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QUELQUES ASPECTS DE LA CONSERVATION DES RESSOURCES GENETIQUES DES ESPECES FORESTIERES INDIGENES DE VALEUR COMMERCIALE COURANTE AU VENEZUELA 1

par

H. FinoletG.H. Melchior
Instituto de Silvicultura de la Facultad de Ciencias ForestalesInstitut für Forstgenetik und Forstplanzenzüchtung
Universidad de los AndesSiekerlandsstrasse 2
Apartado 305207 Schmalenbeck über Ahrensburg
MéridaGermany F.R.
Venezuela 

1. INTRODUCTION

De pair avec les autres pays qui cherchent à développer leur sylviculture et leur économie forestière, le Venezuela vient de prendre, pour la première fois, des dispositions dans cette voie. Celles-ci se traduisent par une exploitation sur une grande échelle qui vise à satisfaire les besoins en produits du bois d'une population croissante et à répondre aux exigences d'une agriculture en expansion qui réclame constamment plus de terres. Pour donner une idée de la situation, on peut citer l'exemple des empiétements sur la région Sur del Lago. Il y a 17 ans seulement, “la forêt recouvrait la majeure partie de cette région” (superficie totale 642 375 ha). Avec la construction de la grande route panaméricaine, la surface boisée s'est trouvée réduite à quelque 80 000 ha, dont 15 000 ha seulement sont actuellement recouverts de forêts d'un intérêt commercial quelconque (Corrales et al., 1967). Et cela n'est malheureusement qu'un exemple parmi des douzaines d'autres. On comprend que la préoccupation de l'Etat à l'égard d'une telle situation, courante et toujours actuelle, soit justifiée. Le gouvernement a donc proposé “de prendre des décisions concrètes et énergiques en ce qui concerne la politique forestière du pays et d'établir des programmes permettant a) d'assurer à long terme le développement ininterrompu des ressources forestières et de reboiser les forêts qui ont été exploitées à fond, dégarnies ou détruites, et b) de préserver les forêts existantes et de les administrer d'une manière plus rationnelle, cela étant l'unique moyen pour le Venezuela d'éviter à l'avenir d'avoir à affronter des difficultés d'approvisionnement en produits forestiers, qui pourraient le transformer en pays importateur de bois.” (MAC 2 1968, p. 53).

L'expérience acquise précédemment indique cependant qu'il n'est guère possible de conserver toutes les forêts, et nous somme amenés par conséquent à proposer un programme qui ne comporte que la conservation des ressources génétiques forestières des espèces originaires du Venezuela.

1 Extrait d'une communication présentée au “Seminario Avanzado de Genética Agrícola para América Latina” (Séminaire avancé sur la génétique agricole en Amérique latine), tenu à Maracay, Venezuela, 19–29 octobre 1969. Cet article est une version condensée d'une publication parue précédemment dans la Revista Forestal Venezolana 1970, vol. VIII, nos 19/20.

2 Ministerio de Agricultura y Cría (Ministère de l'Agriculture et du cheptel (MAC)).

II. LES ESPECES FORESTIERES LES PLUS PRECIEUSES DU VENEZUELA ET LEUR REPARTITION NATURELLE

Le volume exploité d'une espèce est toujours considéré un bon critère pour sa valeur commerciale. Le fractionnement de la production d'après les régions productrices permet de se faire une idée de la répartition naturelle, dont on trouve par ailleurs une illustration approximative dans “The Forest Atlas of Venezuela” (MAC 1961). En l'absence de données plus récentes, nous avons établi les évaluations figurant dans le présent exposé d'après les chiffres représentant le bois exploité dans les années 1963/65. On peut valablement alléguer, toutefois, que le rang relatif qu'occupent les différentes espèces exploitées n'a pas varié, bien que le volume total du bois coupé soit passé de 319 000 m3 en 1963 à 476 000 m3 en 1967 (MAC, 1968, p. 266).

Les renseignements que nous présentons sont tirés des données officielles du MAC publiées dans Forestry Bulletins 3 et 4 (1963), 5 et 6 (1964) et 8 et 9 (1966). Et c'est à partir des chiffres fournis par le MAC que nous avons calculé les quantités moyennes de bois exploité par Etat et par espèce. Ces quantités figurent dans le Tableau 1. Les lignes horizontales, au bas du tableau indiquent l'importance de chaque espèce: les espèces de feuillus à bois léger, Anacardium excelsum et Bombacopsis quinata figurent en tête; elles sont suivies par les feuillus précieux Tabebuia rosa, Swietenia macrophylla et Cedrela spp., suivies à leur tour par Pithecellobium saman (à bois dur), Hura crepitans (à bois tendre), Cordia alliodora (bois dur précieux) et Erisoma uncinatum. Les autres espèces comptent pour moins de 2,5 pour cent de la coupe dans les trois années indiquées.

