux ce qui est insuffisant parce que beaucoup de marchés ont été écartés.

• Etape 5. Enregistrer les informations collecter sur le terrain dans la banque de données.

ii) Dans les marchés frontaliers

• Etape 1: Inventorier les différents marchés transfrontaliers où se déroulent des échanges de PFNL entre les pays voisins. Au Cameroun, ces inventaires ont déjà été réalisés par le CIFOR, l'IRAD, l'ICRAF, le programme Tropenbos.

• Etape 2: Choisir dans chaque marché un échantillon de commerçants, grossistes et détaillants. Choisir dans chaque marché un échantillon d'exportateurs de PFNL.

• Etape 3: Initier, éduquer, et aider ces commerçants à tenir des cahiers de comptabilité dans lesquels sont inscrits les quantités collectées, vendues sur place et destinées à l'exportation, les prix du jour et les provenances, les différentes dépenses liées à la vente des PFNL. Pour les exportateurs, ils notent les quantités exportées par/jour, le cours du produit du moment à l'extérieur, les taxes payées, le coût de l'hébergement et de la nourriture. Ceci, afin d'évaluer le bénéfice net.

• Etape 4: Suivre le processus en passant régulièrement collecter les informations deux fois/mois (pour réduire les coûts).

• Etape 5: Enregistrer les informations collert sur le terrain dans la banque de données et les traiter.

Evaluation et critique de la méthodologie proposée

Afin de confronter, d'une part, les résultats de notre recherche bibliographique sur les méthodologies de collecte et d'analyse des données statistiques sur les PFNL au Cameroun, et d'autre part, de soumettre notre méthodologie à l'évaluation et à la critique, les acteurs qui s'intéressent aux PFNL au Cameroun ont été invité à une journée de réflexion avec pour thème: Journée de réflexion sur l'élaboration et l'amélioration de la méthodologie de collecte et d'analyse des données statistiques sur les PFNL au Cameroun.

Tous les participants présents à la journée de réflexion ont été d'accord pour les différentes étapes proposées comme étant essentielles pour la collecte et l'analyse des données statistiques sur les PFNL. Tous ont accepté l'idée de la création d'une structure de coordination des activités de collecte des données et celle de la création d'une banque de données au niveau national. Le problème s'est posé à la question de savoir qui va gérer lesdites structures et banques de données. Tous à l'unanimité ont rejeté l'idée que cette structure soit sous la responsabilité du MINEF. Les arguments avancés sont les suivants:

• Le MINEF et autres organisations gouvernementales n'ont jamais voulu la moindre collaboration. Ils n'ont jamais honoré de leur présence aucune réunion où ils ont été invités (la preuve en ce qui concerne cette journée de réflexion du 21/03/01);

• Puisqu'il faut obligatoirement travailler avec eux, on obtient le plus souvent leur collaboration uniquement en échange de courbettes et de pourboires; dans le cas contraire, ils font obstacles à toute action à entreprendre;

• Etant donné qu'ils refusent toute collaboration, les collecteurs de données que sont les ONG et autres programmes et projets ne peuvent en aucun cas leur communiquer les données qu'ils ont prise la peine de collecter parfois sans leur consentement;

• Ces derniers ont soulignés enfin que ces données leur appartiennent et qu'il revenait aux organismes gouvernementaux de faire les premiers pas pour aller les chercher et non à eux de les leurs donner «gratuitement», sans qu'ils aient fait le moindre effort.

8.1.3 Présentations techniques

La journée de réflexion du 21 mars 2001 a débuté avec beaucoup de retard par rapport au programme prévisionnel: un forte pluie s'est abattue sur Yaoundé de 7h30 à 9h30. Cette pluie a été à l'origine des retards:

• Le début des travaux à 11h au lieu de 9h;

• L'arrivée tardive de plusieurs invités;

• L'absence de certains autres invités.

Huit organismes étaient représentés: CARPE, CED, CIFOR, CRBP/CIRAD, ICRAF, Mount Cameroon Project, SODECAO, et l'Université de Yaoundé I. La liste des participants est présentée dans le chapitre 8.1.6.

L'atelier a commencé par le mot de bienvenue du Chef de Département de Biologie et Physiologie Végétale qui en a profité pour présenter l'étude FAO aux invités.

Ensuite la présentation des diverses communications. Au total dix communications ont été présentées sur quatre thèmes essentiels:

• Evaluation du potentiel disponible;

• Evaluation des quantités produites/récoltées/chassées;

• Evaluation des quantités commercialisées dans les marchés locaux;

• Evaluation des quantités exportées.

a) Evaluation de la distribution et de la disponibilité des bois de chauffe: le projet Mount Cameroun (P. Lingondo, Mount Cameroon Project)

Objectif: Evaluer, avec les populations locales, le potentiel de bois de feu existant en vue d'une utilisation durable.

Méthodologie:

• Atelier de formation des populations locales aux méthodes d'inventaires (identification des arbres à partir des noms locaux et commerciaux, marquage des arbres) et aux notions de prélèvement durable en rapport avec les quantités prévues par la législation, en collaboration avec le MINEF et l'ONADEF.

• Inventaires qualitatifs et quantitatifs de tous les arbres de plus de 20 cm de diamètre utilisés comme bois de chauffe le long des transects de 100x20m

• Quantification des volumes après estimation des hauteurs à l'_il.

Avantages: Méthodologie assez simple facilement utilisées par les populations locales qui sont ainsi effectivement associées à la gestion du produit.

Faiblesses/inconvénients:

• Estimation très approximative des volumes;

• Inventaire à 20 pourcent;

• Inventaire se limitant à la forêt primaire, les autres formations n'étant pas prise en compte.

Utilisateurs:

• Populations locales;

• Exploitants industriels de bois de chauffe;

• Décideurs.

b) Evaluation du nombre d'arbres par ménage: cas de Dacryodes edulis et d'Irvingia gabonensis dans quatre villages dans les Provinces du Sud-ouest, du Sud et du Centre (A. Degrande, ICRAF)

Objectif: Inventorier toutes les tiges de D. edulis et d'I. gabonensis dans les champs de quelques ménages.

Méthodologie:

• Echantillonnage de quatre villages dans les Provinces du Sud-ouest, du Sud et du Centre.

• Echantillonnage de 20 ménages par village.

• Marquage et comptage de toutes les tiges D. edulis et d'I. gabonensis rencontrées dans les champs de ces ménages.

Avantages: Connaissance systématique de tous les arbres présents dans les champs.

Limites/Inconvénients:

• Elimination des jachères, des forêts secondaires et primaires de l'échantillonnage.

• Sous-estimation du nombre d'arbres existant surtout en ce qui concerne I. gabonensis qui est encore une ressource sauvage. En effet, Aucune des tiges de cette espèce qui se retrouvent dans les champs n'a été plantée, elles n'ont été que protégées.

Utilisateurs: Populations locales.

c) Quantification de la production par un croisement entre des enquêtes de consommation et un suivi du marché: cas de Dacryodes edulis et Cola spp. (L. Temple, CRBP)

Objectif:

• Evaluation de la production provinciale, puis nationale.

• Quantification des flux d'approvisionnement en pourcentage et par zone.

Méthodologie:

• Enquêtes budgétaires de consommation, au moins trois fois par an, auprès des détaillants et des grossistes sur les quantités collectées et vendues.

• Echantillonnage de 30 marchés sur toute l'étendue du territoire avec 50 grossistes et 50 détaillants par marché.

• Evaluation des quantités par comptage physique des quantités et pesées de ces unités à l'aide de balances sur les marchés, selon un protocole très précis.

• Enquêtes auprès des brigades phytosanitaires.

• Evaluation de la production par la formule:

• P=C-I+E+P'+T où,

Avantages:

• Estimation plus ou moins significative de la production nationale;

• Evaluation assez exacte des flux à l'intérieur des marchés;

• Estimation de la production nationale et de la production par province, utile en l'absence de recensement agricole;

• Quantification des flux;

• Applicable à l'étude des PFNL.

Limites/Inconvénients:

• Onéreuse;

• Echantillonnage pas très représentatif à l'échelle nationale;

• Difficultés à recourir à une unité de mesure scientifique; les quantités sont évaluées par estimation sur la base des réponses des commerçants;

• Manque de certaines données de base sur le potentiel existant et les quantités réellement produites au niveau des zones rurales;

• Difficultés à normaliser les qualités dans le cas d'un observatoire de prix.

Utilisateurs des données:

• Décideurs;

• Chercheurs;

• Producteurs;

• Commerçants.

d) Evaluation de la production par arbre: cas de Dacryodes edulis et d'Irvingia gabonensis dans la localité de Elig-Nkouma, Province du Centre (A. Degrande, ICRAF)

Objectif: Evaluation de la production par système de production.

Méthodologie:

• Inventaires et marquage de toutes les tiges de D. edulis et de I. gabonensis rencontrés dans les jardins de case, les cacaoyères, et les champs vivriers;

• Regrouper les individus par classe d'âge (trois classes d'âge);

• Evaluer la production par individu, puis par système de production et enfin par classe d'âge (les arbres jeunes produisant plus);

• Suivre les mêmes arbres plusieurs années.

Avantages:

• Suivi de la production permettant de voir les variations au cours des années;

• Estimation assez juste de la production au fil du temps.

Limites/Inconvénients:

• Elimination des jachères, des forêts secondaires et primaires de l'échantillonnage;

• Sous-estimation de la production, surtout dans le cas d' I.gabonensis la majorité des individus se rencontrant dans les jachères, les forêts secondaires et primaires;

• Difficultés à estimer l'âge des individus d'I. gabonensis, qui se développent généralement de façon spontanée;

• Chez D. edulis, et même les autres espèces de PFNL, la production n'est pas forcément inversement proportionnelle à l'âge, elle est beaucoup plus une fonction de l'année de production qui dépend des facteurs de l'environnement et du rythme endogène de chaque individu. En effet l'année de production, un individu produit abondamment qu'il soit jeune ou âgé.

Utilisateurs:

• Populations locales;

• Chercheurs.

e) Evaluation de la production par ménage: cas de Canarium spp., Cola spp., D. edulis, I. gabonensis, Garcinia kola, Prunus africana, et Ricinodendron heudelotii chez des groupements paysans dans les Provinces du Sud-ouest, Nord-ouest, Ouest et Centre. (A. Degrande, ICRAF)

Objectif:

• Evaluation des quantités produites/collectées et commercialisées par ménage;

• Evaluation de la contribution des PFNL aux revenus des ménages.

Méthodologie:

• Echantillonner des groupements de paysans dans les provinces du Sud-ouest, Nord-ouest et Centre;

• Initier et éduquer ces derniers à l'utilisation des cahiers de production «Farmer Logbooks» dans lesquels ils notent chaque semaine les quantités récoltées, consommées et commercialisées ;

• Suivre une fois par semaine pendant les saisons de 2001 et 2002.

Avantages:

• Initiation des paysans à la comptabilité.

• Suivi hebdomadaire.

Limites/Inconvénients:

• Etude limitée dan le temps, données pas très significatives;

• Absence de données sur les autres produits pourvoyeurs de revenus; estimation de la contribution des PFNL aux revenus des ménages biaisée.

• Etude localisée et saisonnière.

Utilisateurs:

• Populations locales;

• Décideurs.

f) Historique et dynamique de l'exploitation commerciale des produits végétaux sauvages dans la région de Kribi-Bipindi (Sud-Cameroun) (M.F. Zeh Ondo, SODECAO)

Objectifs:

• Inventaire des types de PFNL commercialisées ;

• Evaluation des quantités prélevées, consommées et vendues ;

• Détermination des changements intervenus sur la qualité et les quantités prélevées et vendues ;

• Déterminer les facteurs qui expliquent l'intensification de l'exploitation commerciale dans cette région ;

• Identification des obstacles au développement de l'exploitation commerciale de ces produits.

Méthodologie:

• Echantillonner deux villages dont l'un rapproché d'un grand centre urbain (Kribi) et l'autre éloigné;

• Echantillonner 15 ménages impliqués dans la collecte et la commercialisation des PFNL dans chaque village;

• Réaliser des interviews auprès des intervenants;

• Identifier les unités de mesure des PFNL commercialisés.

Avantages:

• La région étant très peu peuplée, c'est presque tous les individus qui sont interviewés; échantillonnage représentatif;

• Inventaire qualitatif significatif.

Limites/Inconvénients:

• Estimation des quantités non significatives, basée sur des réponses d'interviews auprès des paysans collectant consommant et vendant sans tenir de comptabilité ;

• Objectifs vagues, non ciblés ;

• Etude ponctuelle, non suivie.

Utilisateurs:

• Décideurs ;

• Chercheurs.

g) PFNL au Cameroun: Les tendances de la commercialisation de Gnetum spp. (S. Nnah Ndobe, CED)

Objectifs:

• Harmonisation des marchés;

• Dissémination périodique des informations sur les prix, la disponibilité des produits (qu'est-ce qui se trouve où quand, sous quelle forme et à quel prix?) les origines, les destinations prioritaires et l'intensité de la demande à tout moment;

• Augmentation des revenus des populations locales.

Méthodologie:

• Echantillonner deux sites: Djoum et Zoetele pour la collecte des données de base sur les quantités produites/récoltées, consommées et vendues par individu «collecteur»;

• Suivre le produit à travers les marchés des Provinces du Sud, du Centre, du Littoral et du Sud-ouest jusqu'à l'utilisateur final, ici les marchés du Nigeria, du Gabon et de la Guinée équatoriale;

• Collecter les données en faisant des enquêtes sur les marchés (remplissage des fiches d'enquêtes auprès des intervenants: commerçants, grossistes, détaillants);

• Estimer les quantités et les instruments d'après les réponses des intervenants;

• Diffuser les données à travers le mensuel de la maison «Bubinga».

Avantages:

• Suivi de la chaîne de traçabilité du produit; aide vraiment précieuse au commerçant local qui pourra savoir où se ravitailler à tout moment et comment ajuster ses prix. Atteinte de l'un des objectifs;

• Périodicité de passage dans les marchés.

Limites/Inconvénients:

• Stratégie de diffusion des données très limitée; le «Bubinga» s'étant avéré inconnu du public et de tous les autres acteurs de la filière PFNL;

• Paramètres des fiches d'enquêtes pas toujours très compréhensibles;

• Estimation des quantités aléatoires.

Utilisateurs:

• Paysans;

• Acteurs des marchés (commerçants);

• Décideurs;

• Chercheurs.

h) Evaluation des quantités de PFNL circulant dans les marchés et les prix entre les différents marchés (D. Lema Ngono, CIFOR)

Objectifs:

• Evaluation les quantités de PFNL circulant dans les marchés intérieurs et ceux de la sous-région;

• Identification de tous les intervenants dans la commercialisation des PFNL.

Méthodologie:

• Echantillonnage de 28 marchés au début de l'étude puis réduction à 12 dont huit internes et quatre frontaliers en fonction de l'offre du produit et de l'accessibilité;

• Evaluation des quantités collectées et vendues auprès de commerçants surtout des grossistes;

• Evaluation des quantités collectées, consommées et vendues au niveau des villages.

• Uniformisation des unités de mesures au filet de 50 kg. Toutes les quantités sont ramenées au filet de 50 kg pour le traitement des données;

• Collectes des données par des réunions de groupes, des interviews des commerçants;

• Enregistrement des données dans des cahiers de comptabilité remplis par les enquêteurs;

• Passage périodique (une fois/mois dans les marchés internes et deux fois par mois dans les marchés frontaliers).

Avantages:

• Etant un volume, le filet élimine ou tout au mois réduit les différences entre poids frais et poids sec;

• Echantillonnage fixe et suivi assez régulier et pendant un temps assez long (depuis 1995) ce qui aboutit, à force de répétition, sur les mêmes paramètres dans les mêmes conditions, à des résultats significatifs.

Limites/Inconvénients:

• Estimation assez arbitraire de l'importance des marchés;

• Le filet n'est pas une mesure scientifique fiable (son volume varie avec le temps, il n'est pas toujours rempli de la même façon par tout le monde). La conversion du filet à l'unité internationale de poids peut être mal estimée;

• Les données consignées dans les cahiers de comptabilité ne reposent sur aucune mesure précise, elles sont obtenues à la suite d'interviews;

• Difficultés à collecter les données auprès des ménages au niveau des villages.

