FAO/SMIAR - Perspectives alimentaire No.3 - juillet 2002 p.6

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Commerce1/

Les pays en développement pourraient augmenter fortement leurs importations

Les échanges mondiaux de céréales de 2002/03 devraient porter sur un volume de 235 millions de tonnes, ce qui représente un recul d'un 1 million de tonnes par rapport aux estimations des importations de 2001/02. Ce fléchissement s’expliquerait principalement par la réduction des importations de blé et de riz, les échanges de céréales secondaires devant, quant à eux, enregistrer une légère progression. Cette diminution des échanges mondiaux de céréales serait due, pour l’essentiel, à un important recul (7,6 millions de tonnes) des importations des pays développés, dont le volume ne sera que de 57 millions de tonnes. En revanche, le volume total des importations des pays en développement va sans doute augmenter et s’établir à un niveau record d’environ 178 millions de tonnes - soit une hausse d’environ 7 millions de tonnes (ou de 4 pour cent) par rapport à la précédente campagne. La réduction probable du volume total des importations des pays développés serait due principalement à la diminution des achats de céréales du Canada et de la CE. L’augmentation des importations de céréales des pays en développement s’explique quant à elle principalement par une hausse de la demande de plusieurs pays d’Asie (Extrême-Orient) et d’Afrique australe. La réduction probable du volume total des importations des pays développés serait due principalement à la diminution des achats de céréales du Canada et de la CE. L’augmentation des importations de céréales des pays en développement s’explique quant à elle principalement par une hausse de la demande de plusieurs pays d’Asie (Extrême-Orient) et d’Afrique australe.

Les échanges mondiaux de blé et de farine de blé (en équivalent blé) en 2002/03 (juillet/juin) sont actuellement estimés à 104,5 millions de tonnes, soit une baisse d’environ un million de tonnes par rapport à 2001/02, mais aussi une légère progression par rapport aux chiffres du dernier rapport. En Asie, le volume total des importations de blé, en hausse de 2 millions de tonnes par rapport à la précédente campagne, devrait dépasser les 50 millions de tonnes. La hausse la plus importante sera sans doute enregistrée en Chine (continentale), dont la production de blé devrait accuser une très forte baisse, et dont les importations devraient par conséquent passer à 3,5 millions de tonnes (ce qui représente une augmentation de presque 2 millions de tonnes par rapport à 2001/02 et constitue le volume le plus important depuis 1996/97). La République de Corée va probablement augmenter ses achats de blé fourrager pour la deuxième année consécutive; cette céréale se trouve en effet en abondance sur tous les marchés internationaux, à un prix nettement plus concurrentiel que celui du maïs. Une reprise partielle de la production - après trois années de sécheresse - devrait en revanche permettre à la République islamique d’Iran de réduire ses importations d’environ 1 million de tonnes. Un autre gros importateur, l’Indonésie, devrait conserver le même volume d’importations que l’an dernier (4 millions de tonnes). On signale que les minotiers indonésiens ont acheté davantage de blé à l’Inde et à la Chine pour préserver leur compétitivité vis-à-vis des exportateurs de farine de blé à bas prix. Le gouvernement a par ailleurs imposé une taxe "anti-dumping" de 20 pour cent, afin d’essayer de limiter les importations en provenance d’Australie, de la CE et des Émirats arabes unis.

En Afrique, le volume total des importations de blé devrait rester identique à celui de la dernière campagne, estimé à environ 25 millions de tonnes. En Afrique du Nord, les bonnes récoltes prévues en Algérie et au Maroc devraient permettre à ces deux pays de réduire légèrement leurs importations en 2002/2003. L’Égypte - plus gros importateur de blé d'Afrique - pourrait quant à elle augmenter ses importations afin de conserver un volume suffisant de réserves, suite aux importants prélèvements effectués au cours de la dernière campagne. Les importations des pays de l’Afrique subsaharienne devraient s’élever comme l’an dernier à environ 8 millions de tonnes au total. Le volume des importations du Nigéria, le plus gros importateur de la sous-région, devrait rester identique à celui de l’an dernier (1,7 million de tonnes). Les importations de blé du Kenya pourraient enregistrer une légère hausse, le gouvernement ayant imposé une taxe de 60 pour cent sur les importations de farine de blé afin de limiter les arrivages de farine bon marché, exportée principalement par l’Égypte.

