Département économique et social

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 perspectives alimentaires
No. 2 Rome, juin 2004

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faits saillants

DONNÉES DE BASE SUR LA SITUATION CÉRÉALIÈRE MONDIALE

Situation de l’offre et de la demande des céréales

La Chine mettra-t-elle en péril les marchés céréaliers mondiaux en 2004/05?

Blé

L'élargissement de l'UE et les estimations de la FAO concernant le commerce de céréales

Céréales secondaires

Riz

Taux de fret maritime

Manioc

Viande et produits carnés

Lait et produits laitiers

Graines oléagineuses, huiles et tourteaux

Légumineuses

ANNEXE STATISTIQUE

NOTE SUR LES STATISTIQUES

L'élargissement de l'UE et les estimations de la FAO concernant le commerce de céréales

Le 1er mai 2004, dix nouveaux pays sont entrés dans l'Union européenne (UE): République tchèque, Chypre, Estonie, Hongrie, Lettonie, Lituanie, Pologne, Malte, Slovaquie et Slovénie. L'UE est généralement considérée comme une seule entité aux fins de comptabilisation des échanges (c'est-à-dire que l'on ne tient pas compte des flux commerciaux entre chacun de ses membres). Par conséquent, à compter de la campagne de commercialisation 2004/05, les prévisions concernant le commerce de céréales indiquées dans "Perspectives de l'alimentation" ne comprendront pas les échanges internes entre les 25 États Membres de l'UE. Ainsi, les données commerciales pour l'UE (ainsi que pour l'Europe, le groupe des pays développés et le commerce mondial total) ne seront pas tout à fait comparables avec celles de 2003/04 (et des campagnes antérieures), lorsque seuls les échanges internes entre les 15 États Membres de l'UE étaient exclus.

Sur le plan statistique, l'élargissement de l'UE se traduit par une diminution des échanges de l'UE avec le reste du monde, du fait que les dix nouveaux pays membres sont désormais compris dans la catégorie "UE" et non dans la catégorie "reste du monde". Cette remarque est également valable au niveau mondial et régional. Par exemple, le commerce mondial de blé en 2004/05 devrait atteindre 98 millions de tonnes, mais si l'on incluait les 15 pays membres de l'UE au lieu des 25 pays membres de l'UE, le commerce mondial semblerait plus important, se chiffrant à 99 millions de tonnes. L'écart représente les échanges entre les dix nouveaux membres plus les échanges de chacun de ces pays avec les 15 États Membres de l'UE, qui forment une entité unique.

Le commerce de céréales entre les 15 pays de l'UE et les nouveaux membres porte principalement sur le blé, l'orge, le maïs et des volumes limités de seigle et d'avoine. Parmi les nouveaux membres, la Hongrie, la Pologne et la République tchèque sont grands producteurs et exportateurs de blé, de maïs et d'orge. Ces dernières années, tant le volume de blé échangé entre les 10 nouveaux pays membres de l'UE que le volume échangé entre eux et les 15 pays de l'UE ont été de l'ordre de 1,3 million de tonnes par an. Pour ce qui est du maïs et de l'orge, ce volume a avoisiné un million de tonnes et 400 000 tonnes respectivement (graphique 1). Au total, les exportations annuelles de céréales des 15 pays de l'UE vers les 10 nouveaux membres se sont élevées à près de 500 000 tonnes (blé et orge principalement). De même, les exportations annuelles de céréales des nouveaux États Membres de l'UE vers les 15 pays de l'UE ont avoisiné un million de tonnes.

Pour faciliter la comparaison entre les prévisions concernant le commerce de céréales dans les 25 pays de l'UE pour 2004/05 et les années précédentes, des estimations approximatives concernant les exportations des 25 pays de l'UE vers le reste du monde et les importations des 25 pays de l'UE en provenance du reste du monde sont fournies. Comme le montre le graphique 2, les exportations de blé des 25 pays de l'UE en 2004/05 devraient être supérieures à la moyenne des cinq dernières années; les exportations d'orge à destination de pays autres que les 25 pays de l'UE devraient toutefois chuter fortement tandis que pour les autres céréales, elles accusent un léger recul. S'agissant des importations des 25 pays de l'UE en provenance du reste du monde, il ressort des indications actuelles que les importations de blé baisseront considérablement en 2004/05, comme le montre le graphique 3. Cette baisse est due essentiellement au net redressement de la production de blé dans l'UE après les mauvaises récoltes de l'an dernier. Pour ce qui est des autres céréales, les importations ne devraient guère enregistrer de variations, celles d'orge étant en baisse et celles de maïs en hausse.

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Exonération

©FAO, 2004