Utilisateurs:

• Commerçants;

• Décideurs.

i) Evaluation des volumes, prix et acteurs sur le marché des produits d'arbres fruitiers locaux et des plantes médicinales (A. Degrande, ICRAF)

Objectif : Evaluer les quantités, les prix et les acteurs sur les marchés des produits d'arbres fruitiers locaux et des plantes médicinales dans la sous région.

Méthodologie:

• Echantillonnage des marché au Cameroun, Gabon, Guinée équatoriale et Nigeria;

• Suivi des produits avec enquêtes de marché une fois par mois pour les arbres fruitiers locaux ;

• Suivi des produits avec enquêtes de marché au Cameroun deux fois par mois pour les plantes médicinales.

Avantages:

• Détermination et suivi des échanges commerciaux dans la sous-région.

• Données chiffrées sur les volumes et les prix des plantes médicinales dans les marchés camerounais.

Limites/Inconvénients:

• Données obtenues sur la base de réponses d'interviews sans évaluation scientifique véritable;

• Choix des espèces répondant beaucoup plus aux préoccupations du programme qu'aux nécessités et besoins du pays ou de l'aménagement durable des forêts.

Utilisateurs:

• Populations locales;

• Décideurs;

• Chercheurs.

j) Méthodologie proposée pour la collecte et l'analyse des données sur les PFNL au Cameroun et dans les pays ACP (M. Mbolo, Université de Yaoundé/Consultante FAO)

Objectif:

• Collecter et analyser des données statistiques relatives aux PFNL, depuis la collecte/production jusqu'au consommateur final;

• Mettre en place une structure nationale gouvernementale regroupant tous les acteurs et devant se charger de la création d'une banque de données et de l'harmonisation des paramètres de collecte.

Méthodologie:

• Mise en place d'un protocole spécifique à chacun des maillons de la chaîne afin de suivre et évaluer le potentiel disponible, la production, la commercialisation du produit;

• Réunion de tous les acteurs autour d'une même table.

Avantages:

• Disponibilité des données nationales au sein d'une structure précise et bien définie connues de tous les acteurs;

• Suivi et coordination de la collecte des données.

Limites/Inconvénients:

• Collaboration très difficile des représentants des organisations gouvernementales;

• Refus par les ONG et autres programmes et projets non gouvernementaux de livrer leurs données à une structure gouvernementale gestionnaire de la banque de données.

8.1.4 Activités des organisations nationales et internationales concernant les PFNL

ORGANISME

OBJECTIFS

ASPECTS PRIS EN COMPTE

ESPECES PRISES EN COMPTE

Le Programme Tropenbos-Cameroun

Evaluation socio-économique et écologique des PFNL dans le but de la formulation des recommandations concrètes en vue de l'intégration et de la gestion des PFNL dans les stratégies et systèmes de gestion durable des forêts.

Aspects socio-économiques:

• Consommation ou usages.

• Valeur socioculturelle pour les populations locales.

• Contribution aux revenus des ménages.

• Commercialisation sur les marchés locaux et nationaux.

Aspects écologiques:

• Durabilité du potentiel et de l'offre.

• Habitat (facteurs influençant la distribution des espèces)

• Méthodes de récolte.

• Impact de l'exploitation forestière sur le potentiel existant.

Toutes les espèces confondues en particulier des:

• plantes comme Garcinia lucida ,Irvingia gabonensis, Cola edulis, Recinodendron heudelotii, Aframomum citratum , Aframomum melegueta;

• animaux; et

• champignons.

MINEF/ PROJET KORUP

Evaluation socio-économique et écologique des PFNL dans le Park National de Korup et sa périphérie.

Aspect socio-économique :

• Valeur économique ;

• Exploitation ;

• Contribution au revenu et l'emploi ;

• Commercialisation ;

• Consommation ou usages.

Aspects écologiques :

• Durabilité du potentiel et de l'offre ;

• Production ;

• Habitat ;

• Méthodes de récolte.

Aspects chimique et biochimique : Extraction des principes actifs.

Toutes les espèces confondues particulièrement: Gnetum spp., Garcinia Conrouana, Ricinodendron heudelotii, Irvingia gabonensis, Cola spp.

LE Programme ECOFAC

• Inventaires divers ;

• Valorisation ;

• Ecologie ;

• Droits de propriété et d'usage ;

• Domestication.

Aspects socio-économiques :

• Transformation locale ;

• Valeur économique ;

• Commercialisation dans les marchés locaux et nationaux ;

• Contribution aux revenus ;

• Consommation et usages ;

• Tendance de l'utilisation ;

• Ecotourisme ;

• Exploitation ;

• Accès aux ressources et droits de propriétés.

Aspects écologiques :

• Production ;

• Habitat ;

• Durabilité du potentiel de l'offre ;

• Méthodes de récolte ;

• Origine de la ressource.

Aspects chimiques et biochimiques : Analyse chimique et biochimique.

• La faune en particulier : les grands mammifères (éléphants, buffles, gorilles, potamochères, etc.), les petits mammifères, oiseaux, poissons.

• Toutes les espèces de la flore sont étudiées mais un accent particulier est mis sur les rotins, Coula edulis, Irvingia gabonensis, Baillonella toxisperma, Garcinia kola, Cola acuminata, Ricinodendron heudolotii, Allanblanckia floribunda, Picralina nitida, Enantia chlorantha, Annonidium manii et toutes les plantes médicinales.

L'Université de Yaoundé I

• Inventaires divers ;

• Médecine traditionnelle et pharmacopée ;

• Ecologie ;

• Analyse chimique et biochimique ;

• Régénération, domestication.

Aspects socio-économiques :

• Consommation et usages ;

• Commercialisation ;

• Valeur économique ;

• Transformation.

Aspects écologiques :

• Habitat ;

• Production ;

• Durabilité du potentiel de l'offre.

Aspects chimique et biochimique : Détermination des compositions chimiques.

Toutes les espèces végétales confondues en particulier, celles rentrant dans les recettes de médecine traditionnelle, ainsi que celles rentrant dans la fabrication du charbon et du bois. Un accent particulier est mi sur: Raphia spp., Mammea africana, Monodoma nyristica, Xylopia methiopica, Baillonnella toxisperma, Irvingia gabonensis, Phoenix reclinata, Voacanga africana, Sida spp., Ricinodendron heudelotii, Dacryodes edulis, Tetnapleura tetnaptera, Pachyelas tesmannii, Gnetum spp..

L'ICRAF-West Africa Research Programme

• Agroforesterie

• Domestication des espèces fruitières locales et des plantes médicinales

Aspects socio-économiques :

• Consommation ou usages ;

• Valeur socioculturelle pour les populations locales ;

• Contribution aux revenus des ménages et à l'emploi. ;

• Commercialisation sur les marchés locaux et nationaux ;

• Tendances récentes de l'utilisation.

Aspects écologiques :

• Production ;

• Durabilité du potentiel et de l'offre ;

• Habitat ;

• Méthodes de récolte ;

• Conservation.

Le Programme a retenu les espèces suivantes comme prioritaires: Prunus africana, Pausinystalia johimbe, Irvingia gabonensis, Dacryodes edulis, Ricinidendron heudelotii, Garcinia kola, Cola nitida, Gnetum spp., Triplochyton scleroxylon, Lovoa trichiloides.

L'Université de Dschang, Faculté des Sciences Agronomiques (FASA)

• Connaissances fondamentales des PFNL;

• Domestication des PFNL en vue de leur intégration dans le système de production.

Aspects socio-économiques:

• Ecotourisme

• Exploitation

• Consommation et usages

• Commercialisation sur les marchés locaux et nationaux

• Valeur économique

• Tendances du marché

Aspects écologiques

• Production

• Durabilité du potentiel

• Habitat

• Méthodes de récoltes

Ricinodendron heudelotii, Strophantus gratus, Irvingia gabonensis, Allanbackia floribunda, rotins, tortues marines.

LA SEDA

Intégration des PFNL dans l'aménagement des forêts littorales.

Aspects socio-économiques :

• Commercialisation ;

• Exploitation ;

• Consommation et usages.

Aspects écologiques :

• Habitat ;

• Durabilité du potentiel.

Toutes les ressources

L'UNESCO

• Statut nutritionnel des PFNL et PFNL sources d'aliments ;

• Durabilité de l'exploitation.

Aspects socio-économiques :

• Exploitation ;

• Consommation et usages.

Aspects écologiques :

• Habitat ;

• Méthodes d'exploitation ;

• Durabilité du Potentiel de l'offre.

Tous les PFNL, plus particulièrement, les plantes médicinales (Prunus africana) et les plantes insecticides et mollucides.

Le Centre pour l'Environnement et le Développement (CED)

• Etude des méthodes traditionnelles d'exploitation et de transformation des PFNL ;

• Importance économique dans les marchés nationaux et internationaux ;

• Valorisation.

Aspects socio-économiques :

• Exploitation ;

• Consommation et usages ;

• Commercialisation dans les marchés locaux.

Aspects écologiques :

• Habitat ;

• Productivité des arbres ;

• Potentiel exploitable.

Baillonella toxisperma, Ivingia gabonensis, Ricinodendron heudelotii, Scorodophleus zenkeri

Le World Wild Fund (WWF)

• Connaissances ethnobotaniques

• Statut et conservation des gorilles

Aspects socio-économiques :

• Exploitation ;

• Consommation et usages.

Aspects écologiques :

• Habitat ;

• Conservation.

Les gorilles et tous les autres PFNL

Office pour la Recherche Scientifique et Technique d'Outremer (L'ORSTOM, actuel IRD)

Etude de la chaîne de traçabilité dans la sous région Afrique centrale.

Aspects socio-économiques :

• Exploitation ;

• Contribution au revenu et à l'emploi ;

• Commercialisation sur les marchés nationaux et internationaux.

Aspects écologiques : Habitat.

 

Le Central African Regional Program for The Environment (CARPE)

• oeuvre r en faveur d'un consensus sur les actions prioritaires à réaliser à court et moyen terme pour promouvoir l'exploitation durable des PFNL dans le bassin du Congo, pour le bénéfice des communautés locales et la conservation de la biodiversité ;

• Valorisation les PFNL en vue de leur intégration des dans la gestion des forêts.

Aspects écologiques :

• Habitat ;

• Origine de la ressource ;

• Méthodes de récolte.

Aspects socio-économiques :

• Consommation usage ;

• Valeur économique ;

• Commercialisation ;

• Recherches actuelles et passées.

Tous les PFNL

Le Center for International Forestry Research

(CIFOR)

• Etude des marchés des PFNL dans la zone de forêt humide du Cameroun ;

• Etude du commerce transfrontalier des PFNL camerounais.

Aspects socio-économiques :

• Consommation et usages ;

• Commercialisation sur les marchés locaux, nationaux et internationaux (volume et valeur des PFNL commercialisés );

• Valeur économique ;

• Contribution aux revenus et à l'emploi ;

• Tendances du marché.

Aspects écologiques :

• Production ;

• Durabilité du potentiel ;

• Habitat ;

• Méthodes de récoltes.

Les fruits de Dacryodes edulis, les fruits et les écorces de Garcinia kola, les écorces de Garcinia lucida, les feuilles de Gnetum africanum et G. bucholzianum, les amandes d'Irvingia gabonensis et Irvingia wombulu, les noix de Cola acuminata et C. nitida, les huiles et le vin d'Elaeis guineensis et les amandes de Ricinodendron heudelotii

L'Institut de Recherches Agricoles pour le Développement (IRAD)

Amélioration de la production et de l'utilisation de Dacryodes edulis ;

Etude des usages, de la gestion et du potentiel économique des PFNL dans les basses terres humides du Cameroun.

Aspects socio-économiques :

• Valeur économique ;

• Consommation et surtout la valeur alimentaire ;

• Commercialisation sur les marchés locaux, nationaux et internationaux ;

• Contribution aux revenus des ménages et à l'emploi ;

• Tendances récentes de l'utilisation ;

• Méthodes de conservation et de transformation.

Aspects écologiques :

• Production :

    • Contraintes à la production
    • Raisons qui limitent la production,

• Durabilité du potentiel de l'offre ;
• Techniques pour lever les contraintes à la production ;
• Mise en défense des ressources génétiques ;
• Habitat ;
• Origine de la ressource.
• Méthodes de récolte

D. edulis et autres oléagineux non conventionnels, Irvingia spp, Ricinodendron heudelotii, Garcinia kola, Monodora myristica, Tetrapleura tetraptera, Gnetum spp, Garcinia lucida, Cola spp..

L'Organisation Néerlandaise

de Développement (SNV)

• Consommation et usages des PFNL ;

• Commercialisation des PFNL.

Aspects socio-économiques :

• Valeur économique ;
• Consommation et usages ;
• Commercialisation sur les marchés locaux et nationaux ;
• Méthodes de conservation et de transformation. 

Aspects écologiques :
• Habitat ;
• Origine de la ressource.

Tous les PFNL en particulier Baillonella toxisperma

MINEF/Mount Cameroon Project

• Evaluer le potentiel existant ;

• Domestication ;

• Valorisation.

• Origine de la ressource ;
• Habitat ;
• Potentiel existant ;
• Valeur économique ;
• Usages.

Prunus africana, Gnetum spp. et autres PFNL

ONADEF/SUD BAKUNDU PROJECT

• Domestication ;

• Valorisation.

• Origine de la ressource ;
• Habitat ;
• Valeur économique ;
• Usages.

Tous les PFNL

CERUT

• Valorisation ;

• Domestication.

• Origine de la ressource ;
• Habitat ;
• Valeur économique ;
• Usages.

Tous les PFNL en particulier Prunus africana, Gnetum spp

CIEFE

• Valorisation ;

• Inventaires.

• Origine de la ressource ;
• Habitat ;
• Valeur économique ;
• Potentiel existant ;
• Usages.

Rotins, Raphia spp, Ricinodendron heudelotii, Irvingia gabonensis, Dacryodes edulis, Coula edulis,

8.1.5 Différents organismes intéressés par les PFNL au Cameroun

PROGRAMME

ZONE D'ACTION

INSTALLATION DU PROGRAMME

METHODOLOGIES

PARTENAIRES

RESULTATS

TROPENBOS-CAMEROUN

Sud-Cameroun. Zone Bipindi-Lolodorf-Akom II (2°47' et 3°15'N ; 10°24' et 10°51'E).

1986

• Enquêtes.

• Inventaires des noms et usages.

• Interview auprès des populations (paysans, commerçants)

• Inventaires botanique et écologique.

Observations directes.

• Université de Yaoundé I,

• Université de Dschang,

• IRAD,

• Center International for Forest Research (CIFOR).

Van Dijk (1994), Ros-Touere & al. (1995), Kempkes (1995), Van Dijk (1995), Guedje (1996), Van Dijk (1996), Dkamela (1996), Ndjebet (1997), Van Dijk (1997), Onguene (1997), Guedje (1998), Van Dijk (1999).

KORUP

Sud-ouest Cameroun. Parc National de Korup et ses environs (4°54' et 5°28'N ; 8°42' et 9°16'E).

1988

• Enquêtes

• Interviews

• Inventaires écologiques.

• Université de Douala

• Université de Buea

• Mount Cameroon Project (MCP),

Jardin Botanique de Limbe.

Chuyong (1994), Kenfack (1998), Djissou (2000).

ECOFAC

Est-Cameroun. Réserve de faune du Dja et sa périphérie (2°40' et 3°23'N ; 12°25' et 13°35'E).

 

• Enquêtes

• Interviews

• Inventaires biologiques et écologiques.

Analyse au laboratoire

• Université de Yaoundé I,

• Université de Dschang,

• UICN,

• GTZ,

• APFT,

• Université Catholique d'Afrique Centrale (UCAC),

Centre pour l'Environnement et le Développement (CED),

Ecole de Faune de Garoua,

Ecole des Eaux et Forêts de Mbalmayo.

 

L'UNIVERSITE DE YAOUNDE I

Toute la zone forestière du Cameroun.