Le volume total des importations de blé de l’Amérique latine et des Caraïbes devrait également rester le même que l’an dernier. Au Mexique, une baisse de la production, conjuguée à une demande forte et continue, pourrait entraîner une augmentation des importations. Celles-ci vont sans doute rester au même niveau que l’an dernier au Brésil (6,5 millions de tonnes), dans un contexte marqué par les difficultés touchant les échanges commerciaux avec l’Argentine, qui est le principal fournisseur de blé du Brésil. En Europe, le volume global des importations de blé devrait, après la hausse subite de l’an dernier, revenir à un niveau plus normal et s’établir à environ 4 millions de tonnes (la moitié du volume de l’an dernier). Cette normalisation s’explique principalement par la perspective d’une récolte de blé exceptionnelle ainsi que par une majoration des droits de douane sur les céréales en provenance de pays autres que les fournisseurs traditionnels (essentiellement des pays d’Europe centrale et orientale). La Commission européenne vient de relever fortement les droits de douane sur le blé de qualité moyenne (de 7,82 à 13,29 euros la tonne) et de qualité médiocre (de 20,23 euros à 23,12 euros la tonne).

En ce qui concerne les exportations de blé pendant la campagne de commercialisation 2002/03, de nombreux pays qui ne comptent pas parmi les exportateurs traditionnels devraient continuer à exporter massivement. Le volume des exportations de l’Inde - en progression continue depuis quatre ans - devrait atteindre 5 millions de tonnes, chiffre qui reste inférieur à l’objectif fixé par le gouvernement. Afin de renforcer sa coopération bilatérale avec le Sri Lanka, l’Inde a annoncé en juin la fourniture à ce dernier de 300 000 tonnes de blé, assortie de l’ouverture d’un crédit d’un montant de 100 millions de dollars E.-U. Malgré une baisse probable par rapport à 2001/02, les capacités d’exportation de la Hongrie, de l’Ukraine et de la Fédération de Russie resteront importantes et suffiront en tout cas à assurer à ces pays le maintien d’une position respectable sur les marchés mondiaux au cours de cette campagne. Un accord conclu récemment entre la CE et la Hongrie permettra à celle-ci de vendre à la Communauté jusqu'à 600 000 tonnes de blé et 450 000 tonnes de maïs en franchise de droits entre juillet 2002 et 2004, qui sera en principe l’année de son adhésion à la CE. Cette dernière - un des cinq grands exportateurs de blé - devrait augmenter ses ventes après le recul brutal de l’an dernier; compte tenu de l’appréciation de l’euro par rapport au dollar, la hausse prévue du nombre de livraisons dépendra également du comportement des cours mondiaux et du calendrier des subventions à l’exportation de la CE. La CE n’a octroyé de licences d’exportation assorties de remboursements positifs pour le blé (et l’orge) du marché librequ’en mai 2002, soit au terme de la campagne de commercialisation 2001/02. L’Australie et les États-Unis pourraient quant à eux réduire leurs exportations suite à une baisse de leur production. Les exportations du Canada et l’Argentine devraient également enregistrer un léger recul.

Vue d'ensemble des importations mondiales de céréales

 BléCéréales secondairesRiz (usiné)Total
2001/022002/03
prévis.
2001/022002/03
prévis.
200220032001/022002/03
prévis.
 (.............................................................millions de tonnes..................................................)
Asie48,250,557,858,413,1 119,1 
Afrique24,524,713,216,26,4 44,1 
Amérique centrale6,46,814,214,41,7 22,2 
Amérique du Sud11,611,86,16,61,0 18,6 
Amérique du Nord2,92,86,03,40,7 9,5 
Europe11,27,48,67,41,6 21,4 
Océanie0,50,50,10,10,4 1,0 
MONDE105,3104,5105,8106,524,824,11/236,0235,1
Pays en développement80,683,669,473,821,020,3170,9177,7
Pays développés24,7 21,036,532,73,83,865,057,4
Source: FAO
1/ Très provisoire.