Dans les colonnes verticales du même tableau figurent les Etats et les districts administratifs du MAC qui produisent le plus de bois. Le district des Llanos occidentales vient en tête, suivi, dans l'ordre, des districts oriental, occidental, centre-occidental et central. Les Etats de Barinas et de Portuguesa ont fourni 66 pour cent environ de la moyenne des coupes totales des trois années.

III. OBJECTIFS DE LA CONSERVATION DES RESSOURCES GENETIQUES

La sauvegarde des ressources génétiques forestières a pour but de préserver la diversité des espèces, tant celles d'intérêt commercial actuel que celles en puissance de le devenir, dans l'intérêt des générations futures. L'emploi des ressources génétiques dans les travaux de sélection n'implique pas uniquement la protection de quelques spécimens, mais il doit viser à ce que soit conservé la plus grande diversité génétique possible d'une espèce. Il est à déplorer qu'un grand nombre d'espèces forestières indigènes ayant une valeur commerciale aient déjà perdu beaucoup de cette diversité. Dans l'Etat de Zulia, par exemple, les Bulnesia arborea, Aspidosperma spp., Tabebuia spp. et Bombacopsis quinata sont des espèces qui seront pratiquement perdues pour les générations à venir, à moins que des mesures efficaces ne soient prises d'urgence pour les préserver.

IV. POSSIBILITES DE CONSERVATION DES RESSOURCES GENETIQUES FORESTIERES

L'Institut de sylviculture de la Faculté des sciences forestières de Mérida ne peut mettre en pratique la conservation génétique qu'à une échelle réduite dans les petites forêts naturelles d'essais dont il dispose. Il peut néanmoins, du fait qu'il est averti et responsable de la situation en la matière, attirer l'attention du Bureau chargé du renouvellement des ressources naturelles (Bureau of Renewable Natural Resources) du MAC sur le besoin urgent d'établir des zones destinées à la conservation génétique des espèces forestières dans les terres appartenant au gouvernement. Ces zones pourraient comprendre, par exemple:

  1. des parcs nationaux*

  2. des réserves forestières*

  3. des réserves botaniques

  4. des banques de clones

  5. des banques de semences.

a. Parcs nationaux. La législation actuelle (Forestry and Water Law, chapitre 1, articles 10 à 12) prévoit des mesures satisfaisantes pour la conservation des ressources génétiques forestières. L'article 10 stipule: “Toutes les zones dont la flore et la faune d'importance nationale le justifient seront déclarées Parcs nationaux”. Il nous semble que la conservation génétique des espèces forestières de valeur commerciale est comprise dans cet article. L'affectation courante de régions forestières à des exploitations agricoles revêt ce problème d'un caractère encore plus urgent. Toutefois, la physionomie de la majeure partie des parcs nationaux existants ne correspond pas aux zones de répartition les plus importantes d'espèces forestières d'une grande valeur commerciale.

b. Réserves forestières. D'après la loi, ces réserves ont pour but principal “d'assurer l'approvisionnement continu de l'industrie nationale en matière première” (art. 54). Cela ne garantit nullement la conservation des espèces forestières indigènes, vu que les besoins d'un approvisionnement continu en bois peuvent être comblés par la coupe des forêts naturelles et par la création de nouvelles plantations d'espèces exotiques, comme Tectonia grandis, Pinus caribaea, Gmelina arborea, Eucalyptus spp., etc. Il est donc indispensable que dans chaque type de forêt et dans toutes les forêts, des secteurs de réserve soient délimités pour être aménagés rationnellement en appliquant les techniques sylvicoles pouvant assurer la régénération naturelle spontanée ou dirigée des espèces en question (Finol, 1963, 1968; Petit, 1963).