 

• Inventaires écologiques et biologiques

• Enquêtes

• Interviews

• Multiplication sexuée et végétative : essais de germination, de greffage, de marcottage et de bouturage.

Détermination et extraction au laboratoire des substances chimiques, en particulier les huiles essentielles.

• Université de Douala,

• Université de Dschang,

• IRAD,

• ICRAF,

• ECOFAC,

• Herbier National du Cameroun,

UICN.

 

ICRAF

Centre: Nkolfep, Elig-Nkouma, Nkomo, Efoufoum (1988*)

Abondo (1988*), Esse (1996*), Ting-Melen (1998*), Ngoumou (1999*)

Sud: Ngoulemakong (1997*),

Ouest: Bamboutos (1996*)

Nord-ouest: Belo (1999*)

Sud-ouest: Mokoko (2000*)

Est: Lomié (2000*)

* Début des activités

1987

• Enquêtes.

• Inventaires des noms et usages.

• Interviews auprès des populations (paysans, commerçants)

• Inventaires divers.

• Relevés des paramètres physiques

• Collection et stockage des semences des espèces retenues comme prioritaires

• Multiplication sexuée et végétative des espèces par : germination, bouturage, marcottage, greffage.

• Observations directes.

• Université de Yaoundé I,

• Université de Dschang,

• Institut de Recherches Agricoles pour le Développement (IRAD),

• Centre Rural d'Appui à l'Auto-développement (CRATAD),

• Service d'Appui aux Initiatives Locales de Développement (SAILD),

• Association Terre et Développement (ATD),

• Fritz-Jakob,

• Cercle International pour la Protection de la Création (CIPCRE),

• Mount Cameroon Project (MCP),

• Union Mondiale pour la Nature (UICN),

• Association des Producteurs et Eleveurs du Cameroun (ASPEC).

Franzel et al. (1997), Mevian (1998, 2000).

Université de Dschang

Toute la zone forestière.

 

• Interviews

• Analyse d'herbier

• Observations directes

• Evaluation des quantités par mesure

Inventaires divers

• Programme ECOFAC,

• ICRAF,

• IRAD,

• Projet Campo-Ma'an

 

SEDA

Zone littorale

 

• Enquêtes

• Interviews

Inventaires

   

UNESCO

Toute la zone forestière du Cameroun

 

• Enquêtes

• Interviews

• Recherche bibliographique

Inventaires

• Appui à la Protection de l'Environnement au Cameroun (APEC) ;

• UICN ;

• Organisation Néerlandaise de Développement (SNV) ;

• Programme ECOFAC-Cameroun,

• Université Catholique d'Afrique Centrale (UCAC),

• Université de Yaoundé I,

• Université de Dschang

Université de Buea

 

CED

Sud Cameroun. Région de Zoetele

 

• Enquêtes

• Interviews

• Recherche bibliographique

• Inventaires

• Echantillonnage systématique

• Appui à la Protection de l'Environnement au Cameroun (APEC) ;

• UICN ;

• Organisation Néerlandaise de Développement (SNV) ;

• Programme ECOFAC-Cameroun,

• Université Catholique d'Afrique Centrale (UCAC),

• Université de Yaoundé I,

Université de Dschang

 

World Wild Fund for Nature (WWF)

Cameroun et Sous région Afrique centrale.

 

• Enquêtes

• Interviews

Recherche bibliographique

   

L'ORSTOM/IRD

Sous région Afrique centrale, Bassin du Congo

 

• Enquêtes

• Interviews

Recherche bibliographique

   

CARPE

   

• Enquêtes

• Interviews

• Inventaires

• Recherche bibliographique

Organisation de séminaires-ateliers

• Université de Yaoundé I,

• CIFOR,

• CED,

• SNV

• ICRAF

Aubé (1996), FAO. 2000.

CIFOR

Toute la zone forestière.

 

• Interviews et Enquêtes

• Echantillonnage fixe des marchés et des commerçants

• Observations directes,

• Standardisation des différents ustensiles de mesure utilisés dans la vente des PFNL

• Evaluation des quantités et des prix par des paramètres physiques et financiers respectivement

Inventaires des PFNL commercialisés.

• ICRAF,

• IRAD,

• CARPE

• Programme-Tropenbos-Cameroun,

• International Institut for Tropical Agriculture (IITA).

Ndoye et Tchamou (1994), Ndoye (1995), Demenou (1997), Ndoye & al. (1998), Ndoye & Perez (1999), Tabuna (1999), Perez & al. (1999), Eyebe & al. (1999), Perez & al. (2000).

IRAD

Tout le territoire national, sous-région d'Afrique Centrale: Existence d'un réseau dénommé «African Safou Network» pour la coordination de toutes les activités de la recherche sur D. edulis dans la sous-région, afin d'éviter la duplication et les redondances.

 

• Enquêtes,

• Questionnaires,

• Interviews,

• Recherche bibliographique,

• Expérimentation systématique avec protocole bien défini,

• Parcelles d'expérimentation,

• Multiplication végétative par marcottage,

Collections vivantes.

• ICRAF,

• CIFOR,

• Overseas Development Institute (ODI),

• Programme Tropenbos Cameroun.

Kengue (1990), Kengue&Tchio (1994) Mollet & al., (1995), Tchatat & al. (1995),

Poudoum et al. (1998), Tchatat & al. ( 1998), Tchatsana Mapongmetsem (1998), Ayuk & al. (1999a,b,c).

SNV

Est Cameroun

 

• Enquêtes,

• Questionnaires,

• Interviews,

• Recherche bibliographique,

• Expérimentation systématique avec protocole bien défini,

• ICRAF,

• CIFOR,

• Overseas Development Institute (ODI),

• CED

• UICN

• Ministère des Affaires Sociales

Bedi-SNV (1992), Schneemann (1994), Scheneemann et Dijkstra (1994).

CERUT

Nord Ouest et Sud Ouest

       

MINEF/Mount Cameroon Project

Région du Mont Cameroun

       

ONADEF/Sud Bakundu Project

Région de Kumba

       

CIEFE

Centre, Départements de la Mefou Afamba et du Nyong et So'o

       

8.1.6 Liste des participants

Noms

Fonction

Organisme

Adresse

Tél./Fax

E-mail

1

Amougou Akoa

Professeur

UYI

BP 812 Ydé

70 54 01

[email protected]/[email protected]

2

François Amougou Amougou

Etudiant Sciences de
l'Environnement

PAFRA/MINEF

UYI

BP3040 Messa Ydé

91 62 52

[email protected]

3

Ann Degrande

Associatee Socio-economist

ICRAF

P O Box 2067,

Yaoundé

T  : 23 75 60

F  : 23 74 40

a [email protected]

4

Charles Tekam

Assistant coordinateur national programme carpe

WWF/CARPE

BP 6776 Ydé

21 97 10

Fax  : 21 97 12

[email protected]

5

Constant Amougou

Etudiant

UYI

BP 3899 Ydé

98 65 16

Constymba@yahoo-fr

6

Paul Gnamsié

Ingenieur Agro-Forestier.
Etudiant DESS Sciences Forestières

UYI

BP 812 Ydé

23 13 31

 

7

Danielle Lema Ngono

Research Assistant Sociologist

CIFOR

PO Box 2008

Messa Ydé

T  : 23 75 22

F  : 23 74 34

[email protected]

[email protected]

8

Priscillia Lingondo

Socio-economic survey coordinator

Mount Cam.Project

BP 437 Limbé

33 28 34/31/32

33 26 20

[email protected]

9

Ludovic Temple

Economiste

CRBP/CIRAD

BP 2572 Ydé

23 85 49

[email protected]

10

Marie Mbolo

Chargée de Cours/ Consultante FAO

UYI

BP 812 Ydé

 

[email protected]

11

Samuel Nnah Ndobe

NTFP-MIS Coordinator

CED Yaoundé

     

12

Nestor Sonegueng

Etudiant DESS Sciences Forestières

UYI

BP 812 Ydé

   

13

Bernard Tieche

Ingénieurs des Eaux et Forêts.
Etudiant DESS Sceinces Forestières

UYI

     

14

Ambroise Yené Mbarga

Etudiant

UYI

BP 6110 Ydé

95 34 27

[email protected]

15

Marie Flavie Zeh ondo

Ingénieur Agro-Economiste

SODECAO

 

91 18 98

[email protected]

8.2 Actes de l'atelier national sur les PFNL au Cameroun

8.2.1 Introduction

Dans le cadre du Programme de Partenariat CE-FAO Collecte et Analyse des données pour un Aménagement Durable de la Forêt dans les pays ACP-Lier les efforts nationaux et internationaux, des études pilotes ont été réalisées sur La collecte et l'analyse des données statistiques des Produits Forestiers Non Ligneux au Cameroun, en Ouganda, au Suriname et au Zimbabwe.

Une première journée de réflexion s'est tenue à Yaoundé au Cameroun le 23 mars 2001 (voir chapitre 8.1). Un atelier national s'est déroulé du 13 au 14 novembre 2001.

Lors du second atelier de Yaoundé, les résultats finaux de l'étude pilote sur les PFNL au Cameroun ainsi que ceux d'une étude sur la nécessité d'introduire les PFNL dans les normes d'inventaires et les directives d'aménagement au Cameroun ont été présentés, discutés et validés.

8.2.2 Compte rendu de l'atelier

Du 13 au 14 novembre 2001 s'est tenu à l'Université Yaoundé I un atelier national sur La collecte des Données Statistiques sur les Produits Forestiers Non Ligneux au Cameroun: Potentialités, contraintes et Perspectives, organisé dans le cadre du Programme de Partenariat CE-FAO par l'Université de Yaoundé I.

Il y a lieu de souligner que le Cameroun fait partie, avec le Madagascar, l'Ouganda, le Suriname et le Zimbabwe, des pays retenus par la FAO pour l'élaboration, l'amélioration et le test des méthodologies appropriées pour la collecte, l'analyse et la mise à jour des données statistiques sur les PFNL dans le cadre du projet «Collecte et analyse de données pour l'aménagement durable des forêts dans les pays ACP-joindre les efforts nationaux et internationaux».

Une soixantaine de participants représentants les ONG, les communautés locales, les collecteurs de PFNL, les revendeurs, les instituts de recherches, le Ministère de l'environnement et des forêts, le Ministère de l'économie et des finances, le Ministère de la recherche scientifique, les organismes de financements du développement tels que: le GTZ, l'UICN, le Carpe, le WWF, l'Union Européenne, la FAO et l'Université de Yaoundé I ont pris part à cet atelier.

L'Atelier placé sous le haut patronage de M. Le Recteur de l'Université de Yaoundé I, avait pour but de:

• Discuter et valider les résultats de: «l'étude pilote sur la collecte et l'analyse des données statistiques sur les produits forestiers non ligneux» réalisés de 1999 à 2001 par Dr Marie Mbolo, enseignante à l'Université de Yaoundé I ;

• Discuter et valider les résultats de l'étude sur la nécessité d'introduire les PNFL dans l'élaboration des normes et méthodes d'inventaire et directives d'aménagement;

• Identifier les activités prioritaires nécessaires pour améliorer la disponibilité des données statistiques sur les PNFL au Cameroun.

L'Atelier s'est déroulé comme suit:

La cérémonie officielle d'ouverture a connu deux interventions:

Celle du représentant résident de la FAO au Cameroun représenté par Mme Balepa qui a mis l'accent sur l'intérêt de la FAO pour les PNFL du fait non seulement de leur contribution à la sécurité alimentaire des populations, mais aussi la nécessité d'introduire ces produits dans l'élaboration des normes et méthodes d'inventaires et des directives d'aménagement. Elle s'est réjouie enfin de la collaboration fructueuse entre la FAO et l'Université de Yaoundé I dans un domaine qui touche à l'amélioration des conditions de vie des populations.

Celle de Professeur Jean Tabi Manga, Recteur de l'Université de Yaoundé I. Après s'être félicité du Partenariat établi entre la FAO et l'Université de Yaoundé I qui se situe en droite ligne de sa politique de recherche et de coopération, a souligné la nécessité pour les participants à l'Atelier de proposer des recommandations s'appuyant sur des résultats concrets aboutissant à des projets concrets, réalisables et mesurables pour une meilleure contribution des PNFL à la sécurité alimentaire du Cameroun.

Un bureau de l'atelier a été mis en place, le 13 novembre 2001, avec comme modérateur, Mr le Délégué Provincial MINEF du Sud-ouest et pour supporter général Mr Parfait Minbimi Esono, Président du groupe national de travail sur la gestion durable des forêts et la certification.

Les exposés se sont succédés comme suit:

• La présentation des objectifs de l'atelier par Dr Marie Mbolo;

• Le programme de partenariat, Commission Européenne-FAO «Collecte et Analyse des Données pour un Aménagement Durable de la Forêt dans les Pays ACP-lier les efforts nationaux et internationaux. Objectifs, activités et premiers résultats par M. Sven Walter, Programme Produits Forestiers Non Ligneux de la FAO;

• Les données statiques disponibles sur les PFNL au Cameroun par M. Amougou Mbatsogo Consultant, étudiant en Doctorat à l'Université de Yaoundé I;

• La nécessité d'introduire les PFNL dans l'élaboration des mesures et des méthodes d'inventaires et directives d'aménagement par M. Louis Ndjomo, Directeur d'une ONG locale (CIEFE) et qui a travaillé dans le cadre du projet de coopération technique: «Bilan des expériences et modèles d'aménagement pour une gestion durable des forêts»;

• La chaîne de commercialisation de l'okok, Gnetum spp par Dr Marie Mbolo et M. Gustave Yene Mbarca, étudiant en Doctorat à l'Université de Yaoundé I ;

• Le développement des stratégies de mise en oeuvre de la politique du gouvernement camerounais en matière de gestion durable des PFNL par Mme Rachel Bidja, Sous Directrice des PFNL au MINEF;

• Les approches méthodologiques proposées pour améliorer la collecte des données sur les PFNL par Dr Marie Mbolo.

Des débats fructueux ont été menés après chaque présentation. D'une manière générale les participants ont apporté des contributions sur:

• Le recentrage des objectifs visé par l'étude;

• La méthodologie proposée par l'équipe du Dr Marie Mbolo;

• Des aspects écologiques et socio-économiques de l'utilisation des PFNL.

Les participants ont été divisés en quatre groupes dont le mandat était identique à savoir: Que faut-il faire pour améliorer la disponibilité et la qualité des informations sur les PFNL?

Malgré les cheminements différents utilisés par chaque groupe, les résultats globaux auront été concordant lors de la séance de restitution. Il s'en est suivi de nombreux débats au cours desquels quatre activités prioritaires ont été relevées comme suit:

• Etat des lieux, identification des acteurs, inventaire des données disponibles;

• Etude de la distribution géographique avec pour finalité la confection d'une carte montrant la distribution et l'abondance des différents produits;

• Approche méthodologique, développer par une méthode participante des méthodologies de collecte et d'analyse des données spécifiques à chaque produit;

• Vulgarisation de l'information selon deux approches, publication scientifique et large diffusion de masse, les participants ont souligné la nécessité de ces activités. C'est au MINEF de mettre à l'avant garde ces activités en fédérant tous les autres intervenants.

Au cours de l'atelier les résultats de l'étude pilote sur la collecte et l'analyse des données statistiques sur les PFNL au Cameroun ainsi que l'étude sur la nécessité d'introduire les PNFL dans l'élaboration des normes et méthodes d'inventaire et directives d'aménagement ont été discutés et validés.

Les activités prioritaires nécessaires pour améliorer la disponibilité des données statistiques sur les PFNL au Cameroun ont été identifiées.

Les participants ont proposé comme étape prioritaire, l'organisation d'un atelier national dont le but sera de:

• Créer un réseau national d'information sur les PFNL et fixer les modalités de son fonctionnement;

• Créer une banque de données nationales sur les PFNL;

• Identifier les informations à mettre dans la dite banque de données.

La cérémonie de clôture, présidée par Mme Elomo Ntonga, Secrétaire Générale de l'Université de Yaoundé I, représentant le Recteur empêché, s'articulait sur deux points:

• Le compte rendu de l'atelier, présenté par M. Parfait Mimbini Esono; et

• Le discours de clôture par Mme Elomo Ntonga.