Les échanges mondiaux de céréales secondaires pendant la campagne de 2002/03 (juillet/juin) devraient atteindre 106,5 millions de tonnes, chiffre qui représente une hausse de 700 000 tonnes par rapport à l’an dernier, mais reste cependant inférieur de 2 millions de tonnes au volume record de 2000/01. Les importations des pays développés devraient atteindre 33 millions de tonnes, soit approximativement 4 millions de tonnes de moins que le résultat estimatif de l’an dernier, ce qui représente l’un des plus faibles volumes de ces quelques vingt dernières années. Le volume total des importations des pays en développement devrait avoisiner les 74 millions de tonnes, soit une progression de plus de 4 millions de tonnes par rapport à l’an dernier. Les échanges mondiaux de maïs devraient enregistrer la croissance la plus rapide en 2002/03 et atteindre le niveau record de 77 millions de tonnes. Cette progression de 2 millions de tonnes par rapport à la précédente campagne est due principalement à une demande accrue de la part de l’Afrique australe. Les échanges internationaux d’orge sont estimés à 17 millions de tonnes et reculent donc de 1,5 million de tonnes par rapport à l’an dernier, la principale raison étant une réduction des achats de la CE. Enfin, les importations de sorgho devraient avoisiner le volume de l’an dernier, estimé à environ 8 millions de tonnes. D’une manière générale, les échanges mondiaux des autres céréales secondaires, notamment avoine, seigle et mil, devraient également rester au même niveau que l’an dernier.

Selon les dernières prévisions, les importations de céréales secondaires des pays d’Afrique en 2002/03 devraient atteindre un total de plus de 16 millions de tonnes, ce qui représente une hausse de 3 millions de tonnes par rapport à la dernière campagne. Les importations de l’Afrique du Nord vont vraisemblablement rester au même niveau que l’an dernier; en revanche, les besoins d’importation de plusieurs pays d’Afrique australe ont fortement augmenté, une importante réduction des récoltes ayant rendu la situation des disponibilités alimentaires extrêmement critique. Les quantités disponibles de maïs blanc - principale denrée alimentaire de la sous-région - étant insuffisantes pour permettre de répondre aux besoins alimentaires minimaux, on prévoit d’importantes livraisons commerciales à des conditions spéciales à destination des pays touchés.

Le volume total des importations de céréales secondaires de l’Asie de 2002/03 pourrait être également plus important que l’an dernier. La Malaisie, la Thaïlande et la République de Corée vont vraisemblablement augmenter leurs importations, principalement pour répondre à la hausse de la demande intérieure de produits fourragers. On prévoit en Thaïlande une réduction de la récolte de maïs ainsi qu’une baisse de la production de manioc (également utilisé pour l’alimentation animale), ce qui pourrait inciter le pays à accroître ses importations de maïs de 300 000 tonnes. Une reprise partielle de la production de la République islamique d’Iran et une légère baisse de la demande intérieure de produits fourragers au Japon pourraient amener ces deux pays à réduire leurs importations de céréales secondaires. En Amérique latine et dans les Caraïbes, le niveau des importations devrait rester le même que l’an dernier dans la plupart des pays. En Europe, cependant, le total des importations de céréales secondaires de 2002/2003 devrait enregistrer une baisse de plus de un million de tonnes, suite à un accroissement des quantités disponibles dans le pays. Une baisse de la production conjuguée à une hausse de la demande devraient contraindre certains pays européens qui ne font pas partie de la CE, comme la Pologne, à augmenter cette année leurs importations de céréales fourragères. Les importations devraient également revenir à un niveau plus normal en Amérique du Nord: le Canada va probablement enregistrer une forte hausse de sa production de céréales fourragères et être par conséquent en mesure de réduire fortement ses importations de maïs.