Une autre possibilité serait de délimiter des secteurs dans les forêts types pour servir exclusivement de réserves botaniques. Ces réserves seraient gardées intactes; tout au plus, pourraient-elles être soumises à une exploitation prudente selon les règles consacrées par l'usage, de manière à garantir la perpetuité des espèces d'une valeur commerciale actuelle ou potentielle, qu'on souhaite conserver.

c. Réserves botaniques. Il est indispensable que le MAC étudie les possibilités d'établir de petites réserves botaniques pour garantir la conservation de la variété des espèces forestières indigènes d'une valeur commerciale présente ou future, dans les régions forestières du pays qui ne sont pas protégées par décret, les déclarant parcs nationaux ou réserves forestières, et particulièrement dans les régions sujettes à de fortes demandes de terres pour l'agriculture et l'élevage du bétail.

Il n'y a pas de règle établie pour la détermination des dimensions optimales des zones consacrées à la conservation des gènes. Toutefois, les connaissances qu'on a de la composition et de la structure de quelques forêts vierges du Venezuela indiquent que l'affectation de 100 ha de chaque type de forêt et de chacune des zones vives du pays (comme le MAC les a décrites) suffirait à satisfaire les besoins de la conservation génétique.

d. Banques de clones. En dehors des trois moyens de conservation génétique précités, on pourrait profiter des possibilités qu'offre la reproduction végétative applicable à de nombreuses espèces forestières feuillues tropicales. Une banque de clones est supposée posséder un certain nombre de clones de chaque espèce qui présente une valeur commerciale, provenant de chaque forêt type et de chaque zone vive. Ces clones doivent bien représenter l'origine dont ils sont issus et leur nombre doit être fonction de l'étendue de la surface qu'occupe le peuplement de cette origine et de son homogénéité. Chaque clone reproductible par boutures ou par greffage doit être représenté par 2 ou 4 ramées.

e. Banques de semences. Le moyen le plus couramment employé pour la conservation des essences forestières en vue d'en améliorer génétiquement l'espèce à l'avenir consiste à emmagasiner des semences de sujets individuels, de variétés et de populations d'une valeur commerciale courante ou potentielle dans des conditions qui assurent la viabilité du matériel héréditaire (germen) pendant plusieurs années.

D'une manière générale, les semences d'espèces de la famille des pinacées, stockées à basse température et dans des conditions adéquates d'humidité, accusent une longévité élevée. D'autre part, les conditions optimales de stockage de la plupart des angiospermes ne sont pas encore connues: le pouvoir germinatif chez ces espèces diminue en effet au bout de quelques mois. Pour cette raison, les recherches dans ce domaine s'imposent de façon urgente.

1 La loi forestière (Forestry Law) contient des clauses législatives concernant les parcs nationaux et les réserves forestières.

V. EVALUATION DES METHODES DECRITES

Les trois premières méthodes de conservation in situ des ressources génétiques - parcs nationaux, réserves forestières et réserves botaniques - supposent toutes une condition préalable qui consiste dans la sélection de zones choisies dotées de la gamme génétique la plus étendue possible des espèces en question. D'autre part, les deux dernières de ces méthodes, à savoir les banques de clones et les banques de semences, ne nécessitent pas la délimitation de zones représentant les espèces ou une sélection individuelle. Le matériel recueilli, collecté au hasard, comprendra un éventail qui représente le spectre génétique de chacune des espèces en question.

La mise en place et l'aménagement de vastes réserves forestières représentent la méthode la plus proche de la méthode optimale de conservation. Toutefois, du fait que certaines espèces sont menacées d'extinction par suite de la poussée qu'exerce l'exploitation agricole (particulièrement dans la région des Llanos occidentales), il est recommandé que toutes les méthodes énumérées soient mises en application pour assurer la conservation des ressources génétiques forestières du Venezuela.

Etant donné que les peuplements forestiers sont en voie de développement constant, la régénération naturelle spontanée ne constitue pas, à elle seule (Finol, 1963; Petit, 1963) une garantie contre la disparition des espèces commerciales abritées dans les parcs nationaux et les réserves botaniques; cette régénération ne serait efficace que dans les zones de conservation établies dans les forêts en plein developpement.

Et pour cette raison, nous insistons pour que la politique forestière nationale en matière de conservation soit axée sur l'établissement de réserves forestières rationnellement aménagées. Ces réserves doivent faire l'objet d'une protection efficace, vu qu'elles constituent la population fondamentale des banques de clones et de semences. Ces deux derniers moyens de conservation des ressources génétiques forestières sont ceux qui subissent le plus l'influence de l'homme; ils présentent de ce fait quelques désavantages: en premier lieu, la quantité et/ou la qualité du matériel que ces banques recueillent ne peuvent être entièrement représentatives; par ailleurs, la variabilité que représente ce matériel pourrait ne pas être suffisamment étendue pour répondre aux programmes futurs d'amélioration génétique. En d'autres termes, les critères sur lesquels se base la sélection en question pourraient s'avérer différents de ceux qu'exigera la situation à l'avenir.