Les participants ont tenu à exprimer leur gratitude à la FAO, à la Commission Européenne, à l'Université de Yaoundé I et à tous les partenaires qui ont contribués à la réussite de cet atelier.

8.2.3 Présentations techniques3

a) Le Projet "Collecte et analyse de données pour l'aménagement durable des forêts dans les pays ACP-Afrique et Caraïbes: Joindre les efforts nationaux et internationaux": Objectives, activités et premiers résultats (S. Walter, FAO)

Introduction

Les objectifs principaux du projet "Collecte et analyse de données pour l'aménagement durable des forêts dans les pays ACP" sont:

• Améliorer la couverture, l'actualité et la qualité des statistiques forestières;

• Aider les pays à développer des procédures et des méthodologies pour la collecte et la diffusion d'informations;

• Aider les pays à formuler des politiques forestières adéquates basées sur des informations plus fiables sur le secteur.

Les activités principales incluent:

• la réalisation des ateliers sur la collecte de données;

• la rédaction des rapports thématiques des pays;

• la réalisation des études pilotes;

• la réalisation des ateliers sur les études prospectives.

Ces activités sont réalisées en étroite collaboration avec d'autres projets réalisés dans le cadre du Programme de Partenariat Commission Européenne-FAO dans la période 2000-2002, tels que les projets:

• "Aménagement durable des forêts dans les pays Africains de l'ACP";

• "Information and analysis for sustainable forest management: linking national and international efforts in South and Southeast Asia", réalisée en Asie; et

• "Información y análisis para el manejo forestal sostenible: integrando esfuerzos nacionales e internacionales en 13 países tropicales en América Latina" en Amérique Latine.

Activités concernant les PFNL

Les activités principales concernant les PFNL, réalisées dans le cadre du projet, incluent:

• La rédaction des "Résumés par pays";

• La réalisation des "Etudes pilotes" sur la collecte et l'analyse des données statistiques;

• Le développement des techniques pour évaluer des ressources produisant des PFNL;

La documentation des standards/mécanismes pour la production et le commerce des PFNL et des systèmes de suivi et d'évaluation appliqués.

Les Etudes Pilotes sur les PFNL

L'objectif principal des études pilotes est d'améliorer la disponibilité des données statistiques sur les PFNL. L'objectif immédiat est d'élaborer, d'améliorer et de tester des méthodologies appropriées pour la collecte, l'analyse et la mise à jour des données statistiques sur les PFNL.

Dans le cadre du projet, des études pilotes ont été réalisées au Cameroun, à Madagascar, en Ouganda, au Suriname et au Zimbabwe.

Résultats préliminaires des études pilotes

Suriname

Les principaux PFNL identifiés par l'étude sont les oiseaux (macaws, perroquets), les singes et «autres animaux vivants». Leur valeur d'exportation annuelle est estimée à $EU1.4 millions dans la période 1996-2000.

L'étude démontre également que: i) des données socio-économiques ne sont pas disponibles; ii) les PFNL sont sous valorisés; et iii) il est une priorité d'améliorer les données sur les PFNL exportés.

L'infrastructure institutionnelle concernant la collecte des données statistiques sur les PFNL est démontrée dans le graphique ci-dessous.

Figure 1. Diagramme de l'infrastructure institutionnelle sur les PFNL au Suriname

L'étude propose d'établir une base de données pour améliorer:

• La gestion d'un système «quota»;
• Le suivi et l'évaluation de l'exploitation des PFNL;
• Le suivi et l'évaluation du commerce.

Les activités prioritaires identifiées incluent:

• La rédaction d'une liste des PFNL avec une valeur commerciale;
• L'élaboration d'un décret sur les PFNL («forest byproducts»);
• Le développent d'un système de licence (durée de trois mois).

Ouganda

L'étude pilote en Ouganda a identifié comme principaux PFNL les plantes ornementales, les plantes médicinales, les gommes et résines, les produits comestibles et l'écotourisme.

Concernant le miel, la gomme et l'écotourisme, des informations sont disponibles sur ces aspects:

• Economiques: quantités exploitées, transformation, information sur le marché;

• Sociales: ethnie, religion, démographie, information sur le foyer;

• Ecologiques: nom des espèces, distribution, partie utilisée, l'utilisation.

L'étude démontre que les informations nécessaires concernant les différents acteurs sont multiples (voir tableau 1).

Tableau 1. Informations clés sur les PFNL selon différents acteurs

Zimbabwe

L'étude pilote au Zimbabwe évalue la contribution des PFNL aux revenus et à la sécurité alimentaire dans les régions rurales. Des études de cas ont été réalisées sur l'utilisation d'Acacia karoo, des arbres fruitiers indigènes, des vers Mopane et des champignons.

L'étude constate que peu de données sur les PFNL sont disponibles et qu'il n'existe pas d'institution spécifique en charge de la collecte des données sur les PFNL.

Pour améliorer la disponibilité des données sur les PFNL, l'étude propose:

• D'appliquer des méthodes participatives.
• De travailler en partenariat avec différents acteurs et d'établir un réseau sur les PFNL.
• De réaliser des inventaires nationaux sur la distribution et l'abondance des PFNL prioritaires.
• D'incorporer les données sur les PFNL dans le «Forestry Commission District Information Monitoring System», qui inclut déjà des informations sur les plantations et l'aménagement des terres boisées).

Madagascar

L'étude pilote malgache se divise en trois parties: i) l'étude générale; ii) la méthodologie proposée et iii) les études de cas concernant Mantella asiatica (grenouille), Catharantus roseus (plante médicinale) et Prunus africana (plante médicinale).

A Madagascar, l'exportation des PFNL atteint 40 pourcent de la valeur des produits forestiers. Les principaux PFNL commercialisés sont:

• Les plantes médicinales (2000: $EU1.5 millions);
• Les reptiles/amphibiens (1993: $EU 316 000).

Des informations quantitatives sont disponibles sur le nombre des opérateurs dans la filière d'exportation, le nombre/identité des pays destinataires, la taille annuelle des opérations (nombre, volume/poids) et la valeur annuelle des redevances perçues.

Des informations qualitatives sont disponibles sur la nature précise des produits, sur la filière de quelques produits et sur les aspects socio-économiques/éco-biologiques.

Pour collecter des informations appropriées sur les PFNL, l'étude propose:

• D'identifier des PFNL à caractère prioritaire.
• De collecter des données disponibles («secondaires»), en se basant sur une recherche bibliographique.
• De collecter des données supplémentaires («primaires») sur le terrain.
• D'exploiter et d'analyser des données.
• De Stocker et de diffuser ces données.

Conclusion

Les études pilotes ont décrit la situation actuelle des données statistiques sur les PFNL dans différents pays et proposent des méthodologies et des activités prioritaires pour améliorer ces données.

Au lieu de discuter en détail les résultats des autres études pilotes, cet atelier va se concentrer sur les résultats de l'étude réalisée au Cameroun qui seront présentés et discutés.

b) Etude sur la nécessité d'introduire les produits forestiers non ligneux dans l'élaboration des normes d'inventaires et directives d'aménagement du Cameroun (L. Djomo, CIEFE)

Introduction

Les Produits Forestiers Non Ligneux jouent un rôle important dans:

• La subsistance des peuples autochtones;
• La création des revenus des peuples des forêts denses camerounaises et de ses environs;
• L'économie nationale.

Au cours des 20 dernières années, le taux d'exploitation des PFNL s'est accru considérablement (Wilkie, 2000), entraînant une surexploitation de plusieurs espèces et la diminution des sites de collecte. La surexploitation de ces ressources constitue une menace non seulement pour la survie des peuples des forêts, mais risque d'entraîner à terme, un appauvrissement irréversible des espèces et de la diversité génétique.

D'où la nécessité de la prise en compte effective des PFNL dans l'élaboration des normes et méthodes d'inventaires et des directives d'aménagement en vue d'une exploitation durable de ces ressources.

Objectifs de l'étude

• Faire l'état des lieux des PFNL;
• Apprécier leur intégration dans les normes d'inventaire, ainsi que dans les directives d'aménagement;
• Assurer une gestion durable de ceux-ci, en particulier et des forêts en général.

Définition

Les Produits Forestiers Non Ligneux (PFNL) sont des biens d'origine biologique autres que le bois, dérivés des forêts, des autres terres boisées et des arbres hors forêts (FAO, 2000). Peuvent être considérés comme Non Ligneux les produits forestiers autres que le bois d'oeuvre s destinés à:

• L'alimentation (plantes nutritives) et qui contribuant à renforcer la sécurité alimentaire;
• La pharmacopée (plantes médicinales);
• L'artisanat, l'ornement et aux pratiques religieuses ou socioculturelles, (plantes de service) qui rentrent dans la fabrication des meubles et objets divers.

Ces produits peuvent être d'origine animale ou végétale.

Les PFNL d'origine végétale sont les champignons et les parties des plantes: les écorces, les feuilles, les fruits, les amandes, les tiges, les racines, les tubercules, les bulbes, le miel, les résines, les fleurs et les fourrages.

Les PFNL d'origine animale regroupent les parties d'animaux: les peaux, les plumes, les cornes, les griffes, les os, les dents, les excréments, le sang, la soie, les différents organes et les animaux eux-mêmes, des termites jusqu'aux éléphants.

Etat des lieux des PFNL au Cameroun

• La diversité des PFNL;

• Les PFNL prioritaires d'origine végétale;

• Les PFNL d'origine animale;

• L'utilisation des PFNL;

• La contribution des PFNL au revenu des ménages;

• L'exploitation des PFNL;
• La domestication des PFNL;
• Le bilan des méthodes d'inventaire et d'aménagement des PFNL;
• Le bilan des méthodes d'inventaires et d'aménagement des ressources forestières non ligneuses prioritaires au Cameroun.
• Projet ECOFAC (Conservation et Utilisation Rationnelle des Ecosystèmes en Afrique Centrale),
• Programme Tropenbos Cameroun (PTC);
• Projet Mont Cameroun (PMC);
• Projet d'Aménagement Pilote Intégré de Dimako (API);
• Inventaire des PFNL dans la Réserve Forestière de Mokoko, Province du Sud-ouest;
• Enquête sur les PFNL d'origine animale dans la réserve forestière d'Etinde, Mont Cameroun;
• Inventaire ethnobotanique des PFNL dans les environs du Mont Cameroun.

Tableau 1. Analyse critique des méthodes d'inventaires de PFNL et propositions d'amélioration

Information demandée

Principales faiblesses

Méthodologie

Données représentatives de la Forêt

Beaucoup d'études ont utilisé un seul site et les raisons du choix n'ont pas été données, ce qui fait que les données ne peuvent pas être extrapolées

Idéalement, choisir plusieurs sites (pour permettre le calcul de la variance) ou à défaut, donner les raisons du choix d'un site

Profil des populations qui conviennent pour la généralisation

Dans des études anthropologiques, les populations (informateurs) ne sont pas randomisées et les tailles d'échantillons sont petites

Identification des principaux attributs des extracteurs (e.g. âge, technique, revenu).

Données représentatives des variations saisonnières de l'utilisation des PFNL

Peu d'études incluent plus d'une année de données

Sélection au hasard du même nombre de semaines et de jours chaque mois au moins en un an. Examen minutieux du climat et autres variables (e.g économie plus large pour comprendre la représentativité de la période d'étude

Quantification des flux des produits (produits utilisés par les populations)

Certaines études évaluent le stock (inventaire) qui ne se rapporte ni au flux présent ni aux flux durables

Identifier, compter, peser et mesurer les produits comme ils entrent dans le village chaque jour. Evaluer un échantillon de villages et de ménages au hasard et demander ou observer et relever leur composition.

Poids du produit

Les poids peuvent ne pas être mesurés

Si les produits sont trop difficiles à peser en gros, prendre des sous-échantillons saisonniers pour les poids moyens

Identification du produit

Utilisation irrégulière des noms scientifiques ou utilisation des noms locaux, empêchant ainsi toute comparaison entre les études

Collecter les échantillons (photos, crânes, feuilles, etc.) pour une identification scientifique définitive au laboratoire

L'aire de récolte du produit

Beaucoup d'études n'enregistrent pas l'aire de récolte du produit; ainsi il n'est pas possible d'estimer les rendements par ha

Observation directe, voyage d'évaluation, photographies aériennes, cartographie participative, GPS, etc.

Observations suffisantes

Insuffisant si un seul chercheur collecte toutes les données

Former et utiliser des gens pour collecter les informations (être inconscient des biais possibles)

Partage entre la récolte allant à la maison et celle allant au marché

Peu d'études l'ont fait, mais c'est très important parce que les biens de ménages et ceux des marchés ont des prix différents

Prendre un échantillon de ménages et leur demander d'avoir des cahiers pour enregistrer le revenu journalier, les dépenses, les PFNL consommés ou vendus

La valeur du produit

Certains chercheurs utilisent les dépenses de main d'oeuvre ou d'énergie comme une mesure de la valeur, ce qui n'est pas consistant avec la théorie moderne d'évaluation

Utiliser les prix qui existent pour le bien concerné ou ceux prévalant sur les marchés

Coûts marginaux de récolte et de transformation

Pas d'évaluation de temps de recherche, coûts des équipements pour la collection d'échantillon

Interviews, observations directes (échantillonnage instantané), relevé journalier pour les observateurs, mouvements des biens sortant et entrant dans le village

Les salaires

Certains chercheurs ont utilisé les barèmes officiels de salaires utilisés dans le pays, mais ceci ne devrait pas être fait sans critique

Déterminer ce que les gens paient actuellement pour les salaires en milieu rural (variabilité par saison, sexe, âge et type de travail)

Coût du Capital

Pas souvent mesuré, utilisation inappropriée du coût du marché

Utiliser le taux d'escompte social (peut être calculé localement ou bien utiliser 4-5 %)

Durabilité

Trois points de vue:

a- Les communautés locales gèrent la forêt de manière durable.

b- Les communautés locales gèrent la forêt de manière non durable.

c- La durabilité est le résultat des conditions spéciales qui doivent être identifiées dans chaque cas

Indirect: comparaison de distance, fréquence et durée de la collecte, rappel des rendements sur le temps, etc.

Direct: comparaison des quantités récoltées et des taux de reproduction/croissance dans la forêt.

Utilisation des plants et animaux prélevés dans une seule évaluation

Pas possible puisque les botanistes utilisent la rentabilité par ha alors que les zoologistes utilisent la rentabilité par unité de main d'oeuvre

Equipe multidisciplinaire comprenant des économistes en ressources naturelles/ anthropologistes économistes, botanistes, zoologistes, paysans, étudiants locaux.

Intégration des PFNL dans les plans d'inventaires et d'aménagement forestier: Réflexions et Recommandations

Six questions fondamentales concernent les PFNL à exploiter:

• Où exactement, l'espèce ou la ressource intéressante se trouve-t-elle en plus grande quantité? Essayer de cartographier sa répartition en la situant par rapport à des points de repère (montagnes, cours d'eau, villages, etc.)
• L'espèce est-elle répartie plus ou moins uniformément dans toute la région?
• La ressource considérée est-elle produite par une seule espèce ou par plusieurs?
• Y-a-t-il des zones de récolte qui sont plus intensivement exploitées que d'autres? La ressource est-elle plantée, favorisée sélectivement ou autrement aménagée par les communautés locales?
• Y-a-t-il de bonnes cartes, photographies aériennes ou images par satellite de la région?

