FAO banner 
SMIAR

SAHEL : SITUATION MÉTÉOROLOGIQUE ET ÉTAT DES CULTURES

Système Mondial d'Information et d'Alerte Rapide
Rapport No 4 - 22 septembre 2004

 DE MEILLEURES PLUIES EN JUILLET ONT FAVORISÉ LE DÉVELOPPEMENT DES CULTURES ET DES PÂTURAGES MAIS LES PERSPECTIVES DE RECOLTE SE DÉTÉRIORENT, LES CRIQUETS PÈLERINS ENVAHISSANT LE SAHEL

Carte sensible du Sahel

RESUME

Suite aux pluies insuffisantes et erratiques qui ont retardé les semis dans plusieurs pays en juin, la pluviométrie s’est améliorée de manière significative depuis le mois de juillet. Les pluies sont restées généralement régulières et bien réparties en août et début septembre dans la plupart des zones de production agricole du Burkina Faso, Gambie, Guinée-Bissau, Mali, Mauritanie, Niger et Sénégal, où le développement des cultures est satisfaisant. Avec les premières pluies enregistrées à la mi-juillet, le Cap-Vert est le seul pays où les pluies sont restées insuffisantes et où les rendements potentiels pourraient être affectés. Compte tenu des bonnes conditions pluviométriques observées dans le Sahel en août et début septembre, des récoltes supérieures à la moyenne sont attendues, mais la menace acridienne continue de peser sur la production agricole.

Une reproduction à grande échelle des criquets pèlerins est en cours dans la zone sahélienne du Mali, Mauritanie, Niger, Sénégal et Burkina Faso alors qu’au Tchad une reproduction plus réduite se développe. De nombreuses bandes larvaires se sont formées en août et début septembre au Cap-Vert. Sur les trois à quatre millions d’hectares infestés dans le Sahel, quelques trois cent mille hectares ont été traités jusqu’ici. Le nombre d’essaims devrait augmenter de manière significative en septembre et octobre dans les zones infestées. Le niveau des traitements devrait augmenter sensiblement compte tenu du renforcement des moyens de traitement aérien dans les pays infestés. Toutefois, les traitements devront être intensifiés pour prévenir une détérioration de la situation.

La réunion annuelle du CILSS sur les perspectives de récoltes dans le Sahel tenue en début septembre, a estimé que la production céréalière 2004 pourrait être proche de la bonne récolte de l’année passée si le régime pluviométrique actuel se maintient jusqu’en octobre et ce en l’absence de dégâts importants des criquets pèlerins sur les cultures. Cependant, la réunion a estimé que plus de 25 pour cent de la production céréalière du Sahel pourraient être perdus en cas d’infestations généralisées. Bien que la FAO anticipe des pertes plus faibles au niveau régional, il n’en demeure pas moins que l’impact du péril acridien sur la sécurité alimentaire des populations pourrait être localement sévère dans quelques pays, particulièrement au Mali, Mauritanie, Niger et Sénégal. En Mauritanie, le pays le plus affecté, la population rurale est devenue très vulnérable aux crises alimentaires après plusieurs années de sécheresse.

SITUATION PAR PAYS

 

BURKINA FASO  CAP VERT  GAMBIE  GUINEE BISSAU 
MALI  MAURITANIE  NIGER  SENEGAL  TCHAD

Undisplayed Graphic

BURKINA FASO :

Les perspectives de récoltes sont bonnes suite aux pluies généralement supérieures à la normale. A la suite des pluies faibles et erratiques du début de la saison culturale, la pluviométrie a augmenté de manière significative depuis le mois de juillet dans tout le pays et est restée bien répartie et supérieure à la normale en août et début septembre. Les réserves hydriques du sol sont toujours suffisantes pour le développement des cultures céréalières. Avec ces bonnes conditions culturales, le mil et le sorgho qui sont en général aux stades d’épiaison et début maturation, se développent de manière satisfaisante. Une bonne production est attendue au niveau national.