En ce qui concerne les exportations de céréales secondaires, l’offre globale sera suffisamment importante pour répondre à la légère hausse de la demande mondiale prévue en 2002/03. Un certain nombre de pays d’Europe centrale et orientale, qui ne font pas partie des pays exportateurs traditionnels, devraient cette année réduire leurs exportations, principalement en raison de mauvaises récoltes dues au mauvais temps. Le volume des exportations de maïs de la Chine devrait avoisiner le niveau estimatif de la précédente campagne (5 millions de tonnes). Les autres grands pays exportateurs tels le Canada, la CE et les États-Unis disposent cette année de réserves plus importantes et vont sans doute augmenter leurs exportations. La hausse la plus marquée sera vraisemblablement enregistrée aux États-Unis, dont les exportations de céréales secondaires devraient atteindre un niveau inégalé depuis 1995/96. Suite à une baisse de sa production, l’Argentine pourrait en revanche être amenée à réduire considérablement ses exportations. Les exportations de céréales secondaires de l’Australie vont sans doute avoisiner le niveau de la précédente campagne.

Les échanges mondiaux de riz sont actuellement estimés à 24,8 millions de tonnes pour 2002. Ce chiffre, inférieur de quelque 400 000 tonnes aux prévisions antérieures, reste toutefois supérieur d'un million de tonnes au volume de 2001. Cette révision à la baisse s’explique principalement par les probables modifications du volume d’importation de certains pays d’Asie, en particulier la Chine continentale.

Le chiffre estimatif des importations de la Chine continentale a été réduit de moitié en 2002 et passe ainsi à 500 000 tonnes. Rien ne permet pour l’instant de penser que la Chine se prépare à effectuer d’importants achats, bien qu’elle dispose d’un contingent tarifaire qui lui permet, en vertu d’un Accord de l’OMC, d’importer jusqu'à 4 millions de tonnes de riz en bénéficiant de droits d’importation fixés à un taux préférentiel de 1 pour cent. Selon les statistiques officielles, le pays a importé 270 000 tonnes de riz en 2001.

En Indonésie, les inquiétudes suscitées par les conséquences du retour possible du phénomène El Niño ont conduit cette année les autorités à estimer les besoins d’importation à 3 millions de tonnes, soit le double du volume des importations de 2001. Le pays, dont les réserves de devises sont limitées, engage actuellement des négociations d'accord de demandes compensées pour les livraisons de riz. L’Indonésie a par ailleurs augmenté ses mesures de protection pour l’ensemble des marchandises et produits alimentaires. On ne dispose pour l’instant d’aucune information sur l’ampleur de la hausse des droits sur les importations de riz, droits qui se situaient à 30 pour cent avant le changement évoqué plus haut.

Le Bangladesh, soucieux d’enrayer la hausse des prix intérieurs, a réduit de 10 pour cent les droits sur les importations (désormais fixés à 33 pour cent). Les prévisions officielles concernant les importations de 2002 restent cependant établis à 200 000 tonnes, soit presque la moitié du volume de 2001.

Les Philippines ont en revanche autorisé des importations supplémentaires de riz (250 000 tonnes). Il s’agit apparemment d’une mesure de protection contre une éventuelle chute de production en cas de conditions météorologiques défavorables dans les mois à venir. Les importations sont estimées à 700 000 tonnes pour toute l’année, contre 850 000 tonnes en 2001.

Les chiffres relatifs aux importations de riz des pays d’Afrique ont été revus à la baisse de 100 000 tonnes depuis le dernier rapport, compte tenu de la diminution prévue des livraisons à destination du Ghana, du Cameroun et des Comores.

Les producteurs de riz du Brésil craignent que le prix exceptionnellement bas des exportations des États-Unis ne provoque une flambée des importations en 2002, cela malgré la faiblesse relative de la monnaie nationale. On a donc proposé de relever à 20-24 pour cent (quasiment le double du taux en vigueur) le tarif extérieur du MERCOSUR. Le Mexique a également pris des mesures et imposé récemment des droits antidumping sur le riz en provenance des États-Unis, ce qui a entraîné une hausse (de 2 à 10 pour cent) des droits consolidés de l’ALENA. La CE a par ailleurs communiqué officiellement à l’OMC sa proposition de relever de 100 pour cent les droits de douane sur les importations de riz en provenance des États-Unis, mesure qui intervient dans le cadre du litige transatlantique sur le dossier de l’acier.