Organisation des filières

• Vulgariser les techniques durables de culture et de prélèvement.
• Créer une banque de données statistiques relative au potentiel, aux quantités exploitées/transformées/commercialisées.
• Renforcer la réglementation en vigueur et le respect des procédures. Faire des études de marché sur les PFNL afin d'évaluer la valeur économique des PFNL commercialisés, les variations saisonnières des prix, les marges bénéficiaires des négociants à différents niveaux de la filière allant du producteur au consommateur, les contraintes posées par la valorisation des PFNL.
• Mettre au point des méthodes efficaces de stockage et de transformation afin de donner plus de valeur ajoutée aux PFNL clés tels que les Gnetum, Baillonella, Cola, Garcinia, Irvingia et les Rotins.
• Créer un collectif d'ONG travaillant dans le domaine des PFNL qui aura pour rôle de former et d'informer les paysans sur les méthodes de gestion durable, les prix du marché des PFNL, les techniques de transformation et de conservation.
• Encourager le regroupement des populations en GIC (Groupement d'Initiative Commune) au niveau local pour limiter le bradage de leur produit au premier intermédiaire qui se présente.
• Accorder des crédits aux GIC bien organisés dans les activités de production et de valorisation des PFNL.
• Mettre en place des infrastructures (routes, marchés, etc.) afin de réduire les coûts de transport et les pertes post-récoltes dans les villages.

Priorités de recherche

• Mise au point des méthodes d'inventaire et d'exploitation durable des PFNL prioritaires dans leur milieu naturel.
• Etude détaillée des filières des principaux PFNL (exploitation, conditionnement, marchés, circuits commerciaux, etc.).
• Domestication des PFNL clés.
• Evaluation des coûts et bénéfices de la domestication des PFNL (par exemple du Gnetum) pour réellement diminuer la dépendance vis-à-vis des ressources sauvages
• Etude de l'impact des différents types d'exploitation forestière et d'opérations sylvicoles sur les PFNL.
• Etude sur la phénologie des principales espèces et leur capacité de reproduction.

Comment faire pour intégrer l'aménagement des PFNL et du bois d'oeuvre dans les forêts de production?

Mesures prises concernant les PFNL d'origine végétale

• Les PFNL devraient être pris en compte dans la planification et la gestion des forêts en relation avec le bois.

• Les PFNL doivent être définis dans des inventaires spécifiques dans le but d'obtenir des informations valables pour la planification à court et à long terme, l'un des objectifs sera ici d'assurer l'accès continu aux PFNL par les communautés dépendant traditionnellement de ces produits.

• La construction des routes ne devraient pas entraîner la destruction des PFNL mais devraient favoriser la récolte et le transport de ces produits vers les centres de commercialisation.

• Là où c'est réaliste et praticable, une diversité de PFNL devrait être récoltée. Cette approche peut conduire à des récoltes saisonnières et complémentaires et à moins de fluctuations sur le marché de la demande pour un produit particulier.

• Le choix d'une méthode sylvicole devrait tenir compte de l'impact qu'elle peut avoir sur la gestion durable des PFNL. Elle ne devrait pas changer la structure écologique au point de mettre en danger la vie des espèces importantes de PFNL.

• La durabilité écologique de toutes les espèces importantes de PFNL devrait être évaluée. Cette évaluation doit être basée sur la partie de la plante qui a un intérêt; la composition de la forêt, le type et l'intensité de récolte, et l'espèce particulière ou type de PFNL qui est récolté. Les changements dans le développement et la croissance des PFNL devraient être surveillés en utilisant les placettes échantillons et les placettes permanentes mises en place dans les forêts.

• Les plans de gestion devraient favoriser la conservation in-situ des espèces importantes des PFNL.

Mesures concernant la faune

• Domestication de certains gibiers (céphalophes, aulacode, porc-épic, crocodile, etc.).
• Développement de la pisciculture.
• Fermeture à la circulation des routes entre deux passages en exploitation de bois d'oeuvre .

Action auprès des populations

• Les populations locales devraient être activement associées à la gestion des ressources forestières; y compris la coupe du bois d'oeuvre . L'objectif premier est d'obtenir le respect de la forêt et notamment des limites du massif de production pour les populations riveraines et en particulier par les paysans.

• Des droits d'usage seront également maintenus et reconnus sur l'ensemble de l'espace communautaire englobant les forêts du domaine permanent. Toutefois, ces droits d'usage doivent être réglementés en vue d'assurer la durabilité de la ressource.

• Les aménagements doivent prendre en compte l'aspect multi-usages des forêts naturelles et constituer ainsi l'occasion d'identifier plus précisément les besoins locaux en PFNL et d'en quantifier la ressource. Les plans de gestion devront prévoir des zones de cueillette, la nature des produits concernés ainsi que l'importance des prélèvements autorisés.

• Des comités villageois devraient être constitués, les populations formées et informées sur les méthodes de prélèvement durable et le prix.

• Les populations devraient également être impliquées dans l'élaboration des plans d'aménagement et autres. Ainsi, tout plan d'aménagement devrait être précédé par des études socio-économiques dont le but sera de déterminer les différents usages de la forêt et les caractéristiques de la population.

• Des agreements et des permis seront attribués aux populations qui pourraient, soit les vendre aux opérateurs économiques, soit devenir exploitants elles-mêmes.

Action en faveur de l'agronomie et de l'agroforesterie

• Production des Composts permettant les productions agricoles à proximité immédiate des villages.
• Amélioration et stabilisation des jachères, notamment par des plantations de légumineuses fixatrices d'azote.
• Mis en place des "vergers de case" par la plantation d'arbres fruitiers et des espèces prioritaires des PFNL près des villages.

Conclusion

• Réaliser des études ethnobotaniques/biologiques afin de confectionner un document type (dictionnaire) de ces produits pour le Cameroun.
• Former le personnel au principe d'inventaire, d'aménagement.
• Elaborer les textes particuliers tels que prévus par la réglementation en vigueur.
• Elaborer les P.C.I. (Principes-Critères-Indicateurs) de certification.
• Sensibiliser et former le grand public (populations, opérateurs économiques, et tous les intervenants de la filière à la gestion participative).

c) Projet de politique de gestion des produits forestiers non ligneux au Cameroun (R. Bidja, MINEF)

Contexte

A l'instar des forêts tropicales humides, des savanes de basses et hautes altitudes, les écosystèmes ont toujours été sujets à de fortes pressions dues aux assauts de multiples formes de développement. D'autres tels ceux des hautes montagnes sont considérés comme écosystèmes fragiles. Il est tout à fait clair et d'une importance spéciale de mettre l'accent sur l'utilisation rationnelle des ressources naturelles à travers la conservation de la biodiversité et un développement économique rationnel. Il s'agit dès lors, d'observer les règles physiques, biologiques, socio-économiques du cadre dans lequel toute vie sur terre peut s'opérer. C'est donc là l'objet fondamental de la science écologique qui est l'étude des relations, des organismes avec leur environnement. L'une des sciences dont les principes serviraient d'appui pour mener à bien la mission assignée au Ministère de l'Environnement et des Forêts (MINEF) serait d'assurer, en collaboration avec les autres intervenants, la promotion des Produits Forestiers Non Ligneux (PFNL). Il est question de mettre rationnellement en valeur le concept nouveau de PFNL dans le contexte actuel de la politique forestière au Cameroun.

Orientation de la politique forestiere

L'objectif général de la politique forestière du Cameroun est de pérenniser et de développer les fonctions économiques, écologiques et sociales de ses forêts, dans le cadre d'une gestion intégrée qui assure de façon soutenue et durable la conservation et l'utilisation des ressources et des écosystèmes forestiers.

Quatre grandes orientations caractérisent la politique forestière du Cameroun. Il s'agit:

1- D'assurer la protection du patrimoine forestier et participer à la sauvegarde de l'environnement et préserver la biodiversité.

2- D'améliorer l'intégration des ressources forestières dans le développement rural, afin de contribuer à élever le niveau de vie des populations et les faire participer à la conservation des ressources.

3- De mettre en valeur les ressources forestières en vue d'augmenter la part de la production forestière dans le Produit Intérieur Brut (PIB).

4- De dynamiser le secteur forestier en mettant en place un système institutionnel efficace, en faisant participer tous les intervenants dans la gestion du secteur.

La mise en oeuvre de ces quatre grandes orientations implique que des politiques sectorielles de gestion des ressources forestières soient élaborées de manière concertée, puis exécutées.

Le terme non ligneux ne faisant pas l'humanité, une approche de ce concept est ainsi proposée.

Concept de produits forestiers non ligneux

Pourraient être considérés comme non ligneux, les produits de forêts autres que le bois d'oeuvre , destinés à:

• l'alimentation (plantes nutritives) qui contribuent à renforcer la sécurité alimentaire;
• la pharmacopée (plantes médicinales);
• l'artisanat, l'ornement et/ou aux pratiques religieuses ou socioculturelles (plantes de service) qui rentrent dans la fabrication des meubles et objets divers.

Ces produits peuvent être d'origine végétale ou animale ou encore non palpables.

Les PFNL d'origine végétale sont des plantes ou des parties de plantes: ce sont les écorces, les feuilles, les fruits, les amandes, les tiges, les racines, les tubercules, les bulbes, le miel, les résines, les sèves, les fleurs, le fourrage et les champignons.

Ceux d'origine animale regroupent les parties d'animaux: les peaux, les plumes, les cornes, les griffes, les dents, les os, les excréments, le sang, la soie, les différents organes et les animaux eux-mêmes: des termites jusqu'aux éléphants.

Les PFNL dits non palpables concernent les services offerts par les forêts. Il s'agit de l'écotourisme, de la stabilisation des sols contre les dégradations et de la séquestration de carbone par exemple.

Importance des produits forestiers non ligneux

Les PFNL étaient autrefois qualifiés de «produits forestiers mineurs ou secondaires». Ces termes sous-entendaient qu'il existait un produit «majeur» en l'occurrence le bois d'oeuvre . L'exploitation de bois d'oeuvre est plutôt réservée à des personnes en majorité étrangères à la forêt, tandis que pour les populations riveraines et une grande partie des populations urbaines, les produits dits secondaires sont les plus importants et les plus accessibles. Ces termes de produits mineurs ou secondaires ont néanmoins évolué dans le temps et sont devenus aujourd'hui produits forestiers non ligneux ou produits autres que le bois.

Le sous-secteur des PFNL est un domaine d'avenir très important car en plus des divers usages décrits ci-haut; l'exploitation desdits produits ne nécessite pas de gros investissement dans l'ensemble. Leur usage et leur commercialisation en général profitent directement aux riverains. Ce sous-secteur procure de grosses activités et génère des revenus importants aux opérateurs économiques et même à l'Etat. Le chiffre d'affaires annuel est estimé à 8.5 milliards de FCFA en ce qui concerne exclusivement le rotin, le charbon de bois et le bambou. La cueillette, la transformation, la manutention et la commercialisation recrutent les catégories sociales les plus vulnérables, peu qualifiées et procurent, à de nombreux ménages défavorisés, une source (secondaire ou comme activité principale) de revenu appréciable leur permettant d'améliorer leur niveau de vie.

Toutefois, on n'appréhende seulement partiellement la contribution de ce sous-secteur à l'économie nationale, le système de production n'étant pas encore bien organisé, et les statistiques presque inexistantes.

Cadre juridique et institutionnel

Le Cameroun a connu trois codes forestiers dont: la loi n_94/01 du 20 janvier 1994 et son décret n_95/531 du 23 août 1995 actuellement en vigueur.

La présente loi et les textes pris pour son application fixent le régime des forêts, de la faune et de la pêche en vue d'atteindre les objectifs généraux des politiques Forestières de la Faune et de la Pêche, dans le cadre d'une gestion intégrée assurant de façon soutenue et durable, la conservation et l'utilisation desdites ressources et des différents écosystèmes.

Par ailleurs, le décret n_97/205 du 07 décembre 1997 portant sur l'organisation du Gouvernement et complété par décret n_98/067 du 28 avril 1997 a créé la Direction de la Promotion et de la Transformation des produits forestiers qui comprend deux sous-directions:

• la Sous-Direction de la Promotion et de la Transformation du Bois;

• la Sous-Direction de la Promotion et de la transformation des Produits Forestiers Non Ligneux.

La création de la Sous Direction des Produits Forestiers Non Ligneux, avec trois services et sept bureaux, témoigne de l'intérêt grandissant que le Gouvernement accorde à ces produits longtemps marginalisés. Elle est chargée de l'élaboration, de la mise en oeuvre et du suivi de l'exécution de la politique du Gouvernement en matière de gestion et de promotion des PFNL

Roles des intervenants

Le MINEF est également appelé à collaborer avec:

Stratégies

Deux grands axes sont envisagés pour mieux gérer et promouvoir les produits forestiers non ligneux au MINEF en collaboration avec les intervenants ci haut cités. Il s'agit de: la maîtrise de la ressource et l'organisation des filières.

Maitrise de la ressource

Celle-ci passe par:

Les évaluations socio-économiques

Les PFNL n'ont pas retenu l'attention des décideurs pendant longtemps, car principalement utilisés par les populations locales. Leur importance se faisant de plus en plus sentir, une évaluation socio-économique de ces produits par zone écologique s'impose en mettant à profit les connaissances des populations locales. Si la plupart des produits forestiers ont survécu jusqu'à ce jour, c'est parce que les populations ont mis à contribution les connaissances qu'elles ont transmises de génération en génération afin d'exploiter durablement ces ressources d'usage courant.

En outre, les sauvageons de ces espèces, lorsqu'ils peuvent être identifiés, sont souvent transplantés dans les cacaoyères, caféières ou jardins de case. Par ailleurs, les paysans maîtrisent la phénologie des espèces utiles, leur période de cueillette et les différentes utilisations qui peuvent en être faites. Ces compétences locales peuvent ainsi être valorisées, la perte de la biodiversité apparaissant beaucoup plus comme le fait de la modernisation, de l'explosion démographique et de la crise économique.

Les ressources seront connues sur les plans suivants:

• les quantités exploitables et à exploiter;
• les prix pratiqués à chaque niveau (des forêts aux ports et aéroports, voire à l'étranger);
• les provenances;
• les différentes possibilités d'utilisation domestique et commerciale;
• les différentes filières allant du producteur aux consommateurs;
• les différents gains au niveau de chaque intervenant;
• le temps imparti;
• la personne effectuant l'activité (homme ou femme);
• la connaissance des techniques de prélèvement et de régénération, de conservation et de transformation empiriques;
• la disponibilité (deviennent-ils rares).

La valeur économique relative des PFNL exploités sera déterminée à partir de cette évaluation socio-économique.

Les évaluations de potentiels et des études de techniques de prélèvement

L'exploitation de certains PFNL ne repose ni sur la connaissance du potentiel, ni sur les techniques de prélèvement qui pourtant constituent le passage obligé pour toute exploitation rationnelle et durable.

Les inventaires et les études des techniques de prélèvement réalisés par les structures compétentes porteront en priorité sur les produits contribuant le plus dans le revenu des ménages.

Par ailleurs, des méthodes de prélèvement et de régénération devront faire l'objet d'un programme de vulgarisation bien élaboré, à l'attention:

• des opérateurs économiques;
• des paysans, des ouvriers et du grand public.

Les produits à grande valeur économique, devenus rares feront l'objet de conservation et de domestication, ceux dont l'exploitation in situ peut se poursuivre seront déterminés.

L'aménagement

Des plans d'aménagement devront être élaborés suivant les principes de gestion durable des aspects écologiques, économiques et sociaux, commandés par la certification. Il s'agit de répondre aux préoccupations suivantes:

• Quelle est l'intensité d'exploitation des PFNL et son impact sur l'environnement (biodiversité)?
• Quelles sont les avantages et les inconvénients des systèmes d'exploitation in situ par rapport à l'agroforesterie?
• Existent-ils des données scientifiques sur lesquelles il faudrait baser les décisions de gestion des PFNL?
• Les niveaux de prélèvement sont-ils basés sur les connaissances éprouvées scientifiques ou traditionnelles, ou sur les deux?
• Les revenus issus des PFNL sont-ils équitablement redistribués?
• Les préoccupations des populations dépendant essentiellement de la forêt sont-elles prises en compte?
• Les valeurs socioculturelles et spirituelles des populations locales vis-à-vis de la forêt sont-elles respectées?
• Quels sont les impacts du prélèvement du bois d'oeuvre sur les PFNL et vis versa?

L'aménagement des PFNL implique forcément celui des ligneux, car ils sont parfois les supports des non ligneux d'origine végétale à l'exemple du Gnetum. Les non ligneux sont parfois des parties (écorces, racines, feuilles etc.) des ligneux qui, exploités approximativement, entraîneraient la mort des ligneux avant même que ceux-ci n'aient atteint le diamètre minimum d'exploitabilité. Végétaux et animaux entretiennent entre eux des interactions déterminantes pour le maintien de l'équilibre et la biodiversité de l'écosystème forestier.