Il est essentiel que ce grave danger soit prévu bien à l'avance. Les généticiens orientent leurs efforts vers l'accroissement du rendement en volume de bois marchand et vers l'amélioration des propriétés du bois dans des conditions d'environnement variées. Cet état de choses rend indispensable la conservation, dès le début, de la gamme de variabilité la plus étendue possible d'une espèce. Si ce principe est respecté tout au début, la mise en oeuvre de ces deux moyens de conservation offrira des avantages marquants, vu que les banques de clones et les banques de semences ne nécessitent que peu d'espace pour l'exercice de leur activité et qu'elles sont, de plus, d'une administration et d'un contrôle faciles.

VI. RESUME

Les travaux futurs en matière d'amélioration génétique des espèces forestières de valeur commerciale doivent avoir pour base une vaste gamme de variabilité dans chacune des espèces considérées. La conservation des ressources génétiques des espèces indigènes peut être assurée par les parcs nationaux, les réserves forestières et les réserves botaniques, pourvu que certaines conditions soient remplies. Le moyen le plus économique et le plus sûr qui permette d'assurer la conservation génétique consiste en la création de banques de clones et de banques de semences pour chacune des espèces importantes de chaque type de forêt et de chaque zone vive du pays.

VII. RECOMMANDATIONS

Plus de la moitié des forêts du monde se trouvent dans les régions tropicales et subtropicales; il est probable que les surfaces qu'elles couvrent tendent à diminuer pour les raisons suivantes:

  1. le déboisement planifié de vastes régions afin de satisfaire aux besoins d'exploitations agricoles;

  2. l'exploitation irrationnelle des forêts;

  3. les changements de culture;

  4. les incendies de forêts.

Il ressort de ce qui précède qu'à l'avenir on aura moins d'étendues que par le passé pour la production du bois et de ses produits. Par ailleurs, des quantités relativement plus grandes de bois de qualité supérieure devront être produites pour satisfaire aux besions d'une population en croissance constante. De plus, quelques espèces sont menacées d'extinction ou de voir la variabilité naturelle qui leur est propre risquer d'être considérablement réduite, ce qui veut dire que ces espèces seront perdues pour les travaux d'amélioration génétiques dans l'avenir. Toutes ces considérations nous ont amenés à la formulation des recommandations suivantes:

  1. Des peuplements forestiers devraient être réservés sur le plan national et/ou sur le plan international et affectés à la conservation des ressources génétiques forestières. Cela peut se faire de plusieurs manières:

    1. certaines zones couvertes d'espèces forestières d'une valeur commerciale présente ou future devraient être déclarées parcs nationaux;

    2. des surfaces appropriées pouvant représenter chaque zone vive et chaque forêt type devraient être réservées pour servir de “peuplements porte-graines” pour les espèces de valeur commerciale (comme réserves au Venezuela);

    3. des réserves botaniques devraient être créées là où la pression exercée par l'agriculture est très forte et là où les forêts naturelles ont pratiquement disparu (par exemple, les forêts xérophiles de haute futaie de l'Etat de Zulia, riches en espèces à bois dur);

    4. des banques de clones devraient être créées pour les espèces forestières de valeur commerciale représentant chaque zone vive et chaque type de forêt;

    5. des banques de semences nationales et/ou internationales devraient être créées pour être utilisées conjointement par les pays intéressés par la conservation d'une même espèce forestière.

  2. De recherches devraient être effectuées sur la viabilité des semences des espèces forestières tropicales - les angiospermes en particulier - sous diverses conditions de stockage.

  3. Le procédé de certification des semences devrait être introduit; l'origine des semences serait indiquée tant pour l'utilisation expérimentale que pour l'usage commercial.

  4. Les recommandations énumérées ci-dessus devraient constituer, en ce qui concerne le Venezuela, le minimum à appliquer dans le cas des espèces figurant au tableau 1.

VIII. REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES

Corrales, J.A., Soler R., Morales, E., et Gonzalez, M. Catastro rural de la zona sur del Lago de Maracaibo. Bol. For. No. 10, 51–67, MAC Caracas, 1967.