En août, quelques essaims de criquets adultes ont atteint le nord du pays, où des éclosions et des bandes larvaires ont été observées. Quelques 400 hectares ont été traités jusqu’ici. Bien que les criquets pèlerins pourraient localement causer des dégâts importants aux cultures et pâturages dans le nord près de la frontière malienne, leur impact sur les disponibilités alimentaires nationales ne serait pas significatif. Undisplayed Graphic

CAP-VERT :

Les perspectives de récolte ne sont pas bonnes suite aux pluies irrégulières et aux menaces des criquets pèlerins. Après les premières pluies qui ont permis de larges semis en juillet, les précipitations ont été irrégulières en août. Durant la première décade d’août, les pluies ont été généralement mal réparties et très limitées dans le sud des îles agricoles de Santiago et Fogo, alors que des pluies diluviennes ont causé des inondations et des dégâts importants aux routes et aux habitations dans les îles de S. Antao et S. Vicente. Les pluies ont été généralement faibles à la fin août. Le cumul pluviométrique à la fin août est inférieur à la normale dans toutes les îles agricoles, à l’exception de S. Antao et Fogo.

Aussi, plusieurs îles ont été envahies par des essaims de criquets en juillet et août; des éclosions et des bandes larvaires ont été observées surtout dans l’île de Santiago. Ainsi, les perspectives de récolte ne sont généralement pas prometteuses. Cependant, même en année normale, la production locale ne couvre que seulement un cinquième des besoins céréaliers du pays et le reste doit être importé. Undisplayed Graphic

GAMBIE :

Une bonne récolte est attendue mais une infestation de criquets pèlerins pourrait se produire dans le pays en octobre. A la suite des faibles précipitations de juin qui ont retardé les semis et occasionné des stress hydriques sur les cultures, particulièrement dans la Western Division, les pluies se sont améliorées de manière significative en juillet et sont restées régulières et bien réparties en août et début septembre.

Avec l’évolution de la saison pluvieuse, le développement des cultures s’est considérablement amélioré. L’arachide est aux stades floraison/formation des gousses dans tout le pays et se développe de manière satisfaisante. Le mil et le sorgho sont aux stades floraison/maturation alors que le repiquage du riz de mangrove est en cours. Les superficies occupées par les céréales sont en nette augmentation par rapport à celles de l’année dernière. Une production record de céréales est attendue si les bonnes pluies enregistrées actuellement continuaient jusqu’en octobre, particulièrement dans la Western Division.

Des attaques d’insectes ont été signalées sur le mil et les pâturages dans Central River Division, Lower River Division et Upper River Division; mais aucun dégât n’a été signalé jusqu’ici. La situation du criquet pélerin est encore calme. Cependant, une partie des essaims qui se forment dans le Sahel pourrait arriver en Gambie en octobre à partir du Sénégal, selon les prévisions de la FAO. Undisplayed Graphic

GUINEE-BISSAU :

Les conditions de développement des cultures sont satisfaisantes et une bonne récolte est attendue suite aux pluies abondantes et bien réparties. Des pluies régulières et bien réparties ont été enregistrées depuis le début des pluies; ce qui a favorisé le développement des cultures dans la plupart des zones de production. Les céréales sont aux stades floraison/maturation. La désalinisation et le repiquage des parcelles du riz sont en cours. Une bonne récolte est attendue. Cependant, l’éventualité de l’arrivée dans le pays du criquet pélerin en octobre n’est pas à exclure, selon les prévisions de la FAO.