A chaque stade de la régénération forestière correspond une faune particulière. Les animaux jouent un rôle important dans la pollinisation et dans la dispersion des diaspores, assurant ainsi la dynamique de la forêt. Les PFNL d'origine végétale servent de nourriture aux animaux, lesquels en retour assurent la dispersion et catalysent dans certains cas la régénération naturelle des végétaux. Les inventaires et les aménagements devront être multi-ressources, ce qui minimiserait également les coûts dans une certaine mesure.

Organisation des filières

Allocation et suivi des quotas

Les PFNL créent des emplois et renforcent la subsistance des moins nantis entre autres. La demande en PFNL tend à s'accroître, ce qui entraîne leur exploitation et leur commercialisation à la fois formelles, informelles et intenses, avec génération de revenus plus ou moins négligeables au niveau des opérateurs économiques et des populations riveraines. Le MINEF devra ainsi intervenir au niveau de la gestion des quotas (allocation et suivi) pour que les principes de conservation et de gestion durable soient respectés.

Les plans d'aménagement étant approuvés, maîtrisant le potentiel et les méthodes de prélèvement, le MINEF allouera, pour les produits dont les circuits de commercialisation nationaux, régionaux ou internationaux sont déjà identifiés, et dont la valeur économique est confirmée, des quotas aux divers exploitants: populations, opérateurs économiques et chercheurs, etc.

Les populations riveraines pourraient vendre la ressource aux opérateurs économiques ou devenir exploitants elles-mêmes; les opérateurs économiques pourraient transformer ou vendre le produit à l'état brut; les chercheurs quant à eux, se chargeront de la détermination de la composition chimique, ce qui induirait soit la fabrication des médicaments (cas des plantes médicinales), soit la promotion sur le plan de la consommation avec création de nouveaux marchés, etc., selon un cadre législatif ou réglementaire élaboré à cet effet. En effet, il n'existe pas de cloisonnement car les produits en général sont à usages multiples. Aussi, les retombées devront se faire ressentir au niveau des populations qui auront donné l'information à la base.

Ces quotas pourraient servir au commerce local, à la transformation ou à l'exportation. Sur le plan de la transformation, le rôle du MINEF consiste, après approbation des plans d'investissement, en l'approvisionnement des unités de transformation en matières premières et au suivi des activités des transformateurs. Il veillera au respect strict de la réglementation en vigueur en matière d'exploitation, si la société est agréée. Dans le cas contraire, l'usine sera approvisionnée par les exploitants agréés possédant des titres valides. La conformité aux procédures d'exploitation sera également de règle.

Une organisation des filières s'impose, et devra prendre en compte les objectifs de conservation de la biodiversité, de relèvement du niveau de vie des populations et d'amélioration de la contribution des PFNL au Produit Intérieur Brut (PIB). Dans cette perspective, les actions stratégiques suivantes seront menées en liaison avec les autres administrations concernées:

• vulgarisation des techniques durables de culture et de prélèvement;
• organisation et participation à des foires et fora;
• organisation des réunions de sensibilisation, de formation et d'information sur l'importance, les prix, les utilisations et les débouchés des produits etc.;
• promotion sur une meilleure participation des populations locales à la gestion des ressources forestières;
• organisation de la mise en marché des produits (vulgarisation des normes de conditionnement, création des points de collectes, transformation, certification, etc.);
• pour les produits exploités dont les circuits de commercialisation ne seront pas identifiés, des études seront menées à l'intérieur du pays, dans la sous région, ou ailleurs pour identifier l'endroit où le besoin se ferait sentir.
• création d'une banque de données statistiques relative aux potentiels, aux utilisations, à la composition chimique, aux produits finis et aux quantités exploitées/transformées et commercialisées;
• renforcement de la réglementation en vigueur et le respect des procédures.

Certification

Pour certifier la gestion des aspects écologiques, économiques et sociaux des PFNL, un comité interministériel, multidisciplinaire et international sera mis en place, afin de déterminer les Principes, Critères et Indicateurs (PCI) de certification que les aménagistes prendront en compte dans les plans d'aménagement et sur lesquels les vérifications porteront.

En effet, la certification des produits forestiers non ligneux dont on ne maîtrise ni la biologie, ni l'écologie, ni les circuits de commercialisation est complexe. Par contre, les PFNL bien connus avec des circuits de commercialisation bien établis, et une forte demande sur le marché international tels que le Pygeum, ou le rotin, seront plus favorables à la certification que ceux consommés uniquement localement.

Moyens necessaires

Les moyens nécessaires à la mise en oeuvre de la stratégie du MINEF ne sauraient être considérés comme négligeables, car devant répondre aux besoins d'évaluation socioéconomiques, de subventions aux inventaires d'aménagement et de financement de projets divers pour ne citer que ceux-là.

La grande majorité de ces fonds sont à mobiliser et serviront notamment à:

• Réaliser des études ethnobotaniques/biologiques afin de confectionner un document type de ces produits pour le Cameroun.
• Déterminer (étudier) les multiples méthodes d'inventaire et de collecte de données.
• Former le personnel aux méthodes d'inventaires, d'aménagement, technique de prélèvement.
• Elaborer des textes particuliers tels que prévus par la réglementation en vigueur.
• Elaborer les P.C.I (Principes-Critères-Indicateurs) de certification.
• Sensibiliser et former le grand public (populations, opérateurs économiques, tous les intervenants) à la gestion participative et durable des PFNL.

Conclusion

Pour conclure cet exposé, je ne manquerai pas de souligner l'importance de la collecte des données nécessaires à toutes les étapes du processus de valorisation des PFNL, c'est-à-dire des évaluations socio-économiques à la certification, car le domaine est certes nouveau, mais les populations utilisaient déjà ces produits depuis très longtemps. Des activités étaient déjà initiées sur certains plans à l'exemple du Prunus dont les inventaires et études de marché ont déjà été réalisés. Un état des lieux est de ce fait indispensable à la réalisation de chaque étape, avec une concertation pour qu'ensemble nous puissions d'abord définir nos objectifs; les objectifs déterminant quels types de données nous devons collecter et comment le faire.

8.2.4 Groupes de travail

Mandat

Identification les principaux objectifs activités permettant d'améliorer la disponibilité des données statistiques au niveau national

Que faut-il faire pour améliorer la disponibilité et la qualité des informations sur les PFNL?

Cette question a été discutée dans les groupes de travail en tenant compte des informations présentées et discutées lors de l'atelier. Les groupes de travail devraient identifier les activités prioritaires et leurs objectifs et proposer des acteurs pour leur réalisation.

Il a été proposé de distinguer les activités en deux groupes :

• Activités immédiates, à réaliser sans un budget supplémentaire.
• Activités de projet, à réaliser avec un budget supplémentaire.

Pour la présentation, il a été proposé d'utiliser le schéma suivant :

• Objectifs (Pourquoi ?);
• Activités principales (Comment ?);
• Responsabilités (Qui ?);
• Remarques.

Résultats

GROUPE DE TRAVAIL I

i) Participants

1

Lingondo Priscillia

Mont Cameroon Project

6

Mimbimi Esono Parfait

GNT

11

Amougou Mbatsogo

Etudiant

2

Ngouo Lucas

UY1

7

Amougou F.

MINEF

12

Kayap Tchamga

Etudiant

3

Nnah Ndobe Samuel

CED

8

Banlock Didier Roger

Etudiant

13

Ngonkeu Eddy

Etudiant

4

Etone Martin

CERUT

9

Adamou Souleymanou

Etudiant

14

Djiodjio Norbert

MINEF

5

Ngibaot Flavien

MINEF

10

Walter Sven

FAO Rome

     

ii) Résultats

Activities

Objectives

Principal activities

Responsibility

1. Collect summary of activities from all actors

1. Provide information to guide identification of information needs

1.1 Summary of activities by actors

All actors

2. Hold workshop 1 to initiate activities

2.1 Establish network to co-ordinate activities and put in place the databank

2.1 Form NTFP network
2.2 Set up task force to propose: location of databank, information needs, responsible, organisational structure, funding sources, dissemination needs, analysis needs, define databank format.
2.3 Define criteria to select/prioritize NTFPs.
2.4 Develop action plan

2.1 MINEF / Actors

3. Hold workshop 2 to begin information search and gathering and consolidate outcome of workshop 1.

3.1 Identify information available in different sites, prioritise information, identify information gaps and how to fill them.

3.1 Actors forward summary of activities before workshop 2.
3.2 Network presents key summary of activities
3.3 Prioritisation of information needs and information gaps.
3.4 Feedback from progress on workshop 1
3.5 Develop action plan

MINEF ACTORS


NETWORK ACTORS

4. Fill information into databank

Collect existing information and feed into databank

- Review existing information
- Test databank format and correct as appropriate
- Distribute format to actors for action
- Update databank

MINEF NETWORK ACTORS

5. Identify and fill in information gaps

Update databank by filling in information gaps

- Biological assessments
- Socio-economic assessments
- Institutional and organisational capacity development
- Feedback, monitoring and evaluation

MINEF NETWORK ACTORS

6. Develop feedback, monitoring and evaluation, communication and dissemination strategies

Improve communication and dissemination

- Policy briefs, newsletters, etc.
- Monitoring and evaluation system
- Strategy document for dissemination
- Feedback mechanism

MINEF NETWORK ACTORS

GROUPE DE TRAVAIL II

i) Participants

1

Priso Richard

Fac. Sciences Douala

2

Wabo Jean Pierre

DSCN-MINEF

3

Degrande Ann

ICRAF

4

Nkongmeneck Aloys

Uyi

5

Owono Owono

Consultant

6

Lekealem Joseph

MINEF

7

Menang Evouna Serge

ONADEF

8

Ayissi Bessala

Commerçant

9

Tieguhong Julius

CIFOR

10

Defo Louis

UY

11

Fongnzossie E

Etudiant

12

Noucheueh Blaise

Etudiant

13

Mbarga Bindzi

UYI

14

Biye Elvire

UYI

     

ii) Résultats

Objectifs

Activités

Actions

Responsabilité

Pour une meilleure connaissance de la ressource et des filières

I) Etat des lieux

I.1 Inventorier les intervenants
I.2 Revue de la littérature (écrite + orale)
I.3 Lister les PFNL
I.4 Diffusion de l'information
I.5 Esquisse définition (harmonisée).

MINEF avec les partenaires

Pour améliore le système de collecte et analyse de données

II) Mise au point méthodologie de la collecte (participatif)

II.1 Définir les objectifs de collecte et analyse
II.2 Définir les critères de priorité par zone
II.3 Identifier les PFNL à inclure dans la collecte et l'analyse par zone
II.4 Définition les variables par PFNL.
II.5 Elaboration et test de validation et outils de collecte
et analyse.
II.6 Choix judicieux des sites de collecte des données
II.7 Choix judicieux et formation du personnel de la collecte et de l'analyse

- Comité d'experts

Montrer la distribution et abondance géographique des PFNL prioritaires

III) Cartographie PFNL

III.1 Exploitation données existantes
III.2 Prospection pour compléter
III.3 Evaluer l'abondance
III.4 Production des cartes
III.5 Diffusion

- (Bibe + Herbier)

- MINEF/partenaires (INC)

Disposer des données fiables pour une gestion durable des PFNL sur le plan national

IV) Collecte et analyse des PFNL

IV.1 Mise en place des unités de collecte et analyse
IV.2 Exécution de la collecte
IV.3 Contrôle de l'exécution
IV.4 Traitement+analyse
IV.5 Diffusion sur supports adéquats

- MINEF/Partenaires (MINEFI - DSCN)

GROUPE DE TRAVAIL III

i) Participants

1

Nkonyno Geoffrey

South Bakundu Project

2

Moneze Assoumou F.

MINEF

3

Amougou Akoa

UYI

4

Mwaga Dieudonnàe

UYI

5

Zeh Ondo Flavie

SODECAO

6

Ndongo Zoa Thérèse

AJF

7

Djomo Louis

CIEFE

8

Atangana Eteme Roger

UYI

9

Sakou Isaac

MINEF

10

Evengue Célestine

Coltivatrice

11

Yene Mbarca

Etudiant

12

Djoufack Stephan

Etudiant

13

Fotsing Tedzogangre

Etudiant

14

Mbolo Marie

Consultante FAO

     

ii) Résultats

I-Identification, répartition géographique des ressources II-Evaluation du potentiel (PFNL)

III-Production des PFNL IV-Création d'un réseau national sur les PFNL.

I DISTRIBUTION (Identification, répartition géographique de la ressource PFNL)

Objectifs

(Pourquoi ?)

Activités principales.

(Comment?)

Responsabilités.

(Qui ?)

Remarque

-Identification des ressources.

-Localisation des ressources

I. Activité immédiate

Confection d'un répertoire sur toutes les publications relatives aux PFNL de tous les acteurs

MINEF

Université

 
 

II. Activité de projet

Revue bibliographique (travaux antérieurs existants dans les différentes institutions: Instituts national de cartographie, Université, herbier, CETELCAF, ONG, Centres de recherches.

- Diagnostics directs sur le terrain (enquêtes, prospections)

MINEF

Services des statistiques des PFNL, Université, Projets, MINREST, ONG

La source d'information doit être reconnue

II EVALUATION DU POTENTIEL (PFNL)

Objectif

(Pourquoi ?)

Activités principales.

(comment ?)

Responsabilités.

(Qui ?)

Remarques

Quantification

_ Végétaux

_ Animaux

_ Services

Maîtrise de la phénologie (végétaux) et des migrations (animaux)

I Activité immédiate

Synthèse des méthodologies d'inventaires existants

MINREST, MINEF, Universités

 

II. Activités de projet

_ Mise au point de méthodologies d'inventaires spécifiques aux formes des PFNL (écorces, feuilles, fruits, animaux, racines, services etc. ...).

_ Suivi de la régénération naturelle et artificielle.

_ Etude de la reproduction des animaux

MINREST, MINEF, Universités

Par les projets (WWF).

MINEF, (faune).

III PRODUCTION DES PFNL.

Objectif.

(Pourquoi ?)

Activités principales.

(Comment?)

Responsabilités.

(Qui ?)

Remarques

Détermination des quantités prélevées

I Activité immédiate

_ Choix des unités et des outils de mesures

   
 

II Activité de projet

_ Evaluation proprement dite de la production au niveau des ménages, dépôts et points d'exportation

- MINEF

- MINREST

- Universités

 

IV CREATION D'UN RESEAU NATIONAL SUR LES NON-LIGNEUX (Pour la coordination des activités menées sur le terrain).

Objectifs

(Pourquoi ?)

Activités principales.

(Comment?)

Responsabilités.

(Qui ?)

Remarques

Suivi et évaluation

I Activité immédiate

     

Coordination des activités menées sur le terrain

II Activité du projet

- Enumération et coordination des différents acteurs.

- Mise au point des mécanismes réglementaire de taxation et de commercialisation de la filière

Tous les intervenants de la filière.

 

GROUPE DE TRAVAIL IV

i) Participants

1

Zapfack

UYI

6

Tekam Charles

CARPE

11

Fouda Yolande

 

2

Bidja Rachel

MINEF

7

Eyebe Antoine

CIFOR

12

Guinweth Bibey

ADES

3

Boum Roger

Cabinet d'Etude

8

Toumak Marie

Commerçante

13

Bekoa Etienne

UYI

4

Ngalle Hermine

YI

9

Delene Victor

RAAF

14

Tchiengue Barthelemy

Etudiant

5

Unbescheidt Judith

CED

10

Anyouzoa

MINESUP

15

Dzeuala Pelagho M.

Etudiant

ii) Résultats

Objectifs

Activités / Sous activités

Responsabilités

Remarques

Prise en compte de la participation de tous les acteurs, éviter les duplications

Compléter l'identification des acteurs et leurs activités activités/domaine d'intervention

- Quelles sont les informations disponibles? MINEF
- Actions prioritaires
- Amélioration de l'information
- Quels les besoins réels ?
- Quel rôle peuvent-ils jouer ?