En ce qui concerne les exportations, la contraction des échanges mondiaux s’explique en grande partie par la réduction prévue des exportations du Viet Nam. Une intense concurrence des prix, conjuguée à une diminution des réserves intérieures, ont incité le gouvernement à fixer l’objectif en matière d’exportation à 3 millions de tonnes (soit une réduction globale de 800 000 tonnes), ce qui représenterait un volume inférieur de quelque 500 000 tonnes à celui de 2001. Un recul très marqué des ventes de riz non basmati a également entraîné une révision à la baisse (100 000 tonnes) du volume estimatif des exportations du Pakistan: ramené à 1,4 million de tonnes, ce niveau est nettement inférieur aux 2,3 millions de tonnes expédiées l’an dernier. Selon les dernières estimations, les exportations de la Chine continentale devraient atteindre 1,5 million de tonnes (les dernières estimations avançaient le chiffre de 2 millions de tonnes), soit 350 000 tonnes de moins qu’en 2001. Les capacités d’exportation du pays ont, semble-t-il, subi le contrecoup des baisses de production enregistrées ces dernières années. Les exportations de la Thaïlande devraient en revanche atteindre le niveau record de 7,6 millions de tonnes en 2002, malgré le niveau relativement élevé des prix intérieurs dû aux mesures interventionnistes du gouvernement.

L’Inde devrait accroître considérablement ses exportations de riz en 2002. Compte tenu du prix de vente relativement peu élevé du riz destiné à l’exportation provenant des stocks de la FCI, les dernières prévisions annoncent un volume de 4,2 millions de tonnes, soit une augmentation de 700 000 tonnes par rapport au chiffre du dernier rapport et de 2,5 millions de tonnes par rapport au volume de l’an dernier. L’engorgement du trafic portuaire, conjugué à des problèmes de fret, occasionne cependant des retards dans les livraisons. Depuis la publication du dernier rapport, une série de nouvelles mesures ont été prises pour réglementer la vente des stocks de la FCI à l’intérieur du pays. En premier lieu, la FCI a relevé son prix de vente aux exportateurs de 150 roupies (3 dollars E.-U.) à partir du 1er août; elle doit ensuite s’assurer de la compatibilité de sa politique en matière de subventionnements céréaliers avec les règles de l’OMC. D’autres mesures destinées à stimuler les exportations, notamment les accords de contrepartie et l’aide alimentaire, sont actuellement à l’étude.

Les prévisions concernant les exportations sont également modifiées au Myanmar. Grâce à d'abondantes réserves de riz, ce pays a pu, malgré la hausse officielle des prix à l'exportation, porter son volume d'exportations à 800 000 tonnes (le plus haut niveau depuis dix ans). Le volume des importations subventionnées de riz en provenance de la province chinoise de Taïwan (qui avait été déterminé avant son entrée dans l’OMC) a été porté à 90 000 tonnes. Les prévisions sont également revues à la hausse pour les États-Unis pour répondre à la hausse des droits sur l’acier et aux ventes (alléguées) de riz à bas prix. L’instabilité économique qui règne en Argentine permet de penser que les exportations ne devraient pas dépasser 300 000 tonnes, ce qui est le niveau le plus bas de ces sept dernières années.


1. Les échanges mondiaux de blé et de céréales secondaires sont estimés sur la base des importations effectuées au 30 juin de la campagne commerciale juillet/juin. Des achats de fin de campagne peuvent être inclus dans les statistiques de la campagne à venir si les livraisons ont lieu après le 30 juin. En général, les exportations et les importations sont calculées sur les estimations des expéditions et livraisons effectuées pendant la campagne juillet/juin: compte tenu du délai entre le départ et l'arrivée des expéditions, il se peut que les chiffres ne coïncident pas pour une année donnée. 2/ La prochaine campagne de commercialisation du riz commencera en janvier 2001.


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