Le pays a connu une période de soudure difficile cette année à cause l’augmentation du prix du riz dans le pays. Cette situation résulte de la baisse des importations commerciales consécutive à l’augmentation du prix du riz sur le marché mondial. Le bas prix au producteur de la noix de cajou, la principale exportation du pays, a davantage limité l’accès à la nourriture particulièrement des producteurs situés dans les régions structurellement déficitaires de Pirada et Pitche dans l’est, et Biombo et Cacheu dans le nord. Undisplayed Graphic

MALI :

Le risque de dégâts importants sur les cultures par le criquet pélerin augmente dans le pays. Malgré les bonnes pluies enregistrées en juillet et août qui ont favorisé le développement des cultures à travers le pays, les perspectives de récoltes sont faibles à cause de la détérioration de la situation acridienne. Des essaims de criquets précédemment signalés dans le nord sont actuellement en train de se reproduire dans les zones de production céréalière au sud et au centre. Des bandes larvaires se développent à Kayes, Koulikoro, Ségou et Mopti, le grenier du pays, soulevant des inquiétudes par rapport aux approvisionnements alimentaires et les perspectives économiques. Jusqu’à début septembre, 10 pour cent seulement des superficies infestées ont été traitées.

La production céréalière du Mali représente 25 pour cent de la production totale du Sahel. Une sévère attaque des criquets pèlerins va affecter considérablement les approvisionnements alimentaires non seulement dans le pays mais également dans les pays voisins, particulièrement la Mauritanie. Des dégâts importants sur les cultures pourraient avoir de sévères conséquences sur la situation macroéconomique et la pauvreté, puisque le coton, la principale source de devises du pays, est la principale source de revenus pour des millions de producteurs et contribue jusqu’à 45 pour cent des exportations totales du pays. Les traitements devront être intensifiés pour prévenir une grave crise alimentaire dans le pays et la région. Undisplayed Graphic

MAURITANIE :

Les perspectives de récoltes se détériorent avec la progression de l’évasion des criquets dans les zones agricoles suite à l’expansion des éclosions et la formation des bandes larvaires. Les criquets pèlerins ont infesté une grande partie du centre et du sud des zones agricoles et leur nombre devrait continuer à augmenter avec les éclosions et la formation des bandes larvaires observées dans toutes les régions à travers le pays. Les traitements sont en cours mais devraient être intensifiés pour limiter l’invasion. Jusqu’à la fin août, environ 1 million d’hectares ont été infestés et seulement 39 000 hectares ont été traités. Selon le service national chargé de la sécurité alimentaire, le pays pourrait perdre jusqu’à 75 pour cent de sa production céréalière. Bien que les pertes de récoltes prévues par la FAO soient plus faibles, il n’en demeure pas moins que l’impact sur la sécurité alimentaire de l’invasion acridienne sera lourdement ressenti dans plusieurs régions du pays.

La Mauritanie est un pays importateur de denrées alimentaires dont la production locale couvre moins de 40 pour cent des besoins totaux de la population en année normale. Le pays connaît déjà une situation alimentaire très difficile à cause de trois années consécutives de sécheresse (ce qui a nécessité une assistance alimentaire d’urgence à 420 000 personnes en 2003) et la dépréciation de l’Ouguiya (la monnaie nationale) se traduisant par une augmentation substantielle des prix des denrées alimentaires. L’impact de l’infestation des criquets pèlerins sur la sécurité alimentaire et la pauvreté pourrait être considérable surtout que les populations rurales sont devenues très vulnérables aux crises alimentaires parce que leurs stratégies de survie ont été sérieusement entamées. Undisplayed Graphic

NIGER :

Les pluies se sont améliorées depuis la fin juillet mais la menace du criquet pèlerin est très sérieuse. Les pluies ont été insuffisantes en juin et début juillet, retardant les semis et causant des stress hydriques aux cultures dans plusieurs localités, particulièrement dans les régions de Maradi et Zinder. Par la suite, les pluies ont augmenté de manière significative devenant régulières et bien réparties dans la plupart des zones de production à partir de la dernière décade de juillet, favorisant ainsi le développement des cultures.

Toutefois, les superficies infestées par les criquets pèlerins à la mi-septembre ont été estimées à 800 000 hectares, principalement dans la zone sahélienne. Environ 37 000 hectares ont été traités jusqu’ici. Le niveau des traitements pourrait augmenter sensiblement en septembre suite au renforcement des moyens de traitement aérien dans le pays.