- Projet Dr MBOLO

- MINEF

 

Capitalisation des informations

- harmoniser les approches

- améliorer la collaboration entre les acteurs

Améliorer la circulation de l'information

- Renforcer le rôle du MINEF dans la production, la circulation et la coordination de l'information

Projet Dr MBOLO

MINEF

- Indicateurs de suivi

- Moyens

- Harmoniser les approches

- Améliorer la collaboration entres les acteurs

Mettre sur pied une plate forme de concertation au niveau national avec des représentants de tous les acteurs (provinciale)

 

Projet Dr MBOLO

Mise en place d'un équipe de suivi.

Assurer la fiabilité et la crédibilité de l'information

Encourager les publications dans les journaux scientifiques

 

MINESUP

MINREST

Projet Dr MBOLO

 

Disponibilité de l'information de qualité

Créer une banque de données à tous

Mise en place d'une équipe de collecte des données.

Mise en place des points focaux régionaux (écologiquement) Collecte analyse des données statistiques.

- Direction de statistique

- MINEF/CIDE

- Projet Dr MBOLO

Associer les planificateurs de profession au processus.

8.2.5 Allocutions

a) Allocution (E. Balepa, FAO)

Monsieur le Recteur de l'Université de Yaoundé I,

Monsieur le Doyen de la Faculté des Sciences,

Monsieur le représentant du Ministre de l'Environnement et des Forêts,

Chers Collègues partenaires du Ministère de l'Environnement et des Forêts,

Mesdames, Messieurs les invités,

Chers participants,

C'est pour moi un honneur et un agréable devoir de prendre la parole ce jour à l'Université de Yaoundé I, au nom du représentant de la FAO au Cameroun à l'occasion des cérémonies d'ouverture de l'Atelier National sur la Collecte et l'Analyse des Données Statistiques sur Les Produits Forestiers Non Ligneux au Cameroun.

Avant de poursuivre mon propos, je tiens à remercier Monsieur le Recteur de l'Université de Yaoundé I pour avoir accepté malgré son programme chargé, de présider personnellement cette cérémonie. Je voudrai le remercier aussi pour l'accueil qui nous a été réservé à moi-même et à mon collègue Sven Walter venu spécialement de Rome pour cet Atelier, et lui dire combien nous y sommes sensibles. Je remercie enfin tous ceux qui, de près ou de loin, ont contribué à la tenue de cette rencontre.

Monsieur le Recteur,

Mesdames et Messieurs,

L'Atelier qui s'ouvre ce jour rentre dans le cadre du programme de partenariat Commission Européenne/FAO qui vise à promouvoir l'aménagement durable des arbres et des forêts dans les régions tropicales, sur la base de politiques intégrant et équilibrant les aspects économiques, environnementaux et sociaux de la foresterie. Il a pour objet de renforcer non seulement les capacités nationales de collecte et de compilation d'information fiables et d'actualité sur la foresterie, mais également, celles d'analyse du secteur forestier.

Dans le cadre de la mise en oeuvre de la composante relative aux données sur les Produits Forestiers Non Ligneux de ce Programme, le Cameroun a été choisi aux côtés du Madagascar, du Suriname, de l'Ouganda et du Zimbabwe pour la réalisation d'une étude pilote portant sur la collecte et l'analyse d'informations disponibles sur les Produits Forestiers Non Ligneux au niveau national. La synthèse des études nationales sera organisée les prochains jours à Antananarivo à Madagascar.

L'étude pour laquelle nous sommes ici réunis est complémentaire du projet FAO/MINEF intitulé «Bilan des Expériences et Modèles d'Aménagement pour une Gestion Durable des Forêts» qui comporte un thème sur la nécessité d'inclure les Produits Forestiers Non Ligneux dans l'élaboration des normes et méthodes d'inventaires et directives d'aménagement des forêts.

Ces deux projets sont conformes au plan d'action d'urgence élaboré par le Gouvernement du Cameroun pour tenir ses engagements pris à l'occasion du Sommet des Chefs d'Etat de mars 1999 à Yaoundé sur la Conservation et la Gestion Durable des Forêts Tropicales.

La FAO pense ainsi contribuer grâce aux résultats de ces deux projets et à la mise en oeuvre de leurs recommandations à aider le gouvernement à mieux gérer ses forêts et à mieux orienter sa stratégie de lutte contre la pauvreté.

Mesdames et Messieurs,

Il est connu de tous et confirmé par plusieurs que les Produits Forestiers Non Ligneux (PFNL) rentrent dans la vie quotidienne des ménages camerounais les plus pauvres qu'ils soient ruraux ou urbains. Ils procurent non seulement des aliments et des médicaments mais également des revenus à une grande partie des ménages camerounais. C'est à ce titre que je voudrais demander:

• Au Ministère de l'Environnement et des Forêts (MINEF) de s'approprier les résultats des travaux en ce moment précis de la formulation de sa stratégie de développement des Produits Non Ligneux;

• Au consultant Dr Mbolo et son équipe, que la FAO félicite par ailleurs pour le travail déjà accompli, de partager avec les participants leur savoir-faire et toute leur expérience de terrain, pour des débats constructifs;

• Aux participants, d'accorder une grande importance à leurs travaux afin d'atteindre les résultats attendus notamment l'identification d'activités prioritaires nécessaires à l'amélioration de la disponibilité d'information clés sur l'exploitation, la conservation et le commerce des Produits Forestiers Non Ligneux au Cameroun.

Au vu de la qualité des participants réunis et des interactions positives possibles entre plusieurs expériences acquises à des niveaux différents, je ne doute pas un seul instant de la réalisation de cet objectif.

Mesdames, Messieurs,

Chers participants,

Le Cameroun est placé sur la ligne de départ vers la connaissance d'un domaine nouveau, porteur de développement: Ensemble portons-le en tête de la ligne d'arrivée. Nous aurons le mérite d'avoir nous aussi participé à la compétition!

Vive la Coopération Internationale

Je vous remercie

b) Discours d'ouverture (Prof. J. Tabi Manga, Université de Yaoundé I)

Madame le Représentant de la FAO au Cameroun,

Monsieur le Coordinateur du Programme de Partenariat Commission

Européenne-FAO,

Madame le Représentant du Ministère de l'Environnement et des Forêts,

Monsieur le Directeur de la Comptabilité et des Statistiques Nationales, Représentant le Ministère de l'Economie et des Finances,

Monsieur le Directeur de l'Institut de la Médecine Traditionnelle et des Plantes Médicinales, Représentant le Ministère de la Recherche Scientifique,

Monsieur le Représentant de la Coopération Française au Cameroun,

Mesdames et Messieurs,

Chers Séminaristes.

L'Atelier National sur les Produits Forestiers Non Ligneux, dont l'Université de Yaoundé I a l'insigne honneur d'abriter les travaux ce jour, est organisé en partenariat avec le Programme des Nations Unies pour l'Alimentation et l'Agriculture (F.A.O), et s'inscrit en droite ligne dans la Politique de Recherche et de Coopération de notre Université.

Permettez-moi avant toute chose, Monsieur le Représentant de la FAO, de louer l'initiative de l'organisation de cet Atelier, basé sur «la Collecte et l'Analyse des Données Statistiques sur les Produits Forestiers Non Ligneux au Cameroun». En effet, la Loi n° 94/01 du 20 janvier 1994, portant régime des forêts, de la faune et de la pêche, définit dans ses articles 9, 56, 61, 62 et 97, la Politique Nationale de gestion des Produits Forestiers Non Ligneux au Cameroun. Les travaux de l'Atelier d'aujourd'hui, contribueront à n'en pas douter, à l'élaboration des stratégies de mise en oeuvre de cette Loi, en ce qui concerne particulièrement les Produits Forestiers Non Ligneux.

En effet, les résultats, qui seront discutés lors de cet Atelier, sont indispensables à l'estimation de la production, de la consommation domestique ainsi qu'à l'exportation au niveau du Cameroun, dont elles représentent aussi les paramètres clés pour la mise en oeuvre d'une Politique Nationale de gestion durable des Produits Forestiers Non Ligneux au Cameroun.

L'Université de Yaoundé I s'enorgueillit d'être le maître d'oeuvre de cette Etude. Ceci va, par ailleurs, en droite ligne à la mise en pratique de la politique qui consiste à faire de notre Université le centre névralgique de la recherche du bien-être des populations, par une gestion durable des ressources naturelles.

C'est le même idéal que la FAO partage avec nous, sous un autre vocable, que le Représentant a tantôt appelé «la sécurité alimentaire».

Puissent les recommandations de cet Atelier, qui s'appuieront sur les résultats concrets, aboutir à des projets concrets, réalisables et mesurables, pour une meilleure contribution des Produits Forestiers Non Ligneux à la sécurisation alimentaire de notre pays.

Je déclare, ouverts, les travaux de l'Atelier National des Produits Forestiers Non Ligneux, et vous souhaite bon vent pour la suite de vos travaux. Je vous remercie.

c) Discours de clôture (E. Ntonga, Université de Yaoundé I)

Mme Le Représentant de la FAO au Cameroun,

Mr Le coordinateur du Programme "Promotion et Développement des PFNL"

Mesdames et Messieurs,

L'Université de Yaoundé I a été très heureuse d'organiser, en collaboration avec la FAO, l'atelier national su la collecte et l'analyse des données statistiques sur les PFNL au Cameroun.

Cet atelier a pour objectif de discuter et de valider les résultats de l'étude pilote et d'identifier, enfin les activités prioritaires pour la disponibilité de ces données statistiques au Cameroun.

Je tiens ici à remercier la FAO, d'avoir choisi, parmi la multitude, l'UYI et le Cameroun pour abriter cet atelier.

Des recommandations de cet atelier, il en ressort que dans un avenir très proche, il se tiendra un atelier national au cours duquel seront discutés les points suivants:

• La création d'un réseau national d'information sur les produits forestiers non ligneux et la définition des modalités de son fonctionnement.

• La création d'une banque de données nationales sur les produits forestiers non ligneux.

• L'identification des informations devant rentrer dans la dite banque des données.

Puissent ces recommandations, aider nos institutions et nos pays, à révolutionner et à domestiquer les PFNL, et contribuer efficacement à la sécurité alimentaire.

Au terme de ces travaux, je tiens à remercier ici tous les participants pour la pleine mesure qu'ils ont donné à la réussite scientifique de cet atelier.

Mme le représentant de la FAO, l'UYI vous laisse les portes à jamais ouvertes, pour le suivi, l'évaluation et la réalisation des résultats de cet atelier.

Je déclare clos, Mesdames , Messieurs, Chers Participants, les travaux de l'atelier national sur les PFNL au Cameroun.

Je vous remercie.

8.2.6 Mandat de l'atelier

Objectifs:

1. Discuter et valider les résultats de «L'étude pilote sur la collecte et l'analyse des données statistiques des produits forestiers non ligneux (PFNL) au Cameroun».

2. Identifier des activités prioritaires nécessaires pour améliorer la disponibilité des données statistiques sur les PFNL au Cameroun.

Résultats de l'atelier :

Les participants ont discuté et validé les résultats des études relatives aux PFNL, réalisées dans le cadre du Programme de Partenariat CE-FAO et du Projet de Coopération Technique "Bilan des expériences et modèles d'aménagement pour une gestion durable des forêts". Basée sur cette discussion, une liste des activités prioritaires nécessaires pour améliorer la disponibilité des données statistiques sur les PFNL au Cameroun sera élaborée.

Généralités:

Le Programme de Partenariat CE-FAO vise à promouvoir l'aménagement durable des arbres et des forêts dans les régions tropicales, sur la base de politiques, lesquelles intègrent et équilibrent les aspects économiques, environnementaux et sociaux de la foresterie. Ce programme a pour objet de renforcer les capacités nationales de collecte et de compilation d'informations fiables et d'actualité sur la foresterie et l'analyse du secteur forestier.

Dans le cadre de ce programme, une étude pilote a été réalisée au Cameroun afin de collecter les informations disponibles sur les PFNL au niveau national et de développer des méthodologies pour une meilleure collecte et analyse des informations clés concernant ces produits.

Les résultats de cette étude seront discutés lors de l'atelier avec des experts nationaux. Les participants analyseront les opportunités et contraintes d'une meilleure collecte des données statistiques sur les PFNL basés sur les résultats de l'étude. Finalement, les experts nationaux identifieront les activités prioritaires nécessaires pour améliorer la disponibilité des informations clés sur l'exploitation, la consommation et le commerce des PFNL au Cameroun.

PARTICIPANTS:

Une quinzaine d'experts nationaux de l'utilisation des PFNL (représentants des organisations gouvernementales et non gouvernementales, des institutions de recherche, de l'industrie, etc.).

8.2.7 Programme de l'atelier

Programme de Partenariat UE - FAO

Collecte et Analyse des Données pour un Aménagement Durable de la Forêt dans les Pays A.C.P.

Lier les Efforts Nationaux et Internationaux

Atelier National

La Collecte et l'Analyse des Données Statistiques sur les Produits Forestiers Non Ligneux au Cameroun : Potentialités, Contraintes et Perspectives

Programme

Mardi 13 novembre 2001

8.30

Enregistrement des participants

 

9.00

FAO, Recteur de UYI

Mots de bienvenue

9.30

Pause café

 

9.45

Marie Mbolo, Université de Yaoundé I

Présentation des objectifs de l'atelier et du programme

10.15

Sven Walter, FAO (Rome)

Le Programme de Partenariat Commission Européenne-FAO «Collecte et Analyse des Données pour un Aménagement Durable de la Forêt dans les Pays A.C.P-lier les Efforts Nationaux et Internationaux»: Objectifs, activités et premiers résultats.

10.45

Université de Yaoundé

Les données statistiques disponibles sur les PFNL au Cameroun.

12.00

Déjeuner

 

13.30

Marie Mbolo, Université de Yaoundé

Les approches méthodologiques proposées pour améliorer la collecte des données sur les PFNL

14.15

Louis Djomo, CIEFE

La nécessité d'introduire les PFNL dans l'élaboration des normes et méthodes d'inventaires et directives d'aménagement. Projet de coopération Technique «Bilan des expériences et modèles d'aménagement pour une gestion durable des forêts».

15.00

Pause-café

 

15.30

 

Discussion générale : Les potentialités, contraintes et perspectives pour améliorer les informations sur les PFNL

17.00

Clôture

 

Mercredi, 14 novembre

8.30

Rachel Bidja, SDPFNL/MINEF

Projet de stratégie de la mise en oeuvre de la politique du gouvernement camerounais en matière de gestion durable des PFNL.

9.30

Marie Mbolo

Approches méthodologiques pour la collecte des données statistiques au niveau national.

9.50

Division en groupes de travail

 

10.00

Pause-café

 

10.15

Identification des principaux objectifs et activités pour améliorer la disponibilité des données statistiques sur les PFNL au niveau national.

 
 

Activités immédiates.

 
 

Activités de projets

 

12.30

Déjeuner

 

14.00

Présentation et discussion des résultats des groupes de travail

 

15.30

Pause-café

 

15.45

Priorité des activités et identification des organisations clés pour la réalisation desdites activités.

 

16.35

Présentation et adoption du compte rendu de l'atelier

 

17.00

Cérémonie de clôture (Cocktail)

 

8.2.8 List des participants

Noms et prénoms

Fonction

Organisme

Adresse

Tél/Fax

E-mail

1

ADAMOU SOULEYMANOU

ETUDIANT

FS/UY I

 

993 18 71/223 53 86

[email protected]

2

AMOS GUINWETH-BIBEY

CONSULTANT/PSFE/MINEF

ADES/EGST

B.P. 18 228 DLA

982 49 05

[email protected]

3

AMOUGOU AKOA

CD BPV

FAC SCIENCES

UY I

B.P. 812

+237 231 08 53/995 33 66

[email protected]

4

AMOUGOU AMOUGOU FRANCOIS

INGENIEUR DES EAUX ET FORETS

PAFRA/MINEF

B.P. 3040

984 10 98

[email protected]

5

ANYOUZOA ANYOUZOA

AGRONOME

MINESUP/CAB

B.P. 5215 YDE

222 13 70/764 28 56

222 97 24 (fax)

[email protected]

6

ATANGANA ETEME

ENSEIGNANT

UY I/V/D DRL

B.P. 812

   

7

AYISSI BESSALA GALLOS

COMMERCANT

YDE

MOKOLO

   

8

BANLOCK DIDIER R.