Finol, U.H.: Ensayos preliminares para lograr el establecimiento de la regeneración natural de unas especies comerciales en el bosque “El Caimital”. El Instituto de Silvicultura y sus Actividades de Investigación. Cuarta Semana de Conservación de los Recursos Naturales Renovables, Universidad de Los Andes, 118–124, Mérida 1963.

Finol, U.H.: Ensayos preliminares para lograr el establecimiento de la regeneración natural de unas especies comerciales en el bosque “El Caimital”. Primer seminario sobre el Manejo de los Bosques Tropicales. Soc. Ven. Ing. For. Caracas 1968 a.

Finol, U.H.: Posibilidades del manejo silvicultural para las Reservas Forestales de la Región Occidental. Primer Seminario sobre el Manejo de los Bosques Tropicales. Soc. Ven. Ing. For. Caracas 1968 b.

Ley Forestal de Suelos y Aguas. Caracas, Marzo de 1966.

Ministerio de Agricultura y Cría: Atlas Forestal de Venezuela, Caracas 1961.

Ministerio de Agricultura y Cría: Memoria y Cuenta 67, Caracas 1968.

Ministerio de Agricultura y Cría: Mapa ecológico de la República de Venezuela.

Petit, P.M.: Resultados preliminares de unos estudios sobre la regeneración natural espontánea en el bosque ‘El Caimital’. El Instituto de Silvicultura y sus actividades de Investigación. Cuarta Semana de Conservación de los Recursos Naturales Renovables, Universidad de Los Andes, 105 117, Mérida, 1963.

Wadsworth, F.: Sitios para investigación silvicultural en Venezuela. Dep. de Manejo de los Bosques, Centro de Estudios de Postgrado, Facultad de Ciencias Forestales. Mérida, Venezuela, 1969.

Tableau 1. EXPLOITATION ANNUELLE MOYENNE (en m3) DES ESPECES FORESTIERES DE VALEUR COMMERCIALE DANS LES DIFFERENTES REGIONS DU VENEZUELA EN 1963/1965

EtatTabebuia rosea
(“Apamate”)
Swietenia macrophylla
(Acajou)
Cedrelaspp.
(Cèdre)
Cordia alliodora
(“Pardillo”)
Cybistax donnelsmithii
(“Primavera”)
Cariniana pyriformis
(“Bacu”)
Anacardium excelsum
(“Mijao”)
Bombacopsis quinata
(“Saqui-saqui”)
Pithecellobium saman
(“Samán”)
Hura crepitans
(“Jabillo”)
Erisona uncinatum
(“Murcillo”)
Piratineraspp.
(“Charo”)
Hymenea courbaril
(“Algarrobo”)
Aspidosperma polyneuron
(“Carreto”)
Moyenne annuelle par EtatClassement relatif
RégionEtat
Sucre1 56221523          1 719Orientale17
Monagas9 972-17260     67  205 84 7
Bolivar-    553513 1185 156   13 12 339 2 563 33 729 3
TD Amacuro  10352          362 20
Miranda5 51245189177  1 576 22 727    11 236 6
Aragua1126886121    428319    1 809Centrale 516
Guárico436-  294-     1 96831309    3 038 13
Anzoátegui130-  19-     25 291    465 19
Carabobo8812025655   20444121 32  1 136Centre-occidentale18
Falcón1 546121401506   5071 299895 1 868  7 143410
Lara54447859625  291726726160 220  3 040 14
Yaracuy1 2258034524  2281 3051 3501 809 1 69521638 226 8
Apure6091 025397491   2 825 2 170    7 517Llanos occident.9
Barinas5 43711 91311 4245 396  51 24932 8784 8376 280 4 644  134 05811
Cojedes4 44211 040336-  369212 73282 143  19 732 4
Portuguesa6 75812 3035 32448  33 35521 33114 3372 668 655  96 779 2
Zulia110841 819- 2 6411566 6641202 108  8021 81716 321Occidentale5
Trujillo43-632165  1 012  5    1 857315
Táchira8497821032  1 341770 2 467    5 747 11
Mérida2-650635  1 8562 324 68  3 537 12
Moyenne annuelle par espèce39 33737 76825 32421 0165 1562 64191 10069 94259322 80212 3399 3253 5721 980367 935  
Classement relatif3ème4ème6ème8ème11ème13ème1ère2ème5ème7ème9ème10ème12ème14ème   

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