Des déficits alimentaires élevés ne sont pas anticipés au niveau national à cause des conditions pluviométriques généralement bonnes ainsi que la distribution et la probable progression des criquets pèlerins. Cependant, l’impact sur la sécurité alimentaire pourrait être considérable dans certaines régions, particulièrement dans la zone sahélienne. La survie de plus de 85 pour cent de la population nigérienne dépend de l’agriculture qui représente 40 pour cent du PIB. Des dégâts à grande échelle sur les cultures pourraient avoir des conséquences désastreuses sur la sécurité alimentaire et la situation économique, particulièrement pour les 60 pour cent de pauvres. Undisplayed Graphic

SENEGAL :

Les perspectives de récoltes sont mitigées. A la suite des pluies faibles et erratiques qui ont retardé les semis dans plusieurs régions dans le nord, les précipitations ont augmenté de manière significative et ont été généralement régulières et bien réparties en août. Les cultures se développent de manière satisfaisante dans la plupart des régions agricoles. La production céréalière 2004 pourrait être proche de celle de l’année dernière à cause de l’extension des superficies cultivées et de la reprise de plusieurs programmes agricoles du Gouvernement incluant la subvention des semences de maïs et d’arachide et celle des engrais.

Cependant, les rendements des cultures pourraient être sérieusement affectés dans le nord du pays qui est gravement infesté par les criquets pèlerins. Les traitements sont en cours et plus d’un tiers des superficies infestées ont été traitées, mais une partie des essaims dans le Sahel pourrait réinfester le nord du pays en octobre, durant la période des récoltes. Bien que la FAO ne prévoit pas des pertes significatives de récoltes et une réduction importante des approvisionnements alimentaires au niveau national, les criquets pèlerins pourraient causer localement des déficits alimentaires, particulièrement dans les régions de Matam, Saint-Louis, Diourbel et Louga. Les Départements du nord où le démarrage des pluies a été très tardif sont aussi exposés à l’insécurité alimentaire. Undisplayed Graphic

TCHAD :

De bonnes récoltes sont attendues dans la plupart des zones agricoles. Des pluies bien réparties et supérieures à la normale depuis juillet ont favorisé le développement des cultures dans la plupart des zones agricoles. Le mil et le sorgho sont en maturation dans la zone soudanienne alors qu’ils sont en phase de croissance végétative dans la zone sahélienne. Les perspectives de récoltes sont bonnes.

Une reproduction à petite échelle des criquets pèlerins est en cours dans la province centrale de Batha et dans l’est proche de Biltine, mais la production céréalière nationale ne devrait pas être affectée de manière significative bien que localement des dégâts sur les cultures pourraient être occasionnés.

A la mi-septembre, le nombre de réfugiés soudaniens dans l’est du Tchad a été estimé à 189 168 personnes. Une enquête récente faite par le Centre pour le Contrôle des Maladies (CCM) a révélé des taux de malnutrition élevés et une situation sanitaire déplorable parmi les réfugiés.

CARTES DES PRÉCIPITATIONS TOTALES ET DE PRÉVISION DU RENDEMENT

La première carte indique les quantités totales de pluies du 1er au 31 août. Les données sont extraites de rapports de terrain de la FAO, d’informations fournies par le GTS (Système global de télécommunications) de l’OMM (Organisation météorologique mondiale), et de l'imagerie satellitaire d'estimation des pluies (RainFall Estimate - RFE) produite par le projet NOAA/USGS/FEWS/USAID. Les images RFE sont obtenues par interpolation de divers paramètres enregistrés au sol et de ceux obtenus grâce à des mesures de télédétection telles que: précipitations, humidité relative, vitesse du vent, altitude, températures des nuages froids.