ETUDIANT

DESS/UY I

 

774 89 58/231 06 70

 

9

BEKOA ETIENNE

ENSEIGNANT (PEDOLOGUE°

UY I

B.P. 812 YDE

991 26 97

[email protected]

10

BIDJA RACHEL

SOUS/DIRECTRICE PFNL

MINEF

 

777 70 66

 

11

BIYE ELVIRE H.

ENSEIGNANTE

UY I

B.P. 812 YDE

769 93 93/231 08 41

[email protected]

12

BOUM ROGER

INGENIEUR DES EAUX & FORETS

CABINET D'ETUDE (SBMCG)

B.P 11 076 YDE

221 96 67/231 59 70

[email protected]

13

CELESTINE EVENGUE

CULTIVATRICE

 

ELIG-NKOUMA

   

14

CHARLES TEKAM

CHARGE DE PROGRAMME

CARPE

B.P. 6776 YDE

221 97 10/761 23 92

[email protected]

15

CLETO

UICN/BRAC

UICN

     

16

CONSTANT AMOUGOU MBATSOGO

DOCTORANT FAC. SCIENCES

UY I

B.P. 3799 YDE

998 65 16

[email protected], [email protected]

17

DEFO LOUIS

ETUDIANT/ENSEIGNANT

UYI-UNIVERSITY OF LONDON

B.P. 8297 YDE

993 09 69

[email protected]

18

DEGRANDE ANN

SOCIO-ECONOMIST/TREE DOMESTICATION

ICRAF

B.P. 2067 YDE

223 75 60 (b)

993 91 45 (m)

[email protected]

19

DELENE VICTOR

GEOGRAPHE

RAAF/AFAN

B.P. 170 Limbe

231 92 73

[email protected]

20

DJIODJIO NORBERT

ETUDIANT/SDPFNL

UY I/ MINEF

B.P. 1402 YDE

982 90 51

[email protected]

21

DJOUFACK STEPHAN D.

ETUDIANT (DEA)

UY I

B.P. 14 808

763 53 34

[email protected]

22

DZEUALA PELAGHO M. R.

ETUDIANTE

UY I

B.P. 812 YDE

 

[email protected]

23

ETONE MARTIN

BOTANIST

CERUT

B.P. 170 LIMBE

333 22 47

[email protected]

24

EYEBE ANTOINE JUSTIN

CHERCHEUR

CIFOR

B.P. 2008 YDE

223 37 74

[email protected]

25

FONGNZOSSIE EVARISTE

ETUDIANT

UY I

B.P. 17 184

 

[email protected]

26

FOTSING TEDZOGANG R. E.

ETUDIANT

UY I

B.P. 812 YDE

221 48 56

[email protected]

27

KAHO FRANCOIS

CHERCHEUR

IRAD/CIEFE

B.P. 2503 YDE

223 97 02

[email protected]

28

KAYAP TCHAMGA C. S.

ETUDIANTE

UY I

B.P. 5777 YDE

 

[email protected]

29

KUETCHE

SOUS/DIRECTEUR

DSCN-MINEFI

-

222 07 88

-

30

LEKEALEM JOSEPH

SDNL

MINEF

 

223 92 33

[email protected]

31

LINDONDO PRISCILIA

RESEARCHER

LBG/MCP

 

333 26 20/333 28 34

[email protected]

32

LOUIS DJOMO

DIRECTEUR

CIEFE

B.P. 2503

223 97 02

223 97 01 (fax)

[email protected]

33

MBARGA BINDZI

ENSEIGNANT FAC. SCIENCES

UY I

B.P. 4372 YDE

231 01 88/ 991 16 64

[email protected]

34

MBOLO MARIE

CONSULTANTE/FAO

UY I

B.P. 812 YDE

331 08 53/771 09 67

[email protected]

35

MENANG EVOUNA EMERAN S.

ATTACHE DE DIR./CN C&I

ONADEF

B.P. 1341 YDE

992 04 21/221 03 91

[email protected], [email protected]

36

MONEZE ASSOUMOU FR.

SDNL

MINEF

 

223 92 33

 

37

NDONGO ZOA THERESE

PRESIDENTE ONG

AJF

B.P. 11 451 YDE

981 91 81

 

38

NGALLE HERMINE

ENSEIGNANTE

UY I

B.P. 812 YDE

771 30 35

[email protected]

39

NGIBAOT FLAVIEN

SDNL

MINEF

 

223 92 33

 

40

NGONKEU EDDY

ETUDIANT

UY I

 

987 25 98/221 54 71

[email protected]

41

NGOUO LUCAS

ENSEIGNANT

UY I

BP 30 412 YDE

761 41 07

[email protected]

42

NKONGHO GEOFFREY

DIRECTEUR, PROJET

SUD-BAKUNDU

P.M.B. 30 K'ba

778 78 59

 

43

NKONGMENECK B. ALOYS

ENSEIGNANT/POINT FOCAL CEN & UY I

UY I

B.P. 812 YDE

223 02 02

999 54 08

[email protected]

44

NNAH NDOBE SAMUEL

COORDINATEUR SIM-PFNL

CED

B.P. 3430 YDE

222 38 57/763 33 21

[email protected]

45

NOUCHEUEH BLAISE

ETUDIANT

CARAGE

B.P. 8005

761 41 07

[email protected]

46

NWAGA DIEUDONNE

ENSEIGNANT/CHERCHEUR

UY I

B.P. 812 YDE

993 18 71

[email protected]

47

OWONO OWONO FRANCOIS E.

INGENIEUR DES EAUX & FORETS

CONSULTANT

B.P. 3681 MESSA YDE

995 87 82

[email protected]

48

PARFAIT MIMBIMI ESONO

ECONOMISTE

GNT

3250 DLA

994 79 84/343 69 94

[email protected]

49

PRISO RICHARD JULES

ENSEIGNANT

FAC. SCIENCES

U-DLA

24 157 DLA

778 05 47

[email protected]

50

SAKOUE ISAAC

D.P.E.F. / SW

MINEF/SW

B.P. 10 BUEA

332 21 28

 

51

SVEN WALTER

PFNL

FAO

ROME/Italie

+390657053853

[email protected]

52

TCHIENGUE BARTHELEMY

ETUDIANT

UY I

B.P. 2939 YDE

772 95 86

[email protected]

53

TIEGUHONG JULIUS C.

RESEARCHER

CIFOR

N.P. 2008 YDE

983 48 40

[email protected]

54

TOUMAK MARIE

COMMECANTE

 

MFOUNDI

   

55

UNBESCHEIDT JUDITH

STAGIAIRE

CED

B.P. 3430 YDE

 

[email protected]

56

WABO JEAN PIERRE

CHEF SERVICE

MINEFI/DSCN

 

222 25 74/222 07 88

 

57

YENE MBARGA A. G.

ETUDIANT

UY I

B.P. 9110 YDE

995 34 27

[email protected]

58

YOLANDE FOUDA

ASS. DE PROGRAMME

GTZ

B.P. 7814 YDE

220 55 81

[email protected]

59

ZAPFACK

ENSEIGNANT

UY I

812 YDE

992 33 96

[email protected]

60

ZEH ONDO MARIE FLAVIE

AGRO-ECONOMISTE

SODECAO

B.P. 6323 YDE

991 18 98

[email protected]

8.3 Propositions de projets

Synthèse et évaluation

Au terme de deux jours de travaux intenses, les participants à l'Atelier national des 13-14 novembre 2001 ont retenu quatre activités prioritaires nécessaires pour l'amélioration de la collecte et de l'analyse des données statistiques sur les PFNL au Cameroun. Ils ont également émis des recommandations dans le même sens.

Les activités retenues sont les suivantes:

1. Révision de l'état des lieux, de l'identification des acteurs et de l'inventaire des données disponibles.

2. Etude de la distribution géographique avec pour finalité la confection de cartes montrant la distribution et l'abondance des différents produits.

3. Elaboration d'une approche méthodologique spécifique à chaque PFNL pour la collecte et l'analyse des données statistiques.

4. Vulgarisation de l'information selon deux approches: des publications scientifiques et une large diffusion de masse.

Quant aux recommandations, elles ont été les suivantes:

• La création d'un Réseau national d'information sur les PFNL;

• La définition de ses modalités de fonctionnement;

• La définition des modalités de mise en place d'une banque de données nationales sur les PFNL;

• L'identification d'informations décisives pouvant rentrer dans ladite banque de données.

Enfin, à l'unanimité, les participants ont souligné la nécessité pour le MINEF de se mettre à l'avant garde de ces activités, en associant tous les autres intervenants. La synthèse des travaux en atelier est présentée dans les fichiers de projets présentés dans le tableau I.

Compte tenu de tout ce qui précède, nous avons réalisé une synthèse des travaux des différents groupes de travail (tableau 1) et traduit les activés et les recommandations issues de l'Atelier en deux projets présentés dans les fichiers de projets ci-dessous.

Tab. 1. Synthèse des différentes activités élaborées par les différents groupes de travail

 

Objectifs

(Pourquoi ?)

Activités principales

(Comment ?)

Responsabilités

(Qui ?)

Remarques

Activités immédiates

1. Compléter l'information existante

1.1. Suite de l'inventaire des intervenants

1.2. Revue de la littérature écrite et orale

1.3. Harmonisation de la définition

MINEF avec les partenaires

Toutes les activités de collecte des données nécessitent un budget

2. Mettre en place une plate forme de coordination des différentes activités de collecte et d'analyse des données.

2. 1. Séminaire - Atelier pour la création d'un réseau national PFNL

2. 2. Définition des conditions de fonctionnement dudit réseau.

2. 3. Création d'une banque de données nationales sur les PFNL

MINEF et tous les acteurs particulièrement la DSCN du MINEFI

 

3. Vulgariser l'information et la rendre plus disponible auprès de tous les acteurs

3. 1.Traitement et Analyse au niveau de la Banque de données Nationale

3. 2. Mise en place d'une structure multimédia d'information et de Communication

3.3. Diffusion de toutes les informations sur des supports adéquats

Réseau National PFNL

Les supports seront: radio, télévision, internet, périodiques de vulgarisation, publications scientifiques,...

Fichier de Projet N°1

Titre: Systématisation de la collecte et de l'analyse des données statistiques sur les PFNL au Cameroun-Rendre l'information disponible.

Objectif

Mettre en place un système efficace de collecte, d'analyse et de vulgarisation des données statistiques sur les PFNL.

Généralités

La loi n° 94/01 du 20 janvier 1994 portant régime des Forêts, de la Faune et de la Pêche au Cameroun définit, dans ses articles 9, 56, 61,62 et 97, la politique nationale de gestion des PFNL. La Sous-Direction de la Promotion et de la Transformation des PFNL créée par décret n° 9/205 du 07 décembre 1997 complétant le décret n°98/067 du 28 avril 1997, se donne comme priorités la valorisation des PFNL, à travers la maîtrise de la ressource et l'organisation des filières.

L'organisation des filières ne peut se faire que par la mise en place d'un système efficace de collecte et d'analyse des données statistiques sur les PFNL et la mise à la disposition de tous les acteurs de l'information disponible.

Le présent projet qui sera mener par le MINEF, en collaboration avec le MINEFI, l'Université de Yaoundé I, l'UICN, le MINCOM et la FAO, vise en mettre en place une plate-forme de concertation des différents acteurs, qui sera chargée de coordonner toutes les activités de collecte et d'analyse des informations relatives aux PFNL à tous les niveaux (local, national et International), et de mettre lesdites informations à la disposition de tous les acteurs par un système de vulgarisation efficace et rapide.

Le projet bénéficiera de l'expérience des Organismes et projets tels que le CIFOR et le CED, en matière de commercialisation, de l'ICRAF, du CIEFE, du CERUT et du Mount Cameroon Project en matière domestication et de vulgarisation, auprès des Communautés locales, de la DSCN/MINEFI en matière de méthodologie de collecte et d'analyse des données statistiques.

Activités

• Création d'un réseau et d'une banque de données nationales sur les PFNL et la définition des modalités de fonctionnement du réseau (Séminaire-Atelier).

• Mise en place et équipement d'une structure multimédia chargée d'accueillir le réseau, la banque de données, la coordination des activités de collecte et d'analyse des données ainsi que de l'information et de la communication.

• Définition des objectifs et des variables de collecte, des paramètres clés d'analyse ainsi que des données clés à consigner dans la banque des données.

• Identification et formation du personnel de collecte et d'analyse des données (Séminaires, Ateliers).

• Choix judicieux des sites de collecte et exécution de la collecte.

• Suivi de la collecte, analyse des données et diffusion sur des supports adéquats (radio, télévision, internet, périodiques de vulgarisation, publications scientifiques, participations aux colloques).

Durée: 3 ans (Septembre 2002-Août 2005).

Budget: $EU 200 000

Bénéfices:

• une structure bien équipée et fonctionnelle qui restera après le projet;

• une banque de données fonctionnelle qui restera et pouvant être consultée par tous;

• un réseau national de PFNL fonctionnel;

• des données fiables à la disposition de tous les acteurs.

Titre: Distribution géographique et abondance relative des PFNL prioritaires au Cameroun.

Objectif

Déterminer la distribution géographique et l'abondance relative des PFNL prioritaires sur toute l'étendue du territoire.

Généralités

La loi n° 94/01 du 20 janvier 1994 portant régime des Forêts, de la Faune et de la Pêche au Cameroun définit, dans ses articles 9, 56, 61,62 et 97, la politique nationale de gestion des PFNL. La Sous-Direction de la Promotion et de la Transformation des PFNL créée par décret n° 9/205 du 07 décembre 1997 complétant le décret n°98/067 du 28 avril 1997, se donne comme priorité la valorisation des PFNL, à travers la maîtrise de la ressource et l'organisation des filières.

La maîtrise de la ressource ne peut se faire que par une sélection au niveau de la priorité de quelques PFNL (tout ne pouvant pas être pris en compte en même temps et à tout moment) en relation avec les intérêts socio-économiques et écologiques du moment, une connaissance des aires de distributions et de l'abondance relative des PFNL prioritaires.

Le projet que nous proposons ici et qui sera mené par le MINEF en collaboration avec l'Université de Yaoundé et l'Institut National de Cartographie (INC) et la FAO, vise à élaborer des cartes de distribution et à évaluer le potentiel disponible des PFNL qui auront été jugés prioritaires.

Le projet bénéficiera de l'expérience et de l'appui technique du CETELCAF/ONADEF et de l'INC pour l'élaboration des cartes de distribution géographique, du Mount Cameroun Project et de la GTZ/Projet Prunus et du Programme CARPE pour l'élaboration des méthodes d'inventaires spécifiques, les tests et la réalisation desdits inventaires.

Activités

• Identification des PFNL prioritaires et élaboration des méthodes d'inventaires spécifiques (Séminaires-Ateliers).

• Tests de terrain sur les méthodes d'inventaire élaborées.

• Validation des méthodes testées (Séminaires-Ateliers).

• Cartographie des PFNL prioritaires.

• Réalisation des inventaires.

Durée: 3 ans (janvier 2003-décembre 2005)

Budget: $EU 300,000

Bénéfices

• Des méthodes d'inventaires des PFNL prioritaires valides.

• Des cartes de distribution des PFNL prioritaires.

3 Les présentations suivantes ne sont pas inclues dans ce chapitre car elles ont résumé les résultats de l'étude présenté dans les chapitres 1 à 7: Revue et évaluation des informations disponibles sur les PFNL au Cameroun par Marie Mbolo et Amougou Mbatsogo (voir chapitre 1); Etude pilote de la chaîne de commercialisation de Gnetum spp. par Marie Mbolo et Gustave Yene Mbarga (voir chapitre 4) et Approche méthodologique pour la collecte et l'analyse des données statistiques sur les PFNL au niveau national par Marie Mbolo (voir chapitres 3.3 et 3.4).

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