La collecte, le traitement et la dissémination de données sur l'utilisation et l'intérêt économique de la faune sauvage ont toujours été parmi les activités de base du Département des forêts de la FAO. Les initiatives intéressant l'Afrique ont été encouragées et appuyées au cours de nombreuses sessions du Groupe de travail sur l'aménagement de la faune sauvage et des parcs nationaux de la Commission des forêts et de la faune sauvage pour l'Afrique. C'est à la suite de ces débats que la FAO a demandé à S.S. Ajayi de rédiger le document intitulé Utilization of Forest Wildlife in West Africa qui a été achevé en 1979.

En 1986, E.O.A. Asibey a préparé l'exposé intitulé Wildlife and Food Security qui a servi de base à l'allocution principale qu'il a prononcée au symposium international: Gestion de la faune sauvage en Afrique subsaharienne tenue au Zimbabwe (Harare 1987) avec l'appui technique de la FAO.

La présenté étude se proposait initialement de réviser l'exposé d'Asibey en vue de sa publication. Cependant, un examen récent a mis en évidence la nécessité d'actualiser un grand nombre de données. En outre l'exposé se fondait sur des informations qui, provenant de sources disséminées dans diverses parties du monde, ne s'appliquaient pas toujours à la situation africaine. Il devint alors nécessaire de rédiger un texte entièrement neuf qui mettrait l'accent sur la contribution potentielle de la faune sauvage à la sécurité alimentaire en Afrique.

La FAO remercie Yaa Ntiamoa-Baidu, l'auteur de la présente étude, pour ses efforts dont l'aboutissement est un ouvrage bien documenté et informatif. La Division des ressources forestières de la FAO, Rome, Italie et le Bureau régional de la FAO pour l'Afrique, Accra, Ghana, invitent les lecteurs à présenter leurs observations et suggestions pour la mise à jour éventuelle de ce document.

Jean Clément
Directeur
Division des ressources forestières
Département des forêts

Je tiens à exprimer mes remerciements sincères à l'Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture pour m'avoir fourni l'occasion de donner corps aux idées exposées dans cette étude. Mes vifs remerciements vont à El Hadji Sène, chef, FORC, Département des forêts, FAO, Rome et à C. de Greling, FAO, Rome, pour le précieux appui et l'encouragement qu'ils m'ont donnés pendant la préparation de la présente étude, en particulier pendant les deux semaines passées à la bibliothèque de la FAO.

Je suis particulièrement reconnaissante à El Hadji Sène pour avoir facilité mon accès à la documentation spécialisée de la FAO, notamment en matière de sécurité alimentaire. Un remerciement spécial va à mon mari et collègue Chris Gordon pour sa précieuse assistance dans la recherche des textes nécessaires et la mise au point des figures. Enfin, je voudrais exprimer ma gratitude à Emmanuel Asibey, ancien administrateur en chef de la Commission des forêts du Ghana, qui m'a introduite dans ce domaine d'étude et m'a encouragée à accepter le présent mandat.