La carte ci-dessous montre la prévision du rendement de mil des pays du Sahel pour la saison agricole 2004. La carte est obtenue en utilisant pour chaque pays une fonction qui met en relation, d'une façon statistique pour la période 1983-2003, les données de sorties du modèle FAO de bilan hydrique pour une culture donnée au rendement de la culture. Pour l'année 2004, le modèle de bilan hydrique utilise la pluviométrie moyenne à partir du 31 août jusqu’à la fin du cycle cultural.

Source des données : NOAA, FAO - - Préparé par : FAO/SDRN, Groupe Agrométéorologie

SOURCES:

Voici le quatrième rapport du SMIAR sur les conditions météorologiques et l'état des cultures dans les pays sahéliens de l'Afrique de l'Ouest en 2004. L'aire géographique couverte par ces rapports comprend les neuf pays membres du Comité permanent inter-Etats de lutte contre la sécheresse dans le Sahel (CILSS), à savoir Burkina Faso, Cap-Vert, Gambie, Guinée-Bissau, Mali, Mauritanie, Niger, Sénégal et Tchad. Ces rapports seront établis tous les mois de juin à novembre. Le rapport final pour l’année 2004, contenant les premières estimations de production, sera publié fin novembre.

Ces rapports sont établis en utilisant des données fournies par les représentations de la FAO dans les pays, le Groupe agrométéorologique et Groupe de surveillance de l'environnement (SDRN), le Groupe acridiens, migrateurs nuisibles et opérations d'urgence (ECLO), le Service des opérations d’urgence (TCEO), le Programme alimentaire mondial (PAM), ainsi que diverses organisations non gouvernementales (ONG). Pour le présent rapport ont été utilisés les données pluviométriques locales, l’imagerie satellitaire fournie par FAO/ARTEMIS, les rapports de terrain et informations communiquées par les représentants de la FAO jusqu'au 31 août. Les images satellites de la première décade de septembre ont été également analysées pour une dernière mise à jour.

*QUELQUES DEFINITIONS

Dans ces rapports sont mentionnées quatre zones écoclimatiques qui se différencient par le niveau de leurs précipitations annuelles moyennes et leurs caractéristiques agricoles (zone sahélienne, zone soudano-sahélienne, zone soudanienne et zone guinéenne). Ces zones sont décrites ci-dessous:

Zone sahélienne : Les précipitations annuelles moyennes varient de 250 à 500 mm. C'est la zone située à la limite de la végétation pérenne; là où les précipitations sont inférieures à 350 mm, il n'y a que des pâturages et, parfois, des cultures céréalières à cycle court résistant à la sécheresse; dans cette zone, toutes les activités agricoles sont hautement aléatoires.

Zone soudano-sahélienne : Les précipitations annuelles se situent entre 500 et 900 mm. Là où elles sont inférieures à 700 mm, on pratique surtout des cultures ayant un cycle de végétation bref de 90 jours, c'est?à?dire principalement du sorgho et du mil.

Zone soudanienne : Les précipitations annuelles moyennes varient de 900 à 1 100 mm. La plupart des céréales cultivées ont un cycle de végétation de 120 jours ou plus. C'est la zone où l'on produit l'essentiel des céréales, notamment du maïs, des racines et tubercules, et des cultures de rapport.

Zone guinéenne : Les précipitations annuelles moyennes dépassent 1 100 mm. Font partie de cette zone, où il est plus facile de cultiver des racines, la Guinée-Bissau et une petite partie du Sud Burkina Faso, du Sud Mali et de l'extrême Sud du Tchad.

Il sera également question de la "Zone de convergence intertropicale", dont la trace à la surface du sol est dénommée "front intertropical". Il s'agit d'une zone quasi permanente entre deux masses d'air qui sépare les alizés de l'hémisphère Nord et ceux de l'hémisphère Sud. Elle se déplace au nord et au sud de l'Equateur et arrive généralement en juillet à sa position située le plus au nord. Sa position fixe les limites septentrionales des précipitations possibles au Sahel; les nuages de pluie se situent généralement à 150 ou 200 km au sud du front.